Rue de Trétaigne

La rue de Trétaigne est une rue du 18e arrondissement de Paris.

18e arrt
Rue de Trétaigne

Rue de Trétaigne vue depuis la rue Marcadet.
Situation
Arrondissement 18e
Quartier Clignancourt
Début 112 ter-112 quater, rue Marcadet
Fin 117 ter, rue Ordener
Morphologie
Longueur 157 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1903
Géocodification
Ville de Paris 9431
DGI 9437
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

Sa longueur est de 157 mètres, et sa largeur est de 12 mètres. La rue est située entre la rue Marcadet et la rue Ordener. Elle est traversée par la rue Duc.

La rue de Trétaigne est desservie par la ligne à la station Jules Joffrin, ainsi que par la ligne de bus RATP 316080.

Origine du nom

La rue porte le nom du baron Jean-Baptiste Michel de Trétaigne (1780-1865), médecin principal des armées sous le Premier Empire et maire de Montmartre et du 18e arrondissement. Napoléon Ier l'avait fait baron et lui avait donné le majorat de Trétaigne, dans l'Allier, pour services rendus. On a pris l'habitude de l'appeler Michel de Trétaigne[1].

Le baron avait acheté le la maison de la Boule-d'Or, située au 112, rue Marcadet, qui prit ensuite le nom d'« hôtel de Trétaigne ». Il a été maire de la commune de Montmartre entre 1855 et 1859. Quand Montmartre a été annexée à Paris à partir de 1860, il est devenu le premier maire du 18e arrondissement jusqu'en 1862. Il a eu comme successeurs Léon Le Blanc jusqu'en 1869, puis Achille Labat.

Historique

Cette voie est ouverte sous sa dénomination actuelle en 1903 et classée dans la voirie parisienne par un arrêté du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Immeuble HBM au no 7, rue de Trétaigne.
Cet immeuble avait été remarqué dès sa construction par le Congrès international d'assainissement et d'habitation de 1904. L'épouse du fondateur de la Société, madame Horace Weill, avait demandé qu'on intègre au projet une salle de conférence et une bibliothèque pour pouvoir y tenir les réunions de l'université populaire qu'elle avait créée. De plus, le bâtiment était pourvu de nombreux équipements hygiéniques et sociaux : bains-douches, buvette, restaurant hygiénique, coopérative alimentaire et solarium sur le toit-terrasse (supprimé depuis).
Le bâtiment comprenait 29 logements ayant de une à trois pièces, avec cuisine, salle de bains, débarras et cave. L'immeuble est primé en 1904 au concours des HBM et publié dans la revue L'Art décoratif[3].

Notes et références

  1. Jean-Marc Léri et Clément Lépidis, Montmartre, p. 140-141, Paris, Éditions Henri Veyrier, 1983 (ISBN 2-85199-308-9).
  2. Notice no PA00086745, base Mérimée, ministère français de la Culture, immeuble, no 7, rue de Trétaigne.
  3. Claude Mignot, Grammaire des immeubles parisiens. Six siècles de façades du Moyen Âge à nos jours, p. 158-159, Paris, Parigramme, 2004 (ISBN 2-84096-175-X).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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