Saison 9 de New York, unité spéciale

La neuvième saison de New York, unité spéciale, ou La Loi et l'Ordre : Crimes sexuels au Québec, (Law and Order: Special Victims Unit), série télévisée américaine, est constituée de dix-neuf épisodes, diffusée en 2007-2008 sur NBC.

Saison 9 de New York, unité spéciale
Série New York, unité spéciale
Pays d'origine États-Unis
Chaîne d'origine NBC
Diff. originale
Nb. d'épisodes 19

Chronologie

Distribution de la saison

Acteurs principaux

Membres de l'Unité spéciale

  • Caren Browning : capitaine C.S.U. Judith Spier (épisodes 4, 12, 16 et 19)

Avocates de la défense

  • Jill Marie Lawrence : avocate de la défense Cleo Conrad (épisode 12)
  • Beverly d'Angelo : avocate de la défense Rebecca Balthus (épisode 6 et 16)

Juges

Affaires Internes

NYPD

  • John Schuck : chef des détectives Muldrew (épisodes 12 et 14)

Invités

Épisodes

Épisode 1 : De l'une à l'autre

Titre original
Alternate
Numéro de production
184 (9-01)
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Neal Baer et Dawn DeNoon
Audiences
États-Unis : 12,1 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé
Une psychiatre contacte l'unité spéciale pour signaler un cas de maltraitance. Elle soupçonne en effet une de ses patientes de frapper régulièrement et violemment sa petite fille. Pourtant, en fouillant l'appartement de la suspecte, les inspecteurs découvrent que la mère abusive et la psychiatre inquiète sont... une seule et même femme, Janis, atteinte de trouble dissociatif de l'identité. Abusée sexuellement lors de son enfance, elle s'est forgé quatre autres personnalités différentes dans un besoin existentiel de se protéger des autres. Alors qu'ils la soupçonnent d'avoir inventé l'existence de la fillette, ils apprennent également que sa sœur Cass sort de prison. Peu de temps après, leurs parents sont découverts assassinés et l'arme du crime porte l'empreinte de Janis. Apprenant qu'elle est acquittée en raison de ses problèmes mentaux qui l'ont poussée à la folie, Benson et Stabler pensent que les deux sœurs ont comploté ensemble pour les tuer...

Épisode 2 : L'Autre univers

Titre original
Avatar
Numéro de production
185 (9-02)
Première diffusion
Réalisation
Peter Leto
Scénario
Paul Grellong
Audiences
États-Unis : 11,66 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé
Une jeune fille, Kristi, est enlevée dans sa chambre en pleine nuit. Les inspecteurs suspectent son petit ami de l'avoir enlevée, mais ils remarquent qu'il souffre de sexsomnie et qu'il a plutôt violé, le soir même, sa sœur Rachel alors qu'elle dormait. Une amie de Kristie, Ginger, leur apprend qu'elle jouait beaucoup à un jeu en ligne appelé L'autre univers. En enquêtant sur ce monde virtuel, les inspecteurs découvrent que la victime avait un avatar, Vixy Platinum, censé représenter une strip-teaseuse âgée de quatorze ans. Benson et Stabler vont devoir l'utiliser pour retrouver son ravisseur, un vieil homme manipulateur qui l'a séquestrée, car elle ressemble à sa première victime...

Épisode 3 : Prisonnier du désir

Titre original
Impulsive
Numéro de production
186 (9-03)
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Jonathan Greene
Audiences
États-Unis : 12,19 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé

Un adolescent de quinze ans, souffrant de gonorrhée, accuse son enseignante de littérature de l'avoir violé et de lui avoir transmit la maladie. Mais lorsque Stabler et Benson l'arrêtent, la jeune femme, Sarah Trent, leur explique que c'est en réalité son élève qui l'a agressée sexuellement quelques semaines plus tôt. Les parents du jeune homme donnent un ultimatum à l'unité spéciale : s'ils n'inculpent pas l'enseignante pour agression sexuelle, ils avertiront les médias qu'ils laissent des violeurs en liberté.

La femme libérée en raison de preuves insuffisantes, ils perquisitionnent son appartement pour trouver ses médicaments liés à son infection urinaire. Son mari pompier les surprend et leur dévoile qu'elle ne lui donne plus signe de vie depuis quelques jours. Ils réussissent à la localiser dans un centre d'avortement. Le substitut du procureur réussit à obtenir à temps un mandat pour l'empêcher d'avorter, car elle veut prouver que l'enfant qu'elle porte en elle est bien celui de Shane, ce qui démontrerait qu'il y a bien eu rapport sexuel entre les deux. Enceinte et pourtant catholique pratiquante, sans le dire à son mari, elle a déjà avorté et elle est aussitôt arrêtée pour dissimulation de preuves. Découvrant que les inspecteurs s'emparent de son fœtus mort pour un test d'ADN, elle s'évanouit lors de son arrestation. À l'hôpital, son mari est mis au courant pour son avortement et s'emporte contre elle qui tente de lui faire comprendre qu'elle a subi un viol. Après avoir frappé Stabler au visage, ce dernier l'appréhende et, catholique qu'il est, lui demande de pardonner sa femme pour son péché. Son époux justifie sa colère en lui indiquant qu'ils ont toujours voulu être parents mais qu'ils n'ont pas réussir à concevoir un enfant. Stabler le relâche aussitôt et lui conseille de retourner auprès d'elle car il est certain que Shane l'a violée. L'ADN de son fœtus prouve bien que Shane est le père. Alors que Stabler doute de la culpabilité de Trent, Benson pense qu'elle est coupable car elle prend des médicaments pour son infection urinaire et qu'elle a voulu supprimer la preuve qu'elle a couché avec son élève. Cependant, l'unité spéciale reçoit anonymement des photos érotiques d'elle et apprend qu'elle a été virée d'un autre établissement scolaire car elle déjeunait avec des jeunes élèves.

Trent s'apprête à être jugée pour abus sexuel sur mineur et dissimulation de preuves. Son avocat, maître Hunter, annonce au juge qu'elle plaide non coupable et qu'elle avait tout à fait le droit d'interrompre sa grossesse. De plus, il se questionne sur Shane qui, selon lui, a pris trop de temps pour porter plainte pour viol. Le juge plussoie et met fin à la plainte pour entrave à la justice car l'avortement est légal mais la poursuit pour agression sexuelle. Novak décide donc de l'inculper pour ce motif contre une caution élevée. Pourtant, Hunter la défend en affirmant que l'unité spéciale l'a empêchée à pratiquer sa religion en la privant d'obsèques pour son fœtus mort, saisi pour savoir qui est son père qui n'est d'autre que son élève. Choquée par cet argument, Novak s'interroge sur le comportement paradoxal de sa cliente car l'avortement est un péché d'après les catholiques. Or, pratiquante, elle a pris la décision de ne pas lui donner la vie. Le juge tranche et rejoint une nouvelle fois Hunter car les enquêteurs n'ont pas respecté la religion de Sarah Trent. Pendant ce temps, Lake apprend à ses collègues qu'elle prenait également des médicaments pour une fécondation in vitro. Son époux est stérile et n'a jamais pu la mettre enceinte. Le docteur Huang leur théorise que si Trent est folle de son élève comme le furent d'autres enseignantes arrêtées pour abus sexuel sur mineurs, elle ne pourra pas se passer de lui. Novak leur recommande de prendre en filature Trent et Shane Mills pour voir s'ils entretiennent une liaison.

Benson et Stabler le traquent dans la rue et s'aperçoivent qu'il se rend dans un petit hôtel miteux. De leur côté, Fin et Lake suivent l'enseignante qui s'est dissimulée le visage sous une perruque, un foulard et des lunettes de soleil. Finalement, le premier duo découvre le lycéen à moitié nu en compagnie d'une prostituée dans une chambre qu'il a louée. Elle leur signale que c'est la première fois qu'elle le voit et qu'il l'a contactée par mail. Leurs collègues leur font savoir qu'ils font fausse route car Trent s'est rendue discrètement dans sa paroisse discrètement pour prier. Très vite, son profil est mis à jour par une vingtaine de témoignages de prostituées qui ont couché avec lui. Aux enquêteurs, elles leur relatent son penchant pour le sexe violent mais précise qu'il était à chaque fois désolé de son comportement déviant. Accro à la pornographie, il s'est envoyé en l'air avec elles en imitant ce qu'il avait vu dans des vidéos X et l'une d'entre elles lui a transmis la gonorrhée. Celle-ci leur confesse qu'il se vantait d'avoir violé son enseignante et, en l'ignorant, lui a refilé l'infection urinaire en abusant d'elle... Au sujet de sa prof, Lake rapporte à Benson et Stabler qu'elle a été congédiée de son ancien poste car elle a refusé les avances de son directeur et non parce qu'elle voyait ces élèves en dehors des cours. Elle en avait le droit car elle était leur professeur principal. Novak abandonne la plainte contre Trent et ordonne l'arrestation de Mills pour agression sexuelle. Engagée par ses parents, l'avocate Sophie Devere accepte de le défendre et avertit Novak qu'il sera acquitté, car elle va démontrer qu'il ne pouvait pas s'empêcher de l'agresser sexuellement. Dans le bureau de la juge Petrovsky, elle argumente en disant que Mills agit sous la contrainte de ses pulsions sexuelles incontrôlables et que sa consommation excessive de films pornographiques le pousse à se comporter violemment avec les femmes. Selon Novak, il n'est qu'un violeur qui a été conscient de ce qu'il a fait subir à Trent. Plaider le déséquilibre mental n'est qu'une façon d'enterrer et pardonner son viol. La juge se range du côté de Devere et donne son autorisation pour un examen psychiatrique de Mills, interrogé par le docteur Huang. Il lui confie qu'il se masturbe beaucoup chaque jour, que ce soit chez lui ou à l'école, et qu'il veut sans arrêt reproduire en vrai ce qu'il a vu dans des films pornographiques. D'après Huang, interrogé à la barre lors de son procès, il a bien un problème mental qui l'oblige à assouvir ses désirs sexuels. Il est bien un sex addict et il ne peut pas contrôler sa dépendance qui le ronge de l'intérieur au point de violer son enseignante. Mais il est tout aussi bien responsable de ses actes comme tous les violeurs et, même s'il a un problème psychique qui l'influence, il ne faut pas l'excuser pour son crime car, sinon, il faudrait aussi relâcher tous les criminels sexuels qui plaideront eux aussi le déséquilibre mental. Mills est donc capable de savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Il est donc condamnable à une peine d'emprisonnement. Son avocate parvient à déduire que son client a pu être conscient de son viol mais qu'il n'a pu résister à ses pulsions insatiables dévastatrices. Il est avant tout malade et il n'a rien à faire en prison. Questionné par Devere, le jeune homme convient que ses envies étaient beaucoup trop fortes et qu'il n'a pas lutté contre elles. Il l'a violée, donc contre son gré. En revanche, Novak dévoile au jury sa perversité en lui faisant avouer que, après avoir abusé d'elle, il a fait des photos-montages sexy de son enseignante en collant son visage sur le corps dévêtu d'une autre femme. Il concède qu'il a envoyé les photographiques truquées à l'unité spéciale afin de faire croire à la culpabilité de Trent. Mis à mal par Novak, il reconnaît qu'il savait que ce qu'il lui a fait subir était terrible mais qu'il n'a pas su et pu s'arrêter. En larmes, face à Trent et son mari, il regrette sincèrement son geste. Émue par ses excuses, sa victime demande à Novak de lui organiser un entretien avec lui. En présence de Devere et de Novak, les yeux dans les yeux, il lui demande de lui pardonner. Elle lui promet qu'elle va essayer de l'excuser. En retour, il lui jure que son traitement médical va le guérir contre ses pulsions sexuelles. Tout compte fait, Trent demande à Novak de ne pas l'envoyer en prison. Celle-ci le contraint à plaider coupable pour coups et blessures et de purger 18 mois dans un centre de réadaptation pour délinquants sexuels mineurs, Kastner Center. S'il suit son traitement à la lettre, son casier judiciaire redeviendra vierge et s'il échoue, il ira en prison sept ans et sera enregistré comme prédateur sexuel à vie. Cet accord annule le procès. Son avocate le met en garde : elle lui donne une seconde chance et il ne doit pas la gâcher.

Pourtant, l'affaire prend une nouvelle tournure lorsque, en pleine nuit, Novak reçoit un coup de fil : Shane a été tabassé et violé à son tour dans l'établissement en question. Furieuses, Novak et l'avocate de Mills se rejettent la faute l'une sur l'autre. En arrivant sur le lieu du crime, elles remarquent avec stupéfaction qu'il a déjà été nettoyé de fond en comble. C'est trop tard pour dénicher de l'ADN car les draps ont été lavés. Le directeur, lui, se montre peu coopératif avec elles. Les caméras de surveillance sont en panne depuis des mois. Certains jeunes prisonniers confessent à Novak que l'établissement est un endroit de débauche où les délinquants sexuels et le personnel se livrent à des actes sexuels voire des viols en toute tranquillité car les surveillants sont inactifs. En interrogeant les mêmes mineurs, elle est mise au courant que deux autres détenus de leur âge ont été agressés sexuellement et qu'un gardien, Peter, errait un soir dans les couloirs alors que son service était fini. Novak suspecte le directeur, un homme qui se préoccupe guère de l'enquête, de le protéger car ce dernier lui réitère que ce Peter est un ancien flic correct et ose lui insinuer que tous les délinquants de la prison se violent entre eux. Au moment où elle l'agrippe pour le menacer de le poursuivre en justice pour avoir couvert un violeur en série qui se cache parmi son personnel, Benson débarque et s'impose entre eux. Alors que Stabler le convainc de ne pas porter plainte contre le procureur, Benson la calme en lui disant qu'elle peut l'arrêter pour violence contre un suspect mais renonce à le faire pour pas détruire sa carrière. À son tour, Stabler la rassure en lui certifiant qu'elle n'a pas à culpabiliser de l'avoir envoyé dans un mauvais centre dont elle ignorait les crimes sexuels qui y sont commis. Le kit de viol de Mills contient des poils et des fluides mais Novak n'a aucun motif raisonnable pour faire des prélèvements parmi le personnel. Stabler lui propose d'éplucher les dossiers des employés.

En les parcourant, les inspecteurs remarquent qu'ils sont tous d'anciens taulards ou petits criminels. Seuls trois d'entre eux n'ont pas de casier judiciaire : le directeur Feldon, la responsable de nuit et ce fameux gardien Peter Lincoln, un ancien flic de Floride. Mais l'ADN retrouvé dans Mills démontrent que ce dernier est en fait un pédophile et violeur en série, Earl Romaine, qui a usurpé l'identité d'un surveillant d'un centre de soins pour agresseurs sexuels dans lequel il a séjourné en Floride. Il a pu être engagé à Kastner Center, désormais fermé par le gouvernement et dont les prisonniers sont désormais incarcérés dans d'autres maisons de correction pour jeunes plus sûrs, car la direction n'a pas vérifié ses empreintes, ce qui l'a poussé à violer deux autres jeunes détenus en toute liberté. Romaine est rapidement appréhendé. Quant au personnel, des mails retrouvés attestent que le directeur et ses employés savaient que Romaine était un violeur car ses deux précédentes victimes, des pensionnaires, l'ont désigné comme leur bourreau. Mais ils n'ont rien fait pour l'arrêter et il a donc pu violer Mills sans se soucier d'être dénoncé. Alors qu'elle envisage de poursuivre la maison-mère du centre pour non dénonciation de viols, Novak autorise la liberté conditionnelle à Mills tout en lui rappelant leur accord. S'il suit son traitement de guérison jusqu'à la fin, il ne retournera pas en prison. Au moindre faux pas, il risque d'être enregistré comme violeur dans la base de données de la police jusqu'à sa mort. Alors que Novak ne croit pas que les médicaments le sauveront de ses pulsions, son avocate lui explique que, étant mineur, il a droit à une seconde chance, qu'il peut retrouver une sexualité normale, grâce aux soins qu'elles lui ont prescrit, contrairement à son bourreau, qui a pourtant pris les mêmes médicaments que lui. Elles sont interrompues par les Trent car Sarah était inquiète pour son ancien élève.

Pourtant, scandalisé par la libération de Mills, son compagnon apprend à Novak que la société qui gérait Kastner Center ont acheté le silence de Mills contre 1 million de dollars. Elle ne le savait pas contrairement à Devere... Quant à sa femme, elle n'a pas reçu de dédommagement pour la fausse accusation de viol et son renvoi de l'école dans lequel elle enseignait actuellement. Elle a tout perdu à cause des calomnies de Mills. Dégoûtés par la justice, ils s'en vont sous les yeux de Stabler qui, lui aussi, s'avère être choqué par le fait que son agresseur soit indemnisé. Dès lors, il s'oppose à Devere, qui lui rappelle qu'il n'a pas pu résister à ses envies insatiables, et rejoint Novak : Mills savait que ce qu'il lui a fait était mal, donc responsable de ses actes. Les médicaments ne lui serveront à rien du tout mais il a réussi à échapper à la justice. Dans la salle d'interrogatoire, interrogés par Benson et Stabler, Romaine se défend comme Mills... Il prétend qu'il ne peut toujours pas gérer ses pulsions, que son traitement médical a échoué et qu'il est exactement comme sa victime, Shane Mills. Il risque la perpétuité. Et si, comme son agresseur qui prétend encore aujourd'hui une incapacité à se contrôler, Mills récidiverait tout en plaidant encore la maladie mentale pour échapper la prison à vie ? Désormais, Novak et Stabler craignent que tous les violeurs se protègent derrière cette excuse pour ne pas être jugés comme des criminels...

Épisode 4 : La Voix du plus fort

Titre original
Savant
Numéro de production
187 (9-04)
Première diffusion
Réalisation
Kate Woods
Scénario
Judith McCreary
Audiences
États-Unis : 12,54 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé

En pleine nuit, un père de famille, Ben Nicholson, paie cher un chauffeur de taxi pour qu'ils tournent en rond dans les alentours de son domicile. Soudainement, ce dernier manque de renverser la petite fille de son client, Katie, qui court dans la rue. En chemise de nuit, affolée et tachée de sang, elle tient dans ses mains un téléphone et son père le retire de ses mains. Il s'aperçoit qu'elle a appelé les urgences qui ne la prennent pas au sérieux. Il leur affirme que ce n'est pas un canular et qu'ils doivent rapidement venir chez eux. En effet, en inspectant son appartement, Nicholson découvre sa femme Corinne agonisante sur le sol de leur chambre. Elle est gravement blessée à la tête. Appelé sur place, Fin pense qu'il s'agit d'un cambriolage qui a mal tourné. Mais l'une de ses collègues expertes lui dévoile une grosse tache de sperme, nettoyée mais toujours visible grâces à des ultraviolets, sur le matelas du lit des Nicholson. Elle a donc été violée puis brutalisée. Alors qu'elle est emmenée au bloc opératoire, Benson et Stabler récupèrent ses vêtements pour son kit de viol. À la fois affective et joyeuse, sa fille Katie en profite pour faire connaissance avec Stabler et lui fait un câlin. Mais son père lui ordonne de le laisser en paix et elle retourne auprès de lui dans la salle d'attente. Intrigué par le comportement, et sur le point d'être à nouveau père, Stabler s'attache rapidement à cette famille...

Au poste de police, en l'observant sympathiser avec leurs collègues, Benson et Stabler apprennent à leur chef Cragen que Katie est atteinte du syndrome de Williams, une maladie qui touche l'apprentissage et le développement. Mentalement retardée, atteinte de sautes d'humeur violentes, son attention est limitée et risque donc de ralentir l'investigation sur l'agression sexuelle de sa mère. Épaulée par son père, Katie leur raconte qu'elle était dans sa chambre et qu'elle a entendu une violente dispute qui l'a terrifiée. Elle s'est donc bouchée les oreilles avec ses mains et s'est cachée sous son lit. Puis un silence a pris place dans la pièce d'à côté et elle a pu percevoir des bruits de pas. Désormais seule, elle a accouru vers sa mère laissée pour morte et elle a appelé les urgences. Enfin, elle a fui dans la rue où le taxi de son père a failli la renverser. Questionné sur son alibi, ce dernier leur informe qu'il est chef de projet en biochimie et qu'il voyage beaucoup pour son travail. Après s'être absenté pendant quelques jours, il a demandé à son chauffeur de prendre son temps pour le ramener chez lui car il a voulu éviter une énième dispute avec son épouse. Elle lui reprocherait ses trop nombreuses absences et le fait qu'elle s'occupe seule de leur enfant handicapé. En outre, il leur révèle que Katie a subi une opération du cœur six mois auparavant et qu'ils se sont inscrits dans un groupe de soutien pour des familles dysfonctionnelles touchées par un handicap. Il leur précise que sa femme et lui ont connu des moments de tension avec elle car ils ont porté plainte contre un obstétricien, le docteur Morgan, qui aurait commis une erreur de diagnostic prénatal concernant Katie. Admiré par les autres parents, celui-ci risque de perdre son assurance et son cabinet. En résumé, Nicholson a donc pris son temps pour rentrer chez lui pour ne pas se disputer avec sa conjointe qui ne supporte plus ses voyages d'affaires et son manque de soutien pour s'occuper de leur petite fille. Alors que Cragen charge Fin de vérifier les horaires de son dernier avion, Benson et Stabler se rendent au centre de thérapie de groupe. Parents d'un fils trisomique, un couple leur certifie qu'ils ont commencé à détester les Nicholson lorsqu'ils ont accusé le docteur Morgan d'erreur médicale. Quant aux Parven, ils leur garantissent que leur mariage était bancal et que leur propre fils, Andrew, souffre du même syndrome que Katie. Mais son handicap est devenu un fardeau à la fois pour eux et pour leur aîné, Alex. Comme eux, ils se sont séparés puis se sont remis ensemble depuis peu de temps pour le bien de leur enfant handicapé. Une autre mère leur explique qu'elle a déjà eu recours à un procès contre ce médecin mais qu'elle l'avait perdu car la maladie de sa fille était inconnue à l'époque. Paniqué par ces témoignages alarmants, Stabler s'inquiète pour la santé de son prochain nouveau-né et confie à sa collègue que leur religion les pousse à ne pas faire de tests pour savoir s'il est en bonne santé ou non. Interrogé par Fin et Lake, l'obstétricien se défend en affirmant que Corinne Nicholson avait fait l'amniocentèse trop tard pour se faire avorter et qu'elle a ensuite rejeté la faute sur lui. Selon lui, leur procès est donc sans fondement et atteste qu'il a souvent été accusé d'erreur médicale par plusieurs autres mères angoissées. Mis au courant pour le viol de Corinne, afin d'être rayé de la liste des potentiels coupables, il leur donne un échantillon de son ADN. Comme prévu, il n'est pas son violeur et le sperme retrouvé n'est pas répertorié dans leur base de données. Aux bureaux, Stabler atteste à Fin et Munche que les Nicholson croule sous les dettes depuis l'opération lucrative de leur fille. Leur mutuelle ne les couvre pas suffisamment et l'attestation-vie de Corinne vaut 500 000 dollars. Dès lors, Ben fait office de suspect idéal d'autant plus que les caméras de surveillance de l'aéroport démontrent qu'il n'est jamais parti en voyage pour deux jours. Elles le montrent en train de faire ses adieux à ses proches avant de monter dans un taxi. Il était donc à New York le soir du viol de Corinne. Malmené par Fin et Stabler, tous les deux certains qu'il a violé sa propre femme, Nicholson leur conjure qu'il ne peut pas les éclaircir sur ses mensonges et qu'il ne peut pas coopérer avec eux. Brusquement, leur interrogatoire sous tension est avorté par l'arrivée de Cragen et l'agent du FBI Dean Porter. Ce dernier libère Nicholson et somment les enquêteurs de ne plus lui parler sans sa présence. Il leur prétend que la sécurité nationale est plus importante que leur affaire et leur chef leur annoncent qu'il est protégé par le Patriot Act. Il est donc un agent du gouvernement protégé par son immunité. En épluchant son parcours, prouvant qu'il est bien biochimiste spécialisé dans les aérosols et qu'il a travaillé dans un laboratoire d'armes chimiques, Stabler, Munch et Fin remarquent qu'il est également consultant pour plusieurs commissions américaines en contact avec des marchands d'armes étrangers. Soit un scientifique impliqué dans des affaires dangereuses... Novak leur délivre un mandat pour obtenir son ADN en présence de Porter et, en guise de son interrogatoire annulé, leur conseiller de poser des questions sur lui à son entourage. À l'hôpital où Corinne est plongée dans le coma, Fin et Stabler aperçoivent les Parven en train de se disputer car le mari, Joel, ne veut pas accompagner sa femme, Tina, rendre visite aux Nicholson. Sollicité par elle, Joel s'énerve et la laisse seule. Contraint de leur donner obligatoirement son ADN en public, Ben croise furtivement Tina à l'accueil et celle-ci se révolte de leur prélèvement car elle considère qu'il est innocent. Mais Fin la met au parfum pour sa présence à New York le soir où sa femme a été violée tandis que Porter colporte à Stabler qu'ils font fausse route et que son agent n'a rien à avoir avec cette agression. Surtout, Nicholson est averti par une infirmière que le coma de Corinne est plus grave que prévu et que leur bébé n'a pas survécu... Choqué par cette nouvelle, il souffle qu'il ignorait qu'elle était enceinte de trois mois et autorise le médecin à faire un curetage sur elle. Préoccupée par cette révélation, Tina fuit les questions de Stabler et Fin qui la soupçonnent de connaître le géniteur. Conséquemment, Porter les menace de le laisser tranquille et de le tenir à l'écart de leur enquête... De fait, elle est impossible en raison du FBI. Novak dépose plainte pour obstruction à la justice tandis que les proches de Nicholson ne les aide pas à avancer. L'unité spéciale est donc dans une impasse. Comme le propose Munch, leur unique chance est de faire parler l'unique témoin de l'agression, Katie. Des spécialistes lui ont détaillé sa maladie. Ces handicapés ont de l'empathie et lisent les émotions d'autrui sur leurs visages. Sensibles et en manque d'affections, ils possèdent une ouïe exceptionnelle. Même si elle s'est bouché les oreilles, Katie a forcément dû entendre la voix du bourreau de sa mère. De plus, si c'est son père, elle le dénoncera car sa maladie l'influence à ne jamais mentir. En revanche, il existe un risque de l'appeler à la barre pour témoigner car elle ressentira de l'angoisse et ne supportera pas l'acharnement de la défense. Convaincue de son importance, Novak accompagne Fin et Stabler chez les Nicholson pour interroger la petite fille du couple. D'abord réfractaire à les laisser avec elle, furieux que son entourage le prenne pour un violeur, Novak lui rappelle qu'elle est la seule personne à pouvoir le blanchir. Même s'il craint qu'elle soit mal à l'aise ou sous pression, il accepte donc qu'elle soit questionnée par leurs soins. Passionnée de piano, elle fait un câlin à Novak et leur rétorque qu'elle est prête à les écouter. Son audition et sa maladie lui permettent de retranscrire les phrases qu'elle a entendues lors de la dispute. Elle a discerné la voix de son père qui accusait sa mère de détruire leur famille puis une gifle violente qu'il lui a donnée. Corinne lui a insinué qu'elle le détestait. Puis il est parti. Humilié et en larmes, Ben ne nie pas les faits. Ensuite, Katie a distingué un autre homme avec elle. Elle en a fait part à son père qui a tout de suite compris qu'elle avait un amant. Katie l'a jamais vu mais seulement entendu d'autant plus qu'il est souvent venu dans leur appartement... Les deux enquêteurs et Noval le suspectent de s'être vengée d'elle tout en se cachant derrière son immunité. Contrairement à Katie qui le réconforte sous ses yeux... Chargée de sa protection, la juge Springer illustre à Novak qu'il n'est pas leur coupable car il était sur le terrain avec d'autres agents et lui signale qu'il ne pourra pas être mis en accusation car le Patriot Act annule toute inculpation. Bref, toute tentative de procès est nulle et les fédéraux les empêchent d'approcher Ben Nicholson. Alors que Cragen tente de négocier avec le juge et le FBI, Benson et Lake prennent la déposition de Tina Parven. Elle leur indique que Corinne avait bien une liaison et qu'elle s'apprêtait à se faire avorter car elle ne voulait plus d'enfants. Elle voulait se consacrer à plein temps à la santé de Katie puis elle blâmait Ben d'avoir subi une vasectomie sans rien lui dire, par peur d'avoir un nouvel enfant handicapé. Malheureusement, elle ne connaît pas l'identité de son amant car Corinne avait peur qu'elle la juge... Benson et Lake sont alertés par Munch : elle s'est justement réveillée. Placée sous sédatifs, son traumatisme crânien est tellement profond qu'elle a perdu la mémoire. Ses souvenirs des six derniers mois ont été effacés... Son médecin déclare à Benson, Novak et Lake qu'elle est partiellement amnésique rétrograde et qu'elle risque de l'être entièrement si son lobe frontal se détruit complètement.

Dans le bureau du juge Trenton, Novak confronte la procureure Springer et la réprimande pour gâcher leur enquête sur Nicholson. Elle voudrait savoir où il était exactement au moment où Corinne a été violée mais Springer riposte qu'il est un collaborateur du FBI en mission pour le gouvernement. Elle refuse que ses agents qui ont passé la soirée avec lui soient interrogés car ils peuvent être en danger de mort car ils sont sous couverture auprès de terroristes. Trenton la rejoint et exige Novak de leur remettre une preuve concrète de l'implication de Nicholson dans la tentative de meurtre de sa femme. Si elle est sérieuse, elle pourra l'interroger. Agacée par ses insinuations, Springer lève le voile sur le vrai rôle de Nicholson auprès du FBI à Novak. Ingénieur biochimiste, il leur sert d'appât dans une société internationale pour les aider à intercepter des terroristes dangereux. Endetté à la suite de l'opération cardiaque de sa fille, il a pris la décision de s'enrichir en mettant sa vie en danger pour le bien financier de sa famille. Lors d'une réunion entre l'unité spéciale, les enquêteurs déduisent qu'il a effacé ses empreintes, qu'il l'a violentée car elle le trompait et hallucinent sur le fait que Corinne a tout oublié y compris son viol et le bébé qu'elle attendait. Mais Munch leur livre que l'ADN du nouveau-né est l'enfant de... Joel Praven. Démasqué, il avoue à Benson et Stabler qu'il s'est bien rendu chez elle le soir de son viol et qu'il a appris qu'elle était enceinte de lui. En colère, il a voulu mettre fin à leur liaison puis il a couché avec elle une dernière fois. Désespéré par la maladie de son fils, il s'est consolé dans les bras de Corinne, elle-même délaissée par son époux absent. Lorsque les deux couples se sont séparés, ils ont débuté leur romance puis Joel a voulu quitter Corinne car il s'était remis avec Tina. Il leur jure qu'il n'a pas levé la main sur sa maîtresse même si une dispute a également éclaté entre eux. Finalement, après leur ultime partie de jambes en l'air, il est rentré chez lui. Stabler propose à Novak une identification vocale à Katie mais la substitut craint que son témoignage soit obsolète au tribunal. Elle a peur qu'elle soit bousculée par la défense et que son retard mental la fragilise encore plus. Tout compte fait, elle autorise la proposition de Stabler et, lors de ce tapissage où elle entend seulement une phrase qu'a répété l'homme qui était avec sa mère, et reconnaît effectivement la voix de Joel. Abruptement, face à Novak, Stabler, son père et l'avocat de Parven, Katie s'emporte et prononce les derniers mots échangés entre sa mère et un dernier visiteur. Ce dernier l'a traitée de "morue" et l'a calomniée car elle aurait détruit sa famille. Katie l'a entendu la frapper puis sa respiration qui s'est accélérée. Il a aussitôt pris la fuite... Impressionnés par son ouïe parfaite, ils comprennent donc qu'un troisième homme est venu chez elles et Katie leur clarifie que son timbre de voix était différente que la précédente. Relâchés, Katie et son père croisent Joel avec son fils Alex au commissariat. En écoutant leur conversation, Katie remet à sa place Alex parce qu'il a insulté sa mère de "morue"... Il est donc le violeur de Corinne, identifié vocalement par Katie. Stabler l'arrête tandis que son père le persuade de se taire lors de son interrogatoire.

Tourmenté par cette affaire, Ben cherche à comprendre auprès de Stabler qui lui spécifie qu'Alex se taît car son avocat lui a dicté de rien dire. Selon Stabler, l'aîné des Parven n'a pas supporté que son père revoit sa maîtresse alors qu'il était à nouveau en couple avec sa mère. Il a donc voulu rester son compte à Corinne pour qu'elle laisse sa famille tranquille. Seule Katie peut l'incriminer pour son viol et sa tentative de meurtre. Pressé d'en finir avec cette affaire, Ben encouragera sa fille à témoigner et Stabler lui promet qu'il la protégera lors du procès. Lors de la séance de validation des témoins, l'avocat d'Alex, Chauncey Zeirko, tente d'amadouer la juge Petrovsky pour interdire le témoignage de Katie qui, d'après lui, est beaucoup trop fragile pour subir un interrogatoire mais Novak la convainc de l'accepter. Le problème est que son père n'a pas répondu à leur convocation et qu'il ne l'a pas ramenée pour qu'elle narre ce qu'elle a entendu. Petrovky laisse 24h à Novak pour amener Katie à la barre ou l'affaire sera close. Déterminé à le retrouver, Stabler incite Porter à lui dire où il se trouve mais ce dernier l'ignore tout autant que lui. L'agent du FBI le fustige car il a préféré s'occuper de sa fille plutôt que de se rendre à un rendez-vous primordial avec des acheteurs terroristes qu'ils auraient pu coincer. Sa mission gouvernementale importe plus à Porter que la condamnation du violeur de sa femme. Tout compte fait, sachant que les Parven ont un fils handicapé comme Katie, Stabler intimide la mère d'Alex, Tina, pour qu'elle lui divulgue l'endroit où elle la cache. Si elle s'abstient de lui répondre, il l'arrêtera pour complicité et obstruction à la justice. Embarrassée, elle lui stipule que Ben l'a déposée auprès de son cadet chez sa sœur car il devait rencontrer quelqu'un d'important. En dernier lieu, Katie témoigne finalement contre Alex Parven. D'abord interrogée par Novak, elle lui assure que sa maladie la pousse à ne jamais mentir et lui donne un exemple pour le garantir. Son explication claire pousse donc la juge à favoriser sa présence au tribunal. Face à Joel et Alex, Katie retrace le soir où sa mère a été violée. Elle a d'abord entendu Joel faire l'amour avec elle puis elle a différencié sa voix avec celle de son fils qui parle plus rapidement que lui et dont le timbre est beaucoup plus moyen par rapport à son père. Son ouïe aiguisée et sa maîtrise du piano lui permettent d'analyser le tempo ou l'intonation de n'importe quelle voix. Pendant ce temps, à l'extérieur du tribunal, Nicholson débarque furieux au tribunal où l'attend Stabler. L'inspecteur le critique pour avantager sa mission secrète plutôt que le témoignage crucial de sa fille contre le violeur de sa femme. Selon lui, s'il l'a confiée à Tina ce n'est pas pour la protéger contre le procès qui pourrait la secouer mais parce qu'il devait se rendre à son rendez-vous qu'il ne pouvait pas manquer. De surcroît, Stabler lui fait remarquer que son chauffeur de taxi a proclamé, lors de sa déposition, aux enquêteurs qu'il avait une énorme liasse de billets pour le payer. Or, les Nicholson sont endettés et fauchés... Ben garde la tête froide et ne lui donne aucune explication sur cette somme d'argent onéreuse. Enfin, Stabler a également compris que les fédéraux le contrôlent de près au point de surveiller le moindre de ses gestes. Il le remet donc à Porter qui avait perdu sa trace. À la barre, l'avocat d'Alex harcèle Katie de questions sur le soir où sa mère a été violée et gravement frappée. Elle reconnaît qu'elle n'a pas vu Alex et qu'elle était cachée sous son lit mais qu'elle a reconnu sa voix. Nerveusement, comme il lui met la pression en appuyant sur sa mémoire défaillante, Katie craque et devient incontrôlable. En conséquence, il charge Novak parce qu'elle lui aurait fait répéter ses réponses avant d'être questionnée devant la juge. Selon ses arguments, des enfants atteints du syndrome de Williams affabulent et répètent ce qu'ils entendent au mot près. Elle n'est donc pas crédible à ses yeux Il ne croit pas qu'elle ait pu entendre quoi que ce soit alors que la porte de sa chambre était fermée et qu'elle a bouché ses oreilles avec ses mains tout en se cachant sous son lit. Résolue à faire tomber Alex et établir la fiabilité de Katie, Novak soumet un test à la juge et l'avocat de la défense pour lui mettre en évidence l'ouïe exceptionnelle de sa témoin. Après leur avoir remis un questionnaire, elle se tourne contre Katie et lui murmure les trois questions permettant de confirmer la culpabilité d'Alex. Lorsqu'elle les susurre, Katie les entend parfaitement et relate qu'Alex s'est vengé de sa mère. Persuadé de l'infidélité de son père, il l'a suivi chez elle où il a écouté leur conversation. Il a donc su qu'elle était enceinte de lui et il l'a donc violée puis frappée à la tête pour sauver sa vie familiale. Puis elle lève le voile sur la vérité sur son père. Il aurait reçu une valise pleine d'argent d'un certain M. Kim qui lui aurait permis de refaire sa vie avec elle, loin de sa femme.

À l'hôpital où elle s'apprête à sortir, Stabler fait part à Ben de l'accord passé par Alex avec Novak pour éviter un procès. Il sera tout de même emprisonné pour le viol et la tentative de meurtre de son épouse. Katie n'aura donc plus besoin de témoigner contre lui. Effrayé qu'elle expose ouvertement son infiltration dans des groupes terroristes, Ben est soulagé d'apprendre qu'elle n'aura plus besoin de parler de leur famille détruite. Comme il voulait rapidement gagner de l'argent, il a fait le choix de vendre en douce des produits de son laboratoire. Le FBI s'est rendu compte de ses magouilles et l'ont donc poussé à collaborer avec eux pour piéger des terroristes. S'il refuse de travailler sous couverture à leur côté, il ira en prison. Désirant divorcer avec sa femme, il a donc vendu un prototype pour un système de diffuseur non opérationnel à M. Kim, un agent de la Corée du Nord. Mais Nicholson n'a jamais rendu l'argent de Kim et l'a gardé pour financer sa possible nouvelle vie avec sa fille. Depuis, le FBI lui a proposé de témoigner contre lui pour éviter une lourde condamnation en prison, ce qu'il a accepté. Quant à sa femme désormais rétablie, Ben confesse à Stabler qu'il se fiche de son avenir car il va la quitter pour de bon. Il ne peut pas lui pardonner son infidélité et l'enfant qu'elle a failli avoir avec Joel Parven. Stupéfait par sa révolte contre elle, Stabler lui remémore qu'elle est amnésique et qu'elle ne se souvient plus de sa liaison extra-conjugale ni de son bébé, entre-temps décédé. Insensible, trahi par sa femme, Ben se moque de son état. Alors que Katie pousse sa mère dans une chaise roulante pour rentrer ensemble à la maison, Ben les sépare et prend violemment la main de sa fille pour la ramener chez lui. Il lui insinue qu'ils vont désormais vivre sans elle... Hystérique, Katie veut rester avec elle mais son père l'oblige à partir avec lui. Confuse, Corinne implore son mari de l'emmener avec eux mais Ben l'ignore. Abandonnée par son conjoint, elle s'effondre en larmes tandis que Stabler assiste impuissant à leur violente séparation publique...

Épisode 5 : La Fin ne justifie pas...

Titre original
Harm
Numéro de production
188 (9-05)
Première diffusion
Réalisation
Peter Leto
Scénario
Audiences
États-Unis : 12,17 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé
Une enseignante est retrouvée assassinée dans un parc. Militante anti-guerre, elle était bénévole dans un centre de réhabilitation pour réfugiés qui ont subi des tortures ou des mauvais traitements en Irak ou dans d'autres pays. Elle était très proche d'un chauffeur de taxi irakien également victime de ces méthodes violentes mais ce dernier décède d'une crise cardiaque. Ces deux morts mènent les enquêteurs à s'intéresser à une société militaire qui suppliciait ces détenus où exerçait le docteur Faith Sutton, qui accepta d'interroger des terroristes potentiels en les faisant souffrir. Lors du procès, le docteur Melinda Warner accepter de témoigner pour dénoncer les pratiques douteuses de Sutton, accusée d'avoir provoquer la mort du chauffeur de taxi qui l'avait reconnue dans la rue...

Épisode 6 : L'Art du meurtre

Titre original
Svengali
Numéro de production
189 (9-06)
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Kam Miller
Audiences
États-Unis : 11,75 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé

En quittant son travail, se croyant suivie, une jeune femme prend peur et se dépêche pour prendre l'ascenseur. Aussitôt, les portes sont retenues par son collègue de travail qui la rejoint et lui propose d'aller boire un verre avec elle. Soulagée de voir qu'il s'agit de lui, celle-ci refuse et le laisse en plan. Mais, en sortant, elle chute car l'élévateur s'est bloqué entre deux étages et son sac à main glisse dans la cage. Dès lors, à l'intérieur, elle y découvre le cadavre d'une jeune femme vêtue d'une longue robe rose. Ses bras sont ligotés derrière son dos et son cou est serré par un collant. Dépêchés sur place, Benson et Stabler sont informés par leur équipier O'Halloran qu'elle a été étranglée de son vivant avec acharnement et ses seins ont été découpés après sa mort. Son assassin l'a mutilée et étouffée à plusieurs reprises tout en prenant des pauses comme s'il voulait jouir de son sadisme. De plus, il a emporté avec sa poitrine comme trophée morbide. En inspectant les lieux, Benson remarque qu'il a crocheté la serrure du sous-sol et Stabler s'étonne de l'absence de sang dans les alentours. Selon eux, il aurait donc traîné sa victime de force pour ensuite la tuer et la torturer post-mortem. Une experte scientifique de l'unité spéciale leur apprend que la poussière sur sa tenue de gala est argileuse et cristallisée. En d'autres mots, le tueur ne l'a pas contrainte à le suivre mais elle s'y est rendue de son plein gré. En effet, leur équipière technicienne leur montre l'intérieur du sac de la défunte. Ils y découvrent des outils de cambriolage pour entrer par effraction dans des endroits protégés...

La victime est une étudiante de 21 ans, Tina Snow, et son casier judiciaire surprend les enquêteurs. Vivante, elle a été arrêtée pour intrusion et vol dans un entrepôt ainsi qu'un dépôt de produits électroniques. Elle a toujours agi sans complices. Benson, Stabler et leur chef Cragen théorisent qu'elle a probablement voulu dérober une galerie d'art se trouvant dans l'immeuble où elle a été assassinée. Ils sont avertis par Fin qu'elle n'a pas été violée mais qu'elle était ivre et qu'elle a absorbé la drogue du violeur, le GHB. Selon lui, son agresseur ne s'est pas senti à la hauteur pour l'abuser sexuellement. Chargés d'interroger sa colocataire, Benson et Stabler sont encore plus surpris par le portrait qu'elle dresse d'elle. Voleuse et louche, elle sortait toutes les nuits et se rendait plus aux cours. Comme elle ne payait plus son inscription, et après plusieurs rappels sans réponse de sa part, l'université s'apprêtait à la renvoyer alors que ses parents refusaient de l'aider financièrement car ils n'étaient pas d'accord pour qu'elle quitte l'Arkansas pour New York. Fauchée et sans travail, elle s'est donc mise à cambrioler et voler... En outre, décelant une carte brûlée dans ses affaires, Stabler en demande l'origine à son ami. Elle lui explique qu'elle en recevait beaucoup et, une fois lue, elle l'a cramé pour détruire son contenu. Puis elle sortait dehors et revenait le lendemain, recouverte de poussières... Dans son labo, O'Halloran parvient à localiser l'origine des particules retrouvées sur la robe de Tina. Il s'agit d'un schiste typique de Manhattan, trouvable dans tous les tunnels de la ville, mais aucune trace de pollen ou végétaux. Convaincue qu'elle a tuée dans les souterrains de New York, Lake en fait part à Fin puis Benson et Stabler apportent la carte incinérée aux scientifiques. Grâce à des ultraviolets, une inscription est lisible et, le jour même, demandait à la morte de se rendre dans un métro désaffecté sous un hôtel de luxe. Or, elle a été tuée la veille. Certains qu'ils ont affaire à une bande de pickpockets qui s'évadent par des corridors, les quatre enquêteurs arpentent l'ancienne voie ferrée sous le bâtiment en question et surprennent une étrange fête où des hommes et femmes, habillées comme des riches dans les années 40, regardent ensemble le polar Assurance sur la mort de Billy Wilder sur un grand écran plaqué contre un mur. Déconcerté par leur arrivée, le projectionniste ordonne aux invités de s'enfuir rapidement. Alors que Benson confisque la caméra de l'une d'entre eux, ce dernier est intercepté par Stabler et ramené au commissariat. Dans l'une des vidéos retrouvées, il se nomme "Agent trouble" de l' "unité Soie et Cyanure" avant de défier Tina, vêtue de sa robe rose, en escaladant un poste électrique dans le tunnel abandonné où il organise des réunions secrètes avec d'autres suicidaires. De fait, il s'appelle Edgar Rabinowicz et il se présente à Benson et Stabler comme un agent secret ou un aventurier qui crée des jeux potentiellement mortels dans des endroits dangereux de la ville. Accusé de l'avoir sauvagement tué car elle l'a humilié en gagnant un pari, il nie les faits et affirme qu'elle vivait toujours après leur compétition. Il les renvoie vers une serveuse, Cecilia, d'un bar où ils se sont rendus ensemble. Celle-ci confirme à Benson qu'elle les a bien vus et qu'Edgar est parti sans Tina vers la fin de la soirée. Choquée d'apprendre son meurtre, elle lui souffle qu'un homme agressif s'est énervée contre elle mais Tina a réussi à le calmer tout en ajoutant que le type en question était très attiré par elle. Puis ils ont quitté tous les deux le bar. D'abord hésitante à le décrire, elle soumet un portrait-robot du dragueur qui a séduit la victime. Peu concluant car tous les gens qui appellent l'unité spéciale leur stipulent qu'il ressemble à un présentateur local... Parmi tous les coups de fils reçus par des quidams, Benson en reçoit un inquiétant de Cecilia qui lui indique qu'elle est seule avec l'homme en question alors qu'elle s'apprêtait à fermer le bistro. Brusquement, elle pousse un cri et l'appel se coupe. Incessamment, le duo de flics débarquent sur son lieu de travail en désordre et décèlent une gigantesque représentation de la Vénus de Milo dessinée avec du sang sur le sol. Il s'avère être d'origine inconnue. Quant à Cecilia, elle a disparu sans laisser de traces. Au bureau, leur technicien Morales leur explique que le dessin est bien l'effigie de la fameuse statue en marbre et qu'un tueur en série, Robert Morten, s'en inspire pour des tableaux particulièrement morbides. Emprisonné à vie pour 8 meurtres dans la prison de Sing Sing, il aurait donc un copycat qui imite ses œuvres d'art détournées de la Vénus et ses mises à mort artistiques. En d'autres termes, il considère ses homicides comme des tableaux. Avec ses bras attachés dans le dos, Tina en était déjà une sorte d'incarnation. Anxieuse pour Cecilia car elle l'a laissée sans sécurité, Benson pense qu'elle a très peu de temps devant elle car Morten est réputé pour prendre du plaisir à supplicier lentement ses proies. En perquisitionnant sa cellule, Stabler tente de faire parler Morten en déchirant ses nouveaux dessins macabres. Mais rien n'y fait. Morten certifie qu'il a toujours assassiné seul et qu'il est désormais innocent du meurtre de Tina et de l'enlèvement de Cecilia. Après avoir philosophé sur leur beauté et sur son envie de les voir mortes, Morten propose à Benson de collaborer à condition qu'elle lui montre les photos de la scène du crime de Tina. Dégoûtée par ce tueur en série, Benson refuse immédiatement. Parmi son courrier, le duo de flics tombent sur d'innombrables lettres d'amour ou d'admirations de fans transis mélangés à des papiers juridiques confidentiels. Après les avoir lues, les enquêteurs rencontrent un couple de galeristes qui ont acheté une de ses toiles sanglantes inspirées de la Vénus de Milo, tous les deux persuadés que le meurtre de Tina va financièrement valoriser son travail de peintre, puis une enseignante de maternelle et présidente d'un Comité pour libérer Morten de prison. Folle amoureuse de lui, au point d'établir un échange épistolaire avec lui, elle avoue à Lake qu'il est son fiancé et qu'elle se mariera avec lui dès qu'elle et les autres admirateurs de Morten auront réussi à obtenir sa libération conditionnelle. Elle lui suggère de faire connaissance avec le vice-président du fan-club, Jasper Brice. Ancien taulard qui a rencontré Morten en prison, il insinue à Benson et Stabler qu'il n'a pas mutilé Tina et qu'il n'a pas enlevé Cecilia. Cependant, lorsqu'ils lui font croire que Morten leur a positivement parlé de lui et qu'il l'a dénoncé pour le meurtre, Price est flatté d'un tel honneur et leur admet qu'il est bien son copieur tout en leur détaillant sa mise à mort. Brièvement, les deux flics sont pris à part par Novak qui leur garantit qu'il est réellement innocent car son patron peut leur authentifier qu'il travaillait bien la nuit du meurtre. Même s'il sait qu'elle a été étranglée par son collant, un détail uniquement connu par la police et le coupable, il n'a pas eu le temps de lui donner la mort. Leur capitaine leur fait part également d'un coup de téléphone reçu par leur poste après l'arrestation de Price. Un corbeau à la voix non identifiable menace Benson de la décimer si elle continue à enquêter sur Morten. Conscients que leur enquête devient périlleuse, Benson et Stabler retournent auprès de Price dans la salle d'interrogatoire et se moquent de son manque de cran pour passer à l'acte comme son idole. Pour satisfaire son égo, ils leur offrent la possibilité de devenir un héros dans l'affaire Morten en leur donnant un indice précis sur l'endroit où est séquestrée Cecilia. Ravi d'être lié à Morten pour toujours, il leur lâche qu'elle est la numéro 10 d'un roman graphique, Le Morte, influencé par les assassinats de son icône. En parcourant les couvertures des 8 premières bandes dessinées, Benson, Stabler et Cragen observent qu'elles sont illustrées trait pour trait par une copie conforme dessinée des victimes de Morten. Dans les cinq épisodes suivants, ainsi que sur leurs unes présentant de nouvelles exécutions, le dessinateur, Harrison Thomas, imagine qu'il est toujours en liberté et qu'il poursuit toujours son activité de tueur en série artiste. Le neuvième numéro les intéresse particulièrement car sa couverture décrit le meurtre de Tina dans le moindre détail tandis que la dixième est la Vénus de Milo peinte avec du sang sur le sol du bar. Donc leur copieur poursuit l'oeuvre de Morten tout en reproduisant pour de vrai les crimes crayonnés, qu'il n'a pas commis car imaginés par Thomas, sur les dernières BD. Dans son appartement parsemé de croquis lugubres qu'ils fouillent, Benson lui dévoile son dégoût pour sa passion malsaine pour les tueurs en série et l'atrocité des meurtres barbares qu'il dessine dans ses romans graphiques. Il se défend en lui arguant qu'ils font naturellement partie de leur vie quotidienne, que la liberté d'expression est un droit constitutionnel et qu'il travaillait avec son coloriste la nuit de la mort de Tina. De son côté, Stabler met la main sur un numéro de Le Morte où Thomas a représenté une jeune femme captive dans la maison d'enfance de Morten. En suivant les cases de cette BD, ils parviennent à retrouver Cecilia inconsciente et couchée sur un matelras dans son ancienne chambre. Elle a été poignardée et laissée pour morte... À son réveil à l'hôpital, Benson lui apprend qu'elle avait du GHB dans son sang et la drogue l'a rendue partiellement amnésique. Surtout, elle n'a pas été violée mais son agresseur lui a seulement mutilé le haut de sa poitrine avec un couteau. Alors que Benson désire appeler ses proches pour qu'ils veillent sur elle, elle lui rétorque qu'elle n'a pas de famille. Sous le choc après avoir vu ses entailles, Cecilia lui exprime son regret de lui avoir parlé car le tueur s'est attaquée à elle car elle a dressé son portrait-robot et lui demande de la laisser seule. De retour au commissariat, à son plus grand désarroi, Cragen lui signale que Thomas a bien un alibi solide et qu'il est donc mis hors de cause. Son collègue Fin lui apporte une pizza qu'elle aurait commandée mais, écœurée par l'innocence de Thomas, Benson lui assure qu'elle n'a rien acheté, s'en va et qu'il peut la jeter à la poubelle. Au moment où Fin la donne à Lake pour qu'il s'en débarrasse, le carton explose et pulvérise la moitié de l'unité spéciale. Angoissée, Benson revient sur place et sollicite un membre de la police pour qu'il appelle les démineurs. Cinq policiers, dont Lake, sont emmenés à l'hôpital pour des blessures légères et Fin est blessé à l'oreille. Craintif pour la sécurité de Benson, Cragen veut lui retirer l'enquête mais elle obtient gain de cause pour continuer à la superviser avec Stabler lorsque O'Halloran leur révèle que les coupures sur la poitrine de Cecilia sont similaires à celle de Tina mais elles sont moins profondes. En d'autres termes, elle s'est automutilée. Concernant la bombe, comme leur avise Fin, elle a été fabriquée avec de la poudre noire mais le détonateur a été construit par un amateur. Persuadée d'avoir affaire à des fans psychopathes de Morten, Benson et Stabler débarquent donc dans le domicile de Cecilia...

Ils lèvent le voile sur la complicité amoureuse entre elle et Morten. Elle collectionne des lettres enflammées qu'il lui a écrites depuis des années, un dessin d'elle qu'il a signé de ses initiales et, surtout, une carte d'employée du cabinet de ses avocats. Ils comprennent pourquoi Morten a refusé qu'ils lisent des lettres juridiques prétendument confidentielles alors qu'elles ont été rédigées par Cecilia… Ils récupèrent également un numéro de Le Morte qui représente le meurtre de Tina en page de couverture. Selon eux, elle l'a droguée lorsqu'elle était au bar, l'a obligée à crocheter une serrure d'un immeuble, l'a ensuite tuée et mutilée dans la cage d'un ascenseur. Il n'y a jamais eu d'homme louche avec elle. Puis elle a simulé son agression pour leur faire croire en son existence. Ils sont désormais certains que Morten lui a demandé de tuer à sa place voire de se suicider. Au poste de police, Benson lit leurs lettres en face de Cecilia. Son correspondant lui raconte que son père, qu'elle a cru mort lors de ses 17 ans, n'a jamais été tué dans un accident de voiture comme lui disait sa mère mais qu'il était en prison avec lui à cause d'un braquage d'une banque. De son côté, à Sing Sing, Stabler oblige Morten à les relire, notamment une où il lui démontre son envie de la connaître et de la voir en photo. Fier de lui, il lui confie qu'elle était naïve et qu'elle était fascinée par lui au point d'obtenir un stage chez ses défenseurs pour qu'ils se fréquentent sans surveillance. Sous son charme, désireuse d'en savoir plus sur son père, elle s'est soumise à lui en essayant de lui obtenir un procès en appel. Il a donc profité de sa naïveté pour faire d'elle son pion et son disciple. Lors de leurs rencontres secrètes, il lui a également volé sa virginité... Alors que Morten se vante en se moquant de sa candeur, Cecilia certifie à Benson qu'elle est folle de lui et qu'il ne l'aurait jamais rejetée. Or, il a profité d'elle puis l'a délaissée... Dans l'une de leurs correspondances, il lui fait savoir qu'elle est incapable de saisir le sens de son œuvre ni de le satisfaire sentimalement. Il l'humilie en lui reprochant sa superficialité et son manque d'intelligence pour qu'elle puisse sonder son âme. Enfin, il lui écrit qu'elle n'a pas la force de devenir comme lui, c'est à dire une tueuse. Une âme sœur meurtrière à ses côtés. Consternée par son manque de recul, Benson lui confesse qu'elle a aussi grandi sans son père, qu'elle a cherché quelqu'un qui pourrait le remplacer et l'aime comme elle avec Morten. Cecilia lui riposte que Morten a bien comblé le vide de sa vie causé par la disparition de sa figure paternelle. Lorsque Benson prête attention à sa ressemblance physique avec Tina, elle expose la théorie suivante. En massacrant Tina, elle a voulu en quelque sorte se suicider car elle s'est sentie rabaissée par Morten. Elle a donc voulu lui faire plaisir en lui offrant ce crime violent constitué comme une œuvre d'art, plus spécialement la Vénus de Milo soit celle qu'il vénère... Reniant d'abord sa responsabilité, Cecila craque et lui reconnaît qu'elle voulait mourir... Face à Stabler, Morten abdique et lui signifie que Cecilia a tué pour lui. Pour le prouver, il le mène sur l'endroit où elle a enterré les seins de Tina. Au pied d'une statue de la Vénus, Benson, Stabler et O'Halloran les déterrent sous ses yeux et Novak décide d'inculper Cecilia pour son assassinat. Abattue et en colère, Benson s'apprête à le frapper mais Stabler la retient et demande aux gardiens de Morten de le raccompagner en prison. Avant de partir, il promet à Benson qu'ils se retrouveront... Au bureau, alors que Stabler rentre chez lui pour faire des courses pour sa femme enceinte, remis de ses contusions, Lake visualise leurs caméras de surveillance pour identifier le livreur de pizza. Malheureusement, ce dernier dissimule son visage sous sa casquette. En appelant Benson, qui rentre chez elle, il lui spécifie que leur poseur de bombes porte un tatouage d'un cercle barré sur le cou. Elle se souvient de l'avoir vu sur celui du dessinateur Thomas. Brusquement, alors qu'elle ouvre la porte de son appartement, elle est agressée au couteau par celui-ci qui la blâme pour avoir enquêté sur son gourou. Malgré son bras mutilé, elle parvient à se défendre contre lui en l'assommant avec un gros livre. Témoin de son agression au téléphone, Lake envoie immédiatement du renfort sur place. Embarqué par la police, ligoté sur une chaise pivotante, Thomas la prévient que Morten est intouchable et qu'il est plus fort qu'elle. Soignée par une infirmière, elle s'interroge auprès de Stabler sur le nombre de fans de Morten capables de passer à l'acte pour lui rendre hommage... Avant le procès de Cecilia, son avocate Rebecca Balthus et Novak s'opposent sur leurs points de vue devant le juge Walter Bradley. D'après Balthus, sa cliente est une fille vulnérable exploitée par un sociopathe narcissique et elle n'aurait jamais tué personne si elle ne l'avait pas connu. Elle aurait donc agi sous sa contrainte car elle a des troubles mentaux qu'il a manipulés pour qu'elle devienne son objet. Puis elle l'accuse de l'avoir violée tandis que Novak prétend qu'elle était consentante et qu'elle s'est envoyée en l'air de son gré. Selon elle, Cecilia a tué pour lui faire plaisir car elle était folle amoureuse de lui. Elle est donc responsable de la mort de Tina. Heurté d'apprendre qu'ils ont bafoué la loi pour leur plaisir sexuel commun, donc bien consenti, Bradley autorise Balthus à invoquer l'irresponsabilité de Cecilia pour cause de troubles mentaux. Au tribunal, à la barre, poussée par Balthus, Cecilia narre sa tentative de suicide ratée. Après avoir massacré Tina, elle s'est sentie mal, s'est rendue dans la maison d'enfance de Morten et elle a bu de la vodka pour se sentir mieux. Habituée à s'automutiler, elle s'est tailladée la poitrine et elle a pris du GHB pour accélérer l'hémorragie ou faire une overdose. Elle se fait passer pour une victime de Morten qui lui a lavé le cerveau et qui la contrôlait depuis de sa prison. Il l'aurait donc contrainte à tuer pour lui pour qu'elle se libère de sa douleur intérieure. Pour divulguer son mal-être et sa vulnérabilité, Balthus réclame à Cecilia qu'elle présente ses blessures qu'elle s'est infligée au jury. Comme prévu, il est ému et froissé face à sa détresse... Pour inculper Cecilia de meurtre prémédité et attester sa responsabilité, Novak prend la décision de pactiser avec Morten. Peu réceptive à ses remarques sur son physique qu'il trouve plaisant, elle veut savoir s'il lui a demandé de tuer Tina pour lui ou si elle lui a communiqué son envie d'assassiner mais Morten répond deux nois par la négative. Elle lui livre sa convocation pour témoigner comme témoin à charge et s'il refuse de s'y rendre, elle le condamnera pour obstruction. Une menace qui ne lui fait pas peur comme il a déjà été jugé pour 8 meurtres... Constatant qu'elle a besoin de lui, car Cecilia a été convaincante en suicidaire éplorée, il accepte de charger Cecilia si elle lui fait la promesse de le transférer dans une prison fédérale. Elle n'a pas d'autre choix que d'accepter... Le lendemain, à son arrivée dans le tribunal, Morten est accueilli comme une star par le public uniquement constitué de fans ou de membres du comité de sa libération. Après avoir prêté serment, questionné par Novak, il allègue qu'il a bien exigé un meurtre à Cecilia. Le substitut du procureur s'étonne de son changement de version et lui remémore qu'il peut être condamné pour parjure. Mais il réitère en jurant qu'elle a bien assassiné pour obéir à ses ordres et l'impressionner. Parmi tous ses admirateurs et admiratrices, seule Cecilia s'est exprimée pour lui en commettant une mise à mort sauvage sur une innocente. Flattée, Cecilia sourit et laisse éclater au grand jour sa véritable facette de groupie psychopathe... Puis Morten l'enfonce en expliquant que le GHB était son idée tout comme le couteau car il n'a pas voulu s'interposer dans ses choix artistiques. Malgré l'objection de Balthus, Novak attire l'attention de son témoin sur l' "œuvre d'art" de Cecilia, soit une photo du meurtre de Tina. Autorisé par le juge à délivrer son expertise car Cecilia s'est inspirée de ses propres assassinats pour constituer sa scène de crime, il critique ouvertement le "travail" effectué par sa protégée. Il prétend que c'est un chef d'œuvre factice donc une pâle copie de son "travail" de meurtrier, dénuée de profondeur, d'énergie et de professionnalisme. Tout dérape lorsqu'il la qualifie de nature morte ou de triste plagiat puis il traite Cecilie de "faussaire sans talent". Humiliée et vexée, Cecilia se lève et lui hurle qu'elle a tué pour lui... Elle s'emporte et se jette pour lui pour le serrer dans ses bras tout en lui déclarant sa flamme. D'emblée, la présidente du comité se lève et ordonne à Cecilia de le laisser en paix car il serait amoureux d'elle... Avant qu'elle ne soit expédiée de la salle par des gardes, Morten lui murmure dans l'oreille qu'elle est indigne de lui et qu'elle est inapte à l'éblouir et à le comprendre artistiquement... Pour sa part, Novak remporte le procès car elle a crié à deux reprises qu'elle a tué pour se soumettre à ses volontés et pour qu'il soit fier d'elle...

À l'extérieur du tribunal, menotté et enchaîné, Morten est toujours autant célébré comme une vedette de cinéma par ses fans en furie. Rejoint par Novak, elle le remercie ironiquement pour sa prestation et pour avoir fait passer Cecilia pour une cinglée afin qu'elle ne soit pas enfermée avec lui en prison. Elle lui colporte qu'elle a été jugée non responsable de ses actes et qu'elle est internée dans un hôpital psychiatrique. Tout compte fait, d'abord déterminée à l'emprisonner comme n'importe quelle meurtrière consciente de ce qu'elle a fait, Novak trouve qu'il s'agit de la meilleure solution pour elle car elle est effectivement dérangée car Morten l'a manipulée psychologiquement. Heureux d'être incarcéré dans une prison fédérale où il pense être mieux traité, Novak l'éclaircit sur sa nouvelle cellule. À partir de maintenant, il sera surveillé 23h sur 24, il n'aura plus le droit de recevoir de courriers ni de visites, plus de téléphone et, surtout, plus aucun contact humain avec qui que ce soit jusqu'à sa mort. Désillusionné, Morten se rend compte qu'elle l'a manipulé pour dénoncer Cecilia et qu'elle l'a bidouillé leur accord. Avant qu'il ne soit seul pour toujours, elle l'incite à profiter des dernières secondes de gloire avec tous ses adorateurs. Furieux, il devient fou de rage contre Novak mais elle s'éclipse... Il est vite embarqué dans le fourgon de la prison fédérale pour rejoindre son nouveau chez-soi où il décédera dans l'anonymat le plus total.

Épisode 7 : La Folie du double

Titre original
Blinded
Numéro de production
190 (9-07)
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Jonathan Greene
Audiences
États-Unis : 12,49 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé

Dans la rue, une vieille femme interpelle un officier de police pour lui dire qu'elle a entendu des appels de secours provenant d'un coffre de voiture stationnée sur un arrêt de bus. Or, elle a disparu... Puis elle lui précise que la voix a plusieurs fois répété un prénom qui ressemble à Savannah. Interloqué, le flic la corrige et lui demande si elle a pas plutôt entendu "Sabrina". Elle acquiesce. Il s'agit d'une petite fille enlevée, Sabrina Farmer, et portée disparue depuis deux jours. Il montre un avis de recherche à un vendeur de hot dog situé près de l'arrêt de bus et ce dernier nie avoir vue la petite fille. En revanche, il lui rapporte qu'un camion de la fourrière l'a embarquée… Le temps presse pour la retrouver vivante avant qu'elle ne meure étouffée. Toute l'unité spéciale et des policiers sont mobilisés pour ouvrir tous les coffres des voitures déposées à la fourrière la plus proche. Grâce à une caméra infrarouge, utilisée par O'Halloran, Cragen et son équipe détecte une présence dans une Chevrolet Impala grise. Fin brise sa vitre et ouvre l'arrière du véhicule de l'intérieur. Ils y découvrent une petite fille gravement blessée et inconsciente. En raison de son manque d'oxygène, Benson et Stabler font le choix de l'emmener eux-mêmes à l'hôpital plutôt que d'attendre l'arrivée de l'ambulance… Une infirmière les rassure rapidement. Elle n'a seulement qu'une commotion cérébrale sans hémorragie. Elle se réveillera donc de son coma. Son bourreau l'a assommée avec une pierre après l'avoir battue et violée. Il n'a pas laissé son ADN, mais des poils sur son corps. Son enlèvement s'est déroulé dans une librairie pour enfants où une caméra de surveillance l'a filmée sortir du magasin toute seule ; c'est dehors que l'attendait son ravisseur. Lake leur offre une piste intéressante. L'Impala en question a été louée trois jours auparavant par un certain Saul Picard, un habitant de Mandeville, en Louisiane. Ce dernier est toujours à New York et réside dans un appartement qu'il a également payé pour l'utiliser pour un mois. Benson et Stabler lui rendent visite pour l'interroger sur la location de la voiture mais celui-ci leur stipule qu'il l'a rendue en bon état à son propriétaire, Mickey. Lorsqu'il apprend qu'elle a été ensuite volée, comme le prétend l'agence aux enquêteurs, il se défend aussitôt en affirmant qu'il n'est pas responsable du vol. Pendant que Benson s'absente pour jeter un coup d’œil aux autres pièces, Stabler lui demande son emploi du temps des derniers jours. Il lui rétorque qu'il est enfermé chez lui pour écrire un bouquin et qu'il ne sort que dehors pour s'alimenter dans un fast-food. En apercevant ses dessins sur sa table, Stabler pense qu'il l'a déjà vu quelque part mais Picard lui garantit que non. Il lui raconte qu'il vit sur le lac Pontchartrain, en Louisiane, mais qu'il compte quitter cette région car l'ouragan Katrina a détruit sa maison. De passage à New York pour travailler, Picard est soudainement pris de panique et suggère au duo de flics de lui remontrer leurs badges. Rassuré, il s'excuse pour son "excentricité". En bas de son immeuble, Stabler informe sa collègue qu'il n'a pas menti sur la voiture qu'il a bien rendue à Mickey. Mais, faute de place dans le garage de son agence, il l'a garée dehors en laissant les clés sur le contact. Après son vol, par peur d'être renvoyé, il a modifié bon de retour en nommant Picard comme le dernier propriétaire de l'Impala. Un inconnu l'a donc abandonnée sur un arrêt de bus... Quant aux employés du fast-food, ils ont bien certifié à Benson qu'il venait régulièrement chez eux pour boire et manger. Après avoir visité son domicile, elle fait également part du manque d'hygiène et de ménage de Picard à Stabler mais aucune trace de Sabrina chez lui. Dubitatif, son collègue pense qu'il est paranoïaque en raison de ses TOC. Après avoir inspecté la voiture, O'Halloran les contacte pour leur faire part d'une découverte majeure pour leur enquête. Il n'y a aucune trace d'empreintes ni d'ADN mais du pollen retrouvé sur le siège conducteur et les vêtements de Sabrina. Seul un contact rapproché, tel un viol, a pu permettre le pollen de s'incruster dans les sièges du véhicule. Ces grains proviennent d'un souchet, dans des marécages, en Louisiane. Cet indice procuré par O'Halloran fait comprendre à Stabler que Picard n'est d'autre que le violeur et qu'il a donc violé Sabrina dans l'Impala. Benson et Stabler reviennent dans son appartement loué mais il a déjà pris la fuite en emmenant toutes ses affaires. Ils déduisent que Picard a volé la voiture, qu'il avait bien rendue, en l’apercevant garée dans la rue pour enlever et violer Sabrina... La course contre la montre commence pour l'unité spéciale. Ils doivent l'appréhender le plus rapidement possible. Alors que Lake cogite en pensant que Sabrina soit sa première victime, Fin le contredit en arguant que les violeurs en série attaquent d'abord dans leur voisinage ou entourage. S'il est à New York, c'est parce que la police n'a rien sur lui. Celle de Louisiane non plus d'ailleurs, comme leur révèle Benson, hormis deux amendes pour excès de vitesse... Munch leur dévoile qu'il a loué une autre voiture, une Ford, la veille au moment où l'unité spéciale a diffusé un avis de recherche le concernant. Son relevé bancaire démontre qu'il n'a pas fui à l'étranger et il a quitté son appartement peu de temps après le départ de Benson et Stabler. Il rôde donc toujours à New York à bord de sa Ford. Elle est signalée à tous les commissariats de la ville et de ses alentours pour l'empêcher de récidiver. De son côté, Sabrina s'est enfin réveillée...

Tuméfiée, toujours hospitalisée, elle narre son enlèvement à Benson et Stabler. Dans une librairie pour enfants, où l'a laissée sa mère en train de faire du shopping, elle feuilletait des livres et un homme, qui s'est présenté comme étant William, l'a approchée en lui prétextant qu'elle était en danger. Il lui a dit que sa mère l'attendait dehors et il est ensuite sorti par le café, en évitant donc les caméras de surveillance. Elle l'a aussitôt rejoint dehors, où elle a vu que sa mère n'était pas avec lui, mais il l'a convaincue de monter avec lui dans sa voiture, l'Impala louée, pour rejoindre sa maman prétendument blessée. Lorsqu'elle a remarqué qu'il prenait la mauvaise direction, elle a tenté d'ouvrir les portes mais il les a verrouillées. Selon elle, il a voulu l'emmener dans "un endroit en sûreté" et il tenait des propos incohérents, en lui disant notamment de faire attention "à l'arc". Face à des photos que lui montre Benson, elle reconnait directement Picard. Il l'a emmenée dans un parc où elle a essayé de s'enfuir mais il l'a arrêtée en l'appelant "Francine". Stabler apprend une mauvaise nouvelle à Benson : Picard a enlevé une autre fillette de 11 ans, Eve, dans une autre librairie pour enfants. Il opère donc en choisissant des petites filles laissées par leurs mères dans des magasins similaires. Benson, Lake, Stabler et Fin s'y rendent immédiatement et un libraire leur relate qu'il a bien la petite Eve en train d'observer des livres d'un certain William Falstaff, un auteur réputé pour ses histoires pour enfants, posés sur une petite table. Soudainement, Stabler comprend que Falstaff n'est d'autre que... Picard en personne. En découvrant sa photo dans l'un de ses ouvrages, il saisit qu'il lit d'un pédophile à ses propres enfants... Il a été filmé par la caméra de surveillance en train de partir de la boutique avec Eve. Ils doivent à tout prix éviter le viol d'Eve. En parcourant les titres de ses œuvres, ils mettent la main sur "Le Secret de l'arc" ce qui leur rappelle que Sabrina leur a parlé d'un arc que lui a mentionné Picard. Immédiatement, ils foncent vers le Grand Army Plaza à Central Park, un endroit touffu où il peut entraîner ses victimes dans les bois. Une gigantesque chasse à l'homme est dès lors organisée par la police. Un hélicoptère parvient à détecter la voiture de Picard dans la forêt et Stabler propose au lieutenant Shea, le responsable de la traque, de ne pas intervenir en masse pour l'intercepter. Conscient du risque potentiel, il autorise Benson et Stabler d'y aller d'abord pour le prendre par surprise. Le duo joint le véhicule où ils constatent que Eva été droguée pour qu'elle dorme sur la banquette arrière tandis que Picard est au volant, lui aussi en train de dormir. Son arrestation se déroule sans résistance de sa part alors que Benson réveille la fillette pour la ramener chez elle. Menotté et escorté à pied par Stabler vers une voiture de police garée au Grand Army Plaza, Picard délire et se perd dans des propos confus en citant un passage d' Alice au pays des merveilles, la voiture qu'il a volée, son avocat expert en pralines, ou la volonté de Bush de rester militairement en Irak... Tout d'un coup, un camion doté d'une pancarte "L'hiver arrive. Fuyez" passe sous leurs yeux et Picard devient brusquement incontrôlable. Persuadé que le slogan lui est adressé au point de l'inciter à fuir, il se défend contre Stabler et lui fracasse la tête contre la vitre d'une voiture de police. Alors que les policiers rattrapent Picard, Stabler est hâtivement hospitalité tandis que sa femme enceinte Kathy et Benson restent à son chevet pour attendre son réveil. Cependant, lorsqu'il reprend connaissance, il a perdu la vue ou, du moins, voit désormais flou. Terrifiées, Benson et Kathy sont sous le choc. Le docteur Larom explique à Benson et Cragen que, en raison de la violence de son agression, son cerveau a rebondi dans son crâne et que sa cécité est probablement temporaire. Son état est encourageant car il parvient à voir les lumières ou encore les couleurs. En outre, Cragen et Fin rencontrent l'agent Nelson du FBI qui les avertit que Picard est désormais sous sa main car il a enlevé une petite fille, Tiffany, dans une librairie du Mississippi pour ensuite la violer dans les décombres de sa maison, en Louisiane. Le FBI l'a retrouvée vivante in extremis. Au poste de police, le substitut du procureur Novak fait savoir à l'unité spéciale que l'un d'entre eux a appelé anonymement les fédéraux pour qu'ils se chargent de la condamnation de Picard. Ils nient tous l'avoir fait, prétextant qu'ils n'ont même pas enregistré son arrestation. De fait, le FBI refusera toute extradition pour qu'il soit jugé au tribunal. Benson, Munch et Novak remarquent que les fédéraux veulent surtout le renvoyer en Louisiane pour qu'il soit uniquement jugé pour le viol de Tiffany et non pour son enlèvement. La raison est simple : le FBI veut qu'il y soit exécuté car une agression sexuelle sur mineur résulte sur une peine de mort certaine.

Dès lors, Novak demande à l'avocat de la défense Barry Moredock, spécialisé dans le bafouement des droits constitutionnels, d'empêcher la discrète extradition de Picard par le FBI vers sa ville natale où il sera envoyé dans le couloir de la mort à coup sûr. Elle lui signale que le FBI abuse de leur pouvoir en bafouant l'autorité de New York et en violant la procédure. Elle lui promet également qu'il pourra ensuite avoir un avocat et être jugé comme tout criminel sexuel. Moredock accepte sa requête et lui conseille de le faire examiner pour prouver qu'il est atteint de troubles mentaux. Le FBI ne pourra donc pas faire condamner un malade mental à mort car il sera considéré comme irresponsable de ses actes. Picard se soumet à un examen psychiatrique du docteur Huang. Il lui fait part des messages publicitaires, tel que "Fuyez" ou "Il est temps de partir", qu'il se destine à lui-même, que ce soit lors de son arrestation ou bien la fois où il a abandonné la voiture, contenant Sabrina dans le coffre, sur l'arrêt de bus. Selon lui, sa sœur Francine le pousse à se les approprier pour prendre la fuite. Alors qu'il entend des voix, il lui brosse le viol collectif qu'elle a subi à l'âge de 11. En rentrant de l'école, à 17 ans, il a assisté impuissant à son agression sexuelle par plusieurs de ses camarades. Il n'a pas pu la sauver en raison de sa paralysie traumatique sur place. Son viol a déclenché chez lui une première crise psychotique et il a été placé sous Haldol. Un traitement médical qui a cessé de fonctionner sur lui à la mort de Francine. Les docteurs lui ont prescrit un nouveau médicament, le Risperidone, qu'il a arrêté de prendre car il avait l'impression de "nager dans la mélasse". Il a eu du mal à se concentrer, articuler ses mots et pensées... Dès lors, il a commencé à avoir des hallucinations. Dans la librairie du Mississippi, où la petite Tiffany lisait l'un de ses livres, Picard l'a prise pour sa sœur et il a cru qu'elle était en danger car il a vu les violeurs de Francine autour d'elle... Il a donc emmené Tiffany/Francine avec lui pour la ramener dans un endroit sûr mais ils les ont retrouvés. Ils ont donc violé Tiffany sous ses yeux... Puis il leur a tendu un piège à New York. En accompagnant Sabrina/Francine au Grand Army Plaza, la bande de violeurs les ont suivis et Picard les a assommés avec une pierre. En d'autres mots, il dédouble sa personnalité, ne se rend pas compte qu'il hallucine et qu'il est lui-même le violeur de Tiffany et de Sabrina, qu'il prend pour Francine. Pour lui, ce sont les bourreaux de sa sœur qui les suivent pour la violer sans cesse... Huang livre son diagnostic à Novak. S'il est un pédophile, Picard est avant tout un schizophrène qui pense voir sa sœur morte à travers d'autres fillettes. Il les enlève car il pense qu'elles vont subir le même viol que Francine. Mais il comprend toujours pas que c'est lui qui les viole et non les agresseurs de sa sœur, qu'il hallucine complètement. D'après Huang, le Haldol a bloqué un temps sa schizophrénie mais son stress annule les effets des médicaments qu'il absorbe pour traiter sa double personnalité. Choqué d'apprendre que Novak souhaite le juger devant la Cour d'assise, Huang lui met les choses au clair. Il prend ses hallucinations pour la réalité et il croit qu'il a sauvé Francine d'un nouveau viol. Il est malade et aliéné. Sa place est donc dans un hôpital psychiatrique. Le mettre en prison serait un acte aussi cruel que vouloir l'exécuter pour des crimes dont il est pénalement irresponsable. Il viole sans savoir qu'il le fait. Peu convaincue, Novak est alertée par Moredock qui lui annonce que les fédéraux abandonnent les charges contre Picard. Lors d'une conférence de presse, elle proclame donc sa mise en accusation et qu'il sera bien jugé à New York et non en Louisiane. Une journaliste lui pose une question sur sa position sur la peine de mort attribuée aux pédophiles et Novak lui donne à entendre qu'elle l'appliquera sans hésiter si l'État de New York la requiert pour Picard. Comme prévu, la Louisiane désire le récupérer pour pouvoir le juger et Moredock, qui a choisi de le représenter et le défendre, lui transmet leur demande d'extradition. Résolue à le condamner à New York, Novak est sollicitée par Picard qui exige de lui parler en présence de Moredock. Emprisonné à Riker's Island, Picard lui somme qu'il reprend son traitement et qu'il est maintenant conscient du mal qu'il a fait aux deux fillettes. Il regrette ses viols et adjure Novak de présenter ses excuses à ses victimes. À la plus grande stupéfaction de Novak et Moredock, il implore le substitut de donner son accord pour son extradition en Louisiane car il veut être exécuté pour empêcher toute récidive de sa part. Conséquemment, Novak veut tout de même le juger à New York car il sait qu'il est désormais conscient de ses actes tandis que Moredock lui rappelle que ça ne servira à rien car il est fou. Elle lui propose de le déclarer irresponsable par un psychiatre pour qu'il ne soit pas extradé en Louisiane mais Moredock refuse son idée car Picard s'opposera à leur démarche pour lui sauver la vie. De plus, Novak veut à tout prix qu'il soit jugé comme n'importe quel violeur mais son irresponsabilité annulerait tout procès. Dès lors, ils sont dans une impasse juridique et Moredick lui suggère de passer un marché. S'il plaide coupable, il sera enfermé dans un hôpital psychiatrique où il poursuivra son traitement. Elle conteste son deal et Moredock l'accuse de vouloir satisfaire son nouveau chef, Jack McCoy, plutôt que de suivre son instinct. Il lui rappelle que Picard n'est qu'un pauvre type malade victime de ses hallucinations et délires paranoïaques qui l'ont poussé à enlever et violer des fillettes.

Au commissariat, l'unité spéciale se divise sur la responsabilité de Picard dans ses crimes. Benson et Fin théorisent qu'il est responsable car il a arrêté lui-même son traitement pour obéir à ses hallucinations tandis que Lake pense qu'il est sous l'emprise de celles-ci. Ses deux collègues s'attristent de voir qu'il n'existe aucune loi qui obligerait les pédophiles à se soigner de force et, contrairement à Lake, favorisent la peine de mort pour eux. L'unique chance de Novak de le faire condamner est de démontrer qu'il était bien conscient de ce qu'il a fait subir à Sabrina. Malheureusement, elle est beaucoup trop fragile pour témoigner contre lui devant le juge. De ce fait, elle recommande à Benson de convaincre Stabler de venir à la barre car il a entendu les propos incohérents de Picard lors de son arrestation. Benson lui suggère plutôt son témoignage car elle l'a vu l'agresser mais Novak rejette sa proposition. Furieuse, Benson lui demande de laisser Stabler se reposer chez lui car son médecin lui a ordonné de rester à la maison le temps qu'il retrouve sa vue. Novak la remet à sa place en lui rappelant que lui seul prendra sa décision et prend la décision de lui rendre visite. Prévenu par Benson, Stabler donne tout de même son accord à Novak pour confronter Picard au tribunal. Il voit encore flou mais il décide de parler contre lui car il a eu peur de ne jamais pouvoir regarder son nouvel enfant qui doit naître dans les prochains temps. Au tribunal, questionné par Novak, il détaille l'arrestation de Picard et son agression violente qui l'a rendu temporairement aveugle. En mettant des lunettes, il est capable de le pointer du doigt pour le dénoncer et considère qu'il est extrêmement dangereux. Soudainement, Novak le harcèle de questions sur la personnalité tourmentée de Picard. Il a bien vu le fameux camion avec la pancarte "Fuyez", qui a poussé Picard à s'enfuir, tout en reconnaissant qu'il parlait tout seul en prononçant des phrases confuses. Intrigué par la tournure de son interrogatoire, il admet qu'il est bien émotionnellement instable et Novak lui demande si, selon lui, il est fou. Mais le juge Bradley lui interdit de répondre car il est pas qualifié. Elle veut savoir également si Stabler l'a entendu parler de sa sœur Francine et de son viol collectif qu'il n'a pas empêché. Troublé, il avoue que non. Subitement, stressé par ses questions agressives sur lui, Picard perd la tête et hurle contre Novak qu'il prend pour Francine. Il accuse Dieu de l'avoir rendu pédophile et Novak/Francine de lui avoir envoyé Stabler pour l'arrêter alors qu'il l'a défendue contre ses violeurs... Stupéfait comme le public, Benson, son avocat et le jury par ces délires, le juge annule le procès tandis que Picard est raccompagné dans sa cellule et ordonnance son expertise psychiatrique pour savoir s'il peut être jugé, donc responsable de ses actes, comme tout autre criminel sexuel. Trahi, Stabler reproche à Novak de s'être servi de lui pour interner Picard dans un centre de soins psychiatrique. Au moment où il trébuche, Benson le rattrape et ils lui tournent le dos. Entre-temps, elle a pris finalement le choix d'attester à la Cour qu'il n'a pas sa place en prison mais bien dans un asile...

Fâchée contre elle, Benson débarque dans son bureau et la blâme pour avoir contourné le procès à sa faveur en les manipulant car son ancien petit ami, Charlie, était lui-même schizophrène. Novak la réprimande à son tour pour avoir appelé le FBI discrètement afin qu'il renvoie Picard en Louisiane pour qu'il soit exécuté. À l'évidence, Novak l'accuse de vouloir se venger de lui non pas pour les viols des deux fillettes mais bien pour l'agression de son collègue. En premier lieu, elle n'a pas voulu rendre justice pour ces deux victimes mais bien assouvir sa vengeance contre Picard qui a rendu Stabler aveugle. Convoquée dans le bureau de son supérieur Jack McCoy, car balancée par le juge Bradley, il la crique ouvertement pour avoir défendu Picard alors qu'elle devait le faire condamner. Quelqu'un lui a aussi envoyé un ancien rapport de police sur un incident qui s'est déroulé chez elle à l'époque où elle était en couple avec Charlie. Il la récrimine parce qu'elle a abusé de son autorité de substitut pour renvoyer les flics à l'extérieur de son domicile. Elle confesse bien que son ancien copain était schizophrène et qu'il avait arrêté son traitement comme Picard. Dès lors, il l'a agressée mais elle n'a pas voulu que les policiers l'appréhendent en l'emmenant au poste de police. En conséquence, elle les a suppliés de le laisser avec elle pour qu'elle l'aide à se soigner. Forcené contre elle, il critique son abus de son propre pouvoir pour contourner la loi à des raisons personnelles. Gardant la tête froide, elle lui répond que les fous comme Picard ne méritent pas d'être envoyés dans le couloir de la mort. Quand McCoy lui remémore que la Cour suprême a toujours interdit que les malades mentaux soient exécutés, Novak lui révèle sa crainte de voir le jury le déclarer responsable car il a arrêté son traitement. Elle a fait l'erreur de le faire condamner et elle s'est rattrapée en faisant volte-face sur sa position sur le sort juridique des fous. Alors que McCoy l'impute pour avoir saboté le procès et joué le rôle de son avocate, Novak certifie qu'il n'a rien à faire en prison et qu'elle devait établir cette vérité au jury. Agacé, McCoy l'autorise à rester sur cette affaire jusqu'à l'expertise psychiatrique de Picard. Surtout, il la menace de la renvoyer et lui retirer sa licence si elle ose encore se rebeller contre lui et la Cour.

Lassée, Novak réclame une explication à Benson qui l'a mouchardée à McCoy. Démasquée, celle-ci lui déclame qu'elle n'avait pas droit de couler l'affaire Picard mais Novak lui faire remarquer qu'elle l'a également sabordé en appelant le FBI pour qu'il l'extrade en Louisiane. Benson assume le fait d'être aussi coupable qu'elle car elle avait soif de vengeance contre Picard pour avoir fracassé la tête de Stabler. Elle lui souffle qu'il va bien et qu'il reviendra travailler dans les prochains jours. En retour, Novak l'avertit que sa vendetta tombe à l'eau car Picard a été déclaré irresponsable de ses actes et donc il ne sera pas exécuté en Louisiane comme il le voulait par-dessus tout. Interrogée sur l'efficacité de son traitement, Novak lui concède qu'elle ignore s'il guérira un jour car son ancien petit ami, également schizophrène, n'a pas su redevenir normal même s'il se bourrait de médicaments. Elle lui lève le voile sur sa fin tragique. Benson pensait qu'il était emprisonné mais il n'a jamais été en prison. Un soir, elle a dû identifier un cadavre dans une morgue. Il n'avait qu'une carte de son bureau sur elle. Il s'agit de Charlie et il a été renversé par une voiture. En larmes, elle ne se pardonne pas de l'avoir laissé sortir et se considère comme fautive de sa mort. Émue, Benson lui garantit qu'elle doit aussi se protéger pour continuer à vivre. Leur discussion est interrompue par un message important que reçoit Novak. Picard a tenté de se suicider en se pendant.

Enfermé dans un hôpital psychiatrique, anesthésié par ses médicaments, il reçoit la visite de Novak. Comme il lui avait conjuré de l'appeler par son prénom lors de leur première rencontre, afin de nouer un lien intime entre eux, Novak l'invite de faire de même avec elle. Il lui promet qu'il n'est pas fou et qu'il a reprit son traitement pour bloquer sa schizophrénie. Il lui partage sa volonté de mourir car il ne sent pas capable de vivre avec ces crimes jusqu'à la fin de ses jours. Mieux il va bien, moins il supporte les horreurs qu'il leur a fait subir. Novak lui fait la promesse que, un jour ou l'autre, il se pardonnera entièrement car il aura enfin compris qu'il n'était pas responsable de ses actes et que ce n'est pas sa faute. "En-êtes vous sûre ?" lui répartit Picard, peu convaincu par ses allégations...

Épisode 8 : Choisir son camp...

Titre original
Fight
Numéro de production
191 (9-08)
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Mick Betancourt
Audiences
États-Unis : 11,66 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé

Deux scouts ont retrouvé le cadavre d'une adolescente de 17 ans, Julia Donovan, dans les bois de la région new-yorkaise. Elle a été battue à mort, étranglée et violée tandis que ses lèvres ont été partiellement arrachées. Son agresseur a également démoli son portable et laissé tomber une casquette rouge près du corps sans vie. Chargés de l'enquête, Fin et Lake s'intéressent au monde dangereux du free fight, une discipline de combat libre ultra-violente. Leur premier suspect est un célèbre champion de ce sport brutal, Mike Kona, qui a couché avec elle comme le prouve son kit de viol. Un coupable idéal d'autant plus que sa petite amie du moment l'a également accusé de viol. Malgré son ADN retrouvé le sexe de la défunte, Kona nie l'avoir violée tandis que sa copine avoue qu'elle n'a pas été agressée sexuellement par lui. À cause de leurs ébats bruyants, leur voisin a appelé la police car il pensait qu'elle se faisait violer par Kona. Au courant de ses infidélités, celle-ci avait caché une petite caméra dans leur chambre afin de le prendre en flagrant délit d'adultère. Une vidéo le montre bien au lit avec Donovan où il la gifle violemment car elle a voulu prendre une photo de lui nu. Il confirme ce geste et l'acte sexuel consenti mais dément son meurtre. Son interrogatoire s'achève lorsque son avocat arrive avec des preuves démontrant qu'il a un alibi solide et qu'il ne l'a pas tuée. Relâché et blanchi, Kona est aussitôt abattu par le père de la victime qui, fou de chagrin, a voulu venger le meurtre barbare de sa fille.

L'enquête prend une seconde tournure lorsque Fin et Lake sont informés par Cragen que les empreintes sur la casquette retrouvée appartiennent à un jeune homme, Jadon Odami. Ancien délinquant, il a suivi des cours en prison avant de partir étudier dans une université prestigieuse. Un expert de l'unité spéciale parvient également à sauver le contenu vidéo du portable cassé. Les enquêteurs découvrent la victime, portant la fameuse casquette, en train de danser avec deux Noirs à une fête étudiante se déroulant dans l'école en question. L'un des étudiants leur confirme que, lors de la soirée, elle allumait non seulement Jadon mais également son frère Ezra. Ces derniers débarquent au mauvais moment et prennent la fuite mais, malheureusement, Fin et Lake perdent leur trace. En épluchant leurs dossiers scolaires, ils remarquent qu'ils sont très intelligents et accumulent les excellentes notes. Pourtant, pour ne pas faire de scandale sur le campus, le directeur de l'établissement les renvoie aussitôt. L'un comme l'autre, les Odami ont été en prison et l'un de leurs anciens éducateurs certifie aux inspecteurs qu'ils étaient de très bons élèves. Leurs brillants résultats leur ont permis d'intégrer cette université paradoxalement construite par des sudistes. Enlevé à leur mère toxicomane, Janelle, par les services sociaux, les deux frères ont grandi ensemble dans la délinquance et en prison. Ils sont également passés de famille d'accueil en famille en d'accueil. Pourtant, leur profil oppose Lake à Stabler et Cragen. Alors qu'ils croient qu'ils sont deux bombes à retardement en raison de leur misérable enfance, la nouvelle recrue les défend en affirmant qu'ils ont commis des petits crimes pour survivre ensemble. Stabler le prend à partie en lui rappelant qu'il doit être du côté de la victime et non des supposés coupables. Une remarque qui irrite Lake mais Cragen s'impose entre eux pour le calmer.

Fin et Lake décident d'interroger leur mère Janelle. Ils la trouvent chez elle en compagnie de son maquereau et l'emmènent au commissariat pour l'inciter à parler de ses fils qu'elle n'a plus revus depuis des années. Toujours droguée, elle se prostitue désormais pour gagner sa vie. Soudainement, Jadon se présente aux inspecteurs et déclarent avoir tué Julia Donovan. Il confesse son meurtre et prend la défense de son jeune frère, toujours porté disparu, qu'il dit innocent. Afin de le pousser à parler plus, dans la salle d'interrogatoire, le duo d'enquêteurs fait rentrer sa mère qui a été absente durant toute sa jeunesse. Elle lui demande de leur décrire son meurtre pour que, en échange, il permette sa libération. Elle lui promet également que s'il reconnaît son crime, elle ira se faire soigner pour son addiction aux drogues. Ému, il accepte finalement de plaider coupable face au juge et au substitut du procureur Novak. En revanche, après avoir renvoyé son avocat, il se résout à se défendre lui-même. Selon lui, il a couché avec elle puis il a voulu lui piquer son sac. Elle s'est défendu et il l'a tuée de sang-froid. L'affaire est close.

De son côté, Stabler remarque que les deux frères ont toujours agi ensemble dans leurs larcins. Pour lui, elle a refusé de coucher avec eux deux donc ils l'ont violée et brutalisée. Intrigués, Fin et Lake s'intéressent à la casquette rouge abandonnée sur le lieu du crime, portée également par les Odami lors de leur danse avec la victime, et théorisent qu'ils fassent partie d'un nouveau gang, surnommé "Les Chacals de rue", qui la porte pour se distinguer de leur ennemi, les "Kings". Un de leurs collègues de l'anti-gang soutient leur hypothèse et leur apprend qu'une guerre entre ce clan, difficile à intégrer et à sortir, et les "Kings" fait ravage dans le quartier de la mère des Odami. Lors d'une embuscade, les inspecteurs interrogent un de leurs rivaux qui leur révèle l'origine des "Chacals". En prison, un certain James McDonnell a fondé son propre gang qui s'est ensuite étendu sur leur territoire. Surtout, il obligerait ses nouvelles recrues à violer des filles pour intégrer sa bande. Pour Lake, les Odami ont violé Donovan pour en faire partie.

Au poste de police, Cragen leur détaille son lourd casier judiciaire. Il a déjà été arrêté pour agressions, cambriolage et proxénétisme. Le soir du meurtre, il a été appréhendé près du lieu du crime car il n'a pas payé son ticket de métro. Fin les informe qu'il a payé sa caution et qu'il vient de sortir de prison. Néanmoins, au moment où ils sont sur le point de l'arrêter en pleine rue, Ezra refait surface et ouvre le feu sur McDonnell. Alors que Lake intercepte le jeune fugitif, Fin pourchasse le chef des "Chacals". Mais McDonnell saute d'un toit et tombe dans une benne à ordures. Il meurt écrabouillé sous les yeux de Fin et Cragen.

Enfin retrouvé, Ezra raconte tout à Fin et Lake. Lorsqu'il était en prison avec Jadon, ils se sont protégés des autres détenus en entrant dans le gang violent des "Chacals". Lorsqu'ils ont commencé à étudier et refuser de vendre de la drogue sur le campus, McDonnell s'est énervé et il a piégé Jadon en massacrant Donovan. Peu convaincus, ils lui font savoir que la casquette de son frère a été retrouvée près de la défunte et qu'il a également avoué son meurtre. Troublé, Ezra persiste en réaffirmant qu'il n'a rien fait.

Lake semble le croire et donne sa version des faits à Fin et Cragen. D'après lui, McDonnell a voulu se venger d'eux en la battant à mort puis en les accusant de crime car ils ont voulu quitter les "Chacals de rue" pour avoir une vie meilleure, promise par leurs très bons résultats scolaires. Malgré tout, Cragen ne veut rien entendre et l'avertit que seul le jury décidera se Jadon est coupable ou non. Après avoir fait la paix avec Stabler, Lake lui indique qu'il s'investit émotionnellement dans cette enquête car il a passé lui aussi son enfance dans une famille d'accueil. En revisionnant la vidéo de la fête, Stabler lui montre un détail qui leur a échappé jusqu'ici : une jeune femme enceinte est assise dans un canapé et prend discrètement des photos de Julia en train de danser avec les Odami. Mais ils leur indiquent qu'ils ne la connaissent pas.

Lake tente de forcer Jadon à dire qu'il est innocent mais il insiste toujours en assumant le meurtre de Julia. Afin de l'influencer, l'inspecteur lui raconte son passé similaire en lui garantissant qu'il est de son côté. Il lui narre son enfance passée dans une famille d'accueil et la fois où lui et son cousin se sont battus avec des inconnus. Ivres, ils ont blessé l'un d'entre eux et son proche lui a dit de fuir pour qu'il ne brise pas son rêve de devenir flic. Il s'est sacrifié pour qu'il ne soit pas viré de l'école de police. Désormais, Lake ne veut pas que Jadon gâche sa vie en protégeant son frère pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Visiblement perdu, Jadon lui déclare qu'il veut voir Ezra. Leur confrontation permet d'éclaircir les faits. Jadon est certain que Ezra a tué Julia car ils ont couché ensemble avant de disparaître de leur chambre et déverse sa haine envers les étudiants blancs bourgeois de l'école sudiste. Ezra tient à le rassurer en lui attestant qu'il est innocent et lui demande de ne pas mentir pour le couvrir alors qu'il n'a rien fait de mal. De plus, il reconnaît l'autre fille de la vidéo. Elle habite dans le quartier où réside sa mère. Le temps presse car Jadon est jugé le lendemain. S'ils la retrouvent, il peut éviter la prison à vie. Janelle la visualise et leur renseigne qu'elle habite dans un autre immeuble près du sien. Elle en profite pour leur clamer qu'elle suit un traitement pour ne plus se droguer.

Lake et Fin réussissent à la rencontrer à temps. Latrice leur dévoile toute la vérité sur le meurtre de Julia Donovan. Prostituée de McDonnell, aujourd'hui enceinte et toujours en activité, elle a rencontré la jeune fille lors d'un tournoi de combat libre, où elle a sans doute rencontré Kona, et celle-ci lui a fait part de ses envies de se prostituer comme elle puis elle a demandé à McDonnell de la recruter. Celui-ci l'a ensuite manipulée pour qu'elle drague les deux frères à la soirée étudiante et qu'elle couche avec eux et, enfin, qu'elle les traite de violeurs pour se venger d'eux car ils ont voulu s'émanciper des "Chacals de rue". Quant à leur témoin clé, elle devait la surveiller pour voir si elle suivait le plan de leur chef et, surtout, prendre des photos de leur acte sexuel afin de leur faire du chantage en l'accusant de viol. McDonnell voulait acheter leur silence en échange de leur bourse. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Comme le démontre les photos prises, Julia a seulement eu un rapport sexuel avec Ezra et non avec Jadon avant de partir de la soirée. Elle a également refusé de les incriminer pour un faux viol. Enragé, McDonnell l'a frappée à mort sauvagement sous les flashs de l'appareil photo caché de Latrice. Elle portait la casquette de Jadon lors de sa mise à mort. Effrayée par lui, elle l'a photographié pour avoir une sorte d'assurance pour éviter le même sort que Julia. Ses preuves photographiques disculpent définitivement les deux frères. Finalement, Novak demande le renvoi de Jadon face au juge pour annuler son faux témoignage mais décide tout de même de poursuivre Ezra pour port d'arme illégal lors de sa tentative de meurtre contre McDonnell. D'abord suspecté d'avoir tiré sur Fin et Lake, il risque une peine lourde pour la fusillade. Néanmoins, désirant lui sauver la vie, Fin annonce à Novak que l'arme en question a été perdue lors de son intervention. Même si elle se doute de son mensonge, elle donne l'accord pour abandonner la charge contre Ezra. Ils ont enfin libres.

Pour fêter leur réintégration à l'université, Lake leur réserve une surprise. Il a préparé secrètement une rencontre avec leur mère dorénavant clean. Mais il reçoit un appel de Fin qui l'avertit qu'il a retrouvé son cadavre chez elle. Elle est morte d'une overdose. Choqué, Lake ne leur dit pas pour sa rechute mortelle et rattrape son coup en les invitant à manger des fruits de mer ensemble, un plat que voulait préparer Janelle pour ses enfants si, comme elle l'expliqua à Fin et Lake, elle aurait réussi à lutter contre ses démons...

Épisode 9 : Accident de parcours

Titre original
Paternity
Numéro de production
192 (9-09)
Première diffusion
Réalisation
Kate Woods
Scénario
Amanda Green
Audiences
États-Unis : 12,29 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé

Un petit garçon taché de sang, Tommy, court dans les rues de l'Upper West Side et trouve refuge dans les bras d'une passante. L'homme qui le poursuivait prétexte qu'il voulait l'aider. À l'arrivée de l'unité spéciale, l'enfant, qui n'est pas blessé, se blottit dans les bras de Stabler qui accepte de s'occuper de lui le temps de retrouver son père. Quant au sang retrouvé sur lui, il appartient à quelqu'un d'autre. Afin de retrouver ses parents, Stabler et Tommy apparaissent dans un spot sur une chaîne de télévision. Pendant ce temps, il emmène Tommy chez lui pour lui donner un bain. Sa femme enceinte le soupçonne d'avoir envie d'un fils et non d'une autre fille, ce qu'il réfute.

Le père, un homme d'affaires fortuné répondant au nom de Jake Keegan, finit par se manifester à la police et retrouve son enfant. Inquiet de ne pas avoir de nouvelles de sa femme, Leah, il se rend à son domicile avec Benson et Stabler. Ils découvrent le cadavre de la nounou, Jodi, dans son lit conjugal. Elle a été violée puis battue à mort. Son épouse est portée disparue tandis que la porte d'entrée était ouverte, ce qui explique pourquoi Tommy a pu sortir dans la rue. Le bourreau de la baby-sitter a laissé son ADN sur le lieu du crime. D'abord soupçonné d'avoir couché avec elle, Keegan a un solide alibi. Fin lui apprend que la carte de crédit de sa femme a été utilisée à un péage près de New Jersey. La caméra de surveillance l'a filmée au volant dans leur voiture, accompagnée d'un autre homme. Son mari pense qu'elle a été enlevée et Lake révèle à Benson et Stabler qu'elle a également payé une chambre dans un motel. Ils décident de s'y rendre mais, à leur plus grande surprise, surprennent Leah en train de faire l'amour avec son prétendu ravisseur. Elle le défend en insinuant qu'il est son petit ami. Au poste de police, elle leur parle de son infidélité et de Jodi, une mormone de l'Utah à qui elle a demandé de venir travailler le jour de son congé pour coucher avec son amant. Elle l'a engagée car, selon elle, toutes les mormones sont des femmes sérieuses. Elle les met sur la piste de deux amies, également nounous, de Jodi. Celles-ci apprennent à Benson et Stabler qu'elle était sur le point de se marier avec, dès son retour, un missionnaire parti au Pérou mais leur révèlent aussi qu'elle était inscrite sur un site de rencontre sexuelle. De fait, elle a couché avec trois amants qu'elle a rencontré sur ce site web où elle leur envoyait des photos d'elle sexy. L'un d'entre eux confirme à Lake qu'il s'est envoyé en l'air avec elle mais qu'il a fui lorsqu'ils ont été pris en flagrant délit par un enfant, qui n'est d'autre que Tommy. Elle a donc pris l'habitude d'avoir des rapports sexuels lorsqu'elle devait le surveiller. Quant au second suspect nommé, il est à l'étranger depuis quelques mois. Le troisième, qui lui a transmis une photo de lui jeune, semble être le coupable idéal. Il est mécanicien et se prénomme Raphael. Il confirme avoir couché avec elle mais nie le viol. Au commissariat, Fin et Benson réussissent à le faire craquer. En lui apprenant qu'elle n'était pas folle de lui et qu'elle allumait d'autres hommes plus jeunes que lui, il perd contrôle et avoue avoir menti sur leur relation. En vérité, elle n'a pas voulu de lui car il était beaucoup trop mûr pour elle. En le voyant au seuil du domicile des Keegan, elle lui a ri au nez car il ne correspondait pas à la photo qu'il lui a envoyée. Furieux, il est devenu violent, l'a violée et tabassée dans leur lit. Puis il s'est rendu compte de ce qu'il a commit sous les yeux du petit garçon. Il s'est ensuite enfui en laissant la porte ouverte. L'affaire est close. Mais le médecin-légiste apprend une mauvaise nouvelle à Stabler. Elle a dû faire des tests d'ADN pour prouver l'innocence de Jake Keegan et aussi confondre le sang retrouvé sur Tommy, qui appartenait à sa nounou. En les matchant, elle a découvert qu'il n'était pas le père biologique du petit Tommy. Benson et Stabler se disputent sur le fait de dire ou non à Jake que Tommy n'est pas son enfant. Stabler refuse de lui dire car les deux s'aiment profondément contrairement à Benson qui, elle, pense que le petit garçon doit connaître son vrai père. Malheureusement, Keegan les surprend en pleine conversation...

Perturbé et déprimé, il se confie à Stabler sur sa relation avec Leah et Tommy. Il n'a jamais douté une seconde qu'il n'était pas son père car ils se ressemblent physiquement comme deux gouttes d'eau. Il lui évoque également une maison de vacances, près d'un lac, où ils ont passé du temps ensemble qu'il a récemment achetée. Keegan lui demande comment il réagirait, lui, s'il apprenait que son enfant, qu'il a élevé et vu grandir, n'était pas de lui mais d'un autre homme. Chamboulé par sa question, Stabler commence à douter sur sa nouvelle paternité et questionne sa femme Kathy sur leur précédente séparation. Il a peur de ne pas être le père biologique de leur futur bébé. Elle lui confesse qu'elle a bien vu un autre homme lors de leur break. Mais elle refuse de lui dire si elle a couché avec lui car il doutera encore plus sur le fait que leur enfant soit peut-être issu d'un rapport adultérin. Troublé, Stabler est appelé par Benson au domicile des Keegan. Néanmoins, elle lui rappelle que, le lendemain, elle doit aller voir le gynécologue.

Une bagarre a éclaté entre Jake et l'amant de sa femme, Matt. Elle lui a indiqué que Tommy était son fils, ce qui l'a poussé à débarquer chez eux pour lui rendre visite. Cela a déplu à Jake qui a commencé à frapper son rival. Heureusement, Benson et Stabler se sont interposés entre eux. La situation s'envenime lorsqu'il accuse son épouse de profiter de son argent pour ensuite, à côté de leur vie de couple, s'envoyer en l'air avec un jeune paumé. Elle lui annonce qu'il est son seul amant, ce qu'il refuse de croire. Leur violente dispute à trois prend fin lorsque Tommy les surprend en train de se taper dessus. Il réclame son "papa" et Matt en profite pour l'approcher. Un contact qui énerve encore plus Jake qui le menace de le refrapper. Finalement, Leah recouche son enfant tandis que Benson et Stabler arrêtent les deux hommes. Le substitut du procureur Novak explique à Stabler que, aux yeux de la loi, Jake est considéré légalement comme le vrai père de Tommy car il a été conçu lors de leur mariage, même si c'est avec un autre homme. Matt a beau être son père biologique, il ne possède aucun droit de visite sur l'enfant. S'ils divorcent, Jake devra tout de même payer la pension alimentaire pour Leah et Tommy car il est responsable de leur fils. Elle lui ordonne leur libération car ils n'ont rien du tout pour les inculper. Son chef Cragen informe le duo d'enquêteurs que les affaires familiales ont reçu Matt parce qu'il réclame la garde de Tommy et qu'ils doivent témoigner à l'audience. Subitement, Lake leur ramène Tommy. Il a été déposé par Jake au commissariat par Jake. En utilisant son langage d'enfant, Tommy leur fait comprendre que ce dernier était avec sa mère tout en leur mentionnant le prénom de Jodi. Benson et Stabler sont persuadés qu'il a tué son épouse. Dans leur appartement, ils retrouvent bien le corps sans vie de Leah. Stabler est certain qu'il va se donner la mort dans la maison de vacances dans la péninsule de North Fork où il a fait découvrir la pêche à son fils. Mais il hésite à s'y rendre pour lui sauver la vie car, beaucoup trop impliqué dans son enquête, il a oublié que Kathy a un rendez-vous important chez le gynécologue. Benson lui propose d'aller avec elle pour qu'il aille éviter le suicide de Jake Keegan. Finalement, appelé par Benson, le shérif de North Fork l'a menotté et retiré son arme à feu. Arrivé sur place, Stabler communique une dernière fois avec lui. Il lui donne la raison de son geste mortel. Sa femme allait demander le divorce et son amant la garde de Tommy. Il a voulu la raisonner mais elle s'est moquée de lui. Humilié, il l'a abattue et il a voulu s'ôter la vie car il n'aurait pas supporté le regard de leur petit garçon.

Puis Stabler reçoit un coup de fil de Benson et de Kathy. Elles le rassurent en lui signalant qu'elles sont sur la route vers l'hôpital. Mais, quand ils raccrochent, un véhicule, conduit par un ivrogne, percute de plein fouet celui de Benson. Elle n'est pas blessée mais Kathy est inconsciente et coincée dans son siège. Après avoir appelé les pompiers et les urgences, Benson parvient à s'extirper dehors puis décide d'y retourner pour stabiliser le cou de Kathy car les pompiers s'apprêtent à couper la voiture pour lui sauver la vie. Malheureusement, elle perd les os et ses contractions deviennent intenses. Encouragé par un pompier, Benson lui fait une perfusion pour la soulager. Son assistance médicale permet à Kathy de reprendre connaissance. Au même moment, Fin récupère Stabler à North Fork et l'alerte sur l'accident. Il lui téléphone pour tenter de la calmer en lui disant qu'il arrive auprès d'elle. Sur le lieu de la collision, les hommes de feu parviennent à démolir le véhicule pour retirer Kathy des débris. Accompagnée de Benson et d'un ambulancier, elle est aussitôt installée dans une ambulance en direction vers un hôpital. Elle perd énormément du sang et son bébé est sur le poing de naître. Encouragée par Benson et aidé par le secouriste, elle lui donne vie et le prend dans ses bras. C'est un petit garçon. Mais elle s'évanouit car sa tension est trop basse. Sa vie est tout de même sauve.

À l'hôpital, Stabler retrouve sa femme réveillée et leur nouveau-né. Heureux, Stabler se réjouit d'être à nouveau père d'autant plus que l'enfant est le sien. Paniquée, Benson lui demande des nouvelles du bébé et son collègue la console en lui spécifiant qu'il est en bonne santé. Puis il la prend dans ses bras et la remercie d'avoir aidé Kathy. Il lui divulgue le prénom choisi pour leur fils : Elliot. Joyeuse, son équipière lui fait savoir que notre monde a bien besoin d'un deuxième Elliot Stabler...

Épisode 10 : Mentir ou mourir

Titre original
Snitch
Numéro de production
193 (9-10)
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Mark Goffman
Audiences
États-Unis : 11,72 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé

Lors d'un nettoyage de printemps écologique, une mineure d'origine nigériane est retrouvée morte dans un sac poubelle flottant sur l'East River. Elle a été battue à mort puis lestée. Chargés de l'enquête, Benson et Stabler découvrent un clochard, Jesse, en train de dormir près de la scène du crime. Alors qu'il le fouille, remarquant qu'il ne possède que des billets de banque dans son porte-monnaie, le suspect le frappe et prend la fuite. En escaladant une grille, il se blesse et s'évanouit. Le duo d'enquêteurs l'appréhende et l'emmène à l'hôpital. Ce dernier leur avoue le meurtre de l'adolescente, prétextant qu'il est attiré par les très jeunes filles. Pourtant, un médecin leur apprend qu'il est épileptique ce qui peut engendrer de la paranoïa, de la violence physique et des mensonges chez les personnes concernées. Peu convaincu, pensant qu'il est bien le tueur, Stabler demande quand même son extradition dans un hôpital d'une prison. Cependant, au commissariat, Fin et Lake les informent que le câble qui a ligoté la défunte sert à raccorder les immeubles à l'électricité. Ils leur démontrent qu'il y a eu une panne de courant en raison du sectionnement dans le nord de Harlem et donc qu'elle a été tuée dans ce quartier. Tôt dans la matinée, son assassin l'a d'abord frappée mortellement puis jeté son corps dans l'East River. Lake leur précise que le contre-courant de la marée l'a fait dériver là où elle a été retrouvée. Surtout, ils prouvent l'innocence de Jesse grâce à une photo d'une caméra de surveillance. Elle montre qu'il n'a pas pu lui donner la mort à temps. Quant au médecin-légiste Warner, elle les informe qu'elle a été mutilée sexuellement et violentée à la tête avec une arme en bois. Elle a subi une excision et celle-ci est mal cicatrisée. Elle leur précise qu'il s'agit d'une mutilation illégale, dangereuse et interdite par la loi imposée à des femmes, que ce soit en Afrique ou en Asie, pour qu'elles ne trompent par leurs maris. Grâce à ses empreintes, une collègue de l'immigration de Stabler identifie la victime. Elle s'appelle Nikkiel Kwambe, elle a quinze ans et elle est originaire du Nigéria. Son visa est également expiré depuis six mois et définit son ancienne adresse. Elle habitait chez sa tante, Mira Otume.

Lorsqu'ils s'y rendent, ils entendent des cris dans le sous-sol de sa boutique. Ils aperçoivent Otume et d'autres femmes qui sont sur le point d'en exciser une autre contre sa volonté. Ils empêchent l'acte à temps et menottent Otume. Elle se défend en affirmant que l'excision n'est pas un crime mais Benson et Stabler lui rappellent que c'est une pratique condamnable dans tous les pays. Stabler lui fait peur en lui expliquant qu'elle peut passer sa vie en prison à cause des nombreuses opérations clandestines qu'elle a fait subir à des innocentes. Mais Otume nie connaître Nikkiel même si elle l'a déclarée comme sa tante. Quand elle est mise au courant pour son décès, elle craque et lâche qu'elle était d'accord pour être excisée. Il s'agissait de son choix pour être une femme. Benson la menace de mourir en prison à moins qu'elle coopère avec eux. Apeurée, elle leur offre l'adresse actuelle de Nikkiel. À leur arrivée, ils sont accueillis par une certaine Almani et, rapidement, voient un homme, Chuckwei Bothame, s'enfuir à toute vitesse. Il est finalement intercepté par le duo de flics. Ce dernier leur signale qu'il ne cache pas sa main dans sa poche pour sortir une arme à feu mais que son bras est mort. Menotté, il les avertit qu'il ne l'a pas tuée car elle était sa femme. Il a trente-cinq ans, elle en avait quinze ans.

Après avoir identifié son corps, il est tout de même arrêté. Pourtant, il refuse l'accusation en leur communiquant que, même si elle était encore mineure, il l'a épousée au Nigéria avec l'accord d'un juge et qu'il n'apparaît pas sur son visa, c'est parce qu'il est lui aussi Nigérien. À son tour, il leur déclame que l'excision était sa propre décision et qu'il l'a fait venir du Nigéria pour se marier avec elle. Mis à mal par les enquêteurs, il demande un avocat jusqu'à ce que leur chef Cragen lui annonce qu'il peut rentrer chez lui. Une caméra de surveillance dans un petit magasin établit son innocence. Déterminés, Benson et Stabler veulent l'arrêter pour abus sexuels, car il a vingt ans de plus qu'elle ainsi que pour maltraitance et mise en danger de mineure. L'enquête se poursuit chez Bothame où Fin et Lake cherchent en vain l'arme du crime. Ils constatent que plusieurs enfants vivent chez eux et la cousine de Bothame, Almani, semble être à mal à l'aise. Ils en perçoivent un qui porte un T-shirt "Lie or Die" qui les intrigue. Elle stipule qu'ils ne sont pas d'eux et qu'ils les gardent pour payer leur loyer. Ils décèlent également des sculptures en bois, la matière retrouvée dans le front de Nikkiel. Chez un marchand qui vend des vêtements ou des objets "Lie or Die", ce dernier leur révèle qu'ils promeuvent un site spécial, "stinkinrat.com", qui appelle au meurtre. Il s'agit, comme l'analyse Munch, d'un mouvement viral qui publie la photo et l'adresse d'informateurs ou de témoins présumés qui, en échange d'une remise de peine ou d'une protection policière, balancent des informations cruciales pour arrêter des meurtriers. Parmi les gens visés se trouve Bothame qui doit témoigner contre un dealer fortuné, Dennis King, qui a battu à mort un jeune homme sous ses yeux. Plusieurs personnes l'ont vu faire mais n'ont pas voulu risquer leur vie sauf une. Un drogué qui a témoigné contre lui contre un assouplissement de sa peine. Mais il a été assassiné en pleine tue. Bothame est le dernier témoin qui puisse l'incriminer. Son avocate, Sarah Flint, leur narre avec sa rencontre avec lui. Travaillant au Human Rights Watch, elle a fait connaissance avec lui au Nigéria où il fut prisonnier politique. Emprisonné pour avoir dénoncé la dictature qui a versé des déchets toxiques près de chez lui, il fut arrêté et tabassé par la police qui a brisé son bras avant qu'elle ne réussisse à le libérer. Selon elle, l’État n'a pas les moyens financiers de prendre en charge les témoins il ne pourra que témoigner contre King à une condition : intimidés par King, lui et ses proches doivent être protégés par la police.

Aux funérailles de Nikkiel où Flint assiste avec Bothame et Adalmi, l'avocate leur révèle l'histoire du mariage entre la victime, une Chrétienne, et son client. Lorsqu'il a appris que ses sœurs ont été violées et massacrées par des villageois anti-chrétiens, il l'a demandée en mariage au téléphone pour qu'elle puisse venir en Amérique. Lors de l'enterrement, Benson et Stabler surprennent King et quelques amis sur une autre tombe proche de celle de Nikkiel. Ils l'arrêtent pour intimidation. Au poste de police, le dealer approuve les meurtres des informateurs tandis que son avocat insiste qu'il n'y a aucune preuve démontrant qu'il a tué la jeune fille. Pour justifier sa présence au cimetière, il prétend que King a voulu rendre hommage à un ami abattu par la police. Le substitut du procureur Christine Danielson interrompt leur interrogatoire avec Stabler qu'il peut être libre car rien ne peut montrer son implication dans les meurtres de Nikkiel ni de celui du témoin mort et ni de l'adolescent qu'il a tué. Mais il est arrêté pour avoir enfreint une injonction juridique : il s'est trop approché de Bothame. Pour non-respect de cette mesure qui lui a été imposée, il est arrêté en échange d'une caution de 500 000 dollars. Sur les marches du tribunal, où plusieurs adolescents portent des T-Shirts "Lie or Die", Benson et Stabler apprennent à Bothame qu'il est désormais sous le Programme fédéral des États-Unis pour la protection des témoins. Il leur demande la même chose pour sa cousine Almani, son avocate et ses enfants. Stabler lui rétorque que seule sa famille peut être protégé. Bothame leur relate qu'Almani et Flint sont ses épouses et qu'elles sont mères. Choqués de découvrir qu'il est polygame, le duo d'enquêteurs sont obligés de l'arrêter.

En discutant avec Munch, ils théorisent qu'ils ne peuvent pas le faire juger pour polygamie car il dira sans doute que ce mode de vie fasse partie de sa culture nigérienne. Quant à Cragen, contraint par le bureau du substitut du procureur, ils les obligent, en attendant le procès de King, à le mettre en sécurité avec ses deux autres épouses et leurs enfants dans une chambre d'hôtel. De plus, malgré la consanguinité avec sa cousine, ils ne pourront pas le faire passer en justice à cause de sa polygamie et pour son rapport incestueux avec elle. Interrogée par Benson, Adalmi lui jure que la polygamie est autorisée par la Bible qu'elle est rentrée en Amérique grâce à Flint, la première femme de Bothame. Celle-ci assure à Stabler que les familles polygames sont plus unies que les monogames. Pour elles, elles ne sont pas en dehors de la loi et qu'elles sont légitimes de faire ce qu'elles veulent. Alors qu'ils demandent une meilleure protection pour les proches de Bothame, Danielson leur rapporte que c'est impossible car les coûts sont élevés et qu'elle doit gérer celle de millions de témoins chaque année. Elle ne peut donc pas le favoriser financièrement au détriment d'autres informateurs. Mais elle leur propose de donner aux épouses des boutons d'alarme car ils sont reliés à l'unité spéciale. Au moment où Stabler s'apprête à leur délivrer les pendentifs, il téléphone à sa collègue pour lui dire qu'ils sont partis. Elle le rassure en lui signalant que la famille entière est au commissariat. Elle a reçu une menace de mort écrite, glissée sous la porte de leur refuge, qui annonce que l'un de leurs enfants va être tuer devant ses proches. Bothame refuse leur protection car ils sont en grave danger. Il les supplie d'arrêter l'enquête et de les laisser tranquille. Stabler le rassure en lui assurant qu'il les protégera lui-même la veille du procès de King et lui ajoute qu'il doit absolument témoigner pour le faire tomber tandis que Benson leur offre les boutons d'alarme.

Le jour J est arrivé. Au grand désarroi de Stabler et Danielson, Bothame se rétracte et convient qu'il n'a pas King battre à mort l'adolescent. Danielson lui rappelle qu'il a prêté serment et qu'il a fait une déposition où il détaille son meurtre. Bothame persiste de n'avoir rien vu. Relâché, King remercie chaleureusement son avocat devant Benson et Stabler, tous les deux ahuris. Après avoir accusé le suspect d'intimidation de témoin devant la juge, Danielson leur sait savoir que la juge leur laisse 24 h pour garantir que Bothame a été intimidé par King.

Un de leurs collègues spécialisés dans l'informatique leur décèle que la menace de mort a été imprimée à partir de l'ordinateur d'Almani. Si elle ne l'a pas rédigée, seule Flint a pu le faire. Un coup de fil alerte Stabler. Le bouton d'alarme d'Almani a été activé. Elle a été retrouvée inconsciente chez elle et elle est dans le coma. Quelqu'un l'a frappée et saccagé sa maison, inspectée jusqu'au moindre détail par la police. À travers la fenêtre, Benson et Stabler repèrent King et ses amis en train d'observer le domicile d'Almani. Stabler le confronte et lui prédit sa chute à venir. King en rigole car ils n'ont rien sur lui mais Benson le met en garde : ils vont le mettre en prison.

Sortie du coma, Almani leur confesse que c'est Flint qui l'a agressée physiquement. Inquiète pour l'expiration de son visa, Benson la console en lui proposant de collaborer avec eux en échange d'une prolongation de son droit de séjour en Amérique. Elle avoue que Flint était jalouse de Nikkiel lorsque Bothame la fait venir dans leur famille et maison. Une bagarre a éclaté entre les deux femmes et Flint l'a poussée dans les escaliers. Ensuite, elle a menacé Almani. En plus de lui faire croire qu'elle est décédée aux urgences, alors qu'elle l'a jetée dans l'East River, elle a acheté son silence. Si elle la dénonce, elle la fait renvoyer au Nigéria. Lorsqu'elle a osé lui dire que leur mari n'avait pas à payer pour ce qu'elle a fait, Flint l'a brutalisée.

En prison, Benson et Stabler organise une confrontation entre Bothame et Flint. Elle nie les faits et traite Almani de menteuse mais assume la lettre de menace qu'elle a imprimée car elle voulait une meilleure protection pour sa famille. Stabler insinue à son mari qu'elle désirait que la police stoppe l'enquête sur la mort de Nikkiel. Perdu entre les deux versions, Bothame se rend compte que sa première épouse est une meurtrière qui tente de lui faire croire que King l'a assassinée. Puis elle dévoile tout. Elle est tombée amoureuse de lui et ils se sont mariés. Puis elle a accepté qu'il épouse sa cousine qu'il a fait venir du Nigéria. Mais elle n'a pas voulu d'une troisième femme dans leur vie de couple car, après lui avoir sauvé la vie, il a commencé à l'aimer. Dégoûté, Bothame demande au gardien de venir le chercher. Flint pleure et le conjure de lui pardonner. Il s'en va et lui tourne le dos. Elle est arrêtée pour le meurtre de Nikkiel.

Le procès reprend. Désormais, réinterrogé par Danielson, Bothame revient sur son témoignage du jour précédent et certifie d'avoir vu King tabasser le jeune homme. Il le pointe du doigt en l'accusant de meurtre. Le dealer s'emporte et le menace publiquement, lui et sa famille. Au moment où il veut s'en prendre physiquement à Bothame, il est maîtrisé par Stabler. Il est enfin incriminé. Le duo d'enquêteurs demandent au polygame s'il va bien. Il acquiesce et leur atteste qu'il n'a plus peur. Avant de partir du tribunal en compagnie de sa dernière épouse, Amalni, qui est également sa cousine...

Épisode 11 : Enfants des rues

Titre original
Streetwise
Numéro de production
194 (9-11)
Première diffusion
Réalisation
Scénario
Paul Grellong
Audiences
États-Unis : 12,35 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé
Une adolescente, Shelby Crawford, est retrouvée morte dans Central Park. Issue d'une famille aisée, elle avait été élue reine du bal de promo de son lycée. Elle a été sauvagement mutilée et l'une de boucles d'oreilles a également disparu. L'enquête les oriente vers un gang de jeunes sans-abris, "La Phalange", dirigé par un leader charismatique et son étrange compagne. Lorsque qu'un enfant de leur clan fermé leur avoue, en échange de nourriture, qu'elle a mis en gage sa boucle d'oreille, elle est retrouvée assassinée. L'unité spéciale recherche désormais leur meurtrier parmi les SDF de cette "famille". Elle découvre que la matriarche, Cassidy Cornell, a changé son identité avant de les rejoindre et qu'elle faisait partie, comme Shelby, d'une riche famille avant de s'enfuir...

Épisode 12 : L'Homme des bois

Titre original
Signature
Numéro de production
195 (9-12)
Première diffusion
Réalisation
Arthur W. Forney
Scénario
Judith McCreary
Audiences
États-Unis : 15,17 millions de téléspectateurs
Invités
  • Belinda Bissonnette : Bunny Jones
  • Macon Blair : Conner Robb
  • Erika Christensen : agent spécial du FBI Lauren Cooper
  • Amanda Leigh Cobb : Amy Doe
  • Jane Cronin : Helen Moore
  • Rosemary De Angelis : Mrs. Tillman
  • Vaneik Echeverria : Aaron Winters
  • Frankie Faison : agent du FBI Tom Nickerson
  • Rodney Henry : Max
  • Deep Katdare : Dr. Parnell
  • Cindy Katz : Valerie Barrow
  • Kingsley Leggs : Levander
  • Priscilla Lopez : procureur exécutif Lydia Ramos
  • Eric Morace : Lieutenant
  • Roscoe Orman : Bryant Davis
  • Bill Phillips : Charles Barrow
Résumé détaillé

Alerté par un e-mail, un nettoyeur de Central Park est chargé de se débarrasser d'un chien mort mais il y découvre plutôt le cadavre atrocement mutilé d'une femme nue, Kate Barrow, et d'un homme à ses côtés. Aussitôt sur place avec le médecin-légiste Warner et Lake, Benson rencontre une jeune agente spéciale du FBI, Lauren Cooper, qui lui révèle que la défunte est la dernière victime en date d'un tueur en série sadique et insaisissable, surnommé "L'Homme des bois" car il abandonne régulièrement ses proies décédées dans un environnement boisé. Selon Cooper, ce dernier les kidnapperait en ville avant de les séquestrer dans un endroit isolé où il les viole, les torture, enregistre leurs cris pour les faire écouter aux futures captives avant de les noyer. Dès lors, une course contre la montre s'enclenche pour l'identifier et l'arrêter car il a depuis récidivé. En interrogeant les parents de Kate, faisant équipe pour être plus efficace, Benson et Cooper apprennent que leur fille serveuse cueillait régulièrement des plantes comestibles pour le restaurant pour lequel elle travaillait et qu'elle était harcelée par le chef, un certain Connor Robb. En effet, questionné sur son rapport avec elle, il avoue qu'il voulait l'inviter à sortir avec lui et qu'il l'a rejetée. Tout compte fait, il est mis hors de cause et, pendant ce temps, le docteur Warner confirme au duo que Kate a bien été tuée et violée par L'Homme des bois car elle a subi les mêmes sévices sexuels que les précédentes mortes. En revanche, en autopsiant l'inconnu qui a sans doute vu le tueur la déposer avant qu'il ne l'abatte, Warner leur garantit qu'il a été exécuté à bout portant donc de sang-froid. De son côté, en retraçant le profil psychologique du maniaque sexuel, le docteur Huang s'aperçoit que Cooper a collaboré avec son mentor, Carl Tillman, pour le mettre sous les verrous. Cependant, en relevant les incohérences de leur dossier, Huang comprend que Tillman était littéralement obsédé par ce serial killer au point de faire des erreurs dans l'analyse de son modus operandi d'autant plus que, en raison de la pression de sa hiérarchie pour l'intercepter, il s'est ensuite donné la mort. Lorsque Cooper affronte violemment Huang qui lui fait le reproche de ne pas avoir relevé ses fautes, Benson se rend compte que sa partenaire temporaire est émotionnellement instable et sur la défensive quand quelqu'un ose blâmer son ancien chef pour ses carences dû à son obsession pour le violeur en série. Leurs recherches s'achèvent soudainement au moment où Cragen leur informe que l'homme décédé a été identifié. Il s'agit de Larry Moore alias l'Homme des bois et il a été assassiné au côté de Kate dont il a voulu s'en débarrasser. Ancien surveillant dans des parcs, où il semait ses dépouilles, il a probablement été tué par quelqu'un qui voulait le forcer à lui dire où il a enfermé l'ultime disparue. En perquisitionnant son domicile pour mettre la main sur un indice concernant sa prison personnelle, Benson en profite pour faire connaissance brièvement avec Cooper qui lui confesse qu'elle idolâtrait son supérieur et que son suicide l'a profondément affectée au point d'être à son tour dévorée par sa traque de L'Homme des bois. Finalement, sous un bureau, ils décèlent une clé et, dans ses affaires, un reçu d'un entrepôt désaffecté situé sur des docks, l'endroit préféré de Moore comme l'explique sa tante aux deux flics qui sont choqués d'apprendre qu'il s'est également acharnée sur elle dans le passé. Dans l'espoir de sauver la prisonnière finale, Benson, Cooper, Lake ainsi que le SWAT débarquent dans l'établissement fermé en question et, dégoûtés, ils atterrissent dans une chambre des tortures où se trouve une télé qui retransmet à fond les cris de douleur de Kate. Dans une cachette, Benson et Cooper réussissent à secourir la jeune femme qui, asséchée par le manque d'eau, affaiblie par la famine et épuisée par la barbarie de Moore, tombe dans le coma. Hospitalisée, avant d'y être plongée, elle a susurré son prénom aux docteurs : Amy. Ainsi s'achève la fin du parcours criminel du violeur et tueur en série L'Homme des bois.

Alors que Benson et Lake prélèvent ses empreintes pour alarmer sa famille qu'elle est toujours en vie, Lake est chargé d'identifier l'expéditeur du e-mail qu'il a envoyé au nettoyeur pour le guider vers les cadavres de Larry Moore et de Kate Barrow. En visualisant les bandes de surveillance du distributeur de banque situé en face du cybercafé où il l'a contacté, Lake est ahuri de reconnaître l'agent Cooper en train d'y sortir avec une casquette vissée sur sa tête pour passer incognito. Face à cette preuve irréfutable, Benson refuse de croire qu'une fille aussi émotive que Cooper a pu se venger de l'Homme des bois pour les 23 crimes qu'il a commis avant qu'elle ne le démasque. Son tableau de chasse s'étend quand l'Unité spéciale reçoit la nouvelle du décès d'Amy. Conséquemment, Benson et son équipe s'oppose au substitut du procureur Novak car, sans pitié, celle-ci veut la juger comme n'importe qui pour son exécution tandis que les détectives lui rappellent qu'elle a avant tout tué un prédateur sexuel dont seule la mort a mis un terme à sa folie. Quant à Cooper, stoïque et désormais froide, elle refuse de faire des aveux à Benson et s'emmure dans le silence...

Épisode 13 : Souffre-douleur

Titre original
Unorthodox
Numéro de production
196 (9-13)
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Josh Singer
Audiences
États-Unis : 12,14 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé
Un étudiant juif, David, a été hospitalisé en raison de saignements à son école. À l'hôpital, Benson et Stabler apprennent qu'il a été violé à plusieurs reprises pendant des mois. Sa mère leur conseille d'enquêter auprès de son père mais ce dernier leur annonce qu'il ne l'a pas agressé. Certains membres de la communauté religieuse hassidique, dont un rabbin orthodoxe également accusé de son viol, des étudiants entravent le bon déroulement de l'enquête en adoptant une attitude protectionniste et surtout en refusant de témoigner. Mais la victime révèle l'identité de son violeur. Il s'agit d'un de des camarades, Jack Tremblay, âgé de 14 ans. Ce dernier l'a violé régulièrement ainsi que plusieurs autres personnes de son école. Consommant de la pornographie violente, il voulait simplement reproduire les scènes qu'il a vues. Dégoûté par son fils, son père le renie. Son procès s'avère être difficile puisque le substitut du procureur Casey Novak souhaite le juger comme un adulte mais son avocate refuse, théorisant qu'il est incapable de faire la différence entre le sexe et le viol...

Épisode 14 : Conceptions différentes

Titre original
Inconceivable
Numéro de production
197 (9-14)
Première diffusion
Réalisation
Chris Zalla
Scénario
Dawn DeNoon
Audiences
États-Unis : 12,97 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé

Dans une clinique spécialisée dans la procréation médicalement assistée, un jeune homme diplômé est sur le point de remplir un formulaire pour donner son sperme lorsqu'une infirmière masquée et blonde sort brusquement d'un laboratoire avec une cuve cryogénique. Alors qu'il tente de s'interposer pour lui barrer la route, il est assommé et la voleuse parvient à s'enfuir. Dans le bureau de l'unité spéciale, Cragen et le chef des divisions, Muldrew, confient cette enquête particulière à Benson et Stabler car le bidon dérobé contient une centaine d'embryons fécondés et congelés. Comme il s'agit de futurs enfants en danger de mort, ils ont donc fait le choix de les mettre sur l'enquête...

En épluchant les dossiers du centre médical avec Benson, Lake et Fin, où des noms de patients sont étrangement barrés en noir, Stabler comprend la raison pour laquelle Muldrew les a sollicités pour retrouver la femme et le container d'ovules. En effet, l'un d'entre eux appartient à sa propre femme... Peu sensible à cette affaire, Benson reproche à Stabler d'avoir pu faire normalement un nouvel enfant, en l’occurrence son nouveau-né Eli, sans aucun problème de conception contrairement aux parents de ces embryons. Dès lors, l'équipe décide d'interroger tous les cas particuliers, dont les leurs sont contenus dans l'objet disparu, qui pourraient être coupables de vol avec violence. Expert dans la fécondation in vitro, le docteur Berletch explique à Benson et Stabler que les noms raturés sont des futurs parents qui refusent d'être identifiés et que sa spécialité peut en décevoir certains ou choquer des détracteurs. En d'autres termes, la liste des potentiels suspects est longue. Il leur fait savoir également que leurs couples tentent d'avoir des enfants grâce à lui dont une femme, Eva Sintzel, qui a demandé une FIV avant de subir une chimiothérapie qui l'a rendue stérile. Mais il l'a conjurée d'attendre six mois après son traitement pour récupérer son embryon. Il leur parle aussi d'une certaine Kelly Ryland, une soldate qui a déposé le sien avant de partir en Irak. Dans le labo sécurisé où a eu lieu le vol, il leur révèle que la cuve peut faire vivre les ovules fécondés 7 jours avant que l'azote liquide ne s'évapore et les asphyxie. Il leur reste donc moins de 3 jours pour la retrouver et la rendre à Berletch. Ce dernier leur dévoile que sa clinique fonctionne très bien lucrativement car les femmes repoussent chaque fois leur grossesse au profit de leurs carrières. La FIV est donc un moyen pour elles de tomber enceinte quand elles veulent car elles choisissent le bon moment opportun. Plus elles attendent, plus leurs embryons valent cher et leur rapportent de l'argent. Quant à ceux qui sont infectés par des maladies rares, ils sont voués à être détruits. Donc la cambrioleuse peut très bien vouloir vendre leur bidon cryogénique sur un marché noir pour s'enrichir. L'une de ses scientifiques leur raconte que la criminelle s'est glissée dans la pièce quand elle est sortie voir son supérieur. Témoin de ses recherches qui consistent qui extraire des cellules pour vérifier qu'elles soient aptes à être implantées par des embryons sains, Benson s'implique personnellement dans cette enquête qui semble l'émouvoir de plus en plus... La secrétaire, Carol, leur montre à son tour des photos de familles heureuses qui vivent désormais avec des enfants conçus par la fécondation in vitro et leur souffle que plusieurs clients les ont poursuivis en justice. De leur côté, Fin et Lake rendent visite à une cliente, Maya Jorgensen, furieuse contre Berletch car il veut attendre que la justice rende la sentence à son mari agressif avant d'implanter leurs embryons en elle. Elle leur stipule qu'il a divorcé avec elle juste après avoir déclenché leur procédure de FIV ensemble. Conséquemment, elle désire tout de même garder leurs enfants car elle a toujours rêvé d'être mère de famille, qu'elle soit seule ou non. Mise au courant de la disparition de la cuve, elle les pousse à aller voir son ex Stan car elle est sûre qu'il a cherché à faire disparaître leurs fœtus. Ce dernier, un trader, leur avoue qu'il n'a jamais voulu être père et que Maya le harcèle pour qu'elle obtienne une pension alimentaire et la moitié de ses revenus. Pour Lake et Fin, il aurait donc ce parfait mobile pour empêcher tout versement financier pour elle et leurs bébés. Accusé d'avoir demandé à sa réceptionniste de se faufiler dans la clinique pour dévaliser la fameuse cuve, il se défend en leur affirmant qu'elle est innocente et qu'il est lui aussi hors de cause car il ne voit pas pourquoi il voudrait du mal aux autres embryons qui ne lui appartiennent pas. Devant l'établissement médical de Berletch, Benson et Stabler remarquent un couple chrétien, les Grall, qui donnent une interview à quelques chaînes de télévision. Ils leur rétorquent qu'il est scandaleux que le docteur Berletch a le droit de vie ou de mort sur les fœtus malades ou déformés. Ils qualifient même son travail d' "eugénisme nazi" et de "génocide". Intrigués, le duo de flics mettent fin à leur entrevue télévisuelle et ils apprennent qu'ils sont les fondateurs de la ligue de défense des valeurs, un mouvement militant et conservateur. Pour eux, la vie commence dès la conception et les embryons infectés méritent d'être sauvés puis implantés dans des femmes qui voudraient adopter des enfants. Soupçonnés d'avoir pillé la clinique, ils leur certifient qu'ils sont certes en guerre contre elle mais qu'ils ont lancé un appel à la voleuse pour qu'elle leur transmette la cuve le plus rapidement possible pour qu'ils la rendent eux-mêmes au docteur Berletch. Éberluée par leur plan, Benson les prévient qu'ils seront arrêtés pour recel et complicité. Ils leur réitèrent que le don d'embryons non désirés et porteurs de maladie mortelle peut être une issue pour une multitude de femmes en quête de maternité. Choquée par leurs intentions qui peuvent gâcher la vie à des millions d'enfants qui souffriront de leur dégénérescence, Benson rappelle à Stabler qu'il a bien de la chance d'avoir un fils en pleine santé. À son bureau, elle voit qu'une jeune femme paumée l'attend. Anxieuse pour ses ovules fécondés par un donneur choisi sur catalogue et désormais contenus dans la cuve disparue, elle se présente à elle, Eva Sintzel, et lui divulgue qu'elle a sacrifié sa vie amoureuse pour sa carrière. Depuis, elle a entendu le compte à rebours de son horloge biologique mais un cancer l'a foudroyé au moment où elle a cherché à se faire implanter ses embryons congelés. Comme lui avait dit le docteur Berletch, à cause sa chimio, elle est maintenant stérile et l'implantation est sa dernière chance pour être mère. Bouleversée par sa situation, Benson lui fait la promesse qu'elle les retrouvera. Alertée par Stabler sur un couple spécifique, les Harvey, elle l'accompagne pour découvrir leur histoire singulièrement angoissante. Ils sont parents d'une petite fille de 8 ans, Alicia, mais elle a l'âge mental d'un bébé de trois mois. Aucun spécialiste n'a pu déceler la raison de son handicap. Elle ne pourra jamais marcher, manger ni redresser la tête de son lit sans aucune aide d'autant plus qu'ils l'ont eue naturellement. Par peur d'engendrer un nouvel enfant lourdement handicapé, l'épouse a donc pris le choix de congeler les ovules d'Alicia pour devenir sa mère porteuse. Mais ils sont contenus dans la cuve manquante... Comme elle absorbe des œstrogènes à forte dose, ils peuvent donc les prélever car ils sont déjà mâtures à cause de son traitement. Estomaqués par leur démarche qui a fait scandale dans les médias, au point de recevoir des lettres de menaces, les Harvey leur assurent que c'est sans risque car une Brésilienne l'a fait avant eux dans leur pays. La mère d'Alicia leur théorise qu'elle ne peut plus concevoir et qu'elle ne peut que se servir des ovules de sa fille car celle-ci n'aura jamais d'enfants. Sans eux, leur ligne familiale s'achève avec elle. Ils leur certifient qu'ils n'ont jamais eu de problèmes avec la ligue de défense des valeurs et qu'ils ont décidé de stopper la croissance d'Alicia en lui faisant subir un traitement expérimental qui stoppe sa croissance. Pour l'empêcher de grandir et faciliter sa vie, leurs médecins ont solidifié ses cartilages pour que son sang circule mieux dans son organisme. Indigné par leur approche médicale, Benson les blâme pour torturer leur enfant mais le mari s'emporte contre elle en lui prétextant que le comité bioéthique les soutient et qu'un précédent cas existe à Washington. En partant, offusquée par le cas d'Alicia dont les parents utilisent ses ovules pour permettre à sa mère d'avoir un second enfant normal tout en l'enfermant dans un corps de bébé, Benson compose le numéro des services sociaux mais Stabler lui conseille de ne pas le faire car ils sont persuadés qu'ils font le mieux possible pour la vie de leur fille. Il lui confie que sa femme quadragénaire Kathy risquait de faire une fausse couche ou d'avoir un nouveau-né trisomique et Benson lui remémore qu'Eli va très bien. Remarquant qu'elle est émue par cette histoire et celle d'Eva, il lui suggère d'envisager de devenir mère que ce soit en adoptant ou naturellement. Consciente d'être aimée par les plus petits, elle le remballe en lui ordonnant de se taire et de conduire. Pendant ce temps, Fin et Lake rencontrent une bibliothécaire de petite taille qui leur profère que les femmes comme elle sont condamnées à accoucher de bébés atteints d'achondroplasie. Ils ne survivent généralement qu'un seul mois avant de mourir dans d'atroces souffrances comme ce fut le cas de sa première fille, morte dans ses bras. En conséquence, elle et son mari également nain ont réclamé au docteur Berlecht de faire don de leurs autres embryons malades à la science mais celui-ci s'est abstenu de lui implanter en retour un autre plus sain en elle. Outrée, elle a porté plainte contre lui car il voulait en fait lui proposer un embryon de "taille normale". Or, elle a toujours aspiré à être mère d'un enfant qui lui ressemblerait, c'est à dire nain comme elle et son époux. Horrifiée par la naïveté des enquêteurs, elle leur riposte qu'ils ne sont pas handicapés car ils ont une espérance de vie égale à tout le monde et qu'elle n'a pas pu voler la cuve pour se venger car on l'aurait déjà remarquée dans les couloirs de la clinique... Force est de constater que le temps presse pour secourir les fœtus refroidis et que leurs recherches ne donnent rien. Entre les Jorgensen qui se disputent la garde de leurs embryons et un mystérieux donneur qui s'avère être le père d'une vingtaine d'enfants, l'unité spéciale est dans l'impasse. Vexée par une blague de Munch qui lui recommande de le contacter pour tomber enceinte, Benson s'en va du commissariat et revoit Eva dans un café. Honnête, elle lui somme qu'ils n'ont rien de concret pour retrouver le bidon cryogénique mais qu'elle fait tout son possible pour le restituer au laboratoire et aux futurs parents. Désespérée, ne pouvant pas concevoir une vie sans famille, Eva lui confesse qu'elle est une survivante du cancer et qu'elle accepte le fait qu'elle ne sera jamais mère car il est déjà trop tard pour ses embryons. Questionnée sur sa maternité, Benson lui communique son rêve de le devenir également mais Eva la presse pour l'être car le temps file à toute vitesse... De retour au poste de police, Stabler essaye de la convaincre qu'il n'a rien dit à Munch sur leur discussion mais elle le rabroue froidement. En visualisant les vidéosurveillances du centre médical, Munch et Fin voient une femme de ménage blonde qui, en faisant semblant de travailler, tente de rentrer dans le laboratoire la veille du vol. Mais elle ne parvient pas à y pénétrer puis elle rebrousse chemin avec son chariot... avant de repasser devant pour ne plus sortir du tout de la clinique. D'après eux, étonné par son comportement d'autant plus qu'elle n'a pas l'autorisation de nettoyer le labo, elle a donc dormi la nuit sur place pour procéder plus facilement à l'effraction. En vérifiant les heures de pointage dans l'agence de nettoyage, Lake et Fin identifient un certain Enrique qui s'est rendu dans l'établissement médical le dimanche soir avant le délit. Cependant, dans les vestiaires, il leur garantit qu'il ne s'est pas travesti et que la secrétaire, Carol, l'a convié de ne pas venir travailler tout en étant quand même rémunéré. Elle a donc volontairement facilité l'entrée de la voleuse dans le centre tout en faisant croire qu'elle était une employée du ménage. Démasquée, sur son lieu de travail, Carol est menottée et arrêtée pour complicité et corruption. Face à Benson et Stabler, elle leur jure qu'il s'agissait d'un coup de pub des Grall et, convaincue par leurs idées conservatrices, elle a choisi de leur donner un coup de pouce pour leur promotion. Puis elle leur garantit qu'ils vont rendre la cuve après une interview qu'ils sont sur le point de donner à une journaliste de télévision. En direct, alors que James Grall donne à penser que même les embryons malades ont des droits constitutionnels, ils sont ainsi appréhendés pour vol et aussitôt ramenés au poste.

Isolé de sa femme, pressé par Benson et Stabler pour qu'il leur lâche l'endroit où il a caché la cuve, le mari illuminé de Victoria se perd dans ses théories fumeuses sur la destruction des embryons malades et leur annonce qu'il devait les voler pour laisser éclater sa vérité sur leur destin funeste au grand jour au public. Paniquée pour la vie de plus en plus en danger des embryons enlevés, Benson lui augure qu'il pourra faire une conférence de parler pour exposer ses valeurs s'il coopère avec eux. Quant à son épouse, elle revendique ses croyances chrétiennes à Fin et Lake tout en leur promettant que beaucoup de familles veulent adopter les embryons en piteux état et non désirés par leurs parents lorsqu'ils découvrent qu'ils sont porteurs d'une maladie mortelle. Pour la faire craquer, ils lui font croire qu'elle va plonger en prison avec son époux car il a tout organisé. Peu futée, elle est surprise d'apprendre qu'elle encourt une peine pour avoir cambriolé un labo sécurisé... La tête froide, James Grall ose prétendre aux flics que les fœtus sont en sécurité mais Stabler lui rappelle qu’assassiner est un péché selon sa religion. Chacun de leur côté, effrayés d'être condamnés comme des criminels, ils leur certifient qu'ils ont déjà renvoyé le container cryogénique la veille à l'établissement médical par courrier express. Toutefois, en vérifiant son envoi, Munch constate qu'il l'a réexpédia par voie normale donc il n'a toujours pas été réceptionné par la clinique. Leur unique chance de mettre la main sur le réservoir est de suivre le colis qui se trouve dans un camion qui circule à New York. Grâce à Munch qui suit de près son parcours dans la ville, Benson, Stabler, Lake et Fin le localisent à temps et profitent de l'absence du chauffeur pour le perquisitionner. Après l'avoir retrouvé dans un carton destiné à la clinique, Benson et Stabler le rapportent in extremis au docteur Berlecht qui entreprend de replanter les fœtus dans une autre cuve congelée. Malheureusement, il est déjà trop tard. L'azote liquide s'est déjà évaporée et ils sont été détruits. Sous le choc, Benson se présente à la porte d'Eva et lui fait part de la mauvaise nouvelle... Elle ne sera jamais mère de sa vie. Lors de leur mise en accusation pour vol qualifié avec effraction et coups et blessures, accompagné de leur avocat Russell Hunter, ils plaident non coupables. Dans le public, abattue, Eva les insulte d'assassins et leur souhaite l'emprisonnement à vie pour meurtres avant d'être expédiée de la salle d'audience. Par avance, Novak veut interdire les accusés de se servir de leurs procès pour servir leur cause et déballer leurs valeurs conservatrices. Soudainement, James Grall appelle la juge Petrovsky à le condamner comme un meurtrier tandis que sa femme atteste qu'il s'agit d'un accident. La défense souligne que selon la constitution de l'état de New York, la vie commence à la naissance du nouveau-né mais le mari de Victoria le conteste en avançant qu'elle débute à la conception... Finalement, convaincue par Novak sur le fait qu'ils ont accidentellement provoqué la mort des embryons, Petrovsky décide donc de les juger pour vol et homicide involontaire. Hunter essaye de requalifier le cambriolage aggravé en vol simple tout en insinuant que le corps humain ne peut être vendu donc il ne possède aucune valeur marchande monétaire ainsi que les honoraires du docteur Berlecht sont alimentés par l'argent dépensé par les couples et non le prix des embryons. Agacée, Petrovsky accepte de les juger également pour vol simple et, comme ils sont beaucoup trop fiers d'eux pour ne pas s'enfuir de la ville, lève leur caution à 20 000 dollars et non à 200 000 comme le désirait Novak. À l'extérieur, Benson est déçue d'avoir manqué Eva mais Novak lui objecte qu'elle leur a rendu service en les traitant de tueurs. Ils sont rejoints par les Grall et leur avocat. Malgré son conseil, James s'oppose à lui et leur démontre son envie de connaître les noms des familles touchées par la disparition des fœtus pour leur faire part de ses condoléances... L'unité spéciale et Novak déclinent sa proposition et l'avertissent qu'elles porteront plutôt plainte contre lui et sa femme. Imbu de sa personne, James leur relate qu'il est sur le point de donner une conférence de presse pour promouvoir son procès et répandre la publicité de sa ligue des défenses des valeurs. Consciente du mal qu'elle a fait aux familles, son épouse se révolte contre lui car elle est incapable de subir le regard d'autrui. Elle rentre donc chez elle et le laisse seul avec les caméras et leur avocat qui le persuade une dernière fois de sortir discrètement avec Victoria. Beaucoup trop orgueilleux, face aux journalistes, James s'exprime sur les marches du tribunal mais il est immédiatement abattu. Il s'écroule mort. Témoins, Benson et Stabler essayent de repérer le tireur dans la foule en panique mais il s'est évanoui dans la nature...

Convoquée au commissariat par Benson, Eva se sent trahie car elle pensait qu'elle était compatissante avec elle. Or, Benson la traite maintenant comme une criminelle car elle a fait voir à la Cour qu'elle en voulait beaucoup aux Grall. Blessée par sa froideur et ses soupçons, Eva lui balance qu'elle n'a pas d'alibis ce qui pousse Benson à lui demander de rester en ville le temps qu'elle retrouve l'assassin. Profondément meurtrie par son comportement de flic et non d'amie, Eva met fin à leur amitié et quitte le poste de police. L'autopsie de James Grall établit qu'il a été tué à bout portant. Toute l'équipe de l'unité spéciale est mobilisée pour retrouver le coupable. En revisionnant la vidéo de son meurtre en direct, diffusée en boucle à la télévision, les enquêteurs remarquent qu'un journaliste semble cacher son micro sous un manteau. Il s'agit donc de leur coupable qui s'est fait passer pour l'un d'entre eux pour l'approcher et lui tirer dessus. Un autre angle leur illustre le visage du tueur. C'est un homme et non Eva. Selon Cragen, c'est un père éploré qui a assouvi sa vengeance contre Grall. Tout compte fait, ses enquêteurs optent pour ne pas diffuser un avis de recherche dans les médias pour qu'il ne prenne pas la fuite rapidement. Leur chef leur suggère d'interroger à nouveau le docteur Berlecht qui peut sans doute le reconnaître. Malmené par Benson et Stabler, qui supposent qu'il protège la confidentialité de ses clients, ce dernier insiste en leur estimant qu'il ne le reconnait pas et qu'il ne le protège pas car il voulait que Grall soit inculpé et jeté en prison. Simultanément, en regardant des vidéos issues d'autres caméras, Fin et Munch aperçoivent Victoria sortir du tribunal. Entourée par la presse, elle les ignore et les repousse avant d'être prise à partie par leur tireur. Les images étalent une certaine proximité entre eux... Chez elle, ils lui font observer qu'elle a côtoyé le tueur de son mari avant de prendre un taxi. Désignée complice, elle désavoue leur accusation et elle a aimé son attention qu'il lui a accordée. Derrière sa gentillesse et ses mots doux, il lui a sous-entendu qu'elle n'avait rien craindre tant que James soit à ses côtés... Autrement dit, il a voulu leur infliger la même douleur qu'il a ressenti à cause d'eux en tuant l'un des deux. En sortant de son appartement, Stabler en profite pour lui promettre qu'il n'a rien dit à Munch à propos de la discussion qu'ils ont eue sur l'envie de maternité. Convaincue, Benson se livre et lui concède qu'elle a voulu adopter un enfant. Mais les services d'adoption ont refusé son dossier car elle est célibataire, accro à son travail et qu'elle n'a pas de famille. Ahuri par leur refus, son collègue la rassure en lui glissant qu'elle serait une mère idéale. Sur le vif, en changeant de sujet, Benson lui remet en mémoire la seule personne qui peut identifier tous les patients de la clinique : la secrétaire Carol. Emprisonnée sur l'île de Rykers pour complicité de vol, mise au courant de la mort de James Grall, elle regarde la capture d'écran de la vidéo et admet à Munch que c'est le conjoint de la soldate Kelly Ryland. Avant de rejoindre l'Irak, elle a congelé ses ovules et ils étaient malencontreusement dans la cuve dérobée... Dans leur domicile vide, Benson et Stabler mettent la main sur l'arme du crime et l'inscription d'une horaire d'un vol de départ d'un aéroport. Stressé à l'idée qu'il quitte la ville, ils se dépêchent pour s'y rendre avant qu'il ne soit trop tard. Au téléphone, Munch prévient qu'il n'est enregistré sur aucun vol et, qu'en fait, il est en train de patienter car il attend l'arrivée d'un avion. Sur le tarmac près de la piste de décollage, ils le surprennent en train d'assister au rapatriement du cadavre de sa femme. Alors que l'armée la transporte vers le corbillard, entourée par les deux flics, Ryland leur narre le décès de son épouse et de leur rêve d'être parents. Avant de partir en Irak, elle s'est disputée avec lui car elle voulait à tout prix servir son pays. Là-bas, une voiture piégée s'est dirigée sur le convoi où elle conduisait un camion rempli de vivres. Désabusé par le fait que les médias ont préféré faire la pub des Grall au lieu de parler de l'attentat-suicide dans lequel a péri sa bien-aimée, et en larmes, il leur évoque sa décision de congeler ses ovules pour qu'il soit père même si elle doit mourir à l'étranger. Leur enfant aurait dû honorer sa mémoire d'héroïne et elle aurait pu continuer à vivre à travers lui. Attristé pour lui, Stabler le rassure en lui cautionnant que le jury sera compréhensif et clément avec lui lors de son procès mais qu'il ira tout de même en prison pour le meurtre de James Grall. Peu d'importance comme lui réplique Ryland. Il n'a plus de raison de continuer à vivre dehors car il a tout perdu à cause de Grall...

Épisode 15 : Prisonnières

Titre original
Undercover
Numéro de production
198 (9-15)
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Mark Goffman
Audiences
États-Unis : 13,27 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé

En pleine nuit, dans un parc, un jeune policier surprend un homme louche, Cyrus Wert, muni d'une machine qui lui insinue qu'il chassait des rats. Pas très loin de lui, avec sa lampe de poche, l'officier de police aperçoit le corps d'une jeune fille blessée et dont la culotte est baissée. Elle lui demande son aide... Appelés sur place, Stabler et Benson sont informés par ce dernier qu'elle s'appelle Ashley Tyler, qu'elle a seize ans et qu'elle a été violée puis tabassée. Alors que Benson accompagne l'adolescente à l'hôpital, Stabler questionne Wert sur ce qu'il lui aurait fait avec son arme mais celui-ci réitère en lui disant qu'il traquait simplement des bestioles qui rongeaient son jardin. Dans l'ambulance, Benson tente de la faire parler mais Ashley lui somme de la laisser tranquille avant de devenir violemment incontrôlable. Aussitôt placée sous sédatifs par un médecin, l'inspecteur est surprise de voir une victime de viol l'agresser...

À l'hôpital, alertée par Benson, sa famille d'accueil, les Botas, lui stipule qu'elle subissait de la maltraitance lorsqu'elle l'a adoptée tout en ignorant qu'elle avait des troubles émotionnels compulsifs. À son chevet, la flic remarque qu'Ashley réagit négativement quand son nouveau père lui touche la joue. Réveillée, toujours aussi agressive, Ashley la rabroue car, pendant son sommeil, une infirmière a procédé à des prélèvements sur elle pour effectuer un kit de viol. Alors que Benson lui demande une signature pour le faire analyser, Ashley s'énerve contre elle et lui ordonne de partir. Poussée par ses parents qui refusent également de lui évoquer les violences qu'elle a subies plus jeune, elle n'a pas d'autre choix que de quitter la chambre où elle est hospitalisée. Au poste de police, dans le bureau de Cragen, elle lui fait savoir que l'hôpital ne lui enverra pas les échantillons des fluides du violeur tant qu'Ashley n'aura pas donné son accord pour qu'ils soient examinés puis elle pense que la jeune fille souhaite avant tout protéger son bourreau qu'elle connaît comme, par exemple, son père adoptif. Quant au louche Cyrus Wert, il a été écarté des suspects. Déterminée à poursuivre les recherches, Benson convainc dont son chef de la laisser enquêter sur ses proches. Secondée par Stabler, Benson est renseignée par Munch sur le casier judiciaire vierge des Botas et l'incarcération de sa mère biologique, Risa. Elle purge douze ans dans la prison pour femmes de Sealview pour trafic de drogues tandis que son géniteur l'a quittée avant la naissance de leur fille. Une fois seule, son oncle Rick l'a prise en charge mais une employée des Services Sociaux, Lauren White, confie le dossier sur son cas à Benson et Stabler. Elle leur explique que, six ans plus tôt, lors d'une visite de contrôle dans son domicile, elle a les surpris ensemble nus dans le lit de Rick. Même si l'adolescente a nié toute agression sexuelle, elle a aussitôt demandé son placement dans une famille d'accueil tout en réclamant une injonction pour empêcher Rick d'approcher sa nièce. Fou d'elle, il a contre-attaqué en réclamant sa garde définitive. Inquiète pour Ashley, elle leur insinue qu'il est un pervers et qu'il est prêt à tout pour qu'elle lui appartienne, quitte à intimider ceux qui l'ont approchée voire à la violer. Chez lui, le duo d'enquêteurs profitent de son absence sous la douche pour rentrer et remarquent une paire de chaussures pleine de terre, comme s'il était dans le parc, ainsi qu'une photo de famille où il pose avec Risa et sa fille. Surtout, dans sa salle de bain, dans le placard, ils mettent la main sur plusieurs boîtes de médicaments intrigants et un sachet de marijuana. Interrogé au commissariat par Stabler, il lui donne à entendre qu'il n'a plus revu Ashley depuis que les services sociaux les ont séparés et qu'il n'a jamais abusé d'elle. Au contraire, il l'adore plus que tout mais si elle était nue avec lui sous ses draps, c'est parce qu'elle se sentait seule selon lui... De son côté, veillée par Benson, sa protégée le défend en lui affirmant bien qu'il ne l'a pas touchée et qu'ils n'ont pas eu de rapport sexuel entre eux. Leur relation s'est solidifiée lorsque sa mère

Épisode 16 : Non avoué

Titre original
Closet
Numéro de production
199 (9-16)
Première diffusion
Réalisation
Peter Leto
Scénario
Ken Storer
Audiences
États-Unis : 11,5 millions de téléspectateurs
Invités
  • Ian Alda : Sam Edelstein
  • Erika Bradshaw : la greffière
  • Bailey Chase : Lincoln Haver
  • Chloe Cmarada : Natasha
  • Laverne Cox : Candayce
  • David Del Rio : Freddie Ramirez
  • Rick Hoffman : Gary Lesley
  • Deep Katdare : docteur Parnell
  • Daren Kelly : William Breckenridge
  • Cortez Nance, Jr : Elias San Oro
  • Bill Pullman : Kurt Moss
Résumé détaillé

Un banquier, Jeremy Haines, est retrouvé mort dans son lit par son assistant qui, inquiet de son absence à une réunion, a débarqué chez lui. Appelés sur place, Benson, Stabler et le médecin-légiste sont surpris de voir que le défunt a la bouche grande ouverte et, aussitôt, la police met la main sur un sac abandonné dans son vide-ordures. En l'ouvrant, les enquêteurs y découvrent un bâillon, des jambières en cuir et de la lingerie. Rapidement, ils supposent que Haines est décédé lors d'un jeu sado-masochiste qui a mal tourné et suspectent son adjoint d'avoir été son amant et son meurtrier. Tout compte fait, Warner leur déduit qu'il a été étranglé avec une barre de fer avant que le coupable ne maquille son crime en accident sexuel. Interrogé, ce dernier leur explique que son manager était ouvertement homosexuel et qu'il a pris peur lorsqu'il l'a vu sans vie, allongé avec sa muselière et ses habits de travestissement. Dès lors, paniqué que les médias révèlent ses penchants pour le SM qui l'ont conduit vers son décès, il a tout enlevé et jeté à la poubelle. De plus, il leur assure qu'il ne couchait pas avec lui et qu'il était avec des collègues le soir de la disparition de Haines. Enfin, il les met sur la piste d'un foyer pour jeunes gays rejetés par leur famille où il était bénévole lors de son temps libre. Questionné, son directeur apprend à Benson et Stabler que les adolescents sous son aile ont tous connu l'enfer de la rue, entre drogues et prostitution, et qu'ils ont depuis en paix avec eux-mêmes sauf un certain Freddie, un petit criminel qui a quitté le refuge pour continuer à commettre des délits et qui s'est battu récemment avec l'homme d'affaires. Après l'avoir arrêté dans un gymnase où il volait dans les casiers de ses partenaires de sport, d'autant plus que son sang a été détecté chez Haines, le duo de flics sont persuadés de tenir enfin leur coupable mais celui-ci leur avoue qu'il a saigné du nez chez lui lors d'une soirée pour regarder du football, qu'il l'a frappé lors d'un cours de boxe et qu'il voulait coucher avec lui. Or, Haines n'a pas voulu de lui parce qu'il est fidèle à son petit ami. Cependant, comme il est célèbre, il n'a jamais levé le voile sur son identité par peur de briser sa carrière dans le show-biz. Après avoir vérifié l'alibi de Freddie, qui l'innocente à son tour, l'Unité spéciale décide donc d'installer une caméra cachée près de la tombe de Haines pour observer si son amoureux secret s'y rend pour lui rendre hommage car, selon eux, il n'a pas voulu assister à son enterrement pour éviter tout commérage. Conséquemment, en visualisant les bandes, Stabler est choqué de le reconnaître. En effet, il est extrêmement connu car il s'agit d'un quarterback adulé par l'Amérique, Lincoln Haver, qui n'a jamais fait publiquement son coming-out car il est trop effrayé de se retrouver au chômage. Lorsque Benson et Stabler le ramènent discrètement au commissariat pour en apprendre davantage sur sa relation intime avec Haines, Haver leur avoue qu'il était bien en couple avec lui et qu'ils s'apprêtaient à s'exposer ensemble au grand jour. Comme l'univers du sport est encore homophobe et puritain, après avoir consacré sa vie entière au football, il était à deux doigts de mettre en danger sa réputation pour son copain en sortant définitivement du placard. Néanmoins, il leur garantit qu'il n'était pas avec lui lors de son meurtre car il dînait avec son agent et sa fausse petite amie, une mannequin nommée Natacha. Par contre, lors de l'entretien avec elle qui a des doutes sur son hétérosexualité car il la repousse sans arrêt quand ils sont loin du feu des projecteurs, Benson lui insinue maladroitement qu'il est bien gay et lui demande si elle savait pour lui et Haines. Abasourdie par cette révélation, alors que Stabler tente de l'en empêcher, Natacha contacte l'une de ses proches pour lui annoncer que Haver préfère les hommes aux femmes. Stupéfaite de l'avoir outé par erreur, Benson comprend que tout son entourage ignorait tout de son homosexualité tel que son agent, Gary, qui parvient à faire taire Natacha et son amie en leur promettant de les mettre sur la couverture d'un magazine en vogue. En revanche, également étonné par cette nouvelle dont il a stoppé la propagation in extremis, il est certain que son poulain n'a pas pu tuer son jules. Malheureusement, il s'avère que son sperme était sur la victime et l'arme du meurtre, un haltère, a disparu de sa salle de sport. En voulant perquisitionner son appartement, Benson et Stabler sont témoins de son agression haineuse où il est frappé par des homophobes qui prennent hâtivement la fuite...

Au moment où ils vont à son chevet pour lui poser des questions sur ses agresseurs, en raison de la violence des coups reçus à la tête, Haver s'évanouit et tombe dans le coma. De fait, son agent leur affirme qu'il va les poursuivre pour négligence car il est sûr qu'ils ont divulgué son homosexualité dans les médias dont une radio écoutée par beaucoup d'Américains. En conséquence, son outing fait fureur parmi la population et ses fans qui s'écharpent en manifestant sur l'homophobie prégnante dans le football. D'abord suspect, Haver est finalement victime de cette haine dévastatrice qui ternit sans raison apparente la suite de sa carrière. D'ailleurs, le lieutenant des Affaires Internes Ed Tucker prend la décision d'interroger séparément Benson et Stabler car il pense fortement que l'un d'entre eux a compromis leur enquête en affichant son penchant personnel pour les hommes. D'abord pressentie, Benson est malmenée par Tucker qui la confronte sur de nombreux appels qu'elle a passés à un rédacteur en chef, Kurt Moss, d'un journal qui a fait sa une sur Haver. Contrainte de prouver qu'elle n'a pas trahi le secret du sportif, Benson lui confie qu'elle sort avec Moss depuis un certain temps et rien d'autre. Pourtant, convaincu qu'il l'a utilisée pour lui extirper des confidences pour récolter des scoops, Tucker la suspend le temps de l'investigation et sous-entend à Stabler que, au bout du compte, il semble ne pas la connaître aussi qu'il ne le prétend...

Épisode 17 : Jeux de pouvoir

Titre original
Authority
Numéro de production
200 (9-17)
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Neal Baer et Amanda Green
Audiences
États-Unis : 12,06 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé

Dans un fast-food, un employé est chargé de nettoyer du vomi devant la porte des toilettes. Soudainement, il entend des cris de l'une de ses collègues, Trini, provenant du bureau de leur chef. Appelés sur place par la police, craignant une prise d'otages ou une agression sexuelle, Benson et Stabler tentent d'y rentrer mais une voix masculine, appartenant au gérant Dwight Lomax, réclame l'inspecteur Milgram. Un policier informe le duo qu'il n'existe pas... Dès lors, Benson se fait passer pour sa coéquipière et informe le manager que Milgram arrive. Finalement, il leur ouvre la porte et, choqués, ils y découvrent l'employée déshabillée, ligotée et bâillonnée sur une chaise.

Au poste de police, interrogé par Stabler, Lomax est toujours persuadé d'avoir reçu un coup de fil d'un vrai inspecteur de police. Intrigué par cette affaire surprenante, Stabler lui demande ce qui s'est réellement passé. Alors qu'il épluchait sa liste des formations de ses employés, un certain flic, Milgram, l'a appelé pour lui dire qu'une cliente a porté plainte pour vol contre une serveuse de son établissement et, afin de préserver les preuves, qu'il devait l'enfermer dans son bureau le temps qu'il arrive pour la fouiller. Convaincu, il l'a donc convoquée et empêchée de sortir. Puis Milgram l'a autorisé à la tâter puis à la déshabiller pour retrouver le porte-feuille de sa plaignante. Il n'a rien trouvé car elle n'a rien volé du tout... Enfin, il lui a ordonné de la retenir en l'attachant jusqu'à son arrivée. De son côté, profondément traumatisée par ce qu'elle a vécu, Trini raconte sa version des faits à Benson. Sous les ordres de Milgram, Lomax l'a donc ligotée, dévêtue puis bâillonnée pour la tripoter et abuser d'elle. Pourtant, elle jure qu'elle n'a jamais dérobé une cliente de son argent. Ne trouvant rien sur elle, son chef l'a humiliée gratuitement... Ahuri par l’imbécillité de Lomax, influencé par un faux policier, Stabler lui fait comprendre qu'il a été victime d'un canular malsain et l'arrête pour abus sexuel sur son employée adolescente. Même s'il se défend en affirmant qu'il n'a simplement obéi aux ordres d'un prétendu flic, il risque trois à six ans de prison pour l'avoir attachée, touchée et dépouillée de ses vêtements. Hallucinée par la naïveté de Lomax, l'unité spéciale comprend qu'il a donc été manipulé par un farceur pervers. Munch rappelle que son pseudonyme est le nom d'un célèbre psychologue connu pour son expérience de Milgram, qui permet d'évaluer le degré d'obéissance d'un individu devant une autorité qu'il juge légitime et permet d'analyser le processus de soumission à l'autorité. En d'autres mots, soumis à des ordres, des cobayes peuvent décider ou non d'infliger des décharges électriques à un autre participant ligoté sur une chaise, celui-ci n'étant qu'un acteur qui simulait la douleur provoquée par ces faux chocs. Leur unique indice sur l'imposteur est l'utilisation d'une carte téléphonique dans une bibliothèque qui ne comporte aucune caméra de surveillance. Elle a été achetée en lot par leur inconnu dans une petite épicerie. De plus, Munch leur révèle que le site du fast-food a publié une alerte pour avertir leurs employés qu'un faux policier les incite quotidiennement au téléphone à commettre des délits à leur travail. Le technicien Morales parvient à localiser sa carte prépayée car seul son vendeur peut l'activer en la vendant à son acheteur. Dès lors, il a réussi à obtenir les vidéos de surveillance de la supérette où leur homme en a acheté plusieurs pour les utiliser dans des cabines afin de harceler les fast-food. Un client habituel avec un lot de télécartes est filmé visage découvert à la caisse et, autour de son cou, il porte un badge du laboratoire Aerodax, spécialisé dans l'aérospatial. Résolus à mettre la main sur leur blagueur, Benson et Stabler décident de s'y rendre pour interroger ce premier suspect. Son chef le reconnaît sur leur photo. Il se prénomme Merritt Rook, un ingénieur acousticien du département aéronautique, et l'une de ses collègues les informe qu'il est malade depuis deux jours. En lui rendant visite, le duo de flics remarque qu'il est en pleine forme et Rook leur stipule qu'il a bien fait semblant d'être souffrant pour pouvoir pêcher lors d'un week-end à Margaretville (en). Lorsque Stabler l'appelle Milgram, Rook lui dit qu'il fait erreur et se justifie pour les nombreuses télécartes qu'il achète. D'après lui, il les offrirait à des sans-abris pour qu'ils puissent appeler gratuitement leurs proches. Pour leur prouver qu'il n'a pas pu en utiliser une dans une bibliothèque pour manipuler Lomax, il leur donne son permis de pêche, sa facture d'hôtel ainsi que le numéro d'un restaurant dans lequel il a mangé lors de son congé de dernière minute. Au poste de police, Benson, Stabler et Munch passent des coups de téléphone au magasin de pêche et à la brasserie pour vérifier son emploi du temps. Leurs gérants se rappellent bien de lui et confirment qu'il ne leur a pas menti... Cependant, alors qu'ils appellent l'hôtel, Cragen leur met au courant que le lac où il prétend avoir pêché est pollué par des produits chimiques et que l'un de ses proches n'a donc pas obtenu un permis comme Rook. En revanche, le propriétaire de l'hôtel le contredit en certifiant que Rook a bien séjourné dans son établissement et que la pêche est bien autorisée... L'unité spéciale comprend que Rook les manipule à leur tour en se faisant passer au téléphone pour le gestionnaire de l'hôtel, du restaurant et du magasin de pêche. Alors que Munch rappelle le premier pour mieux le piéger, Benson et Stabler surprennent Rook chez lui en train de modifier sa voix grâce à un logiciel électronique, constituée de plusieurs portables, permettant de la rectifier à sa guise. Il est arrêté et emmené au commissariat.

Interrogé par Benson et Stabler, il reconnaît leur avoir menti pour la pêche car il ne voulait qu'ils sachent qu'il a passé son dernier jour du congé avec une prostituée. Sa collègue Chang l'a prévenu que la police le cherchait ce qui l'a poussé à inventer son histoire de pêche. Mais il est incapable de leur révéler le prénom de la call-girl qu'il a fréquentée pour qu'elle dorme seulement à ses côtés. En effet, il leur confie qu'il est veuf depuis trois ans et qu'il voulait de la chaleur humaine pour une nuit. De ce fait, il leur stipule que toutes ses voix trafiquées et ses mensonges l'ont aidé à étouffer ce moment avec elle. Peu convaincu, Stabler l'accuse d'avoir joué un policier au téléphone pour inciter un gérant à fast-food à agresser sexuellement l'une de ses employées sous prétexte qu'elle est une voleuse. Stoïque, Rook lui fait part de sa haine contre la malbouffe des chaînes de resto et lui proclame qu'il ne mange que des produits de saison biologiques. Il exècre la publicité de la restauration rapide ainsi que leurs produits chimiques polluant leur nourriture. En observant son interrogatoire, Novak allègue à Cragen qu'ils peuvent le juger pour obstruction à la justice mais qu'ils n'ont aucune preuve sur son rôle dans le canular téléphonique qui a déclenché l'agression sexuelle de Trini. D'après elle, Lomax ne pourra pas reconnaître sa voix car il l'a sans doute personnalisée en se faisant passer pour Milgram. Finalement, Fin leur rapporte une photo agrandie d'un type qui lui ressemble à l'entrée de la bibliothèque, prise par une caméra de surveillance, où il aurait passé le coup de fil à Lomax. Résolue, elle accepte de l'inculper. Lors de sa mise en accusation pour complot pour agression sexuelle, il déclare à la juge qu'il se défendra lui-même contre les accusations, arguant qu'il n'a pas les moyens financiers de se payer un bon avocat. Elle accepte son choix et Novak lui fixe une caution de 250 000 dollars, qu'il paiera en hypothéquant son appartement. Excité par ce challenge, il met au défi Novak en soufflant qu'il a hâte de jouer ce nouveau rôle... Lors de son procès, il parvient à pousser Stabler dans ses retranchements en lui remémorant qu'il n'a rien de concret contre lui pour garantir son implication dans l'abus sexuel de Trini. Gardant la tête froide, Stabler lui certifie qu'il a été filmé en train d'acheter des cartes téléphoniques dans une supérette puis devant une bibliothèque où il a passé son coup de fil à Lomax. Néanmoins, excellant dans son rôle d'avocat, Rook se défend en rappelant à la cour et au jury qu'il les a offertes à plusieurs sans-abris. De surcroît, l'un d'entre eux a donc pu faire le canular à Lomax ce qui l'innocente complètement. C'est au tour de Morales, qui a agrandi et zoomé la photo de surveillance où l'on voit mal Rook, d'être malmené à la barre par celui-ci. Contraint de dévoiler sa technique d'agrandissement au jury, Morale explique qu'il utilise un logiciel conçu pour atténuer les ombres et intensifier la résolution de l'image originelle. Rook le décrédibilise en l'obligeant à maintenir qu'il a bien scientifiquement modifié la photo en plan large prise par une caméra à l'extérieur du bâtiment. Surtout, Rook l'expose au jury et leur met en évidence que son visage est beaucoup trop sombre pour être reconnaissable. En d'autres termes, il pourrait appartenir à n'importe qui et le zoom effectué par Morale l'a rendu encore plus flou et indistinct. Enfin, il fait dire à Morales que son logiciel se base avant tout sur une reconnaissance faciale qui débouche sur des approximations. Donc il n'est pas certain que Rook soit le suspect photographié. D'autant plus que Rook l'accuse d'avoir manipulé la photo pour qu'il soit potentiellement identifiable dessus... Impressionnée par la défense de Rook, Novak fixe le jury et s'aperçoit qu'il est complètement sous son charme. Il a réussi à démonter leur enquête sur lui. Dans son bureau, Huang lui théorise qu'il est un manipulateur pervers dont le plaisir est de soumettre les autres à ses désirs. Il lui suggère de fouiller dans son passé pour convaincre le jury qu'il n'est pas aussi propre sur lui qu'il le prétend. Questionné à la barre sur son irréprochabilité, scandalisé par l'agression sexuelle qu'a subi Trini, Rook se présente comme un banal ingénieur du son solitaire qui mène une vie tranquille et qui n'a jamais eu de casier judiciaire de toute sa vie. Or, Novak fragilise son témoignage lorsqu'elle lève le voile sur une ancienne arrestation pour malveillance, cambriolage et incendie volontaire lorsqu'il avait 13 ans. Nerveux, Rook tente d'objecter cette preuve retrouvée dans un vieux journal car il était mineur mais la juge la retient. Déterminée à le faire tomber, Novak atteste au jury qu'il vient de mentir sous serment et qu'il n'a aucun respect pour la loi. Démasqué, Rook divulgue la raison qui l'a poussé à commettre ce crime. Enfant, il a su que des garçons plus âgés que lui buvaient dans ce repaire où ils ont violé une gamine de onze ans. En colère, il y a mis le feu pour épargner d'autres futures victimes. Il n'a pas prévenu la police, car elle a refusé de le croire parce que l'un d'entre eux n'était d'autre que le fils du commissaire. Depuis, ce dernier est en prison pour plusieurs viols… Alors que Novak l'accuse de mythomanie, le jury s'émeut en l'écoutant… Lors de son plaidoyer, Rook spécifie que Novak n'a qu'une photo retouchée et une carte téléphonique qu'il a offerte à un SDF pour l'accuser de complot pour agression sexuelle. C'est à dire rien de tangible contre lui. Surtout, il les persuade d'écouter leur propre conscience et de ne pas devenir "des moutons" comme Benson, Stabler ou Novak. Il les influence pour qu'ils remettent en cause l'autorité au point d’extérioriser leur colère contre elle. Il leur conjure de ne pas faire partie de leur troupeau et de s'affranchir de leur pouvoir pour mieux penser. Du coup, il leur implore de le déclarer innocent car rien ne prouve sa culpabilité. De son côté, Novak leur supplie de ne pas se faire avoir par ce dernier qu'elle qualifie "d'expert de la manipulation". Elle adjure le jury de ne pas écouter leurs émotions procurées par son discours mais plutôt de retenir ses multiples mensonges et son crime de jeunesse. Selon Novak, il se prétend être un héros et un innocent alors qu'il a poussé un gérant de fast-food à abuser sexuellement d'une adolescente. Elle leur requiert sa condamnation pour manipulation et complot sexuel. Malheureusement, le jury en décide autrement. Elle le déclare non coupable et l'acquitte. Heureux, Rook laisse exploser sa joie et félicite Novak pour son travail. Sous le choc, Benson, Stabler et Novak assiste à sa libération. Il les déconcerte en leur insinuant qu'il s'est bien amusé avec eux...

Au grand désarroi des inspecteurs, acclamé par la foule populaire, Rook devient une icône médiatique pour ses positions contre la police. Lors d'une émission télévisée, il se présente avec un mouton qu'il a prénommé "Elliot" comme Stabler. Interviewé par le présentateur, il somme la population de se rebeller comme lui contre l'autorité en la remettant en cause voire à la renier. Il indique ouvertement qu'il organise une grande manifestation contre elle dans un parc connu de New York. Humilié, Stabler décide avec Novak et Benson de s'inviter à sa fête. Lors de son sit-in, ils constatent que tous les manifestants portent un badge représentant un mouton dans un panneau d'interdiction. L'organisateur et Rook leur hurlent qu'ils doivent combattre le conformisme et créer le désordre. Conséquemment, ils se lancent tous dans une géante bataille de polochons pour semer le chaos dans l'espace public. Ahurie, Novak refuse d'arrêter Rook pour dépôt d'ordures car il serait beaucoup trop fier de lui... Parmi les contestataires, ils distinguent Munch en train de s'amuser... Au poste de police, ce dernier prend sa défense tout en ne soutenant pas son canular sexuel. Selon son hypothèse, son but est de réveiller les gens en levant le voile sur leur soumission aveugle à l'autorité et les influence donc à se rebeller contre elle. Il leur met à jour la vérité sur la mort de sa femme Juliet... et de leur bébé. Ils sont tous les deux décédés lors de son accouchement à cause d'une erreur médicale. En conséquence, Rook est également furieux contre le système de santé qu'il déteste plus que tout. Pourtant, comme le note Novak, il n'a pas intenté de procès contre l'hôpital et leur médecin pour faute lourde. Benson et Stabler s'y rendent et une infirmière leur confie que leur docteur, Francis Slifkin, est décédé dans un accident de voiture deux ans auparavant. Son autopsie soulignait qu'il était ivre mais elle a toujours pensé que ses freins ont été trafiqués. Elle leur dévoile aussi la vraie mort de son épouse Juliet. Enceinte, sur le point d'accoucher, elle souffrait le martyre depuis 18 heures et son mari a insisté auprès de Slifin pour qu'il lui fasse une césarienne. Mais il a refusé sa demande et, à cause de lui, elle s'est vidée de son sang... Elle est morte avec leur enfant. Furieux, Rook l'a menacé de le tuer mais la sécurité s'est imposée entre eux. Benson et Stabler comprennent enfin la raison de sa haine contre l'autorité. Pour vérifier la cause de l'accident, le suspectant d'avoir coupé les freins de la voiture de son docteur, ils font appel à leurs collègues Warner et O'Halloran qui leur ressortent les résultats de l'enquête sur sa mort. Ils certifient qu'il était bien fortement alcoolisé et que le mécanisme de sa voiture était intact. Donc Rook ne l'a pas magouillée pour provoquer son crash. En revanche, une reconstitution permet de déduire qu'il a foncé tout droit vers un camion sans arrêter. Alors que des experts ont conclu à un banal accident, la femme de Slifkin a trouvé chez elle une lettre de suicide rédigée par son époux. Il y exprime sa tristesse d'avoir commis une erreur médicale et provoqué la mort d'une femme enceinte. Il s'est donc donné la mort sur la route. Surtout, il écrit que l'inspecteur Milgram s'apprête à le mettre en prison pour l'avoir laissée mourir... Sous le choc, Benson et Stabler se rendent compte que Rook l'a poussé au suicide en le harcelant au téléphone... O'Halloran leur fait savoir que, sur son site anti-autorité, il a organisé une nouvelle manifestation cette fois-ci à la gare centrale. Déterminés à l'intercepter pour de bon, Benson et Stabler y vont à toute vitesse. Sur place, ils saisissent qu'ils sont en avance et décident de se séparer pour lui mettre la main dessus dans la foule. Soudainement, l'organisateur crie à la foule d'arrêter d'être "des moutons" et la plupart des gens se figent. Abasourdie par ce sit-in, Benson parvient à localiser Rook, qui ne bouge plus, et alerte Stabler qu'elle procède à son arrestation. Rook lui confesse qu'il était également un mouton et que sa soumission au conformisme a déclenché la mort de son épouse. Peu sensible à son explication, Benson lui signale qu'il n'avait pas le droit d'assouvir sa vengeance contre son docteur. Brusquement, les manifestants reprennent vie et, parmi eux, Stabler a du mal à se frayer vers sa collègue et Rook. Il les a perdus de vue, disparus sans laisser de traces dans la foule...

Mobilisés pour la retrouver vivante, l'unité spéciale et le SWAT pénètrent dans l'appartement vide de Rook. Mais ils n'y sont pas. Lake rapporte à Stabler les photos issues de la caméra de surveillance de la gare. À visage désormais découvert, une main dans la poche comme s'il tenait un pistolet pointé vers Benson, Rook la tient par le bras et la force à jeter son arme à feu et son portable dans une poubelle, entre-temps récupérés par Fin. Après avoir exigé une vérification des derniers appels qu'elle a reçus, Stabler pense qu'elle ne lui a pas résisté pour éviter une fusillade qui aurait pu faire des victimes parmi les civils. Cragen lui montre une photo de lui avec deux collègues dont le docteur Chang, sa seule collègue proche. Paniqué pour Benson, Stabler la questionne sur son amitié avec lui. Elle se souvient d'une soirée qu'elle avait passée avec lui dans un club de jazz pour écouter un pianiste qu'il connaissait très bien. Mais lors d'un de ses morceaux, Rook a pleuré puis l'a abandonnée pour partir tout seul. Son ami musicien s'est excusé auprès d'elle et lui a dévoilé qu'il avait créé la chanson en question avec sa femme. Fou d'elle, Rook a produit leur disque. Après sa mort, il a quitté le monde de la musique pour devenir ingénieur du son à Aerodax car son métier se rapprochait de l'ancien. Elle lui note l'adresse de son ancien studio d'enregistrement à Brooklyn, depuis abandonné et fermé. Conscient que Benson est en danger de mort, Stabler y débarque et il menace Rook de le tuer. Mais il le dissuade de baisser son arme à feu car s'il le tue, il ne reverra jamais sa collègue... Manipulé, Stabler n'a pas d'autre choix que de se soumettre à ses ordres pour lui sauver la vie. Celle-ci est attachée à une chaise dans une cabine insonorisée et elle ne peut pas voir Stabler car une glace sans tain les sépare. Elle a des électrodes posées sur son visage et reliées à une batterie électrique de 250 volts. Rook lui interdit de rentrer dans la pièce où elle est captive car la porte est piégée. S'il l'ouvre, Rook explose le studio à l'aide d'un détonateur qu'il tient dans sa main. Dominé par Rook, Stabler se soumet à ses ordres car Benson, prévenue de sa présence, le presse de lui obéir. Rook lui propose donc de contribuer à l'expérience de Milgram dont Benson est le cobaye. Mais, après avoir plongé Benson dans la pénombre, il lui précise que les coups de jus sont désormais réels. Pour l'obliger à faire du mal lui-même à sa collègue en appuyant sur une télécommande, Rook s'y colle en augmentant à chaque fois le voltage que reçoit Benson. Contraint d'écouter ses cris de douleur de plus en plus intenses, Stabler résiste et refuse de la faire souffrir. Lorsqu'il l'interroge sur ses motivations, Rook lui communique son envie de lui donner une leçon sur le pouvoir et lui exhale sa haine de la police qui, selon lui, abuse de leur autorité envers les citoyens. Son refus d'obéissance s'est décuplée lorsque son docteur a refusé de pratiquer une césarienne sur son épouse enceinte qui est décédée à cause de lui. Comme Slifkin était expérimenté, Rook n'a pu rien faire contre son pouvoir. En outre, la police ne l'a jamais arrêtée pour erreur médicale et il a continué à exercer sa profession sans s'inquiéter de quelconques représailles. Dès lors, Rook s'est vengé en lui en le poussant au suicide. Stabler lui reproche surtout de vouloir faire du mal à autrui car il a souffert toute sa vie. En pleurs, Rook regrette de s'être soumis au médecin de sa femme et il a assisté impuissant à son agonie. Fou à lier, il ordonne à Stabler d'appuyer sur la télécommande pour torturer Benson. Mais, malgré les cris de Benson de plus en plus terribles, il ne le fait pas car beaucoup trop de gens ont été victimes de ces jeux pervers . En fin de compte, Rook le félicite puis le remercie pour son humanité et son refus d'être un "mouton" comme lui. Perplexe, Stabler conçoit que son expérience de Milgram n'est qu'une supercherie de plus. En rallumant la lumière, Stabler perçoit Benson saine et sauve. Ses hurlements ont été enregistrés et que son détonateur n'est que le boîtier du garage. Il n'y a jamais eu de bombe... Rassuré, Stabler libère Benson qui lui assure qu'il allait faire sauter la gare si elle ne le suivait pas. Il lui riposte que c'était du bidon et qu'il a tout mis en scène. Ils procèdent à son arrestation.

Devant le studio d'enregistrement, il les prie de le laisser refaire ses lacets. Il l'autorise mais il en profite pour appuyer un bouton attaché à sa jambe. Instantanément, le bâtiment explose et les propulse à terre. Rook en profite pour fuir... Immédiatement, Benson et Stabler le pourchassent. Mais Rook parvient à s'évanouir dans la nature, près de la berge de l'East River. Arrivés trop tard, ils ne le voient plus. Sagit-il encore une mise en scène de Rook ? Selon Benson, s'il a plongé dans l'eau glacée de la rivière, il s'est sans aucun doute noyé car il était menotté. Comme il est introuvable, certains de son suicide, ils rentrent chez eux..

Épisode 18 : Libre échange

Titre original
Trade
Numéro de production
201 (9-18)
Première diffusion
Réalisation
Peter Leto
Scénario
Jonathan Greene
Audiences
États-Unis : 10,44 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé
Jenna, une jeune femme enceinte, est retrouvée morte dans un appartement entièrement carbonisé. Les inspecteurs de l'unité spéciale découvrent qu'elle a sans doute été violée et assassinée, avant que le feu ne prenne dans son appartement. Son fiancé est suspecté du meurtre, mais ce dernier se révèle être le fils d'un richissime importateur de café, Pierson David Bartlett Sr. Pourtant, l'unité spéciale découvre que ce dernier couchait également avec la victime. Avant leur procès, le docteur Warner révèle qu'elle attendait un enfant, mais que son mari n'est pas le père, car il est stérile. Après une deuxième analyse, elle apprend aux inspecteurs que le père de Pierson Jr. est le père biologique de l'enfant de la victime. En effet, celui-ci a versé beaucoup d'argent sur le compte de sa belle-fille, car elle lui faisait du chantage, mais il se défend en annonçant que la somme était pour son futur enfant. Alors que Novak tente de les inculper, elle découvre qu'une des jurés a été achetée par Pierson Sr. afin d'acquitter les deux hommes. Plus tard, il est révélé que c'est Avery Hummings qui a assassiné Jenna. Cette dernière tente de se suicider afin d'éviter la prison, mais entraîne Pierson Jr. dans sa chute.

Épisode 19 : Ne jamais oublier

Titre original
Cold
Numéro de production
202 (9-19)
Première diffusion
Réalisation
David Platt
Scénario
Judith McCreary
Audiences
États-Unis : 10,83 millions de téléspectateurs
Invités
Résumé détaillé

Lors d'une soirée de gala, alors qu'un avocat de la défense lui propose de quitter son poste pour exercer le même métier que lui, la substitut du procureur Novak est appelée par Cragen pour qu'elle le rejoigne sur le lieu du crime. Avant de s'y rendre, elle rejette l'offre de son collègue. Sur place, entourée par la présence médiatique des chaînes de télévision, l'unité spéciale découvre qu'une fusillade a éclaté et qu'un officier de police a perdu la vie. Confus car il ne s'agit pas de leur domaine, Stabler demande à son chef pourquoi lui et ses collègues ont été convoqués. Ce dernier leur apprend que l'autre tireur n'est d'autre que leur coéquipier Chester Lake, touché par balles et aussitôt emmené à l'hôpital. Novak interdit l'équipe de Cragen de l'interroger ou prendre sa déposition sans son autorisation. À vue d’œil, le médecin-légiste s'aperçoit que le mort a reçu six balles au milieu de son corps. Chargée de scanner numériquement en 3D le bâtiment détruit où s'est déroulé l'échange de coups de feu entre les deux flics, le capitaine Judith Siper rassure Benson et Stabler en leur affirmant qu'ils pourront visualiser l'endroit sous tous les angles et l'emplacement de chaque tireur. Malgré leur interdiction de l'approcher, ils se rendent à son chevet pour le questionner. Blessé au bras et à la jambe, celui-ci refuse catégoriquement de leur parler et se protège sous un droit primordial de la police. Pendant 48 heures, elle n'a pas le droit de l'interroger, car son témoignage sera automatiquement annulé si elle enfreint cette règle. Le duo d'enquêteurs révèle l'identité du policier mort à Cragen : il s'agit d'Edward Krulik, un inspecteur réputé qui a connu Lake lorsqu'il exerçait à Brooklyn. Des témoins les ont vus en train de se disputer devant son commissariat, alors qu'une querelle entre eux n'a été connue que par leurs collègues. Quant à Fin et Munch, ils découvrent, dans l'appartement de Lake, un billet de train pour Philadelphie. Le relevé de son portable stipule qu'il y va au moins une fois par mois. Pour rencontrer ses contacts, Munch leur a laissé un message pour qu'ils le contactent. Devenu proche de lui, Fin nie connaître la raison de son déplacement mensuel. Inquiet pour lui et sa carrière, il passe voir Lake qui, encore, s'abstient de lui raconter ce qui s'est passé avec Krulik. Persuadé qu'il a agi en légitime défense, Fin lui insinue qu'il aurait tout fait pour le couvrir, et qu'il veut lui sauver la peau. Mais Lake persiste et se referme sur lui-même. Son équipier le prévient : soit il parle, soit il devra s'expliquer face à un juge. Dans le laboratoire de Warner, elle révèle à Benson et Stabler qu'il s'agit d'un homicide et non d'une légitime défense. En effet, Krulik a reçu deux balles mortelles dans la poitrine et trois autres non fatales dans le dos. Il aurait tenté de fuir et Lake l'aurait exécuté de sang-froid. Son arme de service est bien celle qui l'a abattu. En attendant la reconstitution pour mieux comprendre le déroulement de leur fusillade, Stabler est désormais convaincu que Lake a assassiné son ancien collègue de Brooklyn. Au bureau, Fin expose à Benson, Stabler et Munch un ancien dossier à Lake qu'il a trouvé chez lui. Il enquêtait sur un meurtre non résolu à Brooklyn et il s'apprêtait à réinterroger tous les témoins dont... Krulik. Une proche de Lake, Penelope Fielding, débarque au commissariat pour converser avec Munch. Après avoir reçu son message, elle est rapidement venue pour prendre des nouvelles de son ami. Elle leur lève le voile sur ses visites à Brooklyn. Il s'était inscrit à une organisation, nommée Vidocq, qui aide des flics à rouvrir des affaires non classées, faute de preuves. Il est devenu proche d'elle et, quelques jours avant la fusillade, elle lui avait conseillé de fournir son dossier aux membres de Vidocq, mais il a préféré continuer à faire cavalier seul, lors de son temps libre. Convoqués dans le bureau de leur supérieur, Benson et Stabler sont réprimandés par Novak qui leur rappelle qu'ils n'avaient pas le droit d'adresser la parole durant 48 heures. Heureusement, il s'est tu, car ses propos auraient été non recevables par le juge. Stabler tente de se justifier en lui garantissant que les deux premiers jours sont cruciaux pour le déroulement de l'enquête, mais Novak le recadre en lui ordonnant de suivre les ordres de la justice. Malgré tout, ils retournent à l'hôpital, mais Lake s'est enfui. Soupçonnant Fin d'être en contact en lui, Stabler met son portable sur écoute pour espionner leurs échanges. Au poste de police, au moment où le domicile de Lake est surveillé par des patrouilles, Fin s'en rend compte et s'emporte contre Stabler. Une dispute éclate entre eux, et Cragen les sépare, en les menaçant d'un avertissement pour chacun. Convaincu de l'innocence de Lake, Fin théorise que Krulik a tenté d'esquiver les balles qu'il a reçues dans son dos, tandis que Stabler pense qu'il s'agit simplement d'une mise à mort. Cragen réclame à la balistique de simuler les deux scénarios pour savoir si Lake a été provoqué par Krulik ou non. Paniqué pour sa vie, Fin veut à tout prix le traquer en solo car, selon lui, les amis de Krulik vont vouloir le tuer. Désormais, comme lui annonce Cragen, le groupe d'interpellation des fugitifs est mis sur le coup pour l'intercepter. Alors que leur chef veut se débarrasser de Fielding, car sa société Vidocq est mal vue par sa hiérarchie, Benson et Stabler le convainquent de les laisser coopérer avec elle, car elle a exercé dans un labo à Richmond puis au FBI. Surtout, elle seule connaît réellement Lake et sa première affaire qui le hante depuis une dizaine d'années. Sans tarder, Fin, Munch et Fielding la présentent à Benson et Stabler. Il enquêtait donc sur le viol et le meurtre d'une immigrante sans papiers de 14 ans, Alisa Hernandez, et sa copine de classe Cecelia Cruz, également clandestine, a été témoin de sa mort. Mais sa déclaration n'a pas été retenue, car truffée d'invraisemblances, alors que Benson suggère que la police ne l'a pas prise au sérieux, en raison de sa situation. Ou bien, selon Stabler, elle a peur d'être expulsée et elle a donc modifié son récit. Fielding l'a aidé à rouvrir cette affaire, car au moment où la police a décelé le corps sans vie d'Alisa sur un terrain vague, Lake s'est interrogé sur la présence de Krulik parmi les flics dépêchés près d'elle. Or, ce n'était pas son secteur. De plus, Fielding élabore sa théorie sur lui à Benson et Stabler. Dix ans auparavant, les tests D'ADN étaient à ses prémices, et seul un flic a pu savoir que son sperme allait être prélevé. Il a donc mis un préservatif pour violer la gamine. Enfin, Fin leur signale que Lake a reçu un coup de fil 30 minutes avant la fusillade. Mais ils sont incapables de connaître le contenu de sa discussion avec son interlocuteur. S'est-il déplacé en pleine nuit, car il lui a promis une information solide pour son enquête ? Tout compte fait, seul le kit de viol d'Alisa permettra d'inculper ou non Krulik. Dans l'entrepôt de stockage des pièces à conviction, un employé le remet à Munch et lui déclare qu'il est en piteux état car, en l'espace de dix ans, une inondation a amoché la plupart des échantillons. Il le prévient que Lake est déjà passé pour tenter de le récupérer, mais il n'a pas pu, car il n'avait pas d'autorisation de Cragen. Puis, à son tour, Krulik a essayé de mettre la main sur cette preuve, sans succès. Sous l'ordre de Cragen, Munch le rapporte à l'unité spéciale. Pendant ce temps, Fin déjeune avec Fielding. Peu épaulée par le reste de l'équipe, elle lui souffle qu'elle peut facilement découvrir ce qui s'est passé, s'il lui transmet les résultats balistiques, et la reconstitution en 3D du bâtiment désaffecté. Mais il s'y oppose, prétextant que leur laboratoire est suffisamment compétent pour les aider. Pas rassurée, elle l'alerte sur l'avenir de Lake. Même si Krulik est bien le violeur d'Alisa, Lake ne sera pas blanchi pour autant. Elle lui confie qu'il n'a pas être déçu du comportement de Lake, car ce dernier l'a toujours apprécié. Fin lui réitère qu'il était prêt à se mouiller pour sa réputation. Pour qu'il prouve son innocence, ce dont elle est persuadée comme lui, elle lui suggère de rencontrer son ancien partenaire de Brooklyn, Meadows. Approché par Benson et Stabler, il leur colporte qu'il ne l'a pas revu depuis six mois, et que Lake était hanté par la mort non résolue d'Alisa. Sa première enquête l'a secrètement tourmenté depuis dix ans, car personne n'a voulu témoigner. L'unique témoin, Cecelia, n'a cessé de modifier ce qu'elle avait vu, puis sa famille a quitté le pays. Meadows leur avise qu'elle est une menteuse, qu'elle avait des bleus sur son corps et qu'elle avait peur qu'on la touche. D'après ses dires, elle a été aussi violée en même temps que Alisa. Comme leur viol s'est déroulé dans un quartier où résidaient beaucoup d'immigrants clandestins, tout le monde a préféré se taire. Sur son lieu de travail, un entrepôt de fruits et légumes, le père d'Alisa leur somme que, après son décès, sa famille est retournée vivre à Salvador. Il a préféré rester en Amérique pour veiller sur la tombe de sa fille et rester en contact avec Lake. Cependant, il regrette que son enquête soit inachevée, et que Cecelia a toujours menti en refusant de dénoncer leurs violeurs. Sollicité par Benson, qui lui riposte qu'elle est désormais adulte et donc moins tétanisée, il les guide vers un atelier où elle travaille. Avant qu'ils ne le quittent, il leur atteste qu'il a donné la même info à Lake qui l'a appelé la veille... La boss de Cecelia leur fait part de son agacement, car deux autres flics sont venus pour la rencontrer. Elle reconnaît Lake sur un photo et leur allègue qu'il saignait. Il est brusquement parti avec son employée... Dorénavant, il est un fugitif qui s'est évanoui dans la nature avec une otage...

La chasse à l'homme est officielle à la télévision. Il a disparu sans laisser de traces avec le seul témoin. La tension entre Stabler et Fin s'intensifie de plus en plus. Au poste, grâce à la reconstitution en 3D de la fusillade, Munch et O'Halloran leur démontrent qu'un troisième tireur était près de Krulik. Ce dernier a récupéré les douilles de ses balles qu'il a tirées près de Lake. De plus, ils mettent en évidence la légitime défense de Lake. Krulik n'a pas exécuté sans défense, car il a tenté d'esquiver ses coups de feu, tout en lui tirant dessus. Quant au troisième homme, il a réussi à atteindre Lake au bras et à la jambe avant de fuir. Dès lors, toute l'équipe se range du côté de Lake. Pour elle, s'il a enlevé Cecelia, c'est justement pour la protéger contre la personne qui voudrait la faire taire. Au domicile de la veuve éplorée de Krulik, Benson et Stabler s'étonnent de voir trois flics de Brooklyn, Jensen, Foster et Crane, proches de son mari défunt qui parlent à sa place. Contrairement à sa femme, Mary, qui souhaite savoir pourquoi Lake l'a tué, ils veulent tous le retrouver pour se venger de lui. Au moment où Benson questionne l'épouse de Krulik sur les relations suspectes de son mari, le trio les vire de chez elle, car ils les suspectent d'être liés à l'échange de coups de feu. En discutant avec Stabler, Benson saisit que Mary ignorait que son conjoint était un ripou pervers, et Stabler lui fait part de sa déception sur le manque de confiance de Lake envers eux. Elle lui rétorque qu'il a fait une grosse erreur en mouchardant le portable de Fin, car il a toujours été honnête avec lui et le presse de s'excuser auprès de lui. De son côté, Fin les fixe sur les casiers judiciaires vierges des trois équipiers de Kulik, et leur note que Jensen était le plus proche de lui. Munch les briefe sur l'ADN de Krulik détecté sous les ongles d'Alisa. Il l'a donc violée et elle s'est débattue contre lui. Son kit de viol contenait un second échantillon de sperme, mais il a été partiellement détruit à cause de l'inondation. Ils pourront tout de même condamner le second violeur pour tentative de meurtre sur Lake. Subitement, Cragen prévient l'unité spéciale que Lake et Cecelia se sont retranchés dans un entrepôt abandonné. Ils ont été repérés car elle est allée acheter des premiers soins pour Lake, toujours gravement blessé... Alors que la police se positionne devant le bâtiment pour établir une négociation avec Lake, Fin s'y précipite pour rétablir le contact avec lui. Pour éviter que la situation dérape, Benson convainc le chef de l'opération de le laisser seul avec lui. À l'intérieur, pourtant ami avec lui, Lake le menace avec son pistolet, mais Fin parvient à le calmer en lui suggérant de le prendre en otage au lieu de Cecelia. D'autant plus que la police s'apprête à les aveugler avec leurs grenades, car elle est désormais considérée comme sa complice, en raison des achats qu'elle a faits pour lui. Il rassure son collègue qu'il a la preuve que Krulik était bien le violeur d'Alisa et lui demande s'il a vu le troisième homme, lors de la fusillade. Lake répond que non et lui explique qu'un certain Jensen, qui n'est d'autre que l'un des flics proches de Krulik, lui a passé un coup de fil pour lui donner des informations. Mais il est tombé dans un guet-apens et il a réussi à tuer Krulik en légitime défense. Déterminée à le seconder, Cecelia fait part de son viol et du visage de son bourreau, qu'elle n'a pas oublié, à Fin. Elle est prête à témoigner contre lui. Ce n'est d'autre que Thomas Crane, un ami de promo de Krulik et désormais flic, qui l'a violée, pendant que Krulik abusait sexuellement de sa copine Alisa. Comme le garantit Munch à Cragen, il a déjà été condamné pour brutalité et agression sexuelle, mais toutes ses victimes se sont rétractées. Il fait partie maintenant du groupe d'interpellation des fugitifs... Ce dernier s'est glissé parmi les intervenants de la prise d'otages et s'est caché sur un toit pour abattre Lake avec un fusil de sniper. Alors que Fin sort de l'immeuble avec Cecelia et Lake, qui a pris le choix de se rendre, Crane est à deux doigts de le tuer. Toutefois, Benson et Stabler le surprennent et l'interceptent in extremis.

À son procès, interrogée par Novak, Cecilia raconte son viol et celui de sa meilleure amie. Quand elles étaient des enfants, en rentrant de l'école, elles se sont malencontreusement mêlées à une rixe et la police est intervenue. Les deux officiers, Crane et Krulik, leur ont proposées de les raccompagner chez elles en voiture, et elles ont accepté leur proposition. Ils les ont violées à tour de rôle. Sa copine Alisa s'est débattue contre Krulik et, furieux, il l'a frappée puis étranglée pour étouffer ses hurlements. Elle reconnaît Crane comme étant le second violeur et dévoile qu'il s'est fâché contre Krulik, car il a perdu son contrôle. Elle en a donc profité pour s'enfuir. Consciente que le jury est ému par son récit, l'avocate de Crane, Donna Emmett, décrédibilise son témoignage en la poussant à divulguer sa situation d'immigrante toujours sans papiers. Malgré les objections de Novak, elle l'accuse de profiter de la loi pour obtenir une régularisation, et vivre gratuitement sans payer d'impôts. Conséquemment, Novak conçoit qu'elle risque de perdre son procès, car le jury risque d'avoir moins de sympathie pour elle et de la prendre pour une criminelle. Son unique chance d'inculper définitivement Crane est l'échantillon à moitié détruit de son sperme. Warner lui certifie qu'il s'agit probablement de son ADN, mais qu'il est réfutable, car les dégâts de l'inondation l'ont partiellement dégradé. Elle ne peut pas être certaine scientifiquement qu'il provient de Crane. Stressée à l'idée qu'un policier violeur soit libéré faute de preuves solides, Novak l'influence pour qu'elle présente ses résultats peu concluants au jury, car elle mise sur leur intelligence. Par conscience professionnelle, Warner se soumet à sa demande, car elle ne veut pas mentir en exposant de fausses preuves qui n'existent pas. Le lendemain, à la barre, Warner fait un exposé sur les deux échantillons du kit de viol d'Alisa. Le premier atteste bien que Krulik est son violeur et le second pourrait établir que Crane est le second bourreau des deux gamines. Cependant, elle dissimule à la cour qu'il est abîmé et leur fait croire qu'il est juridiquement présentable. Emmett ne la contre-interroge pas, ce qui étonne Novak... Ensuite, Lake se présente et narre la soirée où Crane et Krulik lui ont tendu un piège, car il s'approchait de la vérité. En premier lieu, devant son commissariat, il s'est battu avec Krulik car il a ramassé son mégot de cigarette pour prélever ses empreintes puis il s'est rendu dans l'entrepôt de stockage des pièces à conviction pour accéder au kit de viol d'Alisa. Dans la foulée, avant de l'obtenir, il a reçu un coup de téléphone de Crane, dont il a reconnu la voix, qui s'est fait passer pour Jensen. Il lui a fait croire qu'il détenait des révélations pour son enquête inachevée. Puis le piège s'est refermé sur lui et il a réussi à survivre en abattant Krulik. Il proclame à Novak qu'il est certain que Crane est le second tireur. Le procès bascule lorsqu'Emmett le malmène en lui faisant avouer que l'arme du deuxième assaillant n'a pas été retrouvée, donc il n'y aurait eu qu'un attaquant, et, surtout, proclame à la cour que Lake et Novak ont menti au jury en cachant que le second échantillon était dégradé. Donc il est irrecevable et innocente complètement son client. En conséquence, elle demande à la juge l'annulation du procès pour vice de procédure. Démasquée, Novak essaye de faire croire à la juge Petrovsky qu'elle n'a rien celé et accuse à son tour d'Emmett de conspiration contre le ministère public et l'unité spéciale. Abasourdie, Petrovsky les assigne dans son bureau pour clarifier ce tournant inattendu. Emmett désire annuler la mise en accusation de Crane car les preuves scientifiques avancées de Novak sont, affirme-t-elle, bidouillées et qu'elle n'a aucun témoin fiable. Pour se défendre, lucide de son erreur d'avoir poussé Warner à exhiber un échantillon à moitié démoli, Novak promet à la juge que les résultats définitifs vont tomber dans les prochaines heures. Petrovky la fulmine pour son manque de professionnalisme. Si elle ne les ramène pas avant la fin de journée, elle la poursuivra pour outrage. Pour démontrer que Novak ment, elle appelle Fielding en personne à la barre.

Titulaire d'un master de génétique statistique, Fielding rapporte qu'elle a travaillé dans un laboratoire, puis avec la police pour analyser des empreintes, de l'ADN, des balistiques… À propos des profils partiels comme celui de Crane, elle spécifie qu'ils sont utiles pour restreindre la liste des suspects lors d'une enquête. Perspicace, Emmett déploie au jury qu'elle ment sous serment, en lisant un passage de l'un de ses ouvrages, où elle écrit qu'ils sont peu fiables et qu'ils doivent être considérés avec scepticisme. Plus que tout, elle soutient par écrit que le système judiciaire en abuse pour faire condamner des coupables, lorsqu'ils n'ont pas de preuves matérielles. Par conséquent, elle n'est pas en mesure de dire si l'échantillon abîmé contient l'ADN de Crane. Un coup dur pour Novak, Lake, Cecelia et le père d'Alisa. Ils assistent, impuissants, au non-verdict du jury. Lorsque Novak requiert à chaque membre de délivrer leur propre conviction, la majorité l'acquitte. Il est donc libéré. À l'extérieur de la salle d'audience, malgré la contestation de Novak, le service de l'immigration récupèrent Cecelia pour probablement l'expulser du sol américain. Avant de partir, elle s'excuse auprès du père d'Alisa pour n'avoir pas témoigné plus tôt. En colère, ce denrier est dégoûté de voir Crane hors de cause, et Lake le conjure de ne pas se venger contre lui. Abattue, Novak promet à Lake qu'elle relancera les poursuites contre lui le plus tôt possible, ce qu'il en doute fortement, car il est scientifiquement intouchable.

Le soir même, Benson propose à Fin de boire un verre avec elle, Munch et Stabler, mais il y renonce, car il s'inquiète pour Lake qui ne lui répond pas au téléphone. Stabler en profite pour s'excuser d'avoir mouchardé son portable, mais Fin rejette son pardon, tout en reconnaissant qu'il est à la fois un bon flic et un type beaucoup trop excessif, que ce soit avec les suspects ou ses collègues. Il lui concède qu'il ne pourra plus lui faire confiance dès maintenant et lui tourne le dos pour retrouver Lake. Munch lui glisse une lettre de mutation qu'a rédigée Fin pour quitter l'unité spéciale... Dans le bureau de la juge Donnelly, Novak est mise au courant par celle-ci pour l'abandon des charges contre Crane. Écœurée, Novak lui rappelle qu'il est accusé de pédophilie & de meurtre, mais Donnelly lui réplique que c'est de sa faute s'il arpente toujours les rues dans son uniforme de flic. Pour avoir menti sur la fiabilité d'une preuve dont elle a caché sa dégradation, Donnelly lui livre en main propre sa convocation au barreau pour faute lourde et inadmissible. D'autant plus que Donnelly l'a balancée à leur hiérarchie, lorsqu'elle s'est aperçue que ses rapports scientifiques tant attendus étaient déjà signés et complets bien avant sa promesse faite à la juge Petrovsky. En larmes, Novak lui accorde qu'elle a maquillé cette preuve détériorée, parce qu'elle n'avait rien de concret pour faire condamner Crane. Elle n'aurait pas supporté de le voir s'en tirer, ce qui l'a obligée à mentir sur sa mauvaise qualité au jury. Insensible à son explication, Donnelly lui confirme qu'elle sera suspendue pour une ou quelques années et l'incite à changer de métier. Soudainement, elle reçoit un appel et quitte Donnelly. Elle rejoint le reste de l'unité spéciale, Munch, Fin, Benson et Stabler, sur un terrain où Lake a tué Crane de sang-froid. Intercepté, l'ancien flic est menotté et arrêté. Avant d'être emmené dans une voiture de police, il jette un dernier regard vers ses anciens collègues, tous choqués par sa justice expéditive...
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Dernière apparition de l'inspecteur Chester Lake, interprété par Adam Beach, dans la série.

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