Rue Saint-Placide
La rue Saint-Placide est une voie du 6e arrondissement de Paris.
6e arrt Rue Saint-Placide
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Situation | |||
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Arrondissement | 6e | ||
Quartier | Notre-Dame-des-Champs | ||
Morphologie | |||
Longueur | 385 m | ||
Largeur | 16 m | ||
Historique | |||
Dénomination | |||
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Elle commence à hauteur des 53-59, rue de Sèvres et finissant au 120, rue de Rennes et au 88, rue de Vaugirard. Elle est coupée par la rue du Cherche-Midi. Elle reçut ce nom de l'un des saints de l'ordre de Saint-Benoît.
Origine du nom
Elle porte le nom de saint Placide, l'un des disciples préférés de saint Benoît, le fondateur de l'ordre de Saint-Benoît.
Histoire
La « partie A » de la rue fut réalisée sur un terrain dépendant de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés qui a vendu ce terrain le , est la partie comprise entre la rue de Sèvres et la rue du Cherche-Midi[1]. L'autre partie, entre la rue du Cherche-Midi et les rues de Rennes et Vaugirard, est dite partie B.
Quand Victor Hugo appelle au soulèvement contre le Coup d'État du 2 décembre 1851, le peintre romantique Paul Huet y est malmené et manque d'être fusillé par un peuple parisien s'estimant trahi[2].
Un nivellement fut décrété le pour la partie A. Un arrêté du déclara d'utilité publique l'élargissement de la voie, côté impair dans la partie A.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 2 formant angle avec le no 59, rue de Sèvres : maison (XVIIIe siècle[3]) présentant une Vierge à l'enfant abritée dans une niche. Pour le marchand de vin établi à ce coin de rue en 1838, voir rue de Sèvres.
- No 7 : en 1907, l'artiste peintre galloise Gwen John, demeurant auparavant boulevard Edgar-Quinet y emménage, avant de s'installer, en 1907, rue du Cherche-Midi[4].
- No 31 : l'écrivain Henry de Monfreid y a vécu dans sa jeunesse, entre 1885 et 1892, jusqu'au divorce de ses parents. L'écrivain et critique d'art Joris-Karl Huysmans (né à Paris en 1848) est mort dans cette maison le [5]. Domicile du journaliste et auteur dramatique Marcel Espiau (1899-1971)[6]. Un panneau Histoire de Paris (pour le premier) et des plaques (pour les autres) leur rendent hommage.
- No 34 : le graveur Jules Huyot (1841-1921) s'y installa après son mariage en 1868, et son fils, le peintre Albert Huyot (1872-1968), y naquit[réf. nécessaire].
Emplacement non localisé
- À un numéro inconnu, le médecin de François Mitterrand, Claude Gubler, a vécu à partir des années 1960[7].
- Alors étudiante, Anne Pingeot vit rue Saint-Placide en colocation avec d'autres camarades de faculté. Elle y reçoit, plus ou moins discrètement, son amant François Mitterrand[8].
Plaques commémoratives
- Plaque au no 31.
- Plaque au no 31.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 480.
- Pierre et Rolande Miquel avec la collaboration du professeur Gérard Bonin et de Michael Tazi Klaa, De l'aube romantique à l'aube impressionniste, éditions Somogy, 2011, p. 116.
- rue Saint-Placide sur le site bercail.com.
- Maria Tamboukou : Introduction : Mapping Gwen John : Lives, Lines and Images, In Nomadic Narratives, Visual Forces: Gwen John’s Letters and Paintings, Peter Lang, 2010, p. 7.
- Plaque commémorative.
- Autre plaque commémorative.
- Claude Gubler, Le Grand Secret, Monaco/Paris, Rocher, , 189 p. (ISBN 2-268-05384-9 et 978-2-268-05384-4, OCLC 58467827, lire en ligne).
- « François Mitterrand, mille conquêtes et trois amours », sur Le Parisien, (consulté le ).
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