Saint-Apollinaire (Côte-d'Or)
Saint-Apollinaire est une commune française appartenant à Dijon Métropole située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Apollinaire.
Saint-Apollinaire | |||||
| |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Dijon Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Dodet 2020-2026 |
||||
Code postal | 21850 | ||||
Code commune | 21540 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Épleumien | ||||
Population municipale |
7 587 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 741 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 19′ 57″ nord, 5° 05′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 215 m Max. 278 m |
||||
Superficie | 10,24 km2 | ||||
Unité urbaine | Dijon (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Dijon (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Apollinaire (bureau centralisateur) |
||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | ville-st-apollinaire.fr | ||||
Géographie
Communes limitrophes
Dijon | Ruffey-lès-Echirey | Varois-et-Chaignot | ||
Dijon | N | |||
O Saint-Apollinaire E | ||||
S | ||||
Dijon | Quetigny | Quetigny |
Urbanisme
Typologie
Saint-Apollinaire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dijon, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[4] et 245 875 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (24,6 %), zones urbanisées (15 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Presque détruit en 1513 par les Suisses qui assiégèrent Dijon, et en 1632, il reste de son ancien château une belle tour carrée[11]. Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Fontaine-Soyer ou de Fontaine-Soyeur[12].
Dijon et sa banlieue, dont Saint-Apollinaire, sont libérés le [13]. Un odonyme (rue du 11-Septembre-1944) rappelle cet événement.
Héraldique
Blason | D'azur à la tour couverte d'or ajourée et maçonnée de sable, le toit flanqué de quatre tourelles, chargé d'une lucarne et sommé d'un lanterneau flammé, le tout couvert aussi d'or et ajouré aussi de sable, ladite tour posée sur une divise ondée abaissée d'argent. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2018, la commune comptait 7 587 habitants[Note 3], en augmentation de 3,42 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Ville fleurie : trois fleurs.
Issue du regroupement, vers l'an 1000, de plusieurs villages, la paroisse de Saint-Apollinaire fut administrée par un officier de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon, appelé le prieur de Saint-Apollinaire. Une église à chœur en cul-de-four et à bandes lombardes fut construite à cette époque vraisemblablement par Guillaume de Volpiano (qui construisait à cette époque la rotonde de son abbaye dans le même style) sur la base d'une ancienne chapelle attestée à l'époque carolingienne, mais dont la légende fait remonter sa construction à la reine Clotilde, épouse du roi franc Clovis Ier, à l'occasion de la victoire remportée en ce lieu, par ce roi, contre le roi burgonde Gondebaud lors de la bataille de Dijon (500)[18]. La reine Clotilde aurait fait apporter, de Ravenne, des reliques du saint martyr Apollinaire de Ravenne et les aurait fait déposer dans cette basilique[18].
Cette église fut, au Moyen Âge, le lieu d'un pèlerinage autour de son puits miraculeux, dans lequel étaient plongées des semences ou des membres malades, et qui apportait, par l'intercession de saint Apollinaire[Lequel ?], fécondité et guérison. Les reliques du saint étaient transportées par les moines de Saint-Bénigne dans toute la Bourgogne afin de promouvoir la Paix de Dieu.
Le prieuré de Saint-Apollinaire, localisé au nord de la rue du 11-Novembre fut détruit lors des guerres de religion. La charge de prieur survécut cependant jusqu'au XVIIIe siècle.
Au XVe siècle, Jean de Martigny, procureur, fit fortifier un franc-alleu par construction d'une tour et la mise en place de fossés et d'un pont-levis, à l'origine de la mairie actuelle. Une tour hexagonale, emblème de la commune actuelle, fut édifiée par Guillaume Tabourot au XVIe siècle dans la cour. Le pont-levis fut détruit au XVIIIe siècle.
Le fort de la Redoute, situé à la limite entre les communes de Saint-Apollinaire et de Dijon, est aujourd'hui un lieu de promenade.
La statue du père Noé, dont l'origine reste mystérieuse, mais qui est attestée dès le XIXe siècle, a été récemment déplacée à l'extrémité orientale de la « coulée verte » afin de permettre la construction de plusieurs lotissements au sud de la ferme Sully, magnifique ferme du XVIe siècle.
Vie culturelle
La commune accueille depuis 2011 le festival du jeu de société « Ludimania ».
Personnalités liées à la commune
- Rémi Delatte, maire de la commune de 1995 à 2017.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Dijon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, p. 112.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Apollinaire », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- www.cartes-topographiques.fr France > Bourgogne > Côte-d'Or > Dijon.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Les miracles de saint-Apollinaire, texte du Xe siècle, éd. Acta sanctorum, juillet, V, p. 353, in La Côte-d'Or de la préhistoire à nos jours, Pierre Lévêque (Dir.), éd. Bordessoules, p. 115.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la commune de Saint-Apollinaire
- L'église de Saint-Apollinaire sur le site internet de la paroisse
- Ressource relative à la géographie :
- Portail de la Côte-d’Or
- Portail des communes de France