Saint-Blancard
Saint-Blancard (Sent Blancat en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie.
Saint-Blancard | |||||
Rue principale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Mirande | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gers | ||||
Maire Mandat |
Christine Huppert 2020-2026 |
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Code postal | 32140 | ||||
Code commune | 32365 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Blancardais | ||||
Population municipale |
338 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 20′ 42″ nord, 0° 38′ 51″ est | ||||
Altitude | 356 m Min. 227 m Max. 357 m |
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Superficie | 14,87 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Astarac-Gimone | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Saint-Blancardais.
Géographie
Localisation
Saint-Blancard est une commune située dans le département du Gers à la limite du département de la Haute-Garonne.
Communes limitrophes
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 487 hectares ; son altitude varie de 227 à 357 mètres[2].
Elle est la deuxième commune la plus grande du canton de Masseube par sa superficie. Le village culmine à 332 m d'altitude. Plus encore que les autres villages, Saint-Blancard est particulièrement boisé (311 ha de bois et 65 ha de landes). De par ses fortes pentes, le châtaignier, l'orme, le hêtre et le chêne sont les arbres les plus présents.
Saint-Blancard se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].
Hydrographie
La commune est arrosée par l'Arrats de devant et par la Gimone dont une partie du lac de la Gimone.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnau-Magnoac », sur la commune de Castelnau-Magnoac, mise en service en 1986[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 861,3 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 34 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[13] à 13,5 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Blancard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (55,6 %), forêts (20,8 %), terres arables (18,4 %), prairies (2,6 %), eaux continentales[Note 4] (2,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Sur le plan historique, Saint-Blancard est l'une des communes du canton les plus riches. Des fouilles archéologiques ont été réalisées, ce qui permit de montrer que son histoire est en partie liée à celle de son château qui fut immédiatement reconstruit après l'incendie de 1888. Dans la cour d'honneur, alors que l'on creusait une tranchée, d'importants vestiges archéologiques ont été découverts, ce qui laissa supposer l'existence d'un petit château gallo-romain (à la suite de la découverte de deux têtes de statues antiques en marbre).
En 1889 des travaux mirent au jour une petite église romane, qui date selon les spécialistes du XIe ou XIIe siècles. On suppose que cette église a été détruite au profit du château qui fut construit sur une motte féodale durant le haut Moyen Âge.
Au XIIIe siècle, le fief de la maison comtale de Comminges, Saint-Pancrace (Saint-Blancard) devient en 1276 l'apanage de Bertrand d'Orbessan et en 1303 a lieu la construction du château par la communauté des habitants.
De 1535 à 1930, durant quatre siècles, le château subit de nombreuses modifications. Il est habité jusqu’à la Révolution, puis abandonné jusqu'en 1836, date à laquelle les descendants des Gontaut-Biron s'y réinstallent et entreprennent de grands travaux.
Durant la Première Guerre mondiale, le marquis et la marquise fondent un hôpital dans le château pouvant accueillir 30 lits. Pendant 22 mois, il fonctionnera sans interruption, accueillant de nombreux soldats blessés.
En 1940 le château est réquisitionné par l’État pour y abriter la collection égyptienne du musée du Louvre.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté de communes les Hautes Vallées et du canton d'Astarac-Gimone (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Blancard faisait partie de l'ex-canton de Masseube).
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23]. En 2018, la commune comptait 338 habitants[Note 5], en diminution de 1,17 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %). |
Économie
- Centre de rééducation fonctionnelle[26].
- Radio Coteaux, radio locale existant depuis 1982[27].
Enseignement
Saint-Blancard fait partie de l'académie de Toulouse.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pancrare date du XIIIe siècle.
- Le château de Saint-Blancard date des XIVe et XVIe siècles. Il a été reconstruit au XIXe siècle à la suite d'un incendie.
- Statue de la Vierge Marie.
- Monument aux morts.
- L'église et le château.
- Vélo, un des objets d'art dans le village.
- À gauche le monument aux morts, à droite la statue de la Vierge Marie, et en arrière-plan le château.
Personnalités liées à la commune
- Bertrand d'Ornézan
- Charles de Gontaut-Biron (1562-1602) : militaire né à Saint-Blancard.
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF40101206)
Articles connexes
Liens externes
- Communauté de communes Les Hautes Vallées
- Site officiel de l'association pour le développement du village et du château de Saint-Blancard
- Lac de la Gimone
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Plan séisme
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Castelnau-Magnoac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Blancard et Castelnau-Magnoac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Castelnau-Magnoac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Blancard et Auch », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Auch - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture - Fiche de Saint-Blancard
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Centre de rééducation de Saint Blancard
- Site officiel de Radio Coteaux
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