Rue Houdon

La rue Houdon est une rue du 18e arrondissement.

18e arrt
Rue Houdon

Rue Houdon vue de la place Pigalle.
Situation
Arrondissement 18e
Quartier Montmartre
Début 16, boulevard de Clichy
Fin 7, rue des Abbesses
Morphologie
Longueur 175 m
Largeur 10 m
Historique
Dénomination
Ancien nom Petite rue Royale
Rue Nationale
Rue de l'Égalité
Géocodification
Ville de Paris 4589
DGI 4676
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris

Situation et accès

Située au pied de la butte Montmartre, elle relie la place Pigalle à la rue des Abbesses. Elle commence à la hauteur du 16, boulevard de Clichy et se termine à la hauteur du 7, rue des Abbesses.

Ce site est desservi par les stations de métro Pigalle et Abbesses.

Origine du nom

Elle porte le nom du sculpteur français Jean-Antoine Houdon (1741-1828)[1].

Historique

Cette ancienne voie de la commune de Montmartre est originellement dénommée « petite rue Royale »[2] du fait qu'elle prolongeait, sous l'Ancien Régime, la rue Royale, (actuelle rue Jean-Baptiste-Pigalle).

À la Révolution, elle prend le nom de « rue Nationale » puis « rue de l'Égalité ».

Après l'annexion de Montmartre par la capitale elle est classée dans la voirie parisienne par décret du [3] et prend sa dénomination actuelle par décret du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

À l’intérieur, une autre plaque précise que Madeleine, Thérèse, Rachel…, treize enfants ont été identifiés par les membres de l’association pour la mémoire des enfants juifs déportés (AMEJD)[7] sur les registres de l’école des années 1940. Tous sont morts en déportation.
  • No 18 : Auguste Renoir y occupa un grand atelier de 1883 à 1886. Le , sa compagne, Aline Charigot, y donna naissance à leur premier fils, Pierre Renoir.
  • No 24 : c'est là qu'habitait Louise Michel pendant la Commune de Paris. Elle y créa un externat en 1865, qu’elle continua de diriger pendant l’insurrection.

Notes et références

  1. « Rue Houdon », Nomenclature officielle des voies de Paris, www.v2asp.paris.fr.
  2. Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850), Montmartre, Section C dite de la Mairie, 1re feuille, CN/141
  3. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Classement de rues dans la zone annexée à Paris », p. 342.
  4. Catalogue de la 27e Exposition d'Amiens de 1885, organisée par les Amis des arts de la Somme, p. 21.
  5. Michèle Audin, « LA CÉCILIA (femme) née David Marie - Maitron », sur maitron.fr, (consulté le )
  6. Exposition : « Les 11 400 enfants juifs déportés de France, mairie de Paris et association Fils et filles de déportés juifs de France (FFDJF).
  7. L’association pour la mémoire des enfants juifs déportés est à l’origine du travail de recherche et de la pose de plaques commémoratives en lien avec la ville de Paris.

Sources

  • Portail de Paris
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