Rue du Sahel

La rue du Sahel est une voie située dans le quartier du Bel-Air du 12^e arrondissement de Paris.

12^e arr^t

Rue du Sahel

Vue de la rue.

Situation

Arrondissement

12^e

Quartier

Bel-Air

Début

30, boulevard de Picpus

Fin

69, boulevard Soult

Morphologie

Longueur

570 m

Largeur

10−12 m

Historique

Création

1859

Dénomination

1^er février 1877

Géocodification

Ville de Paris

8416

DGI

8465

Géolocalisation sur la carte : 12e arrondissement de Paris

Géolocalisation sur la carte : Paris

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Situation et accès

Cette voie débute 30, boulevard de Picpus et se termine 69, boulevard Soult.

La rue du Sahel est accessible par la ligne à la station Bel Air, par la ligne 3 du tramway à l'arrêt Montempoivre, ainsi que par les lignes de bus RATP 29 62.

Origine du nom

Elle porte le nom du Sahel algérois, une région montagneuse du littoral algérien.

Historique

La rue du Sahel a été initialement percée lors de la construction du chemin de fer de Vincennes en 1859[1] entre la rue de Picpus et la rue Sibuet avant d'être prolongée en 1908 jusqu'à la rue des Marguettes (qui allait alors jusqu'à la ligne de chemin de fer) puis jointe au boulevard Soult.

Au milieu des années 1980, une partie importante de la rue du Sahel a été réaménagée par la construction de logements au-dessus de l'ancienne voie de chemin de fer. Le chemin de fer lui-même fut définitivement déposé au début des années 1990, et les voies transformées en Promenade plantée, la coulée verte qui part de la Bastille pour rejoindre les limites de Saint-Mandé.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Accès à la Promenade plantée au niveau du boulevard de Picpus, de l'avenue du Docteur-Arnold-Netter et du boulevard Soult.
À noter une curiosité de « petit patrimoine », à savoir deux têtes léonines juchées sur deux pilastres encadrant une porte au n^o 9 de la rue. Des habitants indiquent que ces têtes ont été achetées par le possesseur du terrain de l'époque, après qu'un incendie eut endommagé des biens aux Tuileries. Il ornementa ensuite l'entrée des parcelles peu occupées alors.
Accès à la villa du Sahel au n^o 45 bis.

Entrée de la villa du Sahel.
Tête de lion, au n^o 9.

Dans la littérature

La rue du Sahel est présente dans la littérature dans les aventures de Nestor Burma de Léo Malet, en particulier dans Casse-pipe à la Nation[2] (1957) où elle apparaît à plusieurs reprises. Ce volume du célèbre détective a été illustré par Tardi dans un album homonyme où la rue est fidèlement dessinée dans sa partie haute au niveau du boulevard Soult.

Notes et références

Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1^re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 372.
Laurent Bourdelas, Le Paris de Nestor Burma. L'Occupation et les « Trente Glorieuses » de Léo Mallet, L'Harmattan, 2007, 189 p. (ISBN 9782296024625).

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[1] Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1^re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 372.

[2] Laurent Bourdelas, Le Paris de Nestor Burma. L'Occupation et les « Trente Glorieuses » de Léo Mallet, L'Harmattan, 2007, 189 p. (ISBN 9782296024625).