Saint-Maurice-en-Trièves

Saint-Maurice-en-Trièves est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Maurice.

Saint-Maurice-en-Trièves
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes du Trièves
Maire
Mandat
Patrick Martinello
2020-2026
Code postal 38930
Code commune 38424
Démographie
Gentilé Lou San Maurizous[1]
Population
municipale
161 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 45′ 52″ nord, 5° 39′ 50″ est
Altitude Moyenne 1 323 m
Min. 671 m
Max. 1 975 m
Superficie 12,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matheysine-Trièves
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Maurice-en-Trièves
Géolocalisation sur la carte : Isère
Saint-Maurice-en-Trièves
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Maurice-en-Trièves
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Maurice-en-Trièves
    L'ancienne fonderie d'or

    Géographie

    Petit village en Trièves, situé en contrebas de la nationale 75 à 850 m d'altitude (altitude de la mairie)[2], Saint-Maurice-en-Trièves a très longtemps été desservi par une gare aujourd'hui abandonnée, ainsi que l'hôtel voisin. La ligne à voie unique dessert toujours la liaison Gare de Grenoble - Veynes - Dévoluy.

    Jusqu'au début du XXe siècle, une fonderie d'or était en exploitation au bord du ruisseau de Bonson. Il ne reste en ce jour qu'une partie de la cheminée.

    Lieux-dits et écarts

    Communes limitrophes [2]

    Lalley à 1,12 km

    Le Monestier-du-Percy à 3,32 km

    Prébois à 3,68 km

    Percy à 4,15 km

    Clelles à 7,64 km

    (Distances données à vol d'oiseau)

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Maurice-en-Trièves est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), prairies (20,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,4 %), terres arables (13,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Au XIXe siècle

    Une fonderie d'or fut implantée à Saint-Maurice en Trièves dans les années 1880, par Auguste Court. En l'absence de tout gisement d'or dans le Trièves, le choix de Saint-Maurice-en-Trièves fut dicté par l'ouverture en 1878 de la ligne de chemin de fer Grenoble-Veynes. La matière première provenait de "regrets" d'orfèvres, vieux bijoux, balayures, etc vendus par des orfèvres et des photographes, en France, mais aussi en Afrique du Nord, à Malte, en Espagne et au Portugal. Les matières premières étaient acheminées par bateau, puis par chemin de fer jusqu'à Saint-Maurice. Là, elles étaient triées, tamisées et réduites en cendres dans un four dont reste encore la base de la cheminée. Une série d'opérations permettaient d'extraire les métaux (cuivre, or et argent), qui débarrassés de leurs éléments ferreux étaient fondues à haute température dans un four spécial, puis coulées en lingots. La fonderie, installée au bord du ruisseau de Bonson, à l'entrée du village, a été conservée, en diminuant toutefois la hauteur de la cheminée[11].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Jean Martinello    
    2008 2020 Guy Percevault DVD Agent technique
    2020 En cours Patrick Martinello    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La commune de Saint-Maurice-en-Trièves ne compte encore aucun jumelage avec d'autres communes.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

    En 2018, la commune comptait 161 habitants[Note 4], en stagnation par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0941 0241 0501 1231 2931 320407444420
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    390365360395696404371351330
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    335300270250179157187179178
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    143138132132122162184168156
    2018 - - - - - - - -
    161--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • École maternelle publique

    Lieux et monuments

    • L'église
    • La cheminée de la fonderie

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. 44° 46′ 21″ N, 5° 39′ 42″ E
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-saint-maurice-en-trieves.html
    2. « SAINT-MAURICE-EN-TRIEVES - Carte plan hotel village de Saint-Maurice-en-Trièves 38930 - Cartes France.fr », sur www.cartesfrance.fr (consulté le ).
    3. Benoît Bocage (Beaucage), « Une énigme des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem: le déficit chronique des commanderies du Moyen-Rhône, au prieuré de Provence, en 1338 », Provence historique, t. 30, , p. 140 (note 17) (lire en ligne).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Sylvie Vincent et al. (Collectif sous la direction de Chantal Mazard), Patrimoine en Isère : Trièves, Grenoble, Département de l'Isère, coll. « Inventaire du patrimoine », , 239 p. (ISBN 2-905375-19-1), pp 218-219.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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