Saint-Étienne-de-Chigny

Saint-Étienne-de-Chigny est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Étienne.

Saint-Étienne-de-Chigny

Eglise Saint-Etienne

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Tours Métropole Val de Loire
Maire
Mandat
Régis Salic
2020-2026
Code postal 37230
Code commune 37217
Démographie
Gentilé Stéphanois
Population
municipale
1 632 hab. (2018 )
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 15″ nord, 0° 31′ 01″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 108 m
Superficie 21,11 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Cinq-Mars-la-Pile
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Cyr-sur-Loire
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Saint-Étienne-de-Chigny
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Saint-Étienne-de-Chigny
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Étienne-de-Chigny
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Étienne-de-Chigny
Liens
Site web http://www.saintetiennedechigny-mairie.fr/

    Ses habitants sont appelés les Stéphanois.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Étienne-de-Chigny[1]
    Ambillou
    Mazières-de-Touraine Luynes
    Cinq-Mars-la-Pile Berthenay

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Saint-Étienne-de-Chigny.

    La commune est traversée par la Loire (2,12 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 14,49 km, comprend un autre cours d'eau notable, la Bresme (4,637 km), et neuf petits cours d'eau pour certains temporaires[3],[4].

    Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-Négron et la confluence de la Vienne[5], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Tours [aval pont Mirabeau]. Le débit mensuel moyen (calculé sur 62 ans pour cette station) varie de 112 m3/s au mois d'août à 622 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevée a été de 5,78 m ce même jour[6],[7]. La hauteur maximale historique a été atteinte le avec une hauteur inconnue mais supérieure à 6,20 m[8]. Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].

    La Bresme, d'une longueur totale de 26,9 km, prend sa source sur la commune de Semblançay au lieu-dit le Plessis de la Gagnerie, à 120 m d'altitude[10] et se jette dans la Loire sur le territoire communal, à 39 m d'altitude[11] à la pointe de l'île Belle Fille, après avoir traversé 7 communes[12]. Sur le plan piscicole, la Bresme est également classée en deuxième catégorie piscicole[9].

    Sept zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin », « l'étang du Carroi Jaune », « l'étang de la Cartonnière », « l'étang des Souches à la Cartonnière », « les mares du Bois de Tivoli », « l'étang de la Remellerie » et « la vallée de la Bresme du Bas Launay au Pont de Grenouille »[13],[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Étienne-de-Chigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cinq-Mars-la-Pile, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 5 172 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,4 %), prairies (22,5 %), terres arables (12 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), zones urbanisées (3,6 %), eaux continentales[Note 4] (1,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Histoire

    Dans le cartulaire de l'archevêché de Tours du XIIIe siècle, la paroisse est appelée, S. Stephanus de Eschigne, sive de Chigneio. Sous l'ancien régime, la paroisse fait partie de la Baronnie de Maillé, puis du Duché-Pairie de Luynes. Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Chigné-les-Bois ou de Chigny-les-Bois [25].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[26]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1801 1807 Béatrix    
    1807 1816 Jean Boureau    
    1816 1846 Philippe de la Béraudière    
    1846 1852 Jean Ploquin    
    1852 1870 Gaudin    
    1870 1874 Rougé-Besnard    
    1874 1878 François Berger-Bidault    
    mars 2001 mai 2020 Patrick Chalon DVG Professeur
    mai 2020 En cours Régis Salic DVG  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

    En 2018, la commune comptait 1 632 habitants[Note 5], en augmentation de 11,7 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7816958269219799779901 0501 002
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9911 007986900935898927932860
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    832827742669711682630725739
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7356926078461 1641 3211 3641 4551 583
    2018 - - - - - - - -
    1 632--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Saint-Etienne-de-Chigny se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint-Cyr-sur-Loire.

    L'école primaire accueille les élèves de la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Olympe de Gouges, auteur féministe, rédactrice de La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791, y a rejoint son fils et y a acheté une maison peu de temps avant sa fin.
    • Dans le roman Rama II d'Arthur C. Clarke, Nicole des Jardins, héroïne du Roman, fréquente l'église de Saint-Étienne-de-Chigny et vit à Beauvois.

    Héraldique

    Les armes de Saint-Étienne-de-Chigny se blasonnent ainsi :

    De gueules à l'étoile d'argent, au chef d'or chargé de trois croisettes potencées au pied fiché d'azur [30].
    Saint Etienne de Chigny reprend les armes de la Famille Binet , Seigneur d'Andigny en Saint-Etienne-de-Chigny de 1454 à 1555. Jérôme Binet, Maire de Tours en 1600, portait en cœur une étoile d'argent[31].

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Visualiseur InfoTerre », sur le site InfoTerre du Bureau de recherches géologiques et minières (consulté le ).
    2. « Visualiseur InfoTerre », sur le site InfoTerre du Bureau de recherches géologiques et minières (consulté le ).
    3. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    4. « Carte hydrologique de Saint-Étienne-de-Chigny », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    6. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    7. « Station hydrométrique K4900030, la Loire à Tours [aval pont Mirabeau] », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    8. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 52.
    9. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Source de la Bresme » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
    11. « Confluence de la Bresme avec la Loire » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
    12. « Fiche Sandre - la Bresme », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    13. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    14. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Cinq-Mars-la-Pile », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, Tome III, Carré de Busserolle, Jacques-Xavier (1823-1904), impr. de Rouillé-Ladevèze (Tours), 1878-1884, page 38.
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=3794
    31. Armorial général de la Touraine, Tome 18, Jacques-Xavier Carré de Busserolle,Impr. de Ladevèze (Tours), 1866-1867, page 143.

    Étude consacrée à l'histoire de la formation et de l'architecture de la commune de Saint-Étienne-de-Chigny.

    • Portail de l'Indre-et-Loire et de la Touraine
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.