Saint-Myon

Saint-Myon (Sent Mion en occitan) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.

Saint-Myon

La route départementale 985 vers Beauregard-Vendon.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Combrailles Sioule et Morge
Maire
Mandat
Jean-Pierre Muselier
2020-2026
Code postal 63460
Code commune 63379
Démographie
Gentilé Saint-Myonnais
Population
municipale
501 hab. (2018 )
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 59′ 39″ nord, 3° 07′ 54″ est
Altitude Min. 334 m
Max. 451 m
Superficie 5,51 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Georges-de-Mons
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Myon
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Saint-Myon
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Myon
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Myon
Liens
Site web ville-saint-myon.com

    Géographie

    Saint-Myon est une commune du Puy-de-Dôme située au nord du département, entre Combronde et Aigueperse. Il comprend le petit hameau de Parret, placé en amphithéâtre face au bassin de Combronde.

    Quatre communes sont limitrophes (cinq en incluant le quadripoint avec Aubiat)[1].

    Communes limitrophes de Saint-Myon
    Artonne
    Combronde Aubiat
    (quadripoint)
    Beauregard-Vendon Chambaron-sur-Morge
    (La Moutade)

    Hydrographie

    Le village est traversé par la rivière Morge.

    Voies de communication et transports

    Le territoire communal est traversé par les routes départementales 223 (liaison vers Combronde) et 985 (vers Beauregard-Vendon à l'ouest, Artonne et Aigueperse au nord-est). Au nord-ouest de la commune passe l'autoroute A71 ; c'est l'accès autoroutier le plus proche via Combronde ; l'échangeur 12.1 est situé sur le territoire communal[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Myon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), zones urbanisées (11 %), prairies (2,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom de Saint-Myon vient de saint Médulphe, patron de la commune.

    Histoire

    Cette ville dispose d'un pont, qui avait été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale pour empêcher les nazis de passer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2014
    (réélu en 2020)
    En cours
    (au 11 septembre 2020)
    Jean-Pierre Muselier[9]   Retraité[10]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2018, la commune comptait 501 habitants[Note 3], en augmentation de 9,15 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    606660702721754785775777840
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    740707720730735739725737686
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    685639617564516475481376360
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    285265269271302313377424469
    2018 - - - - - - - -
    501--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Saint-Myon dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Il n'existe aucune école.

    Les collégiens se rendent à Aigueperse[15] et les lycéens à Riom[16].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Médulphe de style roman auvergnat des XIIe, XIIIe et XVIIIe siècles, consacrée à saint Médulphe. Classée monument historique depuis 1911[17].
    • Four communal de Parret. Ancien four banal du XVIIIe siècle.
    • Plusieurs sources minérales ferrugineuses étaient exploitées jusqu'au milieu du XXe siècle. La plus connue, la « Source Desaix », fut très renommée au XVIIe siècle. Elle était servie sur la table de Louis XIV et les grands personnages comme Pascal, Mazarin, Colbert, la marquise de Sévigné, la consommaient régulièrement[réf. nécessaire].
    • Prieuré (XIIIe, XVIIIe et XIXe siècles), inscrit aux monuments historiques en 2003[18].

    Personnalités liées à la commune

    • Albert Ayat, champion olympique d'escrime (inhumé à Saint-Myon en 1935).
    • Gilbert Bougnol, champion olympique d'escrime (né à Saint-Myon le ).
    • Albert Félix Lefaure, maître d'armes (né à Saint-Myon le ), victime de la rafle de Clermont le et mort en déportation le .

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Carte de Saint-Myon sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 24 mai 2016).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    10. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. « SECTORISATION - DEPARTEMENT du PUY-DE-DÔME » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    16. « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    17. « Eglise Saint-Médulphe (ou Saint-Myon) », notice no PA00092372, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. « Prieuré de Saint-Myon », notice no PA63000063, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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