Rue Jasmin
La rue Jasmin est une voie publique du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Rue Jasmin
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Rue Jasmin. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Auteuil | ||
Début | 78, avenue Mozart | ||
Fin | 14, rue Raffet | ||
Morphologie | |||
Longueur | 235 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | Avant 1863 | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Une partie de la rue de la Cure | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4750 | ||
DGI | 4836 | ||
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue, large de 12 mètres et longue de 235 mètres, donne sur six autres voies :
- l'avenue Mozart (au no 78) à son début ;
- la rue de l'Yvette au no 2 ;
- le square Jasmin aux nos 8-16 ;
- la cour Jasmin au no 16 ;
- la rue Henri-Heine ;
- la rue Raffet (au no 14) à sa fin
Elle est en sens unique de l'avenue Mozart à la rue Raffet.
La rue est desservie au plus proche, dans l'avenue Mozart, par la ligne 9 du métro de Paris à la station Jasmin et la ligne de bus 22 (en direction de la station Opéra) à l'arrêt Jasmin.
Origine du nom
Elle est nommée en l'honneur du poète français de langue d'oc Jacques Boé dit Jasmin (1798-1864).
Historique
Cette voie de l'ancienne commune d'Auteuil est une ancienne partie de la rue de la Cure[1] jusqu'à son rattachement à la voirie parisienne par un décret du .
Elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté du .
C'est dans la rue Jasmin que fut construit en 1897 le premier avion du monde, un bimoteur nommé Ader Avion III, dans l'atelier d'avionnerie de l'ingénieur conseil de la Compagnie des téléphones, Clément Ader, qui y travaillait depuis 1891.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Le poète et écrivain Yvan Goll habita avec sa femme Claire de 1921 (?) à 1927, au 27 rue Jasmin. Henriette Caillaux aussi. Les architectes Henri Preslier (1878-1934) et Germain Dorel (1889-1970) y séjournèrent respectivement vers 1905, vers 1927-1929 (création de la Société civile immobilière Sablons-Decamps) et en 1935-1936. En 1920, Preslier, locataire principal, a surélevé l'immeuble d'un étage. D'où un second balcon filant. La différence est nette.
- C'est une voie qui comporte majoritairement des habitations et ne possède aucun commerce. Les plus proches sont situés sur l'avenue Mozart.
- Elle possède au no 21 un ancien central téléphonique parisien réalisé par Paul Guadet[2].
- Aux nos 4 et 6 se trouvent deux immeubles contigus ornés de sculptures remarquables, surtout au 4, qui est au coin de la rue de l'Yvette (no 1), du sculpteur Henri Bouchard, qui avait jusqu'en 2007 un musée au 25, musée transféré à la Piscine de Roubaix. Le no 6 est aussi en coin. Sur les façades, seul le nom de l'architecte J. Boussard (Jean Boussard) est gravé.
- Nos 26 à 38 : trois immeubles identiques ont en grande partie remplacé vers 1920 un grand parc sauvage qu'aimait Claire Goll. Pour la consoler, Yvan Goll lui écrivit Mélusine en 1920 . Voir l'édition des Presses Universitaires Blaise Pascal en 2001.
- No 38 : maison du Bangladesh.
- No 40 : immeuble en béton teinté en rose dans la masse. Construit en 1929 par l'architecte et maître d'œuvre Antoine Morosoli, il est situé à l'intersection de la rue Raffet (au no 16) et compte deux entrées.
- Ancien central téléphonique.
- No 38.
Références
- « Rue Jasmin », sur www.v2asp.paris.fr, Mairie de Paris, .
- Cité de l'architecture et du patrimoine, « Paul Guadet, notice biographique (1873-1931) », sur archiwebture.citedelarchitecture.fr (consulté le ).