Samosate

Samosate (dont le nom signifierait « soleil »), Samosata (en grec Σαμόσατα), Šam(ou)šat (en arménien Շամ(ու)շատ) ou Antioche de Commagène (en Grec Αντιόχεια η Κομμαγηνή) est une ancienne cité dont les ruines se situent près de la ville actuelle de Samsat, province d'Adıyaman, en Turquie, près de l'Euphrate.

Samosate
Antioche de Commagène

Localisation

Pays

Turquie

37° 33′ nord, 38° 30′ est

Géolocalisation sur la carte : Turquie

Samosate

Histoire

Le roi Samès d'Arménie est réputé être le fondateur éponyme de cette cité[1], capitale du petit royaume hellénistique de Commagène (du III^e siècle av. J.-C. à 72) puis intégrée à la province romaine de Syrie par le légat d'Auguste propréteur Lucius Caesennius Paetus durant le règne de l'empereur Vespasien[2].

Samosate est connue comme le lieu de naissance de Lucien au II^e siècle de notre ère, et de Paul de Samosate au III^e siècle.

En 1989, le site de Samosate est englouti sous les eaux du lac de retenue du barrage Atatürk.

Références

(en) Cyrille Toumanoff, Studies in Christian Caucasian History, Georgetown, Georgetown University Press, 1963, partie III, « The Orontids of Armenia », p. 280.
Victor Chapot, « Antiquités de la Syrie du Nord : Euphratésie, Osrhoène, Commagène », Bulletin de correspondance hellénique, Athènes, École française d'Athènes, vol. 26,‎ 1902, p. 207 (DOI 10.3406/bch.1902.3362, lire en ligne, consulté le 12 octobre 2020).

Liens externes

(en) « Samosata », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [ (en) Lire en ligne sur Wikisource]

(en) « Samosata », sur The Catholic Encyclopedia (consulté le 12 octobre 2020)
(en) « Historical information about Samosata », sur adiyamanli.org (consulté le 12 octobre 2020)
(en) « Martyrs of Samosata », sur catholic-forum.com (consulté le 12 octobre 2020)

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[1] (en) Cyrille Toumanoff, Studies in Christian Caucasian History, Georgetown, Georgetown University Press, 1963, partie III, « The Orontids of Armenia », p. 280.

[2] Victor Chapot, « Antiquités de la Syrie du Nord : Euphratésie, Osrhoène, Commagène », Bulletin de correspondance hellénique, Athènes, École française d'Athènes, vol. 26,‎ 1902, p. 207 (DOI 10.3406/bch.1902.3362, lire en ligne, consulté le 12 octobre 2020).