Rue Froidevaux

La rue Froidevaux est une voie du 14e arrondissement de Paris, en France.

14e arrt
Rue Froidevaux

La rue Froidevaux vue de la place Denfert-Rochereau.
Situation
Arrondissement 14e
Quartier Montparnasse
Début 6, place Denfert-Rochereau
Fin 89, avenue du Maine
Morphologie
Longueur 660 m
Largeur 20 m
Historique
Dénomination
Ancien nom Rue du Champ-d'Asile
Géocodification
Ville de Paris 3881
DGI 3873
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

Cette voie relie la place Denfert-Rochereau à l'avenue du Maine et longe le cimetière du Montparnasse.

La rue Froidevaux rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

La rue Froidevaux est desservie par :

Origine du nom

Portrait du lieutenant-colonel Froidevaux par Louis Isoré (La Halle aux charges, 21 octobre 1882).

Elle porte le nom du Saint-Cyrien[1] et lieutenant-colonel des sapeurs-pompiers de Paris, François Xavier Eugène Froidevaux (1827-1882), mort lors d’un immense incendie dans une fabrique d’ustensiles de ménage situé au no 67, boulevard de Charonne[2] à Paris[3] et inhumé dans le cimetière du Montparnasse.

Historique

La rue Froidevaux, précédemment « rue du Champ-d'Asile » et située au Petit-Montrouge, territoire de la commune de Montrouge annexé par la ville de Paris en 1860, tirait son premier nom de l'ancien cimetière dans lequel les frères de la Charité inhumaient leurs défunts. L'emplacement de ce petit cimetière dont les frères étaient propriétaires correspond au secteur sud-ouest de l’actuel cimetière du Montparnasse dans lequel se trouve encore la tour du moulin de la Charité.

En 1896, la « rue du Champ-d'Asile » prend le nom de « rue Froidevaux ».

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Galerie

En littérature

C'est au no 19 de la rue Froidevaux que Charles-Ferdinand Ramuz situe l'atelier de l'artiste peintre fictif et personnage principal de son roman Aimé Pache, peintre vaudois, publié en feuilletons en 1910[21].

Dans son roman, Chien de printemps (1993), l'écrivain Patrick Modiano situe dans la rue Froidevaux  qui occupe une place centrale dans le livre  l'atelier du photographe fictif Francis Jansen, ami de Robert Capa, pour lequel il réalise, à dix-neuf ans, un important travail d'archivage de ses clichés avant que ce dernier ne disparaisse.

En musique

Dans la chanson La ballade des cimetières, Georges Brassens écrit en parlant d'un jeune homme qui collectionne les caveaux que la Camarde l'expédia rue Froidevaux, pour dire que la mort vint le prendre.

Notes et références

  1. 1845-1847 29e promotion d'Ibrahim.
  2. La voix du 14e.
  3. Froidevaux, François-Xavier-Eugène.
  4. Inscription sur la façade
  5. Arrêté relatif à l'organisation et au fonctionnement provisoire des services télégraphiques du 15 janvier 1920, signé par Georges Clemenceau, président du Conseil et ministre de la Guerre.
  6. Jean-Paul Wood, Il était une fois… Le BCR (lire en ligne).
  7. Selon la plaque apposée sur l'immeuble.
  8. Philippe Besson, "Arrête avec tes mensonges", (ISBN 978-2-264-07198-9 et 2-264-07198-2, OCLC 1048630067, lire en ligne), p. 139
  9. « Philippe Besson PARIS 14E (75014), téléphone et adresse », sur www.118712.fr (consulté le )
  10. L'année n'est pas clairement lisible. Aucun document relève le prénom de cet architecte, qui pourrait, sous toutes réserves, être identique ou bien appartenir à la famille de l'architecte E. Thollard qui signe, en 1894, l'immeuble du no 12 de la rue Daguerre toute proche (voir le site pss-archi.eu).
  11. Jacques Hillairet et Pascal Payen-Appenzeller: Dictionnaire Historique des Rues de Paris, Supplément, quatrième édition, Les Éditions de Minuit, Paris, 1972, (ISBN 2-70-73-0065-9) p. 63
  12. Marcel Migeo, La Vie de Maryse Bastié, Éditions du Seuil, 1952 ; une plaque est apposée sur l'immeuble.
  13. Hors série de l'association Monts 14, mai 2011, p. 7.
  14. Société historique et archéologique du 14e arrondissement de Paris, no 33.
  15. Biographie d'Albert Giacometti.
  16. Collectif, Étrangers célèbres et anonymes du 14e arrondissement, mairie du 14e, octobre 2011, p. 8.
  17. « Conseil de Paris » (consulté le )
  18. Georges Borgeaud, écrivain suisse, habite au 7ème étage de cet immeuble de 1951 à 1998.
  19. Le Salon 1914. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture… des artistes vivants exposés au palais des Champs-Élysées, Société des artistes français, Veuve Hérissany, 1914, p. 397.
  20. Le Salon 1926. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture… des artistes vivants exposés au Palais des Champs-Élysées, Société des artistes français, Charles Mourgues frères, 1926, p. 183.
  21. Charles Ferdinand Ramuz, Aimé Pache, peintre vaudois, réédition publiée par L'Âge d'Homme, 1991, p. 100 (lire en ligne).
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