Mosnes

Mosnes est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.

Mosnes

La mairie.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Amboise
Maire
Mandat
Christophe Villemain
2020-2026
Code postal 37530
Code commune 37161
Démographie
Gentilé Mosnois
Population
municipale
812 hab. (2018 )
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 27′ 23″ nord, 1° 06′ 06″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 114 m
Superficie 14,50 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Amboise
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Mosnes
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Mosnes
Géolocalisation sur la carte : France
Mosnes
Géolocalisation sur la carte : France
Mosnes

    C'est l'une des dix communes viticoles de l'aire d'appellation d'origine contrôlée (AOC) « Touraine-Amboise ».

    Son territoire est traversé par la via Turonensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui passe par le hameau de La Barre.

    Géographie

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Mosnes.

    La commune est bordée sur son flanc nord par la Loire (3,637 km) qui en constitue une limite communale. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 14,98 km, comprend également quatre petits cours d'eau dont le Ru (8,225 km)[1],[2].

    Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de la Loire orléanaise, qui court entre la sortie de Sully-sur-Loire (Loiret et la sortie de Nazelles-Négron[3], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Blois. Le débit mensuel moyen (calculé sur 156 ans pour cette station) varie de 118 m3/s au mois d'août à 583 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 3 050 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevée a été de 5,05 m le [4],[5]. Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].

    Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « les étangs des Bergeries » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »[7],[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Mosnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,9 %), cultures permanentes (26,5 %), forêts (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), eaux continentales[Note 3] (3,8 %), zones urbanisées (2,1 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Toponymie

    Bas latin Medona. Matona, nom de personne d’origine gauloise. Le s final est a-étymologique.

    Mediconnum, vers 590 (Grégoire de Tours, Histoire des Francs, Liv. X, ch. 31) ; Medonna, (Actes de Charles II le Chauve, t. 2, n° 37) ; Medonna, 896 (Actes d’Eudes, roi de France, n° 175) ; Villa Medona, 903 (Recueil des Historiens des Gaules, t. VIII, Diplôme de Charles le Simple) ; Medonia, 909 (Recueil des Historiens des Gaules, t. VIII, Diplôme de Charles le Simple) ; Modenia, 987 (Diplôme de Hugues Capet, Recueil des Historiens des Gaules, t. VIII) ; Medonia, Medoniacum, XIe s. ; Moona, 1201 (Charte de Sulpice d’Amboise) ; Maonna, 1341 ; Moone, (Archives Nationales-JJ 155, n° 439, fol. 268 v°) ; Moone, (Archives Nationales-JJ 159, n° 304, fol. 179 v°) ; Maonna, 1407 ; La paroisse de Moone, (Archives Nationales-JJ 197, n° 123, fol. 72 v°).

    Politique et administration

    Salle polyvalente.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Guy Mangeant    
    mars 2001 mars 2008 René Nouvellon    
    mars 2008 En cours Christophe Villemain DVD Chef d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

    En 2018, la commune comptait 812 habitants[Note 4], en augmentation de 9,43 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    783786808752824932898951989
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9941 0461 0319801 0271 0621 0721 0241 003
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    951942880849860778746722730
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    703639639675677736757741809
    2018 - - - - - - - -
    812--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Mosnes se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription d'Amboise.

    La ville présente une école élémentaire qui est affiliée à l'école élémentaire de Rilly-sur-Loire (41) et à celle de Vallières-les-grandes (41). Un transport scolaire est mis en place entre les trois communes pour permettre l'accueil des élèves des trois communes.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château des Thômeaux (XVIIIe siècle, hôtel).
    • L'église Saint-Martin de Mosnes, Monument historique inscrit.
    • Monument aux morts.
    • Lavoir.
    • Un calvaire (Christ en croix) élevé sur la base d'un ancien moulin à vent (propriété privée). Ce calvaire est recensé sur la carte Cassini (2e moitié du XVIIIe s.)

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Mosnes », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    4. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    5. « Station hydrométrique K4000010, la Loire à Cours-les-Barres [Givry] », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    6. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    8. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Bibliographie

    Monographies
    • Maires d'Indre-et-Loire - Saint-Martin-le-Beau, Montlouis-sur-Loire, Amboise, Lussault-sur-Loire, Mosnes, Saint-Pierre-des-Corps..., Jean-François Badier, Auto-édition, 2013 (ISBN 978-2-9546-0290-5)

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

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