Rue Girardon
La rue Girardon est une voie située dans le quartier des Grandes-Carrières du 18e arrondissement de Paris.
18e arrt Rue Girardon
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La rue Girardon vue de l'avenue Junot. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 18e | ||
Quartier | Grandes-Carrières | ||
Début | Rue Lepic | ||
Fin | Place Constantin-Pecqueur | ||
Morphologie | |||
Longueur | 200 m | ||
Largeur | 11 m | ||
Historique | |||
Création | XVIIe siècle | ||
Dénomination | 1867 | ||
Ancien nom | Rue des Brouillards Rue de la Croix-du-But |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 4139 | ||
DGI | 4191 | ||
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Elle débute rue Lepic, longe la place Marcel-Aymé et, place Dalida, se poursuit vers la gauche par un escalier jusqu'à la place Constantin-Pecqueur.
La rue Girardon est desservie par la ligne à la station Lamarck - Caulaincourt, ainsi que par la ligne de bus RATP 40, la seule à circuler sur la butte Montmartre.
Origine du nom
Elle rend hommage au sculpteur François Girardon[1] (1628-1715).
Historique
Portant originellement le nom de « rue des Brouillards[2] », cette rue de la butte Montmartre apparaît sous la forme d'un sentier sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort de 1672. En 1825, la partie de la rue comprise entre la rue Lepic et la rue de l'Abreuvoir porte le nom de « rue de la Croix-du-But ».
Voie de l'ancienne commune de Montmartre jusqu'en 1860, elle est intégrée dans la voirie parisienne en 1863 et prend son nom actuel en 1867. En 1900, une partie de la rue est annexée à la place Constantin-Pecqueur.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au début de la rue, à l'angle de la rue Lepic, on peut apercevoir le moulin de la Galette.
- No 4 : domicile de l'écrivain Louis-Ferdinand Céline et de sa femme Lucette de 1941 à [3],[4], au cinquième étage[5].
- No 7 bis : entrée du square Suzanne-Buisson.
- No 13 : le château des Brouillards.
- No 15 : emplacement, au XVIIIe siècle, de la laiterie du domaine du château des Brouillards. Kirschbaum, fabricant de lampes, transforme les lieux en bal sous le nom de La Feuillée de Montmartre, établissements fréquentés par la bourgeoisie et quelques célébrités comme Victor Hugo, Léon Gambetta, Joris-Karl Huysmans. Puis l'endroit devint le Petit Moulin Rouge, qui déclinant fut vendu en 1886[6].
- No 16 : site montmartrois de la Cité internationale des arts[7],[8] situé à l'emplacement de l'ancien abreuvoir du village de Montmartre qui existait encore en 1854.
- Georges Manzana-Pissarro et Ludovic-Rodo Pissarro, fils de Camille Pissarro, tous deux artistes peintres, vécurent rue Girardon au début du XXe siècle. Un tableau du second, Rue Girardon, 1908, est conservé au Portland Art Museum.[réf. nécessaire]
- Le moulin de la Galette, à l'angle de la rue Lepic.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 587-599.
- « Rue Girardon », Index des voies de Paris, Mairie de Paris.
- « Chronologie » du volume I, Romans, Éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade » (ISBN 978-2-07-011000-1), p. LXXV.
- Astrid de Larminat, « Lucette, le grand amour de Céline », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », 9-10 novembre 2019.
- Jérôme Dupuis, « Des milliers de feuillets inédits : les trésors retrouvés de Louis-Ferdinand Céline », sur Le Monde, (consulté le ).
- « L'allée des Brouillards et son “château”, petite histoire et mystères de Montmartre, XVIIIe », www.parisladouce.com (consulté le 19 novembre 2018).
- « So arty! », www.citedesartsparis.net.
- ! « Viva Villa ! Le festival des résidences d'artistes investit Montmartre », www.montmartre-addict.com.
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