Rupt-sur-Moselle

Rupt-sur-Moselle [ʁy syʁ mɔzɛl] est une commune française de moyenne montagne située dans le Sud-Est du département des Vosges, en région Grand Est. Souvent, elle est appelée simplement « Rupt » qui signifie « ruisseau » dans le dialecte montagnard vosgien. Elle est située dans le massif des Vosges entre 430 et 900 m d'altitude. Le Village est situé dans l'extrême Est de la France, à 80 km de l'Allemagne.

Pour les articles homonymes, voir Rupt (homonymie) et Moselle.

Rupt-sur-Moselle

Le village depuis la croix de Parrier.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes des Ballons des Hautes-Vosges
Maire
Mandat
Stéphane Tramzal
2020-2026
Code postal 88360
Code commune 88408
Démographie
Gentilé Ruppéen(ne)s
Population
municipale
3 528 hab. (2018 )
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 55′ 39″ nord, 6° 39′ 48″ est
Altitude 430 m
Min. 409 m
Max. 900 m
Superficie 45,55 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Thillot
(ville-centre)
Aire d'attraction Remiremont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Thillot
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Rupt-sur-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Rupt-sur-Moselle
Géolocalisation sur la carte : France
Rupt-sur-Moselle
Géolocalisation sur la carte : France
Rupt-sur-Moselle
Liens
Site web ruptsurmoselle.fr

    Ses habitants sont appelés les Ruppéens .

    Géographie

    Localisation

    La commune de Rupt-sur-Moselle est située dans la vallée de la Haute Moselle (massif des Vosges), elle est bordée au sud par le département de la Haute-Saône (Vosges saônoises) de la région Bourgogne-Franche-Comté.

    La commune est distante de 11 km Dommartin-lès-Remiremont et Le Thillot[1], et 18 km de Remiremont.

    Géologie et relief

    Le village est entièrement situé dans l'étage montagnard à proprement parler, reconnaissable par l'altitude croissante des crêtes oscillant au-delà de 800 m et son fond de vallée à plus de 400 m. Les pentes forestières sont principalement constituées de résineux et d'essences montagnardes (sapins, épicéas, hêtres, etc.) adaptées au climat.

    Ses 45,55 km2 s’étendent le long de la vallée glaciaire de la Haute-Moselle, qui prend sa source une vingtaine de kilomètres en amont à Bussang. La commune est située au sud-ouest du massif des Vosges et est encadrée par des montagnes d’altitude moyenne (800 à 900 m). Le sommet de Bélué (868 m), coiffé d'une chaume, est le point culminant le plus connu de la commune avec sa vue dégagée sur le sud de la Haute vallée de la Moselle ainsi que des Hautes-Vosges. Mais le véritable point culminant se trouve plus loin dans le massif, sur la crête de la Charme, un petit plateau rocheux (le Haut des Huttes) à proximité des Fraiteux, où il atteint tout juste les 900 m. Le Bélué lui est situé à l'est du village, dont le centre et l’église se trouvent directement à son pied.

    De nombreux autres sommets entourent la vaste commune, avec au nord : La Beuille (758 m) dominant le hameau de Lépange, sur la crête Nord/Ouest : le Fenot (807 m), le Bambois (820 m) et le Fort (780 m), la crête sud-est débute au col du Mont de Fourche (620 m) puis elle arrive sur la commune de Ferdrupt au sommet du Linqueny (760 m) en passant par la Bouloye (685 m), la Haut des Breuches (703 m), le Haut des Ravières (731 m). La crête nord-est est la plus élevée, avec l'Avuxon (880 m) et la crête de la tourbière de la Charme (880 m) qui s'étire vers le sud-est jusqu'à 900 m d'altitude avant de retomber au col du Rhamné (855 m). On peut citer également le plus petit sommet de la commune, la Broche le Prêtre, reconnaissable à sa forme de pain de sucre (655 m) qui domine le hameau des Meix.

    Sur le territoire de la commune, deux vallées secondaires citées plus haut partent de la vallée principale vers le nord-est (vallées du Dessus de Rupt (vallée de la Charme) et de Grandrupt) les deux vallées peuvent être reliées entre elles par le col de la croix du lait (789 m) qui sépare aussi le Bélué du reste de la crête sommitale nord-est (Longegoutte). Au milieu du domaine montagneux loin du village se trouvent différents refuges/chalets à disposition des voyageurs et randonneurs le temps de se ressourcer ou de s'abriter du climat changeant. Tous sont situés en altitude : chalets des Fraiteux (840 m), de Bélué (855 m), de la Beuille (630 m), de l'Impératrice (750 m), de la Fouillotte (620 m), de la Vrille (850 m), des Hanneaux (870 m), des Sapins (660 m) et de la Charmotte (640 m).

    La ligne de crête au sud de la commune constitue la ligne de partage des eaux entre le bassin de la mer du Nord (Rhin) et de la Méditerranée (Rhône). Le point le plus bas de cette ligne de crête, le col du Mont de Fourche (621 m), permet un accès vers la vallée du Breuchin et Luxeuil-les-Bains. Depuis cette zone, au Fort de Rupt se trouve l'un des trois départs du Domaine skiable des 1 000 étangs, domaine de ski nordique disposant de 15 km de pistes qui s'étendent sur les communes de Rupt-sur-Moselle, La Rosière, La Montagne et le Girmont-Val-d'Ajol[2].


    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau traversant la commune[3] :

    • de nombreux ruisseaux et petits torrents prennent leur source sur les hauteurs de Rupt :
    l'affluent le plus élevé du ruisseau de Grandrupt (890 m) qui alimente la vallée du même nom et qui débute sur la crête sommitale nord-est[5],
    la Goutte du Seux (870 m) qui alimente le ruisseau du Dessus de Rupt[6] (vallée de la Charme) accessible près du refuge des Hanneaux,
    le ruisseau de Ramonchamp[7],
    le ruisseau de de Moinrupt[8],
    le ruisseau du Géhard[9],
    le ruisseau de Méreille[10],
    le ruisseau de Pres des Gouttes[11],
    le ruisseau de Ferdrupt[12],
    le ruisseau des Charmes[13],
    le ruisseau de Xoarupt[14],
    le ruisseau de Morbieu[15],
    le ruisseau de Chaudefontaine[16],
    le ruisseau de la Croslière[17],
    le ruisseau de Longchamps,[18],
    le ruisseau de Foulot[19],
    le ruisseau du Chêne[20],
    le ruisseau de Halotey[21],
    le ruisseau de l'Etang des Maux-Cailloux[22].
    • On peut aussi citer en prime, les petits torrents de Parrier et de la Sauture qui se rejoignent à 480 m et se jettent directement au village depuis leur source sur le versant ouest de Bélué à 640 et 760 m.

    Voies routières

    Jusque fin 2007, la RN 66 (de Remiremont à Bâle), traversait le bourg et constituait son centre névralgique. La plupart des commerces se trouvent aujourd’hui le long de cette route renommée (Route nationale 66 (France)). La nouvelle route nationale passe plus au sud, à flanc de montagne, et domine le village. Le long de la Moselle, plusieurs usines (dont certaines encore en activité) et cités ouvrières rappellent le passé industriel (textile) de la commune.

    Transports en commun

    Lignes SNCF

    Transports aériens

    Intercommunalité

    Commune membre de la Communauté de communes des Ballons des Hautes-Vosges.

    Urbanisme

    Typologie

    Rupt-sur-Moselle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[26],[27],[28]. Elle appartient à l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes et 32 000 habitants est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU)[31], approuvé le 21 janvier 2019[32].

    La ville est sous l’influence de l’aire urbaine de Remiremont, située 12 km en aval.

    Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du massif des Vosges[33].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), prairies (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), zones urbanisées (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[35].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous la forme Ruz en 1302[36]. Rupt prononcé « ru » est issu du mot ru « rivière »[37].

    Par le décret du , Rupt a pris le nom de Rupt-sur-Moselle.

    Histoire

    La commune de Rupt-sur-Moselle date de 1789. Elle a été formée d'une partie du ban de Longchamp, qui était possession indivise du duché de Lorraine et l'abbaye de Remiremont. En 1832, la commune a perdu une partie de son territoire (au sud-est) au profit de la création de la commune de Ferdrupt.

    Au niveau politique, l'histoire de la commune du Moyen Âge à 1766 est très liée à celle du duché de Lorraine, auquel elle appartenait.

    Pendant près de deux siècles (de 1493, traité de Senlis à 1678, traité de Nimègue) la commune a été bordée au sud par le royaume d'Espagne, qui possédait la Franche-Comté.

    La haute vallée de la Moselle est depuis l'Antiquité un lieu de passage occasionnel à travers le massif des Vosges, entre le bassin parisien et la plaine d'Alsace, qui s'ouvre une cinquantaine de kilomètres à l'est. Cependant, le passage n'est pas très aisé (épaisses forêts) et d'autres voies, col de Saverne, du Bonhomme, trouée de Belfort) sont plus fréquentées.

    Fluorite de l'ancienne mine de Maxonchamp (Musée de minéralogie de Strasbourg).

    Au cours du Moyen Âge, le territoire de la commune est défriché par des paysans qui pratiquent un élevage extensif de moyenne montagne.

    Au XIXe siècle, la quasi-totalité du territoire était déboisée, offrant un paysage bien différent de celui observé aujourd'hui. Les conditions de vie des habitants, de la fin du Moyen Âge à la fin du XIXe siècle, ont peu changé. Les terres peu fertiles et accidentées ne permettaient pas une agriculture prospère et la plupart des familles vivaient en autosubsistance, avec quelques animaux d'élevage. Les fermes étaient éparpillés sur tout le territoire, parfois regroupés en petits hameaux qu'on peut encore voir aujourd'hui (Maxonchamp, Le Chêne, Longchamp).

    En 1766, le duché de Lorraine est rattaché au royaume de France et la commune devient définitivement française.

    En 1790, Rupt est versé dans le district et le canton de Remiremont mais rejoint dès l'an VIII le canton de Ramonchamp.

    Une profonde transformation de la vie de la commune sera liée à l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne en 1870. De nombreux entrepreneurs alsaciens, qui avaient leurs industries dans les vallées voisines, fuient la domination allemande et s'installent dans la vallée de la Moselle, alors peu touchée par l'industrialisation. Les conditions naturelles (présence de bois et de cours d'eau pour fournir de l'énergie) étaient semblables à celles rencontrées de l'autre côté du massif. Progressivement, les paysans quittent leurs conditions de vie misérables pour travailler dans les usines textiles et peupler les cités ouvrières modernes.

    Le déclin de l'agriculture se poursuivra pendant le XXe siècle et l'abandon des fermes au profit de l'industrie permettra le renouveau de la forêt, qui a presque reconquis l'ensemble du territoire communal à la fin du XXe siècle (excepté le fond de vallée). Les activités agricoles sont aujourd'hui marginales, même si elles jouent un rôle important dans l'aménagement du paysage.

    L'essor industriel de la vallée se traduira dans la première moitié du XXe siècle par l'arrivée de main d'œuvre en provenance d'Europe du Sud (Italie, Portugal), puis après la Seconde Guerre mondiale de Turquie et d'Afrique du Nord.

    La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[38].

    À partir des années 1970, les crises industrielles que connaîtront la France et surtout la Lorraine entraîneront la fermeture de nombreuses usines textiles. Quelques-unes subsisteront en s'orientant vers de nouvelles productions (sous-traitance automobile, composants plastiques).

    Jumelages

    La commune est jumelée avec la ville de Stadecken-Elsheim, commune de Rhénanie-Palatinat.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'or, à la branche de chêne de sinople mise en barre.
    Commentaires : La branche de chêne était le signe distinctif du ban dépendant de l’abbaye de Remiremont. Ces armoiries ont été adoptées par la commune lors de son jumelage avec Stadecken-Elsheim en 1980.

    Politique et administration

    Budget et fiscalité 2019

    La mairie.

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[39] :

    • total des produits de fonctionnement : 3 961 000 , soit 1 113  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 3 207 000 , soit 901  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 2 583 000 , soit 726  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 2 084 000 , soit 586  par habitant.
    • endettement : 627 000 , soit 176  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 20,13 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,36 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 19,58 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 20,80 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 760 [40].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1953 Paul Montémont    
    octobre 1953 mars 1965 Louis Courroy MRP Négociant
    Sénateur des Vosges (1952 → 1977)
    Conseiller général du canton du Thillot (1945 → 1979)
    mars 1965 1978 André Maurice (1918-2014)   Horloger-bijoutier
    1978 mars 2001 Robert Parmentier (1919-2013)   Agriculteur, président de la chambre d'agriculture des Vosges
    mars 2001 mars 2008 Georges Andreux DVD Président de l'association des communes du canton du Thillot (2001 → 2007)
    mars 2008 En cours
    (au 18 février 2015)
    Stéphane Tramzal DVD Électricien
    Président (2013 → 2016), 2e vice-président (8 juin 2020 → ) de la CC des Ballons des Hautes-Vosges

    Les sections de Remanvillers, Xoarupt et Ferdrupt, d'une population de 1 170 habitants, sont séparées de la commune de Rupt-sur-Moselle en 1832 pour former celle de Ferdrupt.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

    En 2018, la commune comptait 3 528 habitants[Note 3], en augmentation de 2,14 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    3 5543 2493 9294 1154 8723 4473 6334 3904 361
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    4 2654 1354 1264 1293 9064 2504 2094 3734 435
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    4 5064 6804 3404 2864 3964 1184 0484 3774 115
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    3 9703 8633 5703 4703 6373 5713 5603 4753 525
    2018 - - - - - - - -
    3 528--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Population par quartier

    La quasi-totalité de la population est installée sur la rive droite de la rivière, dans le centre-ville (autrefois appelé Lette) et la ville elle-même au pied du Haut de Bélué, en raison de l'isolement et du climat, la zone montagneuse n'est quasiment pas habitée, sauf dans le bas des vallées de la Charme et de Gradrupt le reste des habitations de montagne sont généralement des refuges ou des gites. La ville intra-muros est composée de plusieurs petits quartiers :

    • Le Centre
    • Napoléon Forel
    • La Dermanville
    • La Roche
    • Le Pré Martin
    • Larger

    De nombreux hameaux sont disséminés sur le territoire de la commune (nord : Lépange, Les Meix, Maxonchamp ; sud : le Chêne, Longchamp, Saulx ; est : la Charme (Dessus de Rupt) ; ouest : le Riffin)

    Services publics

    • Mairie
    • Pompiers
    • Groupes scolaires (maternelles, primaires) au centre et en périphérie, et collège dans la ville
    • Crèche, halte-garderie
    • Gendarmerie et police municipale

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[45] :

    • École maternelle,
    • Écoles primaires,
    • Collège,
    • Lycées à Remiremont.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[46] :

    Cultes

    Climat

    Le climat y est de type semi-continental à influence montagnarde[48],[49]. Il est caractérisé par des hivers froids et neigeux, et par des étés chauds en fond de vallée mais plus frais sur les sommets environnants. La température au niveau de la ville, à environ 430 m est généralement de 2,5 °C plus froide qu'en plaine et jusqu'à 5,4 °C plus froide sur les sommets vers 900 m. La neige fait son apparition sur la commune souvent vers la fin octobre dès 600–700 m et peut tenir jusqu'au mois d'avril sur les versants nord les plus propices. La commune a la particularité de marquer une limite météorologique de montagne générant ainsi un micro-climat qui s'étend à toute la pointe Sud-Est de la Lorraine (vallée de la Haute Moselle), puisqu'en plus d'être orientée vers le sud-ouest, la commune est entièrement située dans l'étage montagnard ; de fait, à cause de l'altitude s'élevant et de l'orientation géographique du relief, les précipitations y sont conséquentes, le massif des Vosges y atteint d'ailleurs son maximum de précipitations l'hiver au ballon d'Alsace à 1 280 m, c'est cette même zone (la Haute-Moselle) qui enregistre souvent les records de France de pluviométrie.

    Toutefois, si l'hiver est particulièrement rude sur les sommets ruppéens, l'influence montagnarde reste limitée en fond de vallée et le réchauffement climatique s'observe d'année en année par un enneigement déficitaire et à une altitude toujours plus haute. Alors que par le passé le centre du village (430 m) était chaque hiver copieusement enneigé, il faut aujourd'hui monter à 600 m pour y trouver des conditions similaires.

    Économie

    Agriculture

    La majeure partie du territoire (75 %), accidentée et montagneuse, est recouverte de forêts (feuillus et résineux), qui gagnent du terrain sur les espaces défrichés. Le fond de la vallée, plat et large de 0,2 à 1 km, est occupé par la ville, des pâturages et quelques cultures (maïs), utilisés pour l’élevage bovin (production de lait).

    Tourisme

    Animations :

    Commerces et services

    • Divers commerces de proximité, boucherie, alimentations, outillage, jardinage...
    • Supermarché (Intermarché).
    • Entreprise de formation.
    • Le groupe espagnol Antolin fabrique des pièces pour automobiles, surtout des pare-soleil, dans une ancienne usine Rockwell, qui emploie 440 salariés[52].
    • Valrupt, du groupe français Valmont, est un tissage de coton qui a été mis en règlement judiciaire[53]. Il fait l'objet d'une reprise par Thomas Huriez (Modetic), un des seuls fabricants français de jeans sous la marque « 1083 »[54]. 70 emplois seront sauvés après scission de l'entreprise. La partie housses de literie et linge de maison est confiée à un grossiste d'Aubervilliers Cote d'Amour[55].
    • Cimest (Compagnie Industrielle des Moulages de l'Est), du groupe français Plastivaloire, usine des pièces plastiques pour la téléphonie et l'automobile, employait 101 salariés. Elle a fermé pour raisons économiques le .
    • La menuiserie Couval, fabricant de portes et fenêtres en PVC, a été reprise en 2009 par le groupe Hilzinger[56].
    • Jusqu'à la fin des années 1990, la commune possédait la particularité d'avoir une mine de fluorine en activité.

    Culture locale et patrimoine

    Sobriquets

    • Lépange : On a donné le sobriquet de « Loups » aux habitants de Lépange à cause d'un procès où quelques-uns d'entre eux, à la faveur d'un déguisement en loups-garoux, commirent plusieurs vols qui les firent condamner à être pendus[57].

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Courroy, maire de Rupt-sur-Moselle de 1953 à 1965.
    • Ernest Wittmann, sculpteur et peintre, mort à Rupt-sur- Moselle en 1921.
    • Paul Marie Mirouel, officier
    • Jean Desbordes, écrivain[58].
    • Jean Montémont, instituteur, résistant et peintre, né à Rupt-sur-Moselle le et mort à Remiremont le [59].
    • Albert Montémont, homme de lettres[60].
    • Robert Parmentier, jaciste et responsable agricole, qui participa à l'élaboration des statuts des GAEC et présida l'Union des groupements pour l'exploitation agricole[61].
    • Léon Fresse, militant syndicaliste et écrivain[62].
    • Étienne Fels, industriel textile, archiviste, archiviste-paléographe, archéologue et historien[63].
    • Quentin Colle, géographe, prévisionniste météorologue.
    • Victor Augustin Collin, ancien maire du Val d'Ajol, de 1878 à 1883[64].
    • Georges Poull, historien, écrivain, industriel textile.
    • Laurent Joseph Hingray[65].
    • Robert Kuhn, professeur de médecine[66].
    • Clément Perrin, écrivain régional[67].
    • Édouard Victor Pinot, industriel[68].
    • Basile Hiver, Flûtiste.

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Étienne.
    L'église Saint-Étienne de Rupt-sur-Moselle.

    Patrimoine religieux :

    L'église de Rupt-sur-Moselle possède une statue en pierre représentant une abbesse portant la crosse et le livre[73],[74].
    • La chapelle Saint-Étienne[75].
    • La chapelle[76] et la croix Saint-Roch[77].
    • Les nombreuses croix sur la commune[78] et la croix de Parier (grande croix blanche dominant la ville à 610 m d'altitude).
    • Monuments commémoratifs[79].

    Autres patrimoines :

    • La scierie hydraulique à cadre de Grandrupt[80].

    Jumelages

     Stadecken-Elsheim (Allemagne) depuis 1980.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Histoire des communes de Rupt,Ferdrupt et Dommartin et des communes environnantes par Clement Perrin de Longchamps de .(Document récompensé d'une médaille de première classe par la socièté d'émulation des vosges lors de la réunion générale, à Epinal, le )

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    5. Ruisseau de Grand Rupt
    6. Ruisseau le Dessus de Rupt
    7. Ruisseau de Ramonchamp
    8. Ruisseau de Moinrupt
    9. Ruisseau du Géhard
    10. Ruisseau de Méreille
    11. Ruisseau de Pres des Gouttes
    12. Ruisseau de Ferdrupt
    13. Ruisseau des Charmes
    14. Ruisseau de Xoarupt
    15. Ruisseau de Morbieu
    16. Ruisseau de Chaudefontaine
    17. Ruisseau de la Croslière
    18. Ruisseau de Longchamps
    19. Ruisseau de Foulot
    20. Ruisseau du Chêne
    21. Ruisseau de Halotey
    22. Ruisseau de l'Etang des Maux-Cailloux
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    25. Itinéraire
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    72. L'Église Saint-Étienne de Rupt-sur-Moselle et son Orgue
    73. Sources : Sainte Claire, Sainte du Saint-Mont. Il y a de fortes chances que ce soit une Sainte Claire provenant de l’ancienne chapelle
    74. statue : Sainte abbesse
    75. La chapelle Saint-Etienne
    76. La chapelle Saint-Roch
    77. La croix de Saint-Roch
    78. Les croix sur la commune
    79. Monument aux Morts, Plaques commémoratives, Militaires inhumés dans le cimetière provisoire du Bonnevisse
    80. « enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges) ; patrimoine industriel », notice no IA88001780, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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