Rue du Cloître-Notre-Dame
La rue du Cloître-Notre-Dame est une voie située sur l'île de la Cité dans le 4e arrondissement de Paris.
![]() 4e arrt Rue du Cloître-Notre-Dame
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![]() La rue vue vers l'est. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 4e | ||
Quartier | Notre-Dame | ||
Début | Quai aux Fleurs quai de l'Archevêché |
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Fin | Rue d'Arcole | ||
Historique | |||
Création | 1846 | ||
Ancien nom | Rue du Cloître-de-la-Raison | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 2129 | ||
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès
Elle longe la façade septentrionale de la cathédrale Notre-Dame de Paris et le square Jean-XXIII. Elle est desservie par les stations de métro « Cité » et « Saint-Michel » ainsi que de la gare RER « Saint-Michel - Notre-Dame ».
Origine du nom
Cette voie doit son nom à l'ancien cloître Notre-Dame. On appelait ainsi l'ensemble de ruelles et de maisons situées dans l'enclos des chanoines attachés au service de la cathédrale.
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Historique
Elle est cité sous le nom de « Cloistre Notre Dame », dans un manuscrit de 1636.
En 1702, la rue, qui fait partie du quartier de la Cité, possède 40 maisons et 18 lanternes[1].
Durant la Révolution elle prend le nom « rue du Cloître-de-la-Raison »[2].
Vers 1812 furent construites, dans cette rue, des écuries pour l’archevêché[3]. L'abreuvoir des chevaux de l'archevêché et de ceux des habitants du cloître se trouvait alors à la pointe nord de la « place du Terrain » (actuel square de l'Île de France) que l'on gagnait en empruntant à partir de la « place Fénelon » (disparue), au chevet de la cathédrale, les anciennes rues « Bourdaloue » et « de l'Abreuvoir », disparues lors de la création du « jardin de l'Archevêché » (square Jean-XXIII)[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Au no 6 ter, au croisement avec la rue Chanoinesse, se trouvent les anciennes dépendances du BHV. L'immeuble a été réalisé en 1893 par Ernest Papinot.
Au no 8, Funérarium de l'Hôtel-Dieu de Paris où sont déposés les corps des personnes décédées dans l'établissement ou en relation avec une enquête médico-judiciaire[5].
Au no 14, siège du Comité de la rue d'Arras au domicile de l'institutrice Geneviève Vivien pendant la Commune de Paris (il a une permanence au 8, rue des Écoles)[6].
Au no 16, plaque commémorant l'écrivain et historien de l'art Jean Leymarie.
- La rue vue vers l'ouest.
- Vue du pont Saint-Louis.
- No 2.
- Tourelle au no 6 ter.
- Entrée du no 10 en 1892 (bâtiment détruit).
- Fontaine dans la cour du no 10 en 1892 (bâtiment détruit).
- Plaque au no 16.
- No 16-18.
- Café.
- Façade décorée.
Notes, sources et références
- Jean de la Caille, Description de la ville de Paris.
- Michel Eude : La commune robespierriste, page 341
- Répertoire itinéraire et analytique de Paris composé d’une table alphabétique et raisonnée des rues …, rédigé suivant l’inscription des rues de Paris, qui a été faite en 1807, par décret impérial, avec un supplément jusqu’en 1812, Le Normant, Paris, 1812, (voir en ligne, p. 106).
- Jacques Hillairet: L'Île de la Cité, Éditions de Minuit, Paris, 1969.
- Le corps de Jim Morisson y fut déposé après la découverte de son décès
- Jacques Rougerie, « 1871 : la Commune de Paris », Christine Fauré (dir.), Encyclopédie politique et historique des femmes, PUF, 1997, 885 p. (ISBN 978-2130483168) p. 405-431.
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