Rue Chardon-Lagache
La rue Chardon-Lagache est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Rue Chardon-Lagache
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Rue Chardon-Lagache vue depuis la rue Molitor. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Auteuil | ||
Début | 1, rue du Buis et rue Wilhem | ||
Fin | 170-178, avenue de Versailles | ||
Morphologie | |||
Longueur | 950 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | 1862 | ||
Dénomination | 1892 | ||
Ancien nom | Partie de la rue de la Municipalité Rue Le-Mire Rue du Point du Jour |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 1795 | ||
DGI | 1790 | ||
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Ce site est desservi par la ligne à la station de métro Chardon-Lagache.
Origine du nom
Elle fut nommée en l'honneur de M. et Mme Chardon-Lagache, fondateurs, en 1863, de la maison de retraite au no 1 de cette rue[1].
Historique
La partie située entre les rues Jouvenet (anciennement rue de la Réunion) et Charles-Marie-Widor (anciennement rue des Clos) est indiquée sur le cadastre de 1823 de l'ancienne commune d'Auteuil sous le nom de « rue de la Municipalité »[2].
La rue est prolongée par un décret du entre les rues Wilhem et du Buis et la rue Jouvenet.
Elle est classée dans la voirie parisienne par un décret du et prend ensuite le nom de « rue Le-Mire », du nom d'un propriétaire, puis de « rue du Point-du-Jour », du nom d'un hameau.
Elle est prolongée par un décret du entre la rue Charles-Marie-Widor et l'avenue de Versailles.
Elle prend sa dénomination actuelle, entre les rues Wilhem et du Buis et la rue Jouvenet, par un arrêté du , puis par un autre arrêté en date du pour la partie restante.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 1 : les époux Pierre Alfred Chardon et Amélie Lagache fondèrent cette maison de retraite pour les personnes âgées de plus de 60 ans et de condition modeste. Pierre Alfred Chardon, après avoir fait fortune comme marchand dans son magasin Aux montagnes russes, rue Saint-Honoré, consacra toute sa fortune à cette maison de retraite. Les époux Chardon-Lagache furent imités en 1860 par l'Assistance publique qui ouvrit en 1865 l'institution Sainte-Perrine que nous connaissons toujours.
Un panneau Histoire de Paris mentionne qu'il s'agissait à l'origine du domaine des Génovéfains, nom tiré des abbés de Sainte-Geneviève, qui étaient les seigneurs d'Auteuil entre 1110 et la Révolution française. Tous les mercredis, des novices partaient de l'abbaye parisienne pour venir se promener à Auteuil, où l'institution possédait un grand domaine qui comprenait notamment des vignes, de l'église jusqu'à la Seine. Le château seigneurial, bordé par la rue Wilhem, est acheté après la Révolution par le peintre François Gérard puis, en 1858, par la ville de Paris. La maison de retraite Sainte-Périne, chassée de ses bâtiments d'origine à Chaillot, à cause de l'ouverture de l'avenue Joséphine, est alors reconstruite à cet endroit. - No 11 : hôpital Sainte-Périne - Rossini - Chardon-Lagache. Il s'agit initialement d'une maison de retraite fondée en 1857, dont les plus vieux bâtiments, construits par l'architecte Véra, ont été inaugurés en 1865.
- No 16, à l'intersection avec la rue Molitor : immeuble d'habitation de Jean Hillard édifié en 1934[3], comportant sur les façades de ces deux rues des bas-reliefs, continument sur quatre étages, sur le thème des travaux des champs. Ils sont dus à Geo et Max Chiquet.
- No 41 : hôtel Jassedé, construit à ses débuts par Hector Guimard.
- No 47 : villa de la Réunion, voie privée. Les maisons sont réparties le long d'une grande rue qui monte depuis l'avenue de Versailles. Un carmel y est installé. On y trouve également une maison de Guimard de 1905.
- No 52 : villa Molitor, voie privée.
- Au no 1 : hôpital Chardon-Lagache, groupe hospitalier Sainte-Périne.
- No 11 : hôpital Sainte-Périne.
- No 11 : hôpital Sainte-Périne.
- No 41 : hôtel Jassedé.
- Au no 64, l'entrée de l'école maternelle Chardon-Lagache.
- Plaque au no 65.
Notes et références
- « Rue Chardon-Lagache », www.v2asp.paris.fr.
- Cadastre napoléonien des communes annexées (1808-1825), Auteuil, section A, 5e feuille, cote D6P2/2/1/6.
- « Jean Hillard », pss-archi.eu, consulté le 13 avril 2021.
Bibliographie
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).
Annexes
Articles connexes
Lien externe
- Carte postale ancienne de la rue Chardon-Lagache, www.parisrues.com.
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