Saint-Pardoux (Puy-de-Dôme)

Saint-Pardoux est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Pardoux.

Saint-Pardoux

La route départementale 2144, en direction de Riom, traverse la commune.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Combrailles Sioule et Morge
Maire
Mandat
Chantal Pieuchot-Monnet
2020-2026
Code postal 63440
Code commune 63382
Démographie
Population
municipale
399 hab. (2018 )
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 03′ 27″ nord, 3° 01′ 05″ est
Altitude Min. 478 m
Max. 670 m
Superficie 15,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Georges-de-Mons
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Pardoux
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Saint-Pardoux
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pardoux
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pardoux

    Géographie

    Localisation

    Saint-Pardoux est située au nord du département du Puy-de-Dôme.

    Quatre communes sont limitrophes[1] :

    Communes limitrophes de Saint-Pardoux
    Pouzol Marcillat
    Blot-l'Église Saint-Hilaire-la-Croix

    Transports

    La commune est traversée par la route départementale 2144, ancienne route nationale 144, sur l'axe MontluçonClermont-Ferrand, ainsi que les départementales 50 (vers Blot-l'Église et Ébreuil), 99 et 99a (vers Marcillat)[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pardoux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,9 %), forêts (31,4 %), zones agricoles hétérogènes (26 %), zones urbanisées (2,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    L'origine du nom de la commune viendrait de saint Pardoux (saint Perdulphe en ancien français), abbé de Guéret au VIIe ou VIIIe siècle.

    Sent Pardos en occitan du Croissant.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2008 En cours
    (au 12 septembre 2020)
    Chantal Pieuchot-Monnet[9],[10]   Retraitée[11]

    Intercommunalité

    Saint-Pardoux fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes du Pays de Menat, puis à partir du de la communauté de communes Combrailles Sioule et Morge[12].

    Population et société

    Démographie

    En 2018, la commune de Saint-Pardoux comptait 399 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    415340478482608603641660666
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6636266289389591 014968969996
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    935910879727655645619553469
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    517416406378363369404436409
    2018 - - - - - - - -
    399--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église.
    • Église Sainte-Anne.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.

    Références

    1. Géoportail (consulté le 21 avril 2017).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    10. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    11. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
    12. Arrêté no 16-02965 du 19 décembre 2016 « prononçant la fusion des communautés de communes « Côtes de Combrailles » et « Manzat Communauté » étendue aux communes de : Blot L'Église, Lisseuil, Marcillat, Saint-Gal-sur-Sioule, Saint-Pardoux, Saint-Quintin-sur-Sioule, Saint-Rémy de Blot et Pouzol […] à compter du  », et arrêté rectificatif no 16-02982 du 22 décembre 2016, parus au recueil des actes administratifs no 63-2016-065 [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 23 décembre 2016 (consulté le 23 décembre 2016), p. 127-139 et 143-145.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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