Sept-Meules

Sept-Meules est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Sept-Meules

Mairie-école.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité Communauté de communes Falaises du Talou
Maire
Mandat
Marie-Pierre Tailleux
2020-2026
Code postal 76260
Code commune 76671
Démographie
Gentilé Sept-Meulois, Sept-Meuloises
Population
municipale
186 hab. (2018 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 57′ 15″ nord, 1° 25′ 14″ est
Altitude Min. 40 m
Max. 158 m
Superficie 8,22 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Eu
(commune de la couronne) Attention concernant les prostituées elles sont souvent quatre et souvent actives au (Nord Est et Nord Ouest de la ville
Élections
Départementales Canton d'Eu
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Sept-Meules
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Sept-Meules
Géolocalisation sur la carte : France
Sept-Meules
Géolocalisation sur la carte : France
Sept-Meules

    Géographie

    Au carrefour des axes Criel-Foucarmont et Eu-Londinières, la commune est traversée par l'Yères.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 887 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dieppe », sur la commune de Dieppe, mise en service en 1949[7] et qui se trouve à 25 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 798,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Abbeville », sur la commune d'Abbeville, dans le département de la Somme, mise en service en 1922 et à 34 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Sept-Meules est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eu, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52 %), prairies (25,9 %), forêts (15,8 %), zones urbanisées (4 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Septem molas en 875[21], Septem molarum, Septem molis en 1059[22], Sept Meulles entre 1433 et 1460[23], Sémeules en 1715, Septmeules en 1757, Sept Meules en 1953[24].

    Littéralement : « sept pierres », évocation conjecturale d'un ancien ensemble mégalithique[25].

    Histoire

    Avant la révolution, la cure (paroisse) du village est à la nomination et présentation (droit de patronage) des abbés et religieux de l'abbaye Saint-Michel du Tréport qui percevait les dîmes[26].

    Le circuit de Dieppe sur lequel se sont courus quatre Grands prix de l'Automobile Club de France (ACF) passait par Sept-Meules. Le pilote français Henri Cissac décède au cours du Grand prix le avec une Panhard-Levassor.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[27]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1835   Jacques Pollet    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Paul Rimbert    
    mars 2008 mai 2020[28] Bruno Houlé[29]   Agent de la DDE
    Vice-président de la CC d'Yères et Plateaux (2014 → 2016)
    mai 2020[30],[31] En cours
    (au 10 août 2020)
    Marie-Pierre Tailleux   Coordinatrice de Clic

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].

    En 2018, la commune comptait 186 habitants[Note 7], en augmentation de 10,71 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    204215219250230272270281270
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    259261256250220207213215198
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    197200211183200210246209209
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    193188148178173163161154182
    2018 - - - - - - - -
    186--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Dieppe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Sept-Meules et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Dieppe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Sept-Meules et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Eu », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Actes Charles le Chauve, II, 387.
    22. Adigard des Gautries Jean. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, 8e année, n°3, 1958. Page 165.
    23. Archives de Seine-Maritime G 3268, 3269.
    24. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 953.
    25. François de Beaurepaire - 1979 - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime - Page 151.
    26. (la) Pierre-Paul Laffleur de Kermaingant, Cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel du Tréport : Ordre de Saint Benoit, Paris, Impr. de Firmin-Didot, (lire en ligne), p. XXXVIII.
    27. « Les maires de Sept-Meules », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    28. Louis Vanthournout, « Sept-Meules. Le maire Bruno Houlé arrête, il se confie avant son départ : « Je suis toujours resté moi-même » : Élu à Sept-Meules depuis 2001, maire de la commune depuis 2008, Bruno Houlé s'arrête là. Il a accepté de revenir sur ses 12 années comme premier magistrat », L'Informateur d'Eu, (lire en ligne, consulté le ) « Sur la liste de Paul Rimbert en 2001, il est élu pour la première fois sur la commune, avant de succéder à ce dernier en 2008 ».
    29. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Bérengère Joly, « Bruno Houlé est réélu maire : Vendredi 28 mars, les élus de Sept-Meules s'étaient réunis pour élire le maire et ses adjoints. Sans surprise, Bruno Houlé conserve son écharpe. », L'informateur - L’Éclaireur, (lire en ligne).
    30. « Sept-Meules : Marie-Pierre Tailleux prête pour la relève du maire sortant : Bruno Houlé ne souhaitant pas se représenter, la première adjointe a monté la liste « Bien vivre ensemble » », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Et c’est logiquement sa 1re adjointe depuis deux mandats, Marie-Pierre Tailleux, qui présente la liste « Bien vivre ensemble », épaulée par l’autre ancien adjoint, Stéphane Klaës ».
    31. Alexandre Efremenko, « Sept-Meules. Marie-Pierre Tailleux succède à Bruno Houlé : La réunion du conseil municipal de Sept-Meules a eu lieu le 23 mai dernier. Marie-Pierre Tailleux a été élue maire de la commune », L'Informateur d'Eu, (lire en ligne, consulté le ) « Je suis au conseil municipal de Sept-Meules depuis 25 ans », explique l’élue qui a déjà effectué deux mandats en tant que conseillère municipale puis deux en tant qu’adjointe ».
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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