Rue du Père-Corentin

La rue du Père-Corentin est une voie située dans le quartier du Petit-Montrouge du 14e arrondissement de Paris.

Pour les articles homonymes, voir Corentin.

14e arrt
Rue du Père-Corentin

La rue en juillet 2021.
Situation
Arrondissement 14e
Quartier Petit-Montrouge
Début 92, rue de la Tombe-Issoire
Fin 104, boulevard Jourdan
Morphologie
Longueur 600 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination Arrêté du
Ancien nom Rue de la Voie-Verte
Géocodification
Ville de Paris 7207
DGI 7256
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

Cette voie débute rue de la Tombe-Issoire et se termine boulevard Jourdan.

Origine du nom

Rue de la Voie-Verte dans les carrières souterraines de Paris

Elle rend hommage au père Corentin Cloarec (1894-1944), prêtre franciscain engagé dans la Résistance et assassiné par deux jeunes Français travaillant pour la Gestapo[1] le , dans le couvent Saint-François, qui se trouve à l'angle des rues Marie-Rose et du Père-Corentin.

Historique

Cet ancien chemin vicinal de la commune de Montrouge qui passait à travers champs, l'herbe et les arbres qui y poussaient fut nommée initialement « rue de la Voie-Verte[2] » .

Cette voie a ensuite été classée dans la voirie parisienne par décret du dans le quartier du Petit-Montrouge.

Une plaque à l'extrémité sud de la rue, ainsi que les plaques se trouvant dans la galerie des carrières souterraines qui suit le tracé de la rue, portent toujours le nom de « rue de la Voie-Verte ».

La voie prend le nom de « rue du Père-Corentin » par arrêté du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Patrick Modiano, dans son roman Accident nocturne (2003), situe en 1965 le logement  abandonné, dont « longtemps [il a] voulu oublier cette période de [s]a vie »  de son personnage autobiographique dans un hôtel de la rue mentionnée à plusieurs reprises sous son ancien nom de « rue de la Voie-Verte[3] ».
  • No 11 : domicile du conseiller municipal Martin Nadaud.
  • No 27 : couvent Saint-François de Paris.
  • No 77 : le , un commando FTP-MOI de l'Affiche rouge attaque à la grenade le Café de l'autobus, fréquenté par l'occupant. Il y eut 9 blessés dont 5 soldats allemands[4].

Notes et références

  1. « Assassinat du père Corentin » « Copie archivée » (version du 21 septembre 2013 sur l'Internet Archive), www.franciscains-paris.org ; mais aussi : Bertrand Warusfel (dir.), Le Père Corentin, franciscain et résistant, Paris, Éditions franciscaines, 2014, 252 p. (ISBN 978-2850203381).
  2. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 253.
  3. Patrick Modiano, Accident nocturne, éditions Gallimard, coll. « Quarto », 2013, 192 p. (ISBN 9782070139569), p. 752, 778, 807,
  4. Fiche « Luccarini (ou Lucarini) Cesare, dit Marcel », maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr.


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