Boulevard Edgar-Quinet

Le boulevard Edgar-Quinet est une voie du 14e arrondissement de Paris.

14e arrt
Boulevard Edgar-Quinet

Le boulevard Edgar-Quinet vu de la rue du Départ.
Situation
Arrondissement 14e
Quartier Montparnasse
Début 232, boulevard Raspail
Fin 25, rue du Départ
Morphologie
Longueur 621 m
Largeur 42 m
Historique
Dénomination Rue Edgar-Quinet
Géocodification
Ville de Paris 3142
DGI 3116
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

Orienté nord-ouest/sud-est, le boulevard Edgard-Quinet commence à l'est au 232, boulevard Raspail et finit à l'ouest au 25, rue du Départ. Il est parallèle au boulevard du Montparnasse et longe, dans la partie est, le mur de clôture septentrional du cimetière du Montparnasse.

Un terre-plein central aménagé en voie piétonne sépare les deux chaussées affectées à la circulation automobile. Il est interrompu et divisé en deux partie distinctes au niveau de l'intersection où convergent les rues d'Odessa, du Montparnasse, Delambre et de la Gaîté.

À l'ouest, le boulevard Edgar-Quinet est desservi par la ligne 6 du métro de Paris à la station Edgar Quinet située sur ce carrefour. À son extrémité est se trouve la station station Rasparil, également ligne 6.

Origine du nom

Cette voie porte le nom d'Edgar Quinet (1803-1875) historien, poète, philosophe et homme politique français.

La partie est du terre-plein a reçu en 1996 la dénomination « allée Georges-Besse » en hommage au dirigeant d'entreprise Georges Besse (1927-1986), qui a été assassiné le par le groupe Action directe devant son domicile, au 16, boulevard Edgar-Quinet.

Sa partie ouest est depuis 1999 dénommée « place Fernand-Mourlot » en hommage au maître-imprimeur Fernand Mourlot (1895-1988) qui installa son atelier à proximité en 1976.

Historique

Hôtels particuliers, n° 14 et n° 16.

Anciennement, c'était  :

  • à l'extérieur de l'ancien mur d'octroi :
  • à l'intérieur de l'ancien mur d'octroi :
    • le chemin de ronde d'Enfer pour la partie située entre les actuels boulevard Raspail et rue du Montparnasse ;
    • le chemin de ronde du Montparnasse, pour la partie située entre les actuelles rue du Montparnasse et rue du Départ.

Le boulevard est créé en 1864 sur l'ancien mur des Fermiers généraux sous le nom de « boulevard de Montrouge », et prend en 1879 son nom actuel[1].

Lors de la rénovation du secteur Maine-Montparnasse, en 1968, la partie comprise entre les rues du Départ et de l'Arrivée est supprimée.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Plaque en hommage aux quatre frères Peignot au no 68. À noter qu'il existe aussi une rue des Quatre-Frères-Peignot dans le 15e arrondissement.
  • No 3 : entrée principale du cimetière du Montparnasse qui, avec ses 19 hectares, est la deuxième nécropole intra muros de Paris et aussi l'un des plus importants espaces verts de la capitale.
  • No 4 : ancienne chapelle Notre-Dame-de-Consolation, aujourd'hui désaffectée, construite en 1933 par Delaville, les vitraux et les mosaïques étaient de Mauméjean[2].
  • No 19 : en 1904, la peintre galloise Gwen John, récemment arrivée à Paris, s'y installe. Elle déménagera au 7 rue Saint-Placide en 1906[3].
  • No 29 : domicile du philosophe et écrivain Jean-Paul Sartre[4]
  • No 31 : emplacement du « Sphinx », ancienne célèbre maison close du Paris des années 1930[5]
  • No 39 : en 1924, André Malraux habita dans un immeuble à cet emplacement, qui est aujourd'hui disparu[réf. nécessaire].
  • No 58 : théâtre d'Edgar.
  • No 60 : Le Monocle, cabaret exclusivement féminin.
  • Au croisement avec le boulevard Raspail est installée la statue d'Ossip Zadkine La Naissance des formes (1958).

Au cinéma

Au début du film Le Tueur (1972) de Denys de La Patellière, après un long travelling de haut en bas de la tour Montparnasse en construction, on voit Jean Gabin sortir du no 31, situé juste à côté de la tour, et entrer dans le bar mitoyen.

Notes et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), tome I, p. 465.
  2. Patrimoine religieux
  3. Maria Tamboukou : Introduction : Mapping Gwen John : Lives, Lines and Images, In Nomadic Narratives, Visual Forces: Gwen John’s Letters and Paintings, Peter Lang, 2010, p. 7.
  4. Beau, Nicolas., Dans l'oeil des RG, Paris, Robert Laffont, 245 p. (ISBN 978-2-221-22081-8 et 2-221-22081-1, OCLC 1125270238, lire en ligne)
  5. Petite géographie des maisons closes parisiennes
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