Saint-Alyre-ès-Montagne
Saint-Alyre-ès-Montagne est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Alyre-ès-Montagne | |||||
Lac Saint-Alyre, sur la commune de Saint-Alyre-ès-Montagne. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Issoire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire | ||||
Maire Mandat |
Guy Goyon 2020-2026 |
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Code postal | 63420 | ||||
Code commune | 63313 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
119 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 2,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 27″ nord, 2° 59′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 890 m Max. 1 462 m |
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Superficie | 41,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Brassac-les-Mines | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Commune située dans le massif du Cézallier au cœur du parc naturel régional des volcans d'Auvergne, parcourue de part en part par la Couze d'Ardes, alimentée principalement par le ruisseau du lac de Roche Orcine. C'est une commune de montagne, comme son nom l'indique, avec des altitudes dépassant souvent les 1 400 m sur « Les Chabaudes » par exemple à 1 463 mètres, Le Haut Chamaroux (1 434 m) ; on y trouve des pics tels que le mont Testou (1 327 m), la Montagne de Riocros Haute (1 289 m), mais c'est surtout une commune connue pour le mont Chabrut (1 292 m), avec ses trois pics jumeaux.
La commune, qui s'étend sur 4 107 ha, comprend d'autre part deux cols d'altitude élevée : le col de Vestizoux (1 317 m), plus haut col routier du Cézallier sur la RD 32, et le col de la Volpilière (1 230 m), à l'enneigement parfois important et au déneigement spectaculaire.
Urbanisme
Typologie
Saint-Alyre-ès-Montagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (59 %), prairies (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), forêts (9,3 %), zones humides intérieures (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Mentionnée en 1373 sous le nom de Sanctus Illidius in Montanis, Saint-Alyre-ès-Montagne doit son nom à saint Alyre, évêque de Clermont au IVe siècle[8].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Alire de la Montanha.
Histoire
Lors de la création des communes et des départements, en , Saint-Alyre est rattachée au département du Cantal. En mars de la même année, elle finit par être rattachée au département du Puy-de-Dôme.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Charlus[9].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2018, la commune comptait 119 habitants[Note 2], en diminution de 17,93 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Alyre de Saint-Alyre-ès-Montagne.
- Cascade de Jassy.
- Lac de Roche Orcine.
- Maison des tourbières et du Cézallier (site du parc naturel régional des volcans d'Auvergne). Ce musée est actuellement fermé. Pour le visiter, il faut participer à une visite accompagnée sur les tourbières, organisée par la Maison de la réserve naturelle des Sagnes, à La Godivelle[15].
- Le clocher de l'église Saint-Alyre.
- La cascade de Jassy.
Héraldique
Blason | Parti, au premier de gueules à la crosse d'argent, au second d'or au sapin de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 3, p.1606
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 32 (édition du Puy-de-Dôme).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Réserve naturelle nationale des Sagnes de la Godivelle (63850 La Godivelle) », Parc naturel régional des volcans d'Auvergne, consulté le 2 août 2016.
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