Sart-Eustache
Sart-Eustache (en wallon Sårt-a-Statche) est un village de l'Entre-Sambre-et-Meuse, sis au sud-est de la ville de Charleroi (Belgique). Traversé par la Biesme il fait administrativement partie de la ville de Fosses-la-Ville, en Région wallonne dans la province de Namur. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Pour les articles homonymes, voir Sart.
| Sart-Eustache | ||||
| Administration | ||||
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| Pays | .svg.png.webp){kind=small} Belgique
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| Région |  Région wallonne
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| Communauté | Communauté française
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| Province |  Province de Namur
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| Arrondissement | Namur | |||
| Commune | Fosses-la-Ville | |||
| Code postal | 5070 | |||
| Démographie | ||||
| Gentilé | Sart-Eustachois(e)[1] | |||
| Géographie | ||||
| Coordonnées | 50° 22′ nord, 4° 36′ est | |||
| Localisation | ||||
| Géolocalisation sur la carte : Province de Namur
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Étymologie
Un acte de l'Abbaye d'Oignies indique cet endroit sous la dénomination Sartum (latin pour lieu défriché rendu cultivable).
En 1289, on trouve déjà le nom de Sart ale Stache (stache: poteau, pieu, potence). Mais aussi Sart à l'estache (sous la dépendance) de Biesme-la-Colonoise, le village dépendant jadis du ban de Biesme, appartenant aux comtes de Namur.
En 1665, le nom devient Sart-Eustache, au XIXe siècle Sart-Saint-Eustache, plus tard à nouveau Sart-Eustache.
Histoire
Les premiers habitants s'installèrent sur les « bonnes terres du Blanc », proches de la Ramée et Le Roux : le « vieux village ».
Un moulin, d'avant 1265, allait attirer à l'autre bout du village les activités d'une forge, au Petit Sart, extension des ateliers métallurgiques de Biesme. En 1395, Hanosset, le feron de Presles, édifie deux forges à Sart-Eustache, dont l'une sur l'emplacement du moulin. Cette forge prend de l'ampleur. Des habitations viennent s'y regrouper. Le domaine du Petit Sart s'estompe au profit du Sart al Stache.
Vers 1559, ces installations sont détruites lors des guerres de Charles Quint contre la France.
En 1571, Pierre le Sire en fut le maître de forges. Il aménagea une tour constituant la partie la plus ancienne du château. Le « vieux village » disparut peu à peu.
En 1595, François de Sire (son fils), capitaine d'infanterie de la Sainte Ligue, héritera de la tour avec forges et terres. Le , il devint le premier seigneur de Gougnies et fut anobli en 1610 par les archiducs Albert et Isabelle, pour services rendus.
En 1665, Marguerite de Sire céda[2] l'exploitation à Jean Desmanet[3], issu d'une famille de maîtres de forges. Il devint le premier seigneur de Sart-Eustache.
En 1701, son fils Martin-Alexandre Desmanet, lui succède et achète le fief du Petit Sart en 1702 et la seigneurie de Biesme en 1709. L'activité des forges s'éteindra vers 1720. Son frère, Charles-Philippe-Hubert, recevra la seigneurie du Sart.
En 1838, château et terres passent à Amour de Bruges, puis à son fils Paul de Bruges de Gerpinnes et en 1876 au baron Guillaume de Giey. Sa fille, Marie-Pauline de Giey, épousera Jean d'Orjo de Marchovelette.
Bourgmestres
Notes
- Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 84.
- La famille de Sire quitta le château de Sart-Eustache pour Gougnies, jusqu'aux environs de 1750.
- La famille Desmanet de Biesme fut anoblie en 1660 par Philippe IV.
- Né le 3 octobre 1890 à Etterbeek ; épouse le 18 mars 1915 à Paris, Pauline de Giey ; décède le 1er avril 1940 à Sart-Eustache.
- Fils de Jean ; épousa Françoise d'Orjo ; quatre enfants ; décède en 1974.
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