Saint-Pierre-la-Palud
Saint-Pierre-la-Palud est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Pierre-la-Palud | |
![]() Villa La Pérollière. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de L'Arbresle |
Maire Mandat |
Morgan Griffond 2020-2026 |
Code postal | 69210 |
Code commune | 69231 |
Démographie | |
Population municipale |
2 615 hab. (2018 ![]() |
Densité | 347 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 47′ 30″ nord, 4° 36′ 44″ est |
Altitude | Min. 259 m Max. 747 m |
Superficie | 7,53 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | L'Arbresle (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | L'Arbresle |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintpierrelapalud.fr |
Géographie
Saint-Pierre-la-Palud se situe dans les monts du Lyonnais au nord ouest de Lyon dans une zone semi montagnarde proche des monts du Beaujolais entre les villes de Sourcieux-les-Mines et Sain-Bel dans le canton de L'Arbresle.
Communes limitrophes
![]() |
Sain-Bel | Sourcieux-les-Mines | ![]() | |
N | ||||
O Saint-Pierre-la-Palud E | ||||
S | ||||
Chevinay | Pollionnay |
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-la-Palud est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de L'Arbresle, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[4] et 20 803 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), prairies (16,8 %), zones urbanisées (15,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Saint-Pierre-la-Palud est une ancienne cité minière. Exploitées au Moyen Âge par Jacques Cœur puis par les frères Perret en 1840 et enfin par Saint-Gobain, les mines ont fermé en 1972. Au début du XXe siècle, on y produisait 70 % de la pyrite française (soufre).
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L’ensemble des anciens bâtiments industriels est dominé encore aujourd’hui par le puits métallique Perret. Le musée de la mine présente l’extraction minière dans les monts du Lyonnais.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Palud-la-Montagne et de Pelletier-la-Palud[11].
Le bourg actuel de Saint-Pierre-la-Palud n’existe que depuis 1863. Auparavant, le village était implanté au pied des collines de la Luère et de la Croix du Ban, au lieu-dit le Vieux Bourg. Des vestiges de l’ancien aqueduc romain de la Brévenne qui alimentait la ville de Lugdunum sont encore visibles sur le territoire de la commune notamment au Thus des Sarrazins.
Une grande villa bourgeoise du XIXe siècle est perché au hameau la Pérollière.
Héraldique
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Les armes de Saint-Pierre-la-Palud se blasonnent ainsi : D’or à une montagne de trois coupeaux de sinople surmontée d’une massette et d’une pointerolle de mineur passées en sautoir, le tout de sable, au chef d’azur chargé d’une clef d’or accostée de deux touffes de joncs d’argent. |
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2018, la commune comptait 2 615 habitants[Note 3], en augmentation de 0,04 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture
Lieux et monuments
- Musée de la mine et de la minéralogie, puits Perret
- Villa La Pérollière
- Col de la Luère, col de la Croix du Ban
Personnalités liées à la commune
- Félix Mangini, maire de la commune pendant trente-huit ans.
Transport
Une ligne des cars du Rhône dessert le village.
- 208 :
- Direction : Gare de l'Arbresle SNCF par Sain-Bel, Savigny et L'Arbresle centre
- Direction : Brullioles par Chevinay et Bessenay
Voir aussi
Bibliographie
- Communes et anciennes paroisses du Rhône : 69, Paris, éditions généalogiques de la Voûte, coll. « Noms des communes & anciennes paroisses de France », (ISBN 9782847661101)
- Maurice Garden, Christine Bronnert et Brigitte Chappé, Paroisses et communes de France : Dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 5 : Rhône, CNRS, , 384 p. (notice BnF no FRBNF36598217)
- Guigue Georges, Archives des communes du Rhône antérieures à 1790 : inventaire sommaire, archives départementales du Rhône ; H. Georg, 1902-1906, 3 volumes (notice BnF no FRBNF34017317)
- E. de Rolland et Denys Clouzet, Dictionnaire illustré des communes du département du Rhône, Dizain & Storck, 1901-1902, 2 volumes (notice BnF no FRBNF34107275)
- François-André Varnet, Département du Rhône, dictionnaire des communes, Res Universis, (réimpr. reprod. en fac-sim. de Géographie du département du Rhône) (1re éd. 1897)
- Alexis Chermette, Les Anciennes Mines de pyrite de Saint-Pierre-la-Palud (dites Mines de Sain-Bel), musée de la Mine de Saint-Pierre-la-Palud,
- J.L.A. Lepin, Monographie de Saint-Pierre-la-Palud, Vernay,
Article connexe
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Saint-Pierre-la-Palud sur le site de l'Insee
- Archives de la commune de Saint-Pierre-la-Palud déposées aux Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon (1620-1976)
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de L'Arbresle », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Maires de Saint-Pierre-la-Palud, sur saintpierrelapalud.fr
- « 1971 : M. A. DUCARRE est élu maire »
- « Pierre Genoux a été élu avec 47,9% des voix à St-Pierre-la-Palud, devant le sortant socialiste Yvon Olivier battu de 74 voix »
- « Pierre Genoux succède à Yvon Olivier », Le Pays, (lire en ligne).
- Marie Beauverie, « Une victoire dans un mouchoir de poche pour la liste de Morgan Griffond », Le Progrès, (lire en ligne).
- « Morgan Griffond, un oiseau rare comme référent de la LREM du Rhône », sur Lyon Expérience, .
- Cathy Sol, « Morgan Griffond réélu maire », Le Progrès, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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