Saint-Martin-d'Auxigny
Saint-Martin-d'Auxigny est une commune française, située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.
Saint-Martin-d’Auxigny | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Bourges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Terres du Haut Berry | ||||
Maire Mandat |
Fabrice Chollet 2020-2026 |
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Code postal | 18110 | ||||
Code commune | 18223 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 415 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 100 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 12′ 16″ nord, 2° 25′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 152 m Max. 301 m |
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Superficie | 24,08 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Martin-d'Auxigny (bureau centralisateur) |
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Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | mairie-sma.over-blog.org | ||||
Géographie
La commune est située à la confluence des régions naturelles de la Sologne, de la Champagne berrichonne et du Pays-Fort. L'habitat est dispersé parmi de petits vallons très encaissés.
Localisation
Méry-ès-Bois | Saint-Palais | Quantilly | ||
Allogny | N | |||
O Saint-Martin-d'Auxigny E | ||||
S | ||||
Saint-Éloy-de-Gy | Vasselay | Saint-Georges-sur-Moulon |
Urbanisme
Typologie
Saint-Martin-d'Auxigny est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (32,9 %), forêts (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), terres arables (8,7 %), zones urbanisées (7,9 %), prairies (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), eaux continentales[Note 3] (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
- L'ancien Auxigniacum, Auxigny, aurait été – au IXe siècle, au moment des invasions normandes – l'une des stations où se serait arrêté le corps de saint Martin.(d'où le toponyme : Sanctus Martinus de Axigniaco attesté en 1163).
- Partie du domaine royal français, la localité vit, vers 1150, Louis VII construire le château de la Salle-le-Roi qui dominait le site de l'étang actuel. Renforcé par Philippe-Auguste et Louis XI, il devint une résidence de chasse pour les rois de France jusqu'à ce qu'il soit détruit en pendant les guerres de religion.
- Des archers écossais – venus pendant la guerre de Cent Ans au milieu du XVe siècle – aider le roi Charles VII à bouter les Anglais hors du Royaume, effectuèrent le « défrichement du secteur », qui était situé dans une région alors fortement boisée (d'où son nom « la Forêt »). En effet, en reconnaissance de son appui militaire décisif, Jacques Stuart – roi d'Écosse – et sa lignée reçurent la terre d'Aubigny-sur-Nère et s'y installèrent durablement avec nombre de leurs compatriotes.
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d’azur aux trois truites d’or, au chef du même chargé de trois roses de gueules boutonnées aussi d’or. |
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Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[10].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2018, la commune comptait 2 415 habitants[Note 4], en augmentation de 5,32 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
La moitié des Martinois réside en centre-bourg ; le reste de la population est inégalement réparti entre les hameaux de la Rose et des Rousseaux mais aussi d'autres hameaux de taille plus modeste : Montboulin, les Arpents, les Cocus, les Chéneaux, les Chênes, les Décloux, les Roches...
Lieux et monuments
- L'église du village. Ancien porche conservé.
- Le site de l'étang de la Salle-le-Roy avec ruine de la chapelle du château.
- Le prieuré de Bléron : ce petit établissement monastique a accueilli une communauté de frères chartreux au Moyen Âge. Aujourd'hui deux bâtiments subsistent et sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques.
- La pierre à la femme, menhir de l'époque mégalithique.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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