Saint-Jean-de-Moirans

Saint-Jean-de-Moirans est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.

Saint-Jean-de-Moirans

Vue du village à flanc de coteau

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays voironnais
Maire
Mandat
Laurence Boutantin-Béthune
2020-2026
Code postal 38430
Code commune 38400
Démographie
Gentilé Saint-Jeannais
Population
municipale
3 543 hab. (2018 )
Densité 551 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 20′ 31″ nord, 5° 34′ 58″ est
Altitude Min. 186 m
Max. 304 m
Superficie 6,43 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Voiron
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tullins
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Jean-de-Moirans
Géolocalisation sur la carte : Isère
Saint-Jean-de-Moirans
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jean-de-Moirans
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Saint-Jean-de-Moirans
Liens
Site web www.st-jean-de-moirans.fr

    Autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné, la commune de Saint-Jean-de-Moirans appartient également à la communauté d'agglomération du Pays voironnais et au canton de Tullins, au débouché septentrional de la basse vallée de l'Isère, connue également sous la dénomination de Sud Grésivaudan.

    Géographie

    Situation et description

    Carte de la commune de Saint-Jean-de-Moirans et des communes limitrophes.

    Le territoire communal de Saint-Jean-de-Moirans est situé dans le sud-est de la France, à proximité du centre géographique du département de l'Isère, au nord-ouest de Grenoble. Le commune se positionne dans un secteur de plaines et de collines, située en moyenne à 200 m d'altitude.

    La commune est également située entre les territoires de Voiron, Moirans et de Coublevie, toutes situées dans la communauté d'agglomération du Pays voironnais, à 25 km de Grenoble, chef-lieu du département de l'Isère, 87 km de Lyon, chef-lieu de la région Auvergne-Rhône-Alpes ainsi qu'à 557 km de Paris et 299 km de Marseille[1].

    Géologie

    Le territoire de Saint-Jean-de-Moirans est implanté en grande partie dans la bordure septentrionale de la plaine de la Basse Isère en aval de la cluse de Voreppe, marquée par la courbe inscrit par cette rivière qui en amont de la cluse s'écoule vers le nord-ouest puis après avoir contourné le bec de l'Échaillon vers le sud-ouest. La partie méridionale du territoire, limitrophe de Moirans, se situe en marge d'une vaste surface autrefois marécageuse formée par le comblement d'un lac créé à la suite la fonte du glacier de l'Isère qui occupait la vallée durant la dernière glaciation de Würm, enregistré en tant que dernier maximum glaciaire achevé, il y a environ 10 000 ans. La partie la plus large de ce lac (dénommé « ombilic de Moirans » par les géologues) s'inscrit à l'extérieur de la courbe de l'Isère que celle forme après avoir franchi la pointe nord du Vercors[2].

    Le territoire communal est en outre situé, dans sa partie septentrionale, sur le cône de déjection de la Morge, tout en étant dominé par un système de moraines et de terrasses fluviatiles holocènes, face à la plaine alluviale de l'Isère, datant de la même période[3].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Jean-de-Moirans
    Voiron Coublevie
    Moirans La Buisse
    Voreppe

    Climat

    La partie du territoire du département l'Isère dans lequel se situe la commune de Saint-Jean-de-Moirans est formée de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux et de collines assez peu élevées au climat un peu plus rude. Du fait de ce relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.

    Hydrographie

    Le territoire communal est sillonné de plusieurs cours d'eau, dont :

    • La Morge

    Cette rivière, d'une longueur de 27,2 km[4], est un affluent de l'Isère et donc un sous-affluent du Rhône. Elle a un caractère torrentiel et reçoit l'apport de quelques ruisseaux en traversant la commune de Moirans. Celle-ci possède, en outre, un affluent principal qui la rejoint sur le territoire de Tullins, la Fure. Cette rivière traverse le territoire communal selon un axe nord sud.

    Les routes

    • L'ancienne route nationale 92 (RD 1092)

    L'ancienne route nationale 92 ou « RN 92 » est une route nationale française reliant autrefois Valence à Genève. La portion qui part de Romans-sur-Isère pour aller à Voiron, après avoir traversé Moirans a été déclassée en « RD 1092 » dans le département de l'Isère. Cette route traverse le territoire de Saint-Jean depuis le sud-ouest, limite de la commune de Moirans et vers le nord, commune de Voiron sous la dénomination de avenue Gaston de Bonnardel et avenue du Dr Valois.

    L'autoroute

    La bretelle de sortie no 11 permet de rejoindre la partie orientale de la commune de Saint-Jean-de-Moirans et la zone industrielle de Moirans par la route départementale 1085 (ancienne route nationale 85). La sortie no 11 nécessite l'usage d'un rond-point dit de l'Égala à la limite de la commune voisine de Voreppe.

     11 Moirans à 40 km : Moirans, Voiron-centre

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-de-Moirans est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Voiron, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[8] et 61 748 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,8 %), zones agricoles hétérogènes (26,3 %), zones urbanisées (18,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), cultures permanentes (4,2 %), forêts (3,5 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Hameaux lieux-dits et écarts

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux (ainsi que les écarts) qui composent le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Moirans, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[15]. Les principaux hameaux et lieux-dits sont indiqués en caractères gras.

    • La Manche
    • La Commanderie
    • Le Trincon
    • Le Roulet
    • Les Nugues
    • Le Délard
    • Les Marques
    • Le Janin
    • Le Saix
    • Colombinière
    • La Mirabelle
    • Le Billoud
    • Le Vayet
    • Le Plantier
    • Les Vouises
    • Les Charbonnière
    • Pré Novel
    • Les Eymins
    • Le Bourget
    • Larchat
    • Mauvernay

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Saint-Jean-de-Moirans est située en zone de sismicité n°4, en limite de la zone n°3 (sur une échelle de 1 à 5) qui se positionne vers l'ouest et le nord-ouest du département de l'Isère[16].

    Terminologie des zones sismiques[17]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4Sismicité moyenneaccélération = 1,6 m/s2

    Toponymie

    Le nom de la commune se présente en deux parties aux origines distinctes :

    Saint-Jean

    Cette partie du nom de la ville trouve son origine dans la référence à son saint patron Jean le Baptiste

    Moirans

    Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Moirans est attesté sous la forme latinisée Morginnum au IVe siècle (Table de Peutinger)[18],[19],[20], Morvennum vers le VIIe siècle[21], Moringum en 928[22], locus Moirencus et Moiricensis au XIe siècle, castrum Moirenc, villa Moirencii et prior Moiracensis au XIIe siècle, Moiranc et Moirent au XIVe siècle[19].

    Le toponyme Morginnum est dérivé de l'hydronyme la Morge, avec le suffixe -inum[21], selon un processus de dérivation archaïque bien avéré dans la toponymie française. Dans ce cas, cependant le redoublement de n pose problème à moins qu'il ne s'agisse d'une cacographie.

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Antiquité

    Durant l'Antiquité, le pays voironnais est peuplé par les Allobroges, un peuple gaulois dont le territoire était situé entre l'Isère, le Rhône et les Alpes du Nord. À partir de , ce territoire, nommé Allobrogie, est intégré dans la province romaine du Viennois avec pour capitale la cité de Vienne qui était aussi le siège de l’ancien diocèse romain de Vienne.

    Moyen Âge

    C'est le , par le traité de Paris et par mandement de l'évêque à ses diocésains, que Voiron et Saint-Jean-de-Voyron furent rattachées au Dauphiné et donc à la France, à qui Humbert II avait cédé son domaine en 1349.

    Les Hospitaliers

    Le pouillé du diocèse de Grenoble dressé en 1110, ne mentionne pas Saint-Jean-de-Moirans. La paroisse était le siège d'un établissement de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui avait probablement remplacé un établissement des Templiers détruit.

    La chapelle Saint-Jean de la Buisse est un édifice du XIIe siècle[23]. La plus ancienne mention de la chapelle de la commanderie des Hospitaliers, jadis sur le territoire de la paroisse de la Buisse, se trouve en 1260 dans l'acte de fondation par Béatrix de Savoie de la commanderie des Échelles. De l'ensemble des bâtiments qui composaient à l'origine le monastère ne subsiste que la chapelle amputée de son abside[24].

    Le , « dans les champs au-dessus de la Maison de l'hôpital de Saint-Jean, supra Moyrencum », des conventions furent passées entre Édouard de Savoie et le dauphin Jean, afin d'observer une trêve d'un an et trois mois, et d'obtenir une libération réciproque des prisonniers faits durant les guerres entre les Dauphinois et les Savoyards.

    Temps modernes

    Avant 1789, Saint-Jean-de-Moirans n'existait que comme paroisse dépendant des châtelleries de Moirans, Voiron et la Buisse.

    Révolution française

    À la Révolution, Saint-Jean-de-Moirans a eu Moiranxis comme nom révolutionnaire.

    Politique et administration

    Hôtel de ville de Saint-Jean-de-Moirans

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1959 mars 1977 Antoine Veyron SE Agriculteur
    mars 1977 mars 2001 Robert Veyret PCF Conseiller général du canton de Rives (1976-2015)
    mars 2001 mars 2014 Bernard Gassaud DVD Pharmacien
    mars 2014 En cours Laurence Boutantin-Béthune DVG Institutrice
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La ville est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

    En 2018, la commune comptait 3 543 habitants[Note 3], en augmentation de 6,43 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9539791 1571 1711 1071 1021 1861 2181 217
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1801 2261 2241 1021 2831 2951 2021 1881 266
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4771 2831 3241 2811 4481 4611 3991 1951 550
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 4621 5791 4091 8962 3992 6802 9182 9543 215
    2017 2018 - - - - - - -
    3 5363 543-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble (Zone A).

    Manifestations culturelles et festivités

    • février / mars : tour pédestre de la commune.
    • week-end du 21 juin : fête de la Saint-Jean, avec artisanat et gastronomie tournant autour de la cerise (clafoutis), dont Saint-Jean-de-Moirans est la capitale, et utilisation des fours à pain traditionnels, ainsi qu'un grand feu et une retraite au flambeau le soir. Rencontres photographiques[réf. nécessaire].
    • août / septembre : heures d'orgue.

    Presse écrite

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Chartreuse et Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Lieux de culte

    La communauté catholique et l'église de Saint-Jean-de-Moirans (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Saint Thomas de Rochebrune qui comprend les églises de cinq autres communes et un monastère. Celle-ci est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[30].

    Économie

    Le secteur agricole

    Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[31],[32].

    Saint-Jean-de-Moirans est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).

    Entreprises locales

    Les sociétés suivantes ont leur siège social à Saint-Jean-de-Moirans :

    • Skis Rossignol, célèbre fabricant et concepteur de skis et de matériel liés au sport de neige, fondée en 1907 par Abel Rossignol[33]
    • Paraboot, fabricant de chaussures.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • Le manoir de la Colombinière
    Cet édifice datant du XVIe siècle[23] fut un pavillon de chasse du duc François de Bonne de Lesdiguières. C'est dans cette demeure qu'il installa Marie Vignon dite la « Dame de Moirans ». Les façades et les toitures à l'extérieur, les cheminées en pierre de la grande salle au rez-de-chaussée et des deux salles du Nord-Est au premier étage à l'intérieur font l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 27 décembre 1974[34].
    • La roue à aube :
    Cette roue est présente sur une maison du côté de la Buisse (chemin des Nugues), elle attire beaucoup de regards. Aujourd'hui, elle tourne toujours mais seulement pour "décorer", son rôle étant autre fois d'alimenter des machines pour fabriquer des outils.
    • Les fours communaux
    Environ treize fours ornent les rues du village. Certains sont allumés à l'occasion de la fête du village. Beaucoup d'autres existent chez des particuliers et constituent un patrimoine caractéristique de Saint-Jean.
    • Le manoir de la Tour, du XVIIe siècle[23].
    • De nombreuses fontaines coulent dans les rues et chemins, témoins d'un passé rural.
    • La commune est traversé par le sentier muletier qui reliait Saint-Quentin dans l'Aisne à Rome, dont en reste la partie appelée le « chemin des contrebandiers ».
    • Au hameau des Vouises, des vieilles demeures des XVIIe et XVIIIe siècles[23].

    Patrimoine religieux

    • L'église Saint-Jean-Baptiste
    Cet église héberge l'orgue mécanique Silbermann inauguré en 1978, rehaussé de sculptures[35]. Les fonts baptismaux récupérés de l'ancienne église de Saint-Cassien, sont antérieurs à 1523
    • La chapelle Saint-Jean de la Buisse
    Il s'agit d'un édifice du XIIe siècle ; c'est la chapelle de la Commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean.

    Historique de la langue locale

    Carte linguistique du Dauphiné : Le dauphinois est un dialecte arpitan parlé dans le nord du Dauphiné. La moitié sud du Dauphiné est quant à elle du domaine linguistique de l'occitan et de son dialecte local, le vivaro-alpin.

    Le territoire de Saint-Jean-de-Moirans et du pays voironnais se situent dans la partie centrale du Haut Dauphiné, et donc au sud de la zone des patois dauphinois, lesquels appartiennent au domaine des langues dites francoprovençales ou arpitanes, au même titre que les patois savoyards, vaudois, Valdôtains, bressans et foréziens.

    Historiquement, l'idée du terme francoprovençal, attribué à cette langue régionale parlée dans le quart centre-est de la France, différent du français, dit langue d'oïl et de l'occitan, dit langue d'oc, est l'œuvre du linguiste et patriote italien Graziadio Isaia Ascoli en 1873 qui en a identifié les caractéristiques.

    Contes locaux et légendes régionales

    Il existe encore quelques ouvrages qui relatent les contes et les légendes du Dauphiné et du Grésivaudan, y compris pour les montagnes et les vallées environnantes. Le plus connu de ceux-ci est un ouvrage notable, fruit d'une recherche importante, a été écrit par Charles Joisten (1936-1981), ancien conservateur du Musée dauphinois du conseil départemental de l'Isère situé à Grenoble, et qui relate, parmi les autres légendes, le bestiaire fantastique et les légendes de l'ensemble des pays dauphinois[36].

    Héraldique

    Blason
    De gueules au lion d'argent, au chef cousu d'azur chargé de deux fleurs de lys d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site annuaire mairie, page "Distances des grandes villes avec Saint-Jean-de-Moirans", consulté le 1er octobre 2018
    2. Site Persée "L'évolution holocène de la plaine alluviale de l'Isère dans l'ombilic de Moirans
    3. Site géol alp, page sur Moirans et Tullins
    4. Site Sandre, fiche sur la Morge
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Voiron », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Site géoportail, page des cartes IGN
    16. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    17. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    18. Jean Baptiste Bourguignon d' Anville, Notice de l'ancienne Gaule: tirée des monumens romains, Académie des inscriptions & belles-lettres (France),
    19. Site d'Henry Suter, NOMS DE LIEUX DE SUISSE ROMANDE, SAVOIE ET ENVIRON (lire en ligne)
    20. André Plank, L'origine des noms des communes du département de l'Isère, Artès, 1995, p. 78
    21. Henry Suter, ibidem
    22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 442b.
    23. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 461-463.
    24. « Commanderie de Saint Jean de Moirans », sur Commanderie Hospitalière des Echelles (consulté le ).
    25. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. Site messe-info, page sur la Saint Thomas de Rochebrune, consulté le 01 octobre 2018
    31. Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
    32. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
    33. Site Kompass, fiche sur la société Rossignol, consulté le 1er octobre 2018
    34. « Manoir de la Colombinière », notice no PA00117257, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. Site fondation-patrimoine, page "orgue de Saint-Jean-de-Moirans, consulté le 01 octobre 2018
    36. Êtres fantastique en Dauphiné

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Tous les mois paraît le petit journal municipal « Jour après Jour ».
    • Livre St Jean de Moirans autrefois, archives paroissiales et historiques du père Jean Chapel.
    • « Le Renouillard », revue périodique locale.

    Articles connexes

    Liens externes

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