Rochebrune (Drôme)

Rochebrune est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Rochebrune
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Jean-Louis Nicolas
2020-2026
Code postal 26110
Code commune 26269
Démographie
Gentilé Rochebrunois, Rochebrunoises
Population
municipale
58 hab. (2018 )
Densité 3,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 20′ 16″ nord, 5° 14′ 47″ est
Altitude Min. 440 m
Max. 1 189 m
Superficie 16,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription

Buis-les-Baronnies (avant mars 2015)

Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Rochebrune
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Rochebrune
Géolocalisation sur la carte : France
Rochebrune
Géolocalisation sur la carte : France
Rochebrune

    Géographie

    Localisation

    Rochebrune est située à 13 km au nord de Buis-les-Baronnies (chef-lieu du canton) et à 25 km à l'est de Nyons.

    Montaulieu Arpavon Sainte-Jalle
    Bénivay-Ollon N Sainte-Jalle
    O    Rochebrune    E
    S
    Beauvoisin Buis-les-Baronnies Buis-les-Baronnies

    Hydrographie

    L'Eyguemarse, affluent de l'Ouvèze prend sa source sur la commune[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Rochebrune est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (48,8 %), forêts (37,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,2 %), cultures permanentes (1,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :

    • 1168 : Rocha Bruna (cartulaire des templiers, 89).
    • 1200 : Roca Bruna (cartulaire des templiers, 92).
    • 1284 : Castrum de Ruppe Bruna (Valbonnais, II, 118).
    • 1301 : Castrum Ruppis Brunci (Inventaire des dauphins, 230).
    • 1386 : Castrum Ruppis Brune (choix de docum., 200).
    • 1891 : Rochebrune, commune du canton de Buis-les-Baronnies.

    Histoire

    Protohistoire

    Un oppidum au Serre Saint-André[10].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    La seigneurie[9] :

    • Au point de vue féodal, Rochebrune était une terre de la baronnie de Montauban.
    • 1313 : possession des (d')Agoult de Mison.
    • Peu après : la terre est partagée entre plusieurs co-seigneurs.
    • La première part appartient aux (du) Saix.
      • 1323 : elle est vendue aux Sahune.
      • 1336 : donnée aux dauphins.
      • 1341 : cédée aux princes d'Orange.
    • 1334 : la deuxième part appartient aux Alleman.
      • Les droits passent aux Luyrieu.
      • ils passent (par mariage) aux Sassenage.
      • 1402 : ils sont vendus aux Thollon.
    • La troisième part appartient aux Meyssenas.
      • 1351 : elle passe aux Arcellarii.
      • 1413 : vendue aux (d')Alauzon.
      • 1457 : vendue aux Thollon.
    • 1330 : la quatrième part, correspondant à la moitié de la seigneurie, appartient aux Rémuzat.
      • Ils acquièrent d'autres parties de la terre.
      • Leur part passe (par mariage) aux Armand.
      • 1626 : elle est vendue aux Reynard de Saint-Julien.
      • Elle est vendue aux (d')Agoult.
    • Les Agoult sont seigneurs de toute la terre.
    • Elle passe aux Corregio de Gioberti, derniers seigneurs de Rochebrune.

    Au XIIe siècle, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait l'église castrale Saint-André d'Esparron et l'église de Niciolis (aujourd'hui Saint-Vincent-de-Linceuil).
    En 1245, cette seconde église et ses revenus passent à l'abbaye de l'Île-Barbe[11].

    Avant 1790, Rochebrune était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Sisteron, dont les dîmes appartenaient à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[9].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sainte-Jalle. La réorganisation de l'an VII (1799-1800) la place dans celui du Buis-les-Baronnies[9].

    Politique et administration

    mairie de Rochebrune

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant inférieur à cent, le nombre de membres du conseil municipal est de sept.
    À la suite de l'élection municipale de 2014, le conseil municipal est composé de deux adjoints et de quatre conseillers municipaux[12].
    Le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme mentionne Jean Louis Nicolas comme étant maire, Valéry Liotaud étant l'un des quatre conseillers municipaux[12].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Jacques Chauvin-Buthaud    
    mars 2001 en cours Valéry Liotaud DVG Agriculteur

    Villes et villages fleuris

    En 2014, la commune de Rochebrune bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[13].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2018, la commune comptait 58 habitants[Note 2], en augmentation de 1,75 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    290296302356403375313381397
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    371323259240225226217197187
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    15715316313511274725331
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    403045544845435360
    2018 - - - - - - - -
    58--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le ou le dimanche suivant[10].

    Loisirs

    • Chasse[10].
    • Randonnée : passage du GR 10[10].

    Économie

    En 1992 : vignes, oliviers, arbres fruitiers, ovins, caprins, apiculture (miel)[10].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église paroissiale Saint-Michel.
    • Tour d'angle, seul vestige de l'ancien château féodal[10] au cimetière qui jouxte l'église[réf. nécessaire].
    • Église (XIe siècle au XVe siècle)[10].
      • Église Saint-Michel de Rochebrune, en partie romane (XIIe siècle et XIIIe siècle), située à côté de la seule tour restante du château, à l'extrémité nord du village : tympan en forme de coquille Saint-Jacques et peintures murales du XIXe siècle récemment restaurées (Pour y accéder, se garer sur la place du village, en face de la mairie, puis monter la grande rue jusqu'à son sommet. Si elle est fermée, demander les clefs au responsable de l'Association des Amis de Rochebrune)[réf. nécessaire].
    • L'ancien château, l'église et les tours sont inscrits au titre de la réglementation sur les sites (Ministère de l'Environnement) depuis le [réf. nécessaire].
    • Maisons anciennes[10].
    • Oratoire Saint-Roch[10].

    Patrimoine culturel

    Patrimoine naturel

    • Grotte : la Cuve Saint-Vincent[10].

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    Inconnu.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Eyguemarse sur le site du SANDRE
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 308.
    10. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Rochebrune.
    11. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne et Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l'abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », dans Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (dir.), L'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement (Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon), Mane, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, , 448 p. (ISBN 2-906162-54-X, ISSN 1254-9371), p. 226.
    12. « 26110 ROCHEBRUNE », sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le ).
    13. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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