Rue Montalivet
La rue Montalivet se situe dans le 8e arrondissement, de Paris.
8e arrt Rue Montalivet
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Rue Montalivet vue de la rue des Saussaies. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 8e | ||
Quartier | Madeleine | ||
Début | Rue d'Aguesseau | ||
Fin | Rue des Saussaies | ||
Morphologie | |||
Longueur | 149 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | 1723 | ||
Dénomination | 1877 | ||
Ancien nom | Rue du Marché-d'Aguesseau | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 6380 | ||
DGI | 6454 | ||
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès
Elle commence au 13, rue d'Aguesseau et finit au 10, rue des Saussaies.
Origine du nom
Elle porte le nom de l'homme d’État Jean Pierre Bachasson, comte de Montalivet (1766-1823), qui fut ministre de l'Intérieur de Napoléon Ier entre 1809 et 1814[1].
Historique
La fabrique de l'église de la Madeleine possédait depuis un temps immémorial des marais situé entre les actuelles rue du Faubourg-Saint-Honoré et rue de Surène. En 1690, devant la croissance de la population du faubourg de la Ville-l'Évêque, le curé de la Madeleine installa sur une partie de ces marais un cimetière d'une superficie d'environ 200 toises, celui situé à proximité immédiate de l'église étant devenu trop petit. Ce nouveau cimetière, qu'on appelait le « grand cimetière des pauvres », avait son entrée vers les nos 29 à 33 actuels de la rue de Surène et s'étendait jusqu'à l'emplacement actuel de la rue Montalivet.
En 1721, le curé de la Madeleine échangea ce cimetière avec un sieur Descazaux qui s'engagea à acquérir pour le donner à la fabrique le terrain nécessaire à l'agrandissement de l'ancien cimetière proche de l'église. Le , Descazaux vendit le terrain du grand cimetière à Joseph-Antoine d'Aguesseau (1679-1744), frère cadet du chancelier d'Aguesseau[2], conseiller honoraire au Parlement de Paris, ainsi que M. de Champeron et Mme de La Vergne, qui avaient obtenu par lettres patentes du l'autorisation d'y créer un grand marché comprenant six étaux de boucherie. On y accédait par l'actuelle rue de Duras, ouverte en 1723 sur les jardins de l'hôtel de Duras. Mais, trop excentré, le marché périclita et des lettres patentes datées du camp d'Alost le en autorisèrent le transfert à un emplacement situé entre la rue de la Madeleine (rue Boissy-d'Anglas) et la rue Royale[3] sur un terrain vendu par l'avocat André Mol de Lurieux[4].
La rue du Marché d'Aguesseau conserva toutefois son nom jusqu'en 1867, date à laquelle, en raison de sa situation à proximité du ministère de l'Intérieur, elle fut rebaptisée « rue Montalivet ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 3 : le comte Léonce Hallez-Claparède (1813-1870), député orléaniste du Bas-Rhin, habita cet immeuble appartenant à la famille Lefèvre-Pontalis.
- No 7 : ancien hôtel, très remanié, d'Henri d'Orléans (1822-1897), duc d'Aumale, passé à sa mort à Pierre d'Orléans (1845-1919), duc de Penthièvre, et donné en location. Il a eu pour locataires le comte Léon Costa de Beauregard (1870-1955) et la comtesse, née Marguerite Revenaz (1876-1913).
- No 18 : immeuble anciennement habité par l'ambassadeur Camille Barrère (1851-1940), par le préfet de la Seine Eugène Poubelle (1831-1907) et par la créatrice Inès de la Fressange. L'immeuble abrite dans la cour, une des 94 pompes à eau de Paris[5],[6].
Notes et références
- À ne pas confondre avec son fils, Camille Bachasson, comte de Montalivet (1801-1880), qui fut également ministre de l'Intérieur, mais sous la monarchie de Juillet.
- Qui avait son hôtel rue du Faubourg-Saint-Honoré à l'emplacement de l'actuel hôtel de Pontalba (no 41).
- Celle-ci n'existait pas encore. Le terrain ouvrait sur la rue Basse-du-Rempart, absorbée depuis par le boulevard des Capucines (voir « Cité Berryer »).
- Lefeuve, op. cit., tome V, p. 5.
- « Inventaire des pompes à eau de Paris », sur cfpphr.free.fr (consulté le ).
- « Paris Révolutionnaire. La mémoire des lieux, quartier Madeleine ».
Voir aussi
Sources
- Rue Montalivet sur le site Mon village : le faubourg du Roule et ses environs.
- Charles Lefeuve, Les Anciennes Maisons de Paris. Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Paris, C. Reinwald, 5e édition, 1875, 5 vol.
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.
Articles connexes
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