Rue Cail
La rue Cail est une voie du 10e arrondissement de Paris, en France.
10e arrt Rue Cail
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Rue Cail depuis la place T/10, rond-point situé au-dessus des voies ferrées de la gare de l'Est. | |||
Situation | |||
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Arrondissement | 10e | ||
Quartier | Saint-Vincent-de-Paul | ||
Début | 19, rue Philippe-de-Girard place T/10 |
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Fin | 212, rue du Faubourg-Saint-Denis 2, rue Perdonnet |
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Morphologie | |||
Longueur | 167 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1866 | ||
Dénomination | 20 juillet 1868 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 1415 | ||
DGI | 1419 | ||
Géolocalisation sur la carte : 10e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès
La rue Cail est orientée globalement est-ouest, dans le nord du 10e arrondissement de Paris. Elle débute à l'est au niveau du 19, rue Philippe-de-Girard, au croisement de la rue Louis-Blanc sur la place Jan-Karski (anciennement place T/10), et se termine 167 m[1] à l'ouest au niveau des 212, rue du Faubourg-Saint-Denis et 2, rue Perdonnet.
Outre ces voies, la rue Cail n'est rejointe ou traversée par aucune autre rue.
La rue est située entre les voies de la gare du Nord (à l'ouest) et de la gare de l'Est (à l'est, où la place Jan-Karski sur laquelle elle donne est située au dessus des voies).
La plupart des commerces de la rue sont des restaurants, épiceries ou commerces indiens ou sri-lankais, la rue étant située au coeur du quartier appelé parfois la « petite Jaffna »[2] et qui regroupe une forte communauté sri-lankaise[3] tamoule.
Origine du nom
Elle est nommée d'après Jean-François Cail[1] (1804-1871), un entrepreneur et industriel français dans les sucreries et le matériel ferroviaire sous le Second empire. Il avait dans cette rue construit des logements pour ses ouvriers de la gare du Nord[4], gare mise en service une vingtaine d'années plus tôt.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
La rue Cail comporte les édifices remarquables suivants :
- no 8 : lieu de naissance de l'aviateur et as de guerre Charles Nungesser (1892-1927)[5] ;
- no 10 : le peintre Paul Gauguin y habita avec son fils Clovis au milieu des années 1880[6],[Note 1] ;
- nos 24 et 2, rue Perdonnet : immeuble d'angle, dont le rez-de-chaussée conserve la devanture d'une ancienne boucherie inscrite au titre des monuments historiques[7].
Annexes
Articles connexes
Notes
- Paul Gauguin (1848-1903), dans ses œuvres de jeunesse, peindra deux tableaux Les Usines Cail et le quai de Grenelle (1875) et Le Pont roulant au bord de la Seine, avec à l’arrière-plan les usines Cail et le quai de Grenelle, dans une série de peintures réalisées aux abords de son domicile d'alors, au 54, rue de Chaillot à Paris. Les usines Cail mentionnées étaient celles de la société J.F Cail & Cie créée par Jean-François Cail, l'homme qui a donné son nom à la rue dans laquelle Gauguin a habité quelques années plus tard.
Références
- La rue Cail sur le site de la ville de Paris.
- « Paris : le voleur à l’arraché roué de coups et poignardé par des témoins », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Peter Reeves, The Encyclopedia of the Sri Lankan Diaspora, éditions Didier Millet (lire en ligne), p. 129.
- La rue Cail sur le site parisrues.com.
- « Acte de naissance no 9/1372/1892 », sur Archives numérisées de l'état-civil de Paris (consulté le ).
- René Huyghe, Le Carnet de Paul Gauguin, vol. 1, Quatre Chemins-Editart, , 177 p. (lire en ligne), p. 107.
- « Boucherie », notice no PA00086482, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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