Saint-Arey

Saint-Arey est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Saint-Aroys.

Pour les articles homonymes, voir Arey (homonymie).

Saint-Arey

La mairie.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes de la Matheysine
Maire
Mandat
Anne Stutz
2020-2026
Code postal 38350
Code commune 38361
Démographie
Population
municipale
81 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 22″ nord, 5° 44′ 04″ est
Altitude 658 m
Min. 487 m
Max. 1 483 m
Superficie 6,7 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matheysine-Trièves
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Arey
Géolocalisation sur la carte : Isère
Saint-Arey
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Arey
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Arey

    Géographie

    Saint-Arey est une commune de la Matheysine située à km de La Mure et 54 km au sud de Grenoble, sur la rive droite du Drac.

    Saint-Arey est séparé de Mayres-Savel par un grand ravin. À la limite de Saint-Arey, mais sur la commune de Mayres, se trouve « La Demoiselle », une formation rocheuse particulière[1],[2].

    Lieux-dits et écarts

    Principaux lieux-dits et écarts: Saint-Arey, le Mas, le Moulin, la Baume et Pellenfrey.

    Communes limitrophes

    Prunières, Mayres-Savel, Saint-Jean d'Hérans et Cognet.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Arey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Saint-Arey est classée comme une Zone de Montagne.[6]

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), prairies (10,8 %), eaux continentales[Note 3] (2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Saint-Arey était un Évêque de Gap entre 579 et 614. Il a aussi été Évêque de Grenoble par la suite et a poursuivi son sacerdoce dans le Trièves. [11]

    A la fin du XVe siècle la paroisse de Saint-Arey est sous le patronage des Saints Jacques et Philippe puis est réunie en 1665 avec la commune de Saint-Arey. [12]

    Politique et administration

    Les données antérieures à 2001 ne sont pas encore connues.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2020 Patrice Mathieu DVD Notaire
    2020 En cours Anne Stutz   Profession scientifique
    La mairie.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].

    En 2018, la commune comptait 81 habitants[Note 4], en diminution de 3,57 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    171179210191201222209211212
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    189180197182192152169138131
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    128105958687811027090
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    826955575357747983
    2018 - - - - - - - -
    81--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête du Sénépy, dernier dimanche d’août

    Sports

    Sur le territoire de la commune on trouve des sentiers équestres, pédestres et de randonnées VTT. Certains circuits relaient le lac du Monteynard et permettent un accès aux passerelles du Drac. Au lac du Monteynard il y a la possibilité de faire de la planche à voile et du kite surf.[17]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La chapelle de Saint-Arey date du milieu du XIIe siècle. La structure originale n'a pas été modifié au cours du temps. Cependant, la première pierre bénite a été posée par l’évêque le 11 mai 1840. [11] La chapelle est constitué d'arcades et d'une nef de trois travées. L'église a été largement rénové notamment après 1680.[12]
    • Les vestiges du four à chaux de Combe-Neveuse sont visibles sur la route D116, il s'ouvre la chaussée de celle-ci. La carrière qui est relié à ce four se trouve en direction de Prunières. [18]
    • L'Histoire minière du plateau Matheysin remonte à l'époque romaine. Le plus vieux document mentionnant l'exploitation des mines de Charbon date de 1261. A Saint-Arey se trouve une galerie qui se situe dans le fond de la gorge du Drac, au dessus de l'ancienne rivière. Cette galerie a été creusée en 1919 et s'est terminée en 1948, celle ci représente 3.6km de longueur et permettait l'exhaure. Cependant le barrage de Monteynard, mis en eau en 1962 a noyé cette galerie. Sur la commune se trouve aussi deux autres galeries, la galerie de Combe Neveuse et la galerie de la Beaume. La galerie de Combe Neveuse a commencé à être creusée en 1959, en 1960 celle-ci a débouché dans un karst rempli d'eau, le tracé de la galerie a alors été modifié. Beaucoup d'accidents ont eu lieu dans cette galerie à cause de nombreux dégagements instantanés de CO2. Le 23 aout 1983 l'exploitation de la galerie fut suspendue pour des raisons de sécurité par la direction des Houillères du Dauphiné. La galerie de la Beaume se situe au dessus de la retenue d'EDF du barrage de Monteynard, elle a commencé à être creusée en 1975 et a été achevée en 1987.[19]

    Intercommunalité

    La commune de Saint-Arey fait partie du SIVOM du Lac de Monteynard-Avignonnet, elle fait aussi partie de la Communauté de Communes de la Matheysine depuis le 1er janvier 2014. [17],[20]

    Environnement

    • La prédation du Loup sur les troupeaux s'accentue depuis 1998. En 2019, le Réseau Pastoral Auvergne Rhône-Alpes a créé un outil disponible pour les élus et éleveurs afin d'avoir des informations sur la prédation du Loup à Saint-Arey presque en temps réel. L'outil s'appelle Maploup. [21]

    Jumelages

    La commune de Saint-Arey n'est jumelée avec aucune autre ville. [22]

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « La Demoiselle au fond du ravin entre Mayres et Saint-Arey », sur geologie_patrimoine_matheysine.perso.sfr.fr (consulté le ).
    2. « Les Demoiselles coiffées de Roizonne », sur geologie_patrimoine_matheysine.perso.sfr.fr (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Urbanisme », sur Mairie de Saint-Arey, (consulté le )
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. « Eglise de Saint-Arey », sur Isère Tourisme, (consulté le ).
    12. « Eglise de Saint-Arey », sur Mairie de Saint-Arey, (consulté le )
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. « SIVOM lac de Monteynard », sur Mairie de Saint-Arey, (consulté le )
    18. « Four à chaux de Combe Neveuse », sur Mairie de Saint-Arey, (consulté le )
    19. « Histoire minière », sur Mairie de Saint-Arey, (consulté le )
    20. « CC Matheysine », sur Mairie de Saint-Arey, (consulté le )
    21. « Loup », sur Mairie de Saint-Arey, (consulté le )
    22. « Saint-Arey (38350) - Mairies de France », sur www.mairiesdefrance.org (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Communes de l'Isère

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