Rue de l'Étoile

La rue de l'Étoile est une voie du 17e arrondissement de Paris, en France.

17e arrt
Rue de l'Étoile

Une rue en pente.
Situation
Arrondissement 17e
Quartier Ternes
Début 25-29, avenue de Wagram
Fin 20, avenue Mac-Mahon
Morphologie
Longueur 220 m
Largeur m
Géocodification
Ville de Paris 3426
DGI 3398
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris

Situation et accès

La rue de l'Étoile est une voie publique située dans le 17e arrondissement de Paris. Elle débute au 25-29, avenue de Wagram et se termine au 20, avenue Mac-Mahon.

Origine du nom

Elle doit son nom au voisinage de la place de l'Étoile et du boulevard de l'Étoile sur lequel elle débouchait.

Historique

Plan de Dyonnet (1849).

Initialement ouverte aux environs de 1840, elle allait du boulevard de l'Étoile (mur des Fermiers généraux et future avenue de Wagram), jusqu'à la rue des Acacias.

Plus ancienne que ses deux voisines parallèles, les rues Brey et Troyon qui n’apparaissent sur les plans qu'en 1851, la rue de l’Étoile relie entre elles les avenues de Wagram et de Mac Mahon.

Au milieu du XIXe siècle, cette petite rue était peuplée de selliers, de carrossiers et, plus tard, de sous-traitants des nombreuses manufactures d’automobiles qui fleurissaient dans le quartier.

À la fin du XXe siècle, la rue de l'Étoile fut plutôt réputée pour ses salons de massage, ses boîtes de nuit, ses dames galantes et ses voyantes.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 4 bis : théâtre de la Comédie-Wagram aujourd'hui disparu. Inauguré en 1926 sous le nom d'Œil de Paris, ce fut d'abord un cabaret de revues. Cinéma en 1929 et 1930, la salle se tourne vers le théâtre et devient, à la Libération, la Comédie-Wagram puis brièvement Foly-Étoile, en 1959. Elle disparaît en 1964 lors d’une opération d’urbanisme de grande envergure qui bouleverse et banalise tout le pâté de maisons ;
    • c'est aussi à cette adresse que se réunissaient dans les années 1950 les membres du collège de 'Pataphysique[1], parmi lesquels Raymond Queneau, Boris Vian, Michel Leiris, Ionesco, Prévert et Joan Miró. La pataphysique serait « l’ancêtre poétique de la physique quantique » en sachant que « le vrai pataphysicien ne prend rien au sérieux, sauf la 'pataphysique… qui consiste à ne rien prendre au sérieux[2] ».
No 19 : l'ancienne boulangerie de l'Étoile.
  • No 19 : superbe façade d'une ancienne boulangerie qui fait l'angle avec la rue de Montenotte, préservée lors de sa transformation en restaurant à la fin du XXe siècle.
  • No 21 : entrée de la crèche que l'on voit depuis l'avenue Mac-Mahon, un chalet à 100 m de l’Étoile ! Elle fut construite pour cette fonction en 1897 et n'a pas changé de l’extérieur[3].
  • À noter que le cinéma dénommé Club de l’Étoile se trouve en fait rue Troyon.

Notes, sources et références

  1. « Collège de 'pataphysique »,laregledujeu.org.
  2. « Faut-il prendre la ’pataphysique au sérieux ? », www.college-de-pataphysique.org. « Copie archivée » (version du 16 décembre 2013 sur l'Internet Archive).
  3. Surtout visible au 18 bis, avenue Mac-Mahon, l'entrée est au 21, rue de l'Étoile. « Permis de construire lettre M », sur voir en ligne (consulté le ).

Articles connexes

Liens externes

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