Rue de la Cité (Paris)

La rue de la Cité est une rue de l’île de la Cité, au centre de Paris, dans le 4e arrondissement, qui la traverse du nord au sud entre le pont Notre-Dame et le Petit-Pont.

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4e arrt
Rue de la Cité

Rue de la Cité vue en direction du nord ; à droite, l'Hôtel-Dieu et à gauche, le marché aux fleurs et aux oiseaux.
Situation
Arrondissement 4e
Quartier Notre-Dame
Début Quai de la Corse
Fin Parvis Notre-Dame - place Jean-Paul-II et quai du Marché-Neuf
Morphologie
Longueur 227 m
Largeur 20 m
Historique
Dénomination 13 mai 1834
Géocodification
Ville de Paris 2050
DGI 2054
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès

Elle bordée notamment :

Origine du nom

Cette rue traverse l'île de la Cité.

Historique

Sous l'occupation romaine, cette artère faisait partie du cardo maximus de Lutèce, axe routier nord-sud qui structure traditionnellement les cités romaines.

En 1702, la « rue du Pont-Notre-Dame », qui fait partie du quartier de la Cité, possède 60 maisons et 10 lanternes[1].

Du Moyen Âge au début de l'époque contemporaine, cet axe est décomposé en trois voies distinctes : les rues de la Lanterne, de la Juiverie et du Marché-Palu. Ces trois rues ne sont réunies sous la dénomination unique de « rue de la Cité » que le [2].

Tout au long du XIXe siècle, la rue fait l'objet de nombreuses transformations. La partie sud de la rue entre les rues rue Neuve-Notre-Dame et Saint-Christophe est élargie en vertu d'une ordonnance du [3] dans le cadre de la reconstruction du bâtiment de l'administration des hospices (ancien hôpital des Enfants-Trouvés). La largeur de la rue est portée à 15 m entre la rue du Marché-Neuf et la rue de la Pelleterie (côté pair) par une ordonnance royale du [4]. En 1851, un décret déclare d'utilité publique la démolition de l'îlot entre la Seine et la rue du Marché-Neuf afin de prolonger le quai du Marché-Neuf[5].

Mais la rue ne prend sa physionomie actuelle que dans la seconde partie du XIXe siècle dans le cadre des travaux de transformations de Paris sous le Second Empire. Un décret du prévoit la destruction de l'Hôtel-Dieu et sa reconstruction sur son site actuel[6]. L'ensemble des maisons de la rue de la Cité sont détruites entre 1865 et 1867[7] pour reconstruire l'Hôtel-Dieu, le marché aux fleurs et la caserne de la Cité (préfecture de police de Paris)[8],[9].

Plaque commémorative et œuvre

Références

  1. Description de la ville de Paris par Jean de la Caille.
  2. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 141-142 [lire en ligne].
  3. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Ordonnance du 22 mai 1837 », p. 128.
  4. Ibid., « Ordonnance royale du 21 mai 1843 », p. 181.
  5. Ibid., « Décret du 15 décembre 1851 », p. 260.
  6. Ibid., « Décret du 22 mai 1865 », p. 361.
  7. Rue de la Cité et La Belle Jardinière, sur vergue.com.
  8. Frères Avril, Plan d'expropriation pour la construction de la préfecture de police et du marché aux fleurs, Paris, imp. Lemercier, 1860 [lire en ligne].
  9. Reconstruction de l'Hôtel-Dieu. Réduction du plan exposé à la mairie du 4e arrondissement, Paris, impr. de Fourmage [lire en ligne].

Bibliographie

Annexes

Lien externe

Article connexe

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