Sainte-Jalle

Sainte-Jalle est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Sainte-Jalle

Sainte-Jalle, vue du col d'Ey.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Nadège Rancon
2020-2026
Code postal 26110
Code commune 26306
Démographie
Population
municipale
312 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 20′ 45″ nord, 5° 17′ 05″ est
Altitude Min. 376 m
Max. 1 025 m
Superficie 18,16 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Canton de Nyons (avant mars 2015)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Sainte-Jalle
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Sainte-Jalle
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Jalle
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Jalle

    Géographie

    Localisation

    Sainte-Jalle est située à 18 km à l'est de Nyons (chef-lieu du canton) et à 14 km au nord de Buis-les-Baronnies.

    Relief et géologie

    Sites particuliers[1] :

    • Col de Goudon ;
    • Col d'Ey (718 m) ;
    • la Fournache (1030 m) ;
    • Montagne de Montlaud.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • le Grand Gourjas
    • l'Ennuye
    • le Rieufrais
    • Ruisseau de Champourceau
    • Ruisseau de Goudon
    • Ruisseau de Jouisse
    • Ruisseau de la Crotte
    • Ruisseau de la Peyrière
    • Ruisseau de Largeas
    • Ruisseau de Merderie
    • Ruisseau de Pouytane
    • Ruisseau des Marcons

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Jalle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    La commune est dite « hors attraction des villes »[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,9 %), zones agricoles hétérogènes (25,6 %), forêts (16,7 %), cultures permanentes (14,8 %), terres arables (5,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1] :

    • Ferme Brun
    • Ferme de Champourceau
    • Ferme de Serre d'Enguillard
    • Ferme de Serre Teston
    • Ferme des Mazellières
    • Ferme du Col d'Ey
    • Ferme Roux
    • Fermes de Fleur de Mai
    • Fournelle
    • Garenne
    • Gouvernoux
    • la Biove
    • la Condamine
    • la Fauchère
    • la Fournache
    • la Gardiole
    • la Grand-Grange
    • Languigone
    • la Rosière
    • la Rourie
    • le Grès
    • le Gros Buis
    • le Majon
    • le Plan
    • le Routas
    • les Blaches
    • les Chaux
    • les Faysses
    • les Œuillacs
    • les Prayots
    • l'Estang
    • les Ubacs
    • les Vers
    • Notre-Dame de Beauver
    • Pays
    • Pierrefeu
    • Saint-Quenin
    • Sous Vialle
    • Terruche
    • Vendhomme
    • Vial
    • Videaux

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • l'Aire est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé l'Yère de la Cour en 1635 (terrier du roi)[9].
    • l'Anguigonne est une ferme attestée en 1891. Il avait été dénommée Languigonne (plan cadastral)[10].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :

    • 1220 : castrum de Sancta Galla (Valbonnais, II, 165).
    • 1284 : castrum de Sancta Jalla (Valbonnais, II, 118).
    • 1405 : Saincte Jaille (choix de documents, 342).
    • 1537 : Sancto Gallo (archives de la Drôme, E 4746).
    • 1627 : Saincte Jalle aux Baronnies (archives de la Drôme, E 2539).
    • 1891 : Sainte-Jalle, commune du canton de Rémuzat.

    Étymologie

    Le nom de la commune est celui de sainte Galle de Bagenum (VIe siècle)[12][source insuffisante].
    L'occitan ancien Santa Gala a évolué en Santa Jala (palatalisation du g typique du vivaro-alpin)[réf. nécessaire].

    Histoire

    Préhistoire

    Occupation de l'Âge du Bronze (grotte de Montlaud)[13].

    Protohistoire

    Le territoire de Sainte-Jalle fait partie de la tribu gauloise des Voconces.

    Antiquité : les Gallo-romains

    Sainte-Jalle est le centre du pagus Bag(inensis), une des subdivisions de la cité des Voconces. Plusieurs autels ont été retrouvés qui attestent d'un culte aux déesses Baginatiae[14].

    Un temple romain aurait existé à l'emplacement actuel de l'église Notre-Dame-de-Beauvert (ou Beauver), ainsi que le démontrent l'inscription latine qui se trouve sur un pilier (à droite du chœur) et les quatre colonnes antiques de l'abside[réf. nécessaire].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    Sainte-Jalle est un gros village de la riche vallée appelée « le grenier des Baronnies »[réf. nécessaire].

    Au VIIe siècle, les moines de l'abbaye de Bodon de Saint-May s'y installent et lui donnent le nom de Sainte-Galle, une vierge chrétienne qui, d'après la légende, aurait mis les barbares en fuite sous les murs de Valence (voir plus bas, paragraphe Lieux et monuments)[réf. nécessaire].

    La seigneurie[11] :

    • Au point de vue féodal, Sainte-Jalle est une terre des barons de Mévouillon et des barons de Montauban.
    • La terre est partagée entre les Arzelliers, les Agoult de Mison et les Artaud.
    • 1202 : les Arzelliers vendent leur part aux Ancezune.
    • 1265 : les Artaud donnent une charte de libertés municipales aux habitants.
    • 1310 : la part des Artaud passe (par héritage) aux Alleman.
    • 1334 : la part des Alleman passe aux Ancezune.
    • 1336 : les biens des Ancezune passent aux dauphins.
    • 1343 : la part des dauphins est vendue aux princes d'Orange.
    • 1350 : la part des princes d'Orange est vendue aux Alleman.
    • (non daté) : la part des Agoult est acquise par les Alleman. La terre est réunifiée.
    • La seigneurie passe aux Sassenage.
    • 1402 : elle passe aux Thollon.
    • 1667 : elle passe (par mariage) aux Fortia.
    • 1723 : elle passe (par mariage) aux Corriolis de Limaye, derniers seigneurs.

    Le , pendant les guerres de Religion, Lesdiguières prend Sainte-Jalle après 200 coups de canon[réf. nécessaire].

    Avant 1790, Sainte-Jalle était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Sisteron, dont l'église était dédiée à sainte Galle et dont les dîmes appartenaient au prieur du lieu (voir Notre-Dame de Beauvert)[11].

    Notre-Dame de Beauvert

    En 1891, Notre-Dame-de-Beauvert est une chapelle de la commune de Sainte-Jalle[15]

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, Sainte-Jalle devient le chef-lieu d'un canton du district de Buis-les-Baronnies, comprenant les municipalités de Arpavon, Autane, la Bâtie-Verdun, Bellecombe, Bésignan, Gouvernet, Montaulieu, Montréal, le Poët-Sigillat, Rochebrune, Sahune, Sainte-Jalle et Saint-Sauveur. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Rémuzat[11].

    Politique et administration

    Mairie de Sainte-Jalle.

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989  ?    
    1989 1995  ?    
    1995 2001  ?    
    2001 2008 Anne Marie Blanc    
    2008 2014 Antoine Ivarnes DVD retraité
    2014 2020 Antoine Ivarnes   maire sortant
    2020 En cours
    (au 7 décembre 2020)
    Nadège Rancon[16][source insuffisante]    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

    En 2018, la commune comptait 312 habitants[Note 2], en augmentation de 7,22 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    515531604603652684651711720
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    709686667640644611581542512
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    520533490448422386404350333
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    283291263251260269272272280
    2017 2018 - - - - - - -
    308312-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune possède une école primaire. Les collèges et lycées les plus proches sont à Nyons[réf. nécessaire].

    Santé

    La commune possède un cabinet médical comprenant deux médecins et un kinésithérapeute. L'hôpital le plus proche est à Buis-les-Baronnies14 km)[réf. nécessaire].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête locale : le dimanche avant le [13].

    Loisirs

    Sports

    Économie

    Vignes à Sainte-Jalle.

    Agriculture

    En 1992 : vignes, arbres fruitiers, lavande, pâturages (ovins)[13].

    • Foire Saint-Barthélemy : le samedi avant le [13].

    On y cultive la vigne (vins coteaux-des-baronnies), du lavandin, de l'épeautre et des abricotiers[réf. nécessaire].

    Commerce

    La commune possède une épicerie, un bar, un restaurant, une boulangerie[réf. nécessaire].

    Tourisme

    L'hébergement est assuré par cinq gîtes[réf. nécessaire].

    La commune possède un camp naturiste[13].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Elle aurait été construite en 852. Elle a remplacé un ancien temple romain, ainsi que le démontrent l'inscription latine qui se trouve sur un pilier, à droite du chœur et les quatre colonnes antiques de l'abside[réf. nécessaire].
    Son clocher est massif[13].
    Son porche sculpté[13] est remarquable : il est surmonté d’une frise que soutiennent des chapiteaux sculptés représentant un personnage tenant, dans l'une de ses mains levées, un faucon, et dans l'autre, une fleur ; à droite est un joueur de violon et à gauche, un troisième personnage (ayant lui-même à sa gauche un paon qui se désaltère dans un vase) a, dans sa main un bâton fleuri[réf. nécessaire].
    L'église est inscrite au titre des monuments historiques (MH) depuis 1926[21].
    • Château : donjon (XIIe siècle) et logis flanqué d'une tour circulaire (XVIe siècle). Il a été récemment restauré[réf. nécessaire].
    • Village ancien, en partie ruiné : poternes, passages voûtés, restes de fortifications (XIIe siècle) avec trois tours[13] et deux portes fortifiées[réf. nécessaire].
    • Chapelle des pénitents (XVIIe siècle)[13].
    • Chapelle perchée[13].
    • Pont des Rieufrais[13].
    • Fontaine[13].

    Patrimoine naturel

    [réf. nécessaire]

    Personnalités liées à la commune

    • Sainte Galle de Bagenum (VIe siècle) : vierge consacrée à Valence en présence de sept évêques. Elle vivait dans son village d'origine qui s'appelait à l'époque Bagenum et auquel elle a donné son nom : Sainte-Jalle. Elle est fêtée les 1er février et 6 novembre[12][source insuffisante].
    • Alphonse de Fortia de Forville, marquis de Sainte-Jalle.

    Héraldique, logotype et devise

    Sainte-Jalle possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.geoportail.gouv.fr/
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (L'Aire).
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 8 (L'Anguigonne).
    11. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 341 (Sainte-Jalle).
    12. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5511/Sainte-Galle.html
    13. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Sainte-Jalle.
    14. J.-C. Mège, J.-M. Lurol et H. Desaye, « Découverte d'autels aux déesses Baginatiae à Sainte-Jalle (Drôme) », RAN, no 33, , p. 178-193 (lire en ligne).
    15. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 246 (Notre-Dame de Beauvert).
    16. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. Notice no PA00117051, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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