Saint-Laurent-les-Tours

Saint-Laurent-les-Tours est une commune française, située dans le département du Lot en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Laurent.

Saint-Laurent-les-Tours

Château de Saint-Laurent-les-Tours.

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Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne[1]
Maire
Mandat
Stéphanie Roussies
2020-2026
Code postal 46400
Code commune 46273
Démographie
Population
municipale
868 hab. (2018 )
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 32″ nord, 1° 53′ 59″ est
Altitude 250 m
Min. 152 m
Max. 465 m
Superficie 10,84 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Céré
(banlieue)
Aire d'attraction Biars-sur-Cère - Saint-Céré
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton de Saint-Céré
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Laurent-les-Tours
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Saint-Laurent-les-Tours
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Saint-Laurent-les-Tours
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Saint-Laurent-les-Tours est une commune du Quercy située dans l'unité urbaine de Saint-Céré en Limargue. Elle est bordée par deux affluents de la Dordogne : au nord le Mamoul, et au sud la Bave.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Laurent-les-Tours[2]
    Belmont-Bretenoux Cornac
    Frayssinhes
    Saint-Jean-Lespinasse
    (par un quadripoint)
    Saint-Céré

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 097 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sousceyrac », sur la commune de Sousceyrac-en-Quercy, mise en service en 1966[8]et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 489,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 43 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[14].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].

    La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[17],[18].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[19] : le « bassin du Mamoul » (2 278 ha), couvrant 11 communes du département[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Laurent-les-Tours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[22],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Céré, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[24] et 4 544 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,7 %), forêts (29,8 %), zones agricoles hétérogènes (26,6 %), zones urbanisées (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le toponyme Saint-Laurent-les-Tours, en occitan Sent Laurenç, est basé sur l'hagiotoponyme chrétien Laurent de Rome (Laurentius) : martyr sur un gril en 258. La préposition lès vient de lez issu du latin de basse époque latus signifiant à côté de. Pendant la révolution, la commune s'appelait Sen-Laurent. La dénomination les-Tours a été ajoutée en 1848[30].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[31]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1793 Pierre Lescure    
    1793 1795 Jean Louis Delroux    
    1796 1805 Guillaume Vernejoul    
    1806 1807 Jean Louis Souilhac    
    1808 1809 Antoine Cabanes    
    1810 1813 Guillaume Vernejoul    
    1813 1831 Jacques Henry Lavaur De Laboisse (de)    
    1832 1877 Louis François Théodore Lavaur De Laboisse (de)    
    1878 1900 Marie Xavier Ernest Lavaur De Laboisse    
    1900 1903 Raymond Lavaur De Laboisse    
    mars 1971 mars 2001 Fernand Larribe PS  
    mars 2001 mars 2008 Danielle Comte PS bibliothécaire, conseillère régionale
    mars 2008 30 mars 2014 Michel Janicot Sans étiquette Ingénieur
    30 mars 2014 31 Mai 2020 Pascal Lagarrigue - Comptable
    31 Mai 2020 En cours Stéphanie Roussies - Attachée Parlementaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33]. En 2018, la commune comptait 868 habitants[Note 6], en diminution de 4,72 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    484532552580554541570572547
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    548539534535516519529505478
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    479501484386380332332324299
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    353394531747835900911918914
    2018 - - - - - - - -
    868--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Viticulture : Coteaux-de-glanes.

    Logotype

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Références

    1. Préfecture du Lot, « Intercommunalité : Création de Causses et vallée de la Dordogne », sur Préfecture du Lot, (consulté le ).
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Sousceyrac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Saint-Laurent-les-Tours et Sousceyrac-en-Quercy », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Sousceyrac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Saint-Laurent-les-Tours et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    16. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    17. « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le )
    18. « Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Laurent-les-Tours », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF le « bassin du Mamoul » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Unité urbaine 2020 de Saint-Céré », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    25. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    26. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    27. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    30. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 122.
    31. « Les maires de Saint-Laurent-les-Tours », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    36. « Église paroissiale Saint-Laurent », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    37. « Château des Tours-Saint-Laurent », notice no PA00095244, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Liens externes

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