Saint-Priest-la-Marche
Saint-Priest-la-Marche est une commune française, située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Priest (homonymie).
Saint-Priest-la-Marche | |||||
![]() Portail du château de la Courcelle. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Berry Grand Sud | ||||
Maire Mandat |
Jean Giraud 2020-2026 |
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Code postal | 18370 | ||||
Code commune | 18232 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
235 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 27′ 00″ nord, 2° 10′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 339 m Max. 500 m |
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Superficie | 20,33 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châteaumeillant | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Saint-Priest-la-Marche (comme son nom l'indique, dans la Marche berrichonne) est situé à l'extrémité de la pointe sud du Cher. Il appartient à l'unité géologique du Massif central. Le village se tient au pied du plateau du bas Berry qui culmine dans ce secteur au Magnoux où l'altitude atteint 504 m.
Comme sa voisine de Préveranges, le village est situé au carrefour de trois autres départements (Indre, Creuse, Allier). Le territoire communal est arrosé par la rivière Indre, qui y prend sa source, près du hameau de Beddes, à proximité immédiate de la limite avec la Creuse.
Le centre actuel du village s'est déplacé vers l'est, dans le vallon de l'Indre, en contrebas du noyau représenté par l'église et le cimetière.
La commune est traversée par le sentier de grande randonnée de pays : Sur les pas des maîtres sonneurs.
Localisation
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Pérassay (Indre) |
Saint-Saturnin | ![]() | |
Vijon (Indre) |
N | Préveranges | ||
O Saint-Priest-la-Marche E | ||||
S | ||||
Bussière-Saint-Georges (Creuse) |
Saint-Marien (Creuse) |
Urbanisme
Typologie
Saint-Priest-la-Marche est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,1 %), prairies (30,7 %), zones agricoles hétérogènes (28,4 %), forêts (2,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Font-Indre[8].
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[12].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2018, la commune comptait 235 habitants[Note 2], en augmentation de 2,62 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Château de La Courcelle. Le château actuel date du XIXe siècle, mais il remplace une ancienne maison forte remontant à la fin du Moyen Âge, siège d'une seigneurie. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le fief appartient à une branche de la famille Debize, de Boussac. Aux XIXe et XXe siècles, la propriété appartient à une branche de la famille de Loubens de Verdalle.
- Église (XIIe siècle).
- Halle moderne, construite en 2010.
- Source de l'Indre. Bassin.
Événements
- Fête de Saint-Blaise, le dernier samedi du mois de janvier[16].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- indiquée en fonctions en 1988, dans Brigitte Coulon et Gérard Coulon, « Les femmes à la conquête de leurs droits : autour d'une polémique dans la presse locale en 1913 », Berry, no 7, , p. 8 (ISSN 0985-1569).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Le Berry républicain, 30 janvier 2018.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Saint-Priest-la-Marche sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Priest-la-Marche sur le site de l'Insee
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