Saint-Crépin-Ibouvillers

Saint Crépin-Ibouvillers est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Crépin.

Saint-Crépin-Ibouvillers
De haut en bas et de gauche à droite: l'église de Saint-Crépin-Ibouvillers; l'église de Montherlant;
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté de communes des Sablons
Maire
Mandat
Alain Letellier
2020-2026
Code postal 60149 et 60790
Code commune 60570
Démographie
Gentilé Saint-Crépiniens
Population
municipale
1 548 hab. (2018)
Densité 107 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 50″ nord, 2° 04′ 24″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 168 m
Superficie 14,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaumont-en-Vexin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Saint-Crépin-Ibouvillers
Géolocalisation sur la carte : Oise
Saint-Crépin-Ibouvillers
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Crépin-Ibouvillers
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Crépin-Ibouvillers
Liens
Site web http://www.vivrastcrepin.fr

    Elle est née le avec le statut de commune nouvelle après la fusion de l'ancienne commune de Saint-Crépin-Ibouvillers et de la commune voisine Montherlant[1],[2].

    Géographie

    Localisation

    Les informations relatives à la géographie de cette commune sont la fusion des informations des deux communes fusionnées.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 693 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jamericourt », sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[9] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 22 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Crépin-Ibouvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,9 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le village fut successivement nommé Saint-Crespin, puis Saint-crépin-D'Hibouvillers, Ibouviller, Saint-Crépin-en-Vexin, Hibouvillers, Yboviller, Eybiviller pour finir avec le nom de Saint Crépin-Ibouvillers[réf. nécessaire].

    Ibou- dans Ibouvillers correspond à l'anthroponyme Ingbold composé de Ing- qui désigne le nom de Ingvi, un dieu germanique et qui est en même temps une alternance de l'adjectif jung "jeune" car Ingvi est le dieu du printemps, et suivi de -Bold qui en germanique lui aussi est d'une part un adjectif signifiant "hardi" et également le nom d'un dieu majeur[réf. nécessaire].

    Histoire

    L'histoire de Saint-Crépin-Ibouvillers remonte aux Gaulois. Elle est bordée à l'est de l'ancienne voie romaine dite "de la Reine Blanche". La commune dépendait jadis de la seigneurie de Marivaux. Au Moyen Âge, une partie de la commune formait la seigneurie de Marivault qui par mariage passa à la maison de l'Isle-Adam au XVe siècle. L'autre partie formait la seigneurie d'Haillancourt, cette dernière fut vendue au chapitre de la cathédrale de Beauvais au XIVe siècle.

    Le , l'ancienne commune de Saint-Crépin-Ibouvillers a fusionné avec sa voisine Montherlant pour donner naissance à la commune nouvelle nommée également Saint-Crépin-Ibouvillers. Les deux communes fusionnées sont à cette occasion devenues des communes déléguées. Initialement, le projet de rapprochement concernait également Pouilly[23].

    Politique et administration

    La mairie.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune nouvelle se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie du canton de Chaumont-en-Vexin.

    Intercommunalité

    La commune nouvelle est membre de la communauté de communes des Sablons, comme l'étaient les anciennes communes qui constituent Saint-Crépin-Ibouvillers.

    Liste des communes déléguées

    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Saint-Crépin-Ibouvillers
    (siège)
    60P01CC des Sablons14,431 483 (2014)103
    Montherlant60417CC des Sablons5,18155 (2014)30

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2015 En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Alain Letellier LR Médecin retraité
    Maire de l'ancienne commune de Saint-Crépin-Ibouvillers (1989 → 2015)
    Conseiller général de Méru (1982 → 2015)
    Conseiller départemental de Chaumont-en-Vexin (2015 → )
    Président de la communauté de communes des Sablons (1992 → 2020)
    Réélu pour le mandat 2020-2026[24]

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique du territoire de la commune nouvelle
    tel qu'existant au
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6707146988361 1521 2851 3951 526
    Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes.
    Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au .
    (Source : INSEE RGP 2016[25])

    Enseignement

    La commune nouvelle dispose d'une école publique (de la maternelle au CM2). Un système de ramassage scolaire est mis en place pour les élèves vivant à Montherlant.

    En , Sylvie d'Esclaibes ouvre d'une école Montessori Athéna dans les locaux de l'ancienne mairie-école de Montherlant. Cette école privée hors contrat complète l'offre scolaire de ce mouvement pédagogique, déjà implanté dans l'Oise à Margny-lès-Compiègne, Chantilly, et Senlis[26],[27].

    Économie

    L'entreprise « EJ », spécialiste des plaques en fonte d’infrastructure, dispose d'un établissement dans la commune qui emploie 700 salariés en 2019, prévoit d'accroître sa production et d'embaucher une centaine de personnes supplémentaires[28].

    Un centre commercial a été aménagé en 2017 dans une ancienne ferme rachetée par la commune, le « Carré Ricour », comprenant une boulangerie et la boucherie du village, ainsi qu'un salon de coiffure-esthétique, une épicerie fine de produits locaux et une supérette Proxy[29].

    Culture locale et patrimoine

    Les informations relatives au patrimoine de cette commune sont la fusion des informations des deux communes fusionnées.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'argent au chevron de gueules accompagné de trois merlettes contournées de sable[30].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bernhard Duhamel, Paris, Éditions du Valhermeil, 1988, 344 p.  (ISBN 2-905684-23-2), p.  236-237

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. Arrêté préfectoral page 17/42.
    2. Arrêté du 30 septembre 2014 portant création de la commune nouvelle de Saint-Crépin-Ibouvillers.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    9. « Station Météo-France Jamericourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saint-Crépin-Ibouvillers et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Jamericourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saint-Crépin-Ibouvillers et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. « Saint-Crépin-Ibouvillers et Montherlant se disent oui : En janvier 2015, ces deux communes du canton de Méru fusionneront sous le nouveau statut dit de la commune nouvelle. Une première en Picardie. », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    24. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    25. INSEE, Recensement général de la population 2016, Document mentionné en liens externes.
    26. Farida Chadri, « Montherlant, 150 habitants, relève le défi d’accueillir une école Montessori », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    27. Sylvie d’Esclaibes, « Nouvelle école Montessori Athéna à Montherlant (60) », Lycée International Montessori – Ecole Athéna – Le blog de Sylvie d'Esclaibes., (consulté le ).
    28. Gael Rivallain, « Oise: «EJ» à fond pour recruter 100 personnes supplémentaires : Le spécialiste des plaques en fonte d’infrastructure, installé à Saint-Crépin-Ibouvillers, veut lancer en juin prochain une équipe additionnelle de week-end, pour accompagner la croissance de son activité », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    29. Patrick Caffin, « Saint-Crépin-Ibouvillers : un centre commercial remplace l’ancienne ferme », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    30. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=18403
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