Rue Vavin
La rue Vavin est une rue du 6e arrondissement de Paris.
Pour les articles homonymes, voir Vavin.
6e arrt Rue Vavin
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Vue de la rue. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Notre-Dame-des-Champs | ||
Début | 76, rue d'Assas | ||
Fin | 99, boulevard du Montparnasse | ||
Morphologie | |||
Longueur | 375 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 9679 | ||
DGI | 9635 | ||
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Longue de 375 m, elle débute au 76, rue d’Assas et se termine au 99, boulevard du Montparnasse. Elle est entrecoupée par le boulevard Raspail et la rue Notre-Dame-des-Champs.
Elle est desservie par les lignes de bus RATP 58 82 et par la ligne à la station Vavin.
Historique
Cette voie a été ouverte en 1831 sur le tracé de l'ancien « passage de l'Ouest[1] », sur un terrain appartenant à Alexis Vavin, qui lui donna son nom[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- La rue Vavin débute rue d'Assas, en face d'une entrée du jardin du Luxembourg.
- No 6 : le sculpteur animalier Florentin Brigaud y vit entre 1918 et 1958 ; une plaque lui rend hommage. Le cabaret-spectacle Carrousel de Paris y était situé de 1962 à 1985.
- No 12 : la Librairie orientaliste Paul Geuthner a longtemps eu son siège dans ce bâtiment. Le sculpteur Auguste Préault (1809-1879) y a vécu et y est mort
- No 13 : le peintre et dessinateur Carlos Braché y vécut.
- No 19 : au XIXe siècle, l'atelier a été occupé par le graveur Eugène-André Oudiné[3]. Entre 1881 et 1903 se trouvait à cette adresse l’École Guérin (École normale d'enseignement du dessin) rendue célèbre par les cours gratuits d'illustres artistes.
- Face au no 24 : la place Laurent-Terzieff-et-Pascale-de-Boysson (inaugurée en 2015).
- No 26 : domicile de Étienne Weill-Raynal, homme politique français et de son frère, Maurice Weill-Raynal, déporté et mort à Auschwitz. Immeuble à gradins (dit La Sportive) imaginé en 1912 par Henri Sauvage et Charles Sarazin, et dont la façade classée est entièrement recouverte de faïence, raison pour laquelle il y est interdit de poser des plaques commerciales (sociétés, médecins, etc.). Dans les derniers étages existe un théâtre privé[4].
- No 33 : il y fut ouvert, après la guerre de 1914-1918, le bal de la Boule blanche.
- No 38 : Auguste Bartholdi demeura à cette adresse.
- No 46 : la cantatrice et artiste peintre Spéranza Calo-Séailles (1885-1949) avait en ces lieux un studio où elle donna des concerts dans les années 1930[5].
- No 50 : dans la seconde moitié du XIXe siècle se trouvait à cette adresse le siège de la Maison Voignier, fournisseur de tuyaux d'orgue, où s'approvisionnait notamment le célèbre facteur d'orgues parisien Aristide Cavaillé-Coll, mais aussi des facteurs moins connus, comme le facteur mosellan Joseph Géant, dans la seconde moitié de sa carrière.
- Durant l'Occupation, des bureaux de la Résistance sont installés rue Vavin, où travaille notamment la secrétaire de Jean Moulin, Laure Diebold[6].
- Certaines scène du film de 1972 Le Dernier Tango à Paris de Bernardo Bertolucci y ont été tournées.
- Plaque au no 6.
- Immeuble au no 26.
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 610.
- Pierre Lavedan, Histoire de l'urbanisme à Paris, Paris, Hachette, coll. « Nouvelle histoire de Paris », , 740 p. (ISBN 2-85962-012-5), p. 366.
- Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris sur Gallica, 10 mai 1919, p. 1768.
- À ce propos, voir Jean-Baptiste Minnaert, Henri Sauvage, Paris, Éditions du Patrimoine, coll. « Carnets d'architectes », , 192 p. (ISBN 978-2-88474-238-2).
- Manuel Cornejo et Dimitra Diamantopoulou, Spéranza Calo-Séailles, une Grecque à Paris et à Antony. Une cantatrice et artiste oubliée, texte en ligne .
- Benoît Hopquin, « Laure Diebold, alias « Mado », secrétaire de Jean Moulin et résistante de la première heure », Le Monde, .
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