Saint-Vitte

Saint-Vitte est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Ne doit pas être confondu avec Saint-Vit, Saint-Vite ou Saint-Vith.

Saint-Vitte

L'église vue du nord-ouest.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes Berry Grand Sud
Maire
Mandat
Guy Berçon
2020-2026
Code postal 18360
Code commune 18238
Démographie
Population
municipale
129 hab. (2018 )
Densité 7,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 32′ 52″ nord, 2° 32′ 06″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 277 m
Superficie 16,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montluçon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châteaumeillant
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Saint-Vitte
Géolocalisation sur la carte : Cher
Saint-Vitte
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vitte
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vitte

    Géographie

    Localisation

    Saint Vitte se trouve à 30,4 km de Montluçon. Saint Amand Montrond est située à 28km de Saint Vitte.La Queugne est situé à 16,38km et Saulzais-le-Potier est situé à 8,6 km. Vallon-en-Sully est situé à 6,9km de Saint Vitte et Bourges à 90 km . Paris est située à 315 km de Saint Vitte.

    Lieux-Dits

    Les lieux dits de Saint Vitte sont :

    L'Ecoussat, Métairie, la Motte, la Patte d'Oie, la Rairue, le Bourg, la Réserve, la Terre chenue, le Bois d'Epot, le Chassin, le Drot, le petit Marçais, les Ardennes, les Argentais,les Châtaigners, les Goutats, les Grelets, les Loges, les Moinerats, les Noyers, les Sottes, les Terres Rouges, St Marien, Montaigut, Penserolles, Souligny.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vitte est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,3 %), terres arables (35,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), forêts (8,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Vitte ou Guy est le saint patron de la paroisse ; Fluriacum, variante de Floriacus, gentilice Florus et faux suffixe iacus = le domaine de Florus. Fleury est le nom primitif de la paroisse.

    Flurec, 1189 (Archives Départementales du Cher-10 H 88) ; Parrochia de Florec, 1271 Archives Départementales du Cher-38 H 99) ; De Floriaco, 1306 (Archives Départementales du Cher-38 H 99) ; Villagium de Sancto Vito, 1395 (Archives Départementales du Cher-E, seigneurie de Saint-Amand-Montrond) ; Saint Vif de Flory, 1395 (Archives Départementales du Cher-E, seigneurie de Saint-Amand-Montrond) ; Saint Vy, 1433 (Archives Départementales du Cher-E, seigneurie de Saint-Amand-Montrond) ; La paroisse de Saint Vit, 1518 (Archives Départementales du Cher-38 H 99) ; La parroisse de Saint Vic le Flory, 1567 (Archives Départementales du Cher-38 H 99).

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms de Fleuriel-sur-Poncignon ou de Fleuriel-sur-Queugne[8].

    Le village de Saint-Vitte s'appelait autrefois Saint Vitte-le-Fleuriel. En 1840 Epineuil a pris le nom Fleuriel à Saint-Vitte. Saint Vitte-le-Fleuriel est donc devenu Saint-Vitte et Epineuil, Epineuil-le-Fleuriel.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1804 1826 Duchet    
    1826 1830 Porcher Charles    
    1830 1837 Autissier Gilbert    
    1837 1848 Duchet Pierre    
    1848 1870 Serre Teon    
    1870 1875 Mercier Gustave    
    1875 1910 Serre Gabriel    
    1910 1945 Boizat Alexis    
    1945 1947 Parillaud Claude    
    1947 1977 Jessier Claude    
    1977 1983 Vedis Julien    
    1983 2001 Jeanne Metenier[9]    
    mars 2001 mars 2014 Marie-Claude Tucker    
    mars 2014 En cours Guy Berçon[10],[11]   Ouvrier agricole

    Intercommunalité

    Après avoir fait partie de la communauté de communes du Val de Cher jusqu'au , elle rejoint la communauté de communes Berry Grand Sud le .

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 129 habitants[Note 4], en diminution de 1,53 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3173261 012427447471425443462
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    449486572515551553579586551
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    508493444357371351324284290
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    272244202176138136138138138
    2013 2018 - - - - - - -
    131129-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les enfants qui habitent Saint-Vitte vont à l'école d'Epineuil-le-Fleuriel car à Saint-Vitte il n'y a pas d'école. Depuis 1974, l'école de Saint-Vitte a fermé car il n'y avait plus assez d'élèves, la dernière année il n'y avait que cinq élèves. L'école était dans la mairie.

    Lieux et monuments

    • La forge, restaurée récemment est un lieu typique où sont programmées de nombreuses expositions.
    • Église Saint-Vitte, du XIIe siècle au plan en forme de croix latine. Deux petites chapelles latérales.

    Cadre de vie

    Spectacles vivants, rallye pédestre, brocante et rencontres musicales rythment la vie de ce petit village d'une centaine d'habitants.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Vitte », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    9. Indiquée en fonctions en 1988, Brigitte Coulon, Gérard Coulon, « Les femmes à la conquête de leurs droits : autour d'une polémique dans la presse locale en 1913 », Berry no 7, automne 1988, ISSN 0985-1569, p. 8
    10. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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