Saint-Thomas-en-Royans
Saint-Thomas-en-Royans est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Thomas-en-Royans | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Royans-Vercors | ||||
Maire Mandat |
Valéry Friol 2020-2026 |
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Code postal | 26190 | ||||
Code commune | 26331 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Thomassois, Saint-Thomassoises | ||||
Population municipale |
600 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 117 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 03′ 00″ nord, 5° 17′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 164 m Max. 390 m |
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Superficie | 5,15 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vercors-Monts du Matin | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
La commune de Saint-Thomas-en-Royans est située à 27 km à l'est de Romans-sur-Isère.
Saint-Just-de-Claix (Isère) | Auberives-en-Royans (Isère) | Auberives-en-Royans (Isère) | ||
La Motte-Fanjas | N | Saint-Laurent-en-Royans | ||
O Saint-Thomas-en-Royans E | ||||
S | ||||
Saint-Jean-en-Royans | Saint-Jean-en-Royans | Saint-Jean-en-Royans |
Voies de communication et transports
La commune est la porte du Vercors par la Combe Laval et les Grands Goulets[1].
Urbanisme
Typologie
Saint-Thomas-en-Royans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,8 %), forêts (31,5 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), prairies (12,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
- 1204 : mention de la paroisse : capella Sancti Thomae (archives des Bouches-du-Rhône, mss. de Chantelou).
- 1444 : mention de la paroisse : ecclesia Sancti Thomae in Royannis (archives des Bouches-du-Rhône, mss. de Chantelou).
- XVe siècle : mention de la paroisse : cura Sancti Thomae in Royanis (pouillé de Valence).
- 1477 : ad Sanctum Thomam in Royanis (terrier de Saint-Just).
- 1891 : Saint-Thomas, commune du canton de Saint-Jean-en-Royans.
(non daté)[réf. nécessaire] : Saint-Thomas-en-Royans.
Histoire
Antiquité : les Gallo-romains
- Découverte d'un tombeau gallo-romain[1].
- Au lieu-dit la Chartronnière, se trouve une stèle d'un ancien centurion et l'épitaphe de L. Mæcius Mælo[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie :
- Sa possession fut disputée entre les dauphins et les comtes de Diois[1].
- Au point de vue féodal, Saint-Thomas faisait partie du mandement de Saint-Nazaire-en-Royans et du duché d'Hostun[9].
Démographie[9] :
- 1688 : 50 familles.
- 1789 : 62 chefs de famille.
Avant 1790, Saint-Thomas était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont les dîmes appartenaient au prieur de la Motte-Fanjas qui présentait à la cure[9].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune fait partie du canton de Saint-Jean-en-Royans[9].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2018, la commune comptait 600 habitants[Note 2], en augmentation de 4,17 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine naturel
La commune fait partie du parc naturel régional du Vercors[1].
Héraldique, logotype et devise
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Saint-Thomas-en-Royans possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Thomas-en-Royans.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 362.
- http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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