Rue Achille-Viadieu

La rue Achille-Viadieu (en occitan : carrièra Aquiles Viadieu) est une voie publique du centre historique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier Saint-Michel dans le secteur 5 de la ville.

Rue Achille-Viadieu
(oc) Carrièra Aquiles Viadieu
Situation
Coordonnées 43° 35′ 15″ nord, 1° 26′ 40″ est
Pays France
Région Occitanie
Ville Toulouse
Quartier(s) Saint-Michel (Secteur 5)
Début no 39 boulevard des Récollets
Fin no 1 place Auguste-Lafourcade
Morphologie
Type Rue
Longueur 89 m
Largeur entre 8 et 20 m
Histoire
Anciens noms Rue de l'Observance (XVe siècle)
Rue des Récollets (début du XVIIe siècle)
Rue Achille-Viadieu (1945)
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Toulouse

Description

Voies rencontrées

La rue Achille-Viadieu rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Boulevard des Récollets
  2. Rue Saint-Léon (d)
  3. Rue Louis-Pasteur (d)
  4. Rue François-Longaud (g)
  5. Rue Ludwig-van-Beethoven (d)
  6. Rue des Gallois (g)
  7. Rue Poudepé (d)
  8. Rue des Bûchers (g)
  9. Rue Mespoul (g)
  10. Rue Caussade (g)
  11. Place Auguste-Lafourcade

Odonymie

La rue porte le nom d'Achille Viadieu (1911-1944), résistant toulousain, membre du réseau Morhange. Le , alors qu'il surveille depuis sa voiture une opération menée par d'autres résistants, place du Capitole, il est reconnu par la Gestapo. Pris en chasse dans les rues de Toulouse, sa voiture dérape au carrefour du boulevard des Récollets, faisant une série de tonneaux. N'ayant eu que le temps de sortir de la voiture, il est abattu d'une rafale de mitraillette[1].

À la fin du Moyen Âge, la rue était désignée comme la rue de l'Observance, car elle menait au couvent de l'Observance, qui appartenait depuis la fin du XIVe siècle à des franciscains réformés, les frères mineurs de l'Observance[2]. Le couvent semble cependant désaffecté deux cents ans plus tard, puisqu'en 1601 il est cédé à un petit groupe de moines franciscains du couvent de Toulouse, inspirés par la réforme de leur ordre menée par les Récollets : c'est d'ailleurs au XVIIe siècle que la rue prend le nom des Récollets[3], qu'elle ne perdit qu'en 1945, au profit d'Achille Viadieu[1], sauf en 1794, pendant la Révolution française, où elle fut quelques mois la rue Redoutable[4].

Patrimoine et lieux d'intérêt

  • no  1 : immeuble Bel Horizon.
    L'immeuble, de style moderne, est construit entre 1963 et 1965 sur les plans des architectes Robert Armandary et Raymond Chini, pour le compte de la SCI Bel Horizon. Il s'élève à l'angle du boulevard des Récollets et, par sa position et sa grande hauteur, il domine le carrefour. Il est prévu la réalisation de 42 appartements, 3 boutiques et des garages en sous-sol. En 1967, une station-service est aménagée en rez-de-chaussée, amenant la mise en place d'un auvent en façade en 1979, finalement démonté après la fermeture de la station-service en 2009[5].
  • no  41 : orphelinat ; Maison dépositaire des enfants assistés.
    Un orphelinat est construit à la demande de la commission administrative des hôpitaux en 1884, par l'architecte des hôpitaux civils de Toulouse, Frédéric Delor[6].
  • no  59 : pensionnat du Sacré-Cœur ; collège et lycée Marcelin-Berthelot[8].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, Milan, (ISBN 978-2867263545).

Articles connexes

Liens externes

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