Sainte-Croix-en-Jarez
Sainte-Croix-en-Jarez est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Sainte-Croix.
Sainte-Croix-en-Jarez | |||||
Prieuré de Sainte-Croix-en-Jarez. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Saint-Étienne | ||||
Intercommunalité | Saint-Etienne Métropole | ||||
Maire Mandat |
Daniel Torgues 2020-2026 |
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Code postal | 42800 | ||||
Code commune | 42210 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
478 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 28′ 44″ nord, 4° 38′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 349 m Max. 955 m |
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Superficie | 12,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Pilat | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Sainte-Croix-en-Jarez est située à 34 km de Saint-Étienne[1].
La superficie de la commune est de 12,05 km2 ; son altitude varie de 349 à 955 mètres[2].
Urbanisme
Typologie
Sainte-Croix-en-Jarez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,1 %), forêts (34,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
La fondation de la chartreuse
La dédicace à la sainte Croix, marqueur de l'alliance des Étichonides avec les Carolingiens et les comtes d'Auvergne, pourrait indiquer une fondation initiale datant du Xe siècle. Le rôle joué par les comtes donnés en Lyonnais/Viennois/Mâconnais (Warin, Girart et Matfrid) resterait à définir.
Le monastère a proprement parler fut fondé en 1280 par Béatrix de la Tour du Pin, veuve de Guillaume de Roussillon envoyé en 1275 et disparu à Saint-Jean-d'Acre en à la suite du coup d'État du de Charles d'Anjou. Elle voulut honorer sa mémoire par la prière ; pour ce faire elle se tourna vers l'ordre religieux des chartreux, dont faisait partie un de ses oncles.
Elle possédait en fief une forteresse sur l'actuel emplacement du village de Châteauneuf, confluent du Couzon et du Gier et carrefour stratégique des routes allant de l'Auvergne à la vallée du Rhône, à environ dix kilomètres du site choisi pour fonder le monastère.
Dans la tourmente révolutionnaire
La Révolution vint tout chambouler. L'église paroissiale actuelle se trouve toujours dans ce même lieu. La communauté de Pères et de Frères s'est maintenue jusqu'en 1792, puis confisquée comme bien national lors de la Révolution. Le monastère fut vendu aux enchères en 1794 en 44 lots aux familles des environs qui s'établirent à l'intérieur de celui-ci. À la Restauration, les chartreux ne cherchèrent nullement à reprendre leur bien, il aurait fallu d'une part négocier avec chacune des 44 familles, mais surtout le début de l'industrialisation de la vallée du Gier rendait l'isolement nécessaire aux moines beaucoup trop aléatoire. Le monastère resta donc un village sous le nom de Sainte-Croix-en-Pavezin, car il dépendait alors de la commune voisine de Pavezin. Devenant une commune indépendante en 1888, le village prit le nom de Sainte-Croix-en-Jarez. En 1840, le cloître de la deuxième cour fut démoli pour faciliter le passage des charrettes. C'est aussi à cette époque que la loge de Béatrix fut détruite pour construire le clocher actuel, l'ancien menaçant de s'effondrer. Les voûtes en pierre de l'église primitive furent démontées et remplacées par une charpente en bois[10], [11], [12], [13],[14], [15], [16].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1891. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2018, la commune comptait 478 habitants[Note 2], en augmentation de 9,38 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le village de Sainte-Croix-en-Jarez abrite la chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez, fondée au XIIIe siècle.
- Sur les hauteurs du village, se dresse la chapelle de Jurieu.
Héraldique
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Les armoiries de Sainte-Croix-en-Jarez se blasonnent ainsi : |
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Personnalités liées à la commune
- Béatrix, de la Famille de La Tour du Pin, veuve de Guillaume de Roussillon, fondatrice, en 1281, de la Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez[22].
Galerie
- Entrée principale de l'ancienne chartreuse (façade sud).
- Porte monumentale d’accès à la chartreuse.
- Vue sur l'une des deux cours intérieures de la chartreuse et sur le clocher de l'église.
- Couleurs d'automne à l'intérieur de la chartreuse.
- Une belle façade à l'intérieur de la chartreuse.
- Vue arrière de la chartreuse.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Sainte-Croix-en-Jarez et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bibliothèque nationale de France. Recueil des Historiens des Croisades publié par les soins de l'Académie des inscriptions et belles lettres à Paris 1875 (Chroniqueurs et "continuators" des croisades entérinant la disparition de Guillaume de Roussillon et le coup d’État en 1277).
- Ulysse Chevalier.Les Regestes Dauphinois ; tome III ; fascicules de VII à IX, n° 12237 (fondation). n° 11793 (envoi du testament).
- Michel Balard, Alain Ducellier et Pierre Vincent Claverie Migrations et Diasporas Méditerranéennes, juillet 2002. Publications de la Sorbonne et de Rennes (ordonnance royale et logistique envoyée en Terre Sainte sous l'égide de Guillaume de Roussillon).
- Francisco GabrieliChroniques arabes des croisades, novembre 2001
- Gauthier Langlois, Olivier de Termes, le cathare et le croisé (vers 1200-1274), Toulouse, Éditions Privat, coll. « Domaine cathare », , 288 p. (ISBN 2-7089-7520-X).
- M. Lavocat Procès des frères et de l'Ordre du Temple, Paris, 1888
- Christian Rollat L'Affaire Roussillon dans la Tragédie Templière, juillet 2006
- Sainte-Croix-en-Jarez sur le site de l'association des maires de France, consulté le 29 juin 2015.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00117593, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative à la géographie :
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