Royal Antwerp Football Club
Le Royal Antwerp Football Club , familièrement appelé l'Antwerp, est un club de football belge situé à Anvers. Fondé vers 1880, ce club est reconnu comme étant le plus ancien club de football belge, et porte à ce titre le matricule 1.
Ne pas confondre avec K Beerschot Antwerpen Club, un autre club anversois de football disparu en 2013.
Nom complet | Royal Antwerp Football Club |
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Surnoms |
L'Antwerp The Great Old[1] |
Noms précédents | Antwerp Athletic Club |
Fondation | 1880 |
Statut professionnel | Professionnel |
Couleurs | Rouge et blanc |
Stade |
Bosuilstadion (17 894 places) |
Siège |
Oude Bosuilbaan, 54a 2100 Deurne |
Championnat actuel | Division 1A |
Propriétaire | Paul Gheysens |
Président | Paul Gheysens |
Entraîneur | Brian Priske |
Joueur le plus capé | Victor Mees (559) |
Meilleur buteur | Guillaume Ulens (175) |
Site web | (nl) royalantwerpfc.be |
National[2] |
Championnat de Belgique (4) Coupe de Belgique (3) Championnat de Belgique de D2 (2) |
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Domicile
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Extérieur
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Neutre
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Actualités
Dernière mise à jour : 3 octobre 2020.
Le Royal Antwerp FC est un des dix clubs fondateurs de la Fédération belge de football et un des sept fondateurs du championnat de Belgique. Il est présent sans interruption en séries nationales depuis la saison 1901-1902. Il a disputé 96 saisons en première division belge, ce qui a longtemps constitué un record, seulement dépassé par le Standard de Liège en 2015-2016.
Entre 1957 et 1994, le Royal Antwerp FC a vécu 55 rencontres européennes et a disputé une finale de Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe (CE2).
Le club évolue en Division 1A lors de la saison 2019-2020, ce qui constitue sa 116e saison dans les divisions nationales.
Le club
Fondé en 1880, avec la dénomination Antwerp Athletic Club, le club fut l'un des dix cercles fondateurs, le , de l'Union Belge des Sociétés de Sports Athlétiques UBSSA (qui prit le nom de Union Belge des Sociétés de Football Association (UBSFA) en 1912. Le club s'affilia le sous l'appellation Antwerp Football Club. Il fut reconnu Société Royale le et prit peu après son nom, depuis inchangé, de Royal Antwerp Football Club. Considéré comme le plus ancien club de l'histoire du football belge, le "RAFC" reçut, en décembre 1926, le numéro matricule 1. Le club de la bouillante métropole anversoise n'eut jamais une Histoire totalement paisible. Ainsi en 1900, la plupart des joueurs quittèrent le club pour rejoindre une nouvelle entité récemment créée et appelée Beerschot AC (futur numéro matricule 13). L'Antwerp connut aussi de nombreux litiges internes comme celui qui, en 1929 amena le club à se voir interdire de jouer dans son propre stade. Cela ne l'empêcha pas d'être sacré Champion de Belgique pour la 1re fois. Le Royal Antwerp Football Club est aussi le dernier club belge à avoir disputé une finale de Coupe d'Europe (la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes) en 1993. Il s'inclina (3-1) contre Parme AC au Stade de Wembley. Depuis la saison 2004-2005, le club joue en Division 2 belge.
En Belgique, le Royal Antwerp Football Club est fréquemment surnommé le Great Old (le grand ancien) amplement mérité par son statut de plus ancien club encore en activités. Au "Plat Pays", ce surnom est aussi donné à d'autres clubs fort anciens, mais il est alors suivi d'un adjectif (par exemple, le Great Old wallon pour désigner le RFC Liège).
Repères historiques
- 1880 - fondation en 1880 de ANTWERP ATHLETIC CLUB, société multisport dont les membres pratiquaient indifféremment le rugby, le cricket, le tennis et le football (sans section de football structurée)[3].
- 1887 - constitution en 1887, au sein de Antwerp Athletic Club, de ANTWERP FOOTBALL CLUB section de football structurée (avec Secrétaire et Trésorier); un premier Président y fut nommé en 1889[3].
- 1892 - 08/05/1892, création de la section football appelée ANTWERP FOOTBALL CLUB au sein d'Antwerp Athletic Club.
- 1893 - création de ANTWERP CRICKET FOOTBALL AND LAWN-TENNIS CLUB pour regrouper les activités qui se déroulent sur le même terrain de sports[3].
- 1894 : Lors de la disparition de la pratique du Cricket à Anvers. La section Tennis rejoignit ANTWERP FOOTBALL CLUB (elle en fait toujours partie aujourd'hui en 2006)[3].
- 1895 - 11/08/1895, ANTWERP FOOTBALL CLUB fut l'un des dix membres-fondateurs de l'U.B.S.S.A (future URBSFA. ANTWERP FOOTBALL CLUB devint un des sept fondateurs du premier championnat (appelé Coupe des Équipes Premières ou Coupe de Championnat) en 1895-1896[3].
- 1900 - ANTWERP FOOTBALL CLUB loupa le titre de peu lors d'un test-match. La majorité de ses joueurs quittèrent le club pour rejoindre le Beerschot AC récemment créé. À la suite de cela, ANTWERP FOOTBALL CLUB renonça à prendre part au championnat 1900-1901. Cela resta la seule saison où ANTWERP FOOTBALL CLUB ne fut pas présent en "séries nationales" [4].
- 1920 - 26/01/1920, ANTWERP FOOTBALL CLUB fut reconnu Société Royale et prit le nom de ROYAL ANTWERP FOOTBALL CLUB, le 18/02/1920[3].
- 1926 - ROYAL ANTWERP FOOTBALL CLUB se vit attribuer le numéro matricule 1[3]. L'initiation et la mise en œuvre du système de matricule est généralement attribuée à Alfred Verdyck, ancien joueur qui cumula les fonctions d'entraîneur, de dirigeants de l'Antwerp et de Secrétaire Général de la Fédération.
- 1928 - ROYAL ANTWERP FOOTBALL CLUB (1) changea sa dénomination en L'ANTWERP (1) (cette modification résultait d'un conflit au sein du club. Voir chapitre Histoire). .
- 1929 - 13/02/1929, abandon de l'appellation L'ANTWERP (1) et reprise du nom officiel ROYAL ANTWERP FOOTBALL CLUB (1) le 13/02/1929[3].
- 1955 - ROYAL ANTWERP FOOTBALL CLUB remporta la Coupe de Belgique pour la première fois. Victoire en finale (4-0) contre Waterschei.
- 1957 - ROYAL ANTWERP FOOTBALL CLUB (1) fut sacré Champion de Belgique pour la 4e fois (dernier titre national en date).
- 1968 - ROYAL ANTWERP FOOTBALL CLUB (1) fut relégué en Division 2 pour la première fois. Le club venait de disputer sa 59e saison consécutive (sur 64 au total) parmi l'élite, qu'il retrouva deux saisons plus tard.
- 1992 - ROYAL ANTWERP FOOTBALL CLUB (1) remporta sa deuxième Coupe de Belgique. Victoire en finale (1-1 Tirs au but 9-8) contre KV Mechelen.
- 1993 - ROYAL ANTWERP FOOTBALL CLUB (1) atteignit la finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe (CE2). Il s'inclina (3-1) contre Parme AC.
- 1998 - ROYAL ANTWERP FOOTBALL CLUB (1) fut relégué en Division 2. Il remonta deux saisons plus tard.
- 2004 - ROYAL ANTWERP FOOTBALL CLUB (1) fut relégué en Division 2.
- 2020 - ROYAL ANTWERP FOOTBALL CLUB (1) remporta sa troisième Coupe de Belgique. Victoire en finale (1-0) contre Club Bruges KV.
Histoire
Préambule
Ce fut vers 1880 que le club vit le jour sous l'appellation Antwerp Athletic Club. Les fondateurs furent des Anglais actifs dans les installations portuaires et dans diverses sociétés installées à proximité. Depuis plusieurs années, ces jeunes pratiquaient différentes disciplines sportives d'abord dans les zones sablonneuses du "Dock Nord", puis sur le Terrain de manœuvres (militaires) de Wilrijk. Initialement, le cricket, le tennis et l'athlétisme y furent structurés et pratiqués les mois d'été, mais pas le football de la manière dont nous l'imaginons de nos jours. À cette époque, le terme "football" englobait aussi bien ce que nous appelons le football que le rugby (les deux sports ont la même origine). Ces sports sont pratiqués l'hiver.
Les premières traces d'une gestion organisée de ce club dont nous disposons datent du début des années 1890. Des articles du périodique bruxellois "The Belgian News and Continental Advertiser" (publié en anglais) donnaient régulièrement des informations sur des rencontres amicales de football jouées par l'Antwerp Athletic Club.
En 1892, des membres de l'Antwerp Athletic Club se réunirent à la "Taverne Alsacienne", un établissement de la Place Verte à Anvers et fondèrent une section de football (football-association). Ils lui donnèrent le nom d'Antwerp Football Club.
Fondateur de la Fédération nationale
Parmi les membres de l'Antwerp Athletic Club, Harry Tremasure, H. Kufal et Alban Thornburn qui étaient de jeunes stagiaires du monde du commerce et des chantiers navals influencèrent de jeunes Belges tels qu'Émile Van Migen, un grand amateur de courses cyclistes, Charles Pfeiffer, Charles Aerts, les frères Edmond et Arthur Theunis, Charles Kwanten et le futur champion d’athlétisme François Noojaer à rejoindre ou à participer aux activités du club.
À partir de 1889 d'autres clubs similaires virent le jour en Belgique ou créèrent une section football. ce fut ainsi que le Daring CB suivi du Brugsche FC et du Racing CB en 1891, puis du FC Liégeois et le Brussels Football-Association Club en 1892 achevèrent de lancer le football-association en Belgique.
L’Antwerp FC et le Daring CB entamèrent de longues négociations à partir de . Il fallut de nombreuses réunions, avec pas mal d'autres clubs qui se créaient au fil du temps, pour aboutir en 1895 à un accord : la création d’une Fédération nationale et d’un premier championnat. L’U.B.S.S.A. vit le jour en 1895 et la saison 1895-1896 fut la première officielle de ce nom. L’Antwerp FC en était le grand favori mais il se fit se coiffer par le FC Liégeois. Le Great Old allaient mettre plus de trente ans avant d'enlever son premier sacre national. Le FC Liégeois et le Racing CB dominèrent les premières saisons suivis par deux autres clubs bruxellois : l'Union et le Daring.
À la même époque, vers 1895, alors que les premiers « Chairmen » avaient été des Anglais, le poste de Président revint à un Belge, le père Robyns, suivi par Oscar W. Molkau.
Club à problèmes
De tous temps, l'Antwerp connut des soucis internes importants. Dès sa première décennie d'existence, le club fut troublé par des litiges au sein de sa direction. Le , un test match opposa à Louvain, le Racing CB à l’Antwerp pour l’attribution du titre, mais un auto-but d’un défenseur anversois offrit le titre aux Bruxellois.
L'échec dans la course au titre de 1900 s'acheva par le départ de nombreux joueurs (la plupart Anglais) de l'Antwerp FC qui rejoignirent le Beerschot Athletic Club nouvellement fondé. Ce fut le début d'une grande rivalité entre les deux entités.
Privé de joueurs, l'Antwerp FC renonça à participer à la saison 1900-1901. Cela resta sa seule saison d'absence des séries nationales belges. En 1903, l'Antwerp FC fut confronté à un autre souci. Il devait quitter le Vélodrome de Zuremborg et décida de louer un terrain dans la Kruisstraat au Kiel. Assez mal installé, le club et sa direction vécurent des moments difficiles. Le président Oscar Molkau ne voulut pas partager la direction et démissionna. Cela n'arrangea rien. Son successeur, un certain Nagels tenta de ramener tant bien que mal l'unité. Mais il renonça rapidement. François Verachtert accepta d'effectuer un intérim à la présidence. Malgré une situation interne délicate, l'Antwerp FC devint pour la première fois propriétaire de son stade dans la Broodstraat (toujours au Kiel).
En 1908, les élections internes portèrent à la présidence un jeune homme de 25 ans, Henri Elebaers. Ancien gardien de but de l'équipe première, Elebaers débutait une brillante carrière dans le secteur des assurances. Il ramena la sérénité et la stabilité au sein du club et de sa direction.
Du point de vue sportif, le club ne joua aucun rôle important jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Bosuil et Nouvelle crise interne
La médaille d'or remportée par l’équipe nationale belge lors des Jeux Olympiques d’Anvers en 1920 joua un rôle important pour tout le football belge mais surtout pour celui de la métropole anversoise. L'Antwerp FC se retrouva à l’étroit dans ses installations de la Broodstraat et chercha un nouveau stade. Le terrain du Kiel où était bâti le stade olympique étant trop cher, le club chercha ailleurs. Une opportunité se présenta à Deurne où était mis en vente un terrain de 30 hectares à un endroit appelé Boschuil.
L'acquisition du terrain fut à la base d'une nouvelle crise interne, une des plus importantes qu'ait connues le Great Old. À moins d’un franc le mètre carré, le club trouva une bonne affaire à réaliser. Cependant tout n’était pas résolu. Le site était dépourvu d’habitations à des kilomètres à la ronde ! Un nouveau conflit agita la direction du club dont le président Henri Elebaers et un nouvel homme fort : Alfred Verdyck ne souhaitèrent acheter que la surface nécessaire à la construction d’un stade. Les autres (dont principalement les financiers) virent l’aspect commercial et voulurent acheter l’entièreté du site. Ces derniers avaient comme ambition de réaliser des bénéfices commerciaux. Les statuts de la Fédération belge ne permettaient pas un club de réaliser des actions commerciales ! Afin de conserver et d’attirer des investisseurs (pour avoir l’argent nécessaire pour construire un stade), il fallait pouvoir contourner les restrictions réglementaires. Le président Elebaers démissionna. Alfred Verdyck assura la présidence en alternance avec Robert Heinz (à certains moments, il la partagèrent). Finalement, pour une voix de majorité, il fut décidé que seuls huit hectares seraient achetés. Robert Heinz et quelques "durs", partisans du commercialisme, s'en allèrent. Le , le Royal Antwerp FC devint une ASBL et Henri Elebaers retrouva le fauteuil de président. Mais le groupe perdant ne digéra jamais son échec. Cinq ans plus tard, les désaccords repartirent de plus belle.
Le stade du Bosuil fut inauguré le à l'occasion d'un match amical Belgique-Angleterre (2-2). Il n'y eut qu'un seul joueur de l'Antwerp dans l'équipe belge : l'attaquant Désiré Bastin.
Champion sans stade
Le Royal Antwerp FC disposait du plus grand stade de Belgique (+ de 40 000 places) mais son parcours sportif restait fort moyen. Son grand rival du Beerschot remporta les titres 1923 puis de termina dans le "ventre mou" ou en bas du classement.
Sportivement, la saison saison 1928-1929 fut la meilleure du club de longue date. Malgré cela, le Royal Antwerp FC était de nouveau agité par une crise interne. Davantage intéressés par l'aspect financier que par le football, les propriétaires du stade prônèrent l'adoption d'un professionnalisme à l’anglaise alors que la direction du club de football souhaitait conserver l’amateurisme (obligatoire selon les règlements fédéraux). Les litiges internes virèrent au schisme et l’Antwerp ne fut plus autorisé à jouer au Bosuil ! Les dirigeants défenseurs de l'amateurisme constituèrent, sous la dénomination L'Antwerp, une équipe de jeunes joueurs (majoritairement juniors) qui joua ses matches à domicile sur les terrains rivaux du Beerschot et de Berchem Sport. L’étonnement fut quasi général quand les jeunes joueurs de L'Antwerp forcèrent un test-match contre les Beerschotmen, pour l'attribution du titre. Au terme d'un match mémorable, sur le terrain du Racing de Malines, le Royal Antwerp Football Club triompha de son rival anversois et conquit son premier titre national. Ce fut à cette occasion que l'hymne du club "Rood en Wit, Liefdevolle Kleuren" (Rouge et Blanc, couleurs adorées) fut écrite par Jos Lahou. Le sacre national ramena le calme au sein du club. Alfred Verdyck fut à la base de la réconciliation et de la reprise de l'appellation officielle Royal Antwerp FC. La saison suivante, loupa son second titre d’affilée pour un petit point derrière le R. CS Brugeois mais fêta une seconde couronne en 1931. Le Great Old fut encore vice-champion en 1932 et 1933.
Méthode hongroise et nouvelle crise
En , le club engagea l’ancien international hongrois Ignace Molnar comme entraîneur. Artiste du ballon, Molnar s’occupa dans un premier temps des Juniors. Le technicien magyar amena des méthodes «révolutionnaires». Il n’hésitait pas emmener ses joueurs au cinéma, manger tous ensemble au restaurant avec les épouses ou fiancées… Parmi la direction, certains lui reprochaient un manque de schéma d’entraînement bien précis alors que ses partisans étaient enchantés par un nouveau style de jeu spectaculaire et le grand nombre de buts marqués. Une « vision » hongroise telle que celle qui allait changer l’image du football, une vingtaine d’années plus tard. Mais dans les années 1930, I. Molan fut, involontairement, à la base de nouvelles dissensions au sein de la direction du Great Old.
Un début saison 1934-1935 manqué apporta de l’eau au moulin des adversaires de Molnar accusé de ne voir que le football spectacle ! Celui-ci s’affirma durant le second tour avec par exemple un succès 7-1 contre l’Union SG (triple champion en titre). Le Great Old empocha 23 des 26 points disponibles durant le second tour et remonta à la 5e place. Le club de la métropole avait marqué 99 buts soit 37 de plus que les nouveaux champions du Daring CB. Malgré cela, la direction fit preuve d’une grande mauvaise foi. Elle remercia Molnar ! Ce fait ne resta évidemment pas sans conséquences.
Au début de la saison 1935-1936, un litige opposa direction et joueurs. Mais la cause ne provenait pas de mauvais résultats. Les joueurs n’appréciaient pas le style de jeu de leur nouvel entraîneur, l'Autrichien Victor Löwenfeld. Le football chatoyant de l’Antwerp avait cédé la place à un jeu plus lent et plus stéréotypé. À la suite d'une sévère défaite 7-1 au Standard, la direction considéra que les « pro-Molnar » portaient la responsabilité de ce cuisant revers. Louis Somers, John Mortelmans, Flor Lambrechts et les frères Henri, Frans et Albert De Deken furent suspendus par leurs dirigeants. La rupture était consommée. Les «rebelles» quittèrent le club et créèrent les Antwerp Boys qu’ils affilièrent à la Vlaamse Voetbalbond, une fédération flamande de football indépendante de l’URBSFA. D’autres joueurs influents jetèrent l’éponge (Jan Geentiens, Pol Dua, Willy Ulens et Louis Deceuninck) et rejoignirent les Antwerp Boys. Ceux-ci alignèrent donc une équipe de grand niveau qui enleva quatre titres consécutifs !
Mais cette victoire de l’Autorité qui éloigna les rebelles, le Royal Antwerp FC la paya au prix fort. La perte de joueurs du talent des frères De Deken se fit lourdement sentir. De nos jours, la concertation prendrait rapidement le pas, mais à la fin des années 1930, l’esprit des dirigeants n’était pas à accepter la moindre rébellion. Pourtant tout le monde, n’accepta pas les vues paternalistes et «vieux jeu» de la direction du Great Old. Parmi les supporters, deux courants d’idées se soulevèrent et deux clans se formèrent. Le Verbond der Antwerpsupporters qui regroupait les clubs de sympathisants depuis 1927 éclata. Un Aktiekomiteit der Antwerpsupporters (ancêtre de l’actuelle Federatie van Antwerp Supporters Clubs – FASC) vit le jour et critiqua régulièrement la direction du club.
Les années de guerre
Fin , le gouvernement belge décréta la mobilisation générale. En septembre l’Allemagne nazie envahit la Pologne. La Seconde Guerre mondiale débutait. L’Union belge ne laissa pas commencer la saison 1939-1940 avant le mois de novembre. La compétition fut finalement arrêtée. Pour la saison 1940-1941, les Comités provinciaux et régionaux organisèrent des compétitions internes à leur province (championnats d'urgence ou championnats de guerre). Pour la saison 1941-1942, la Fédération belge fut autorisée par les Allemands à disputer une compétition nationale. Pratiquement tous les clubs pouvaient employer leurs installations et la plupart des joueurs avaient été démobilisés bien que le pays était toujours occupé. Mais les déplacements étaient difficiles à organiser (manque de véhicules, peu de trains). Les équipes réunissaient leurs joueurs à six heures du matin quand ce n’était pas à minuit. Dans certains cas, les équipes partaient le samedi pour être certaines d’arriver à l’heure pour le match du dimanche ! En 1944, le Royal Antwerp FC enleva son 3e titre national. Les troupes alliées étaient entrées en Belgique en septembre 1944. La libération du pays ne se fit pas sans heurts. La région d’Anvers était un point stratégique important avec le port et le canal Albert. De violents combats eurent lieu. Le stade du Bosuil ne fut pas épargné. La saison 1944-1945 fut interrompue, après le déclenchement de la Bataille des Ardennes. La compétition officielle reprit avec la saison 1945-1946. Le Royal Antwerp FC défendit son titre (celui de 1944) avec honneur mais s’inclina de peu en terminant deuxième derrière le FC Malinois.
"Golden Fifties"
À l'aube des années 1950, le noyau de l’Antwerp avait bien changé. Il ne restait plus beaucoup de joueurs de ceux qui furent sacrés en 1944. Le club se montra très actif sur le marché des transferts. De la Campine anversoise arrivèrent de jeunes talents: Jos Van Ginderen, Stan De Backker en Leon Wouters, qui allaient s’avérer important durant la nouvelle décennie. En 1953, l’Antwerp (comme beaucoup d’autres clubs belges) engagea un entraîneur anglais. Harry Game voulut utiliser des méthodes professionnelles. Des éléments toujours aux études furent victimes de ce choix. Ce fut le cas des talentueux Eddy Bertels et Eddy Wouters. Absents à plusieurs entraînements, ces garçons disputèrent moins de la moitié des rencontres avec les Réserves.
Durant deux saisons le Great Old fit grise mine. L’année de son 75e anniversaire, le Royal Antwerp FC termina 4e en championnat mais remporta la Coupe de Belgique qui avait été relancée, en dominant (4-0) le THOR Waterschei en finale.
Lors de l’immédiat après-guerre un club s’était révélé : le SC Anderlechtois. Celui-ci remporta 7 titres en 11 ans. Terminer le championnat devant le club bruxellois tenait de l’exploit. Le club mauve et blanc avait été un des premiers à adopter les méthodes professionnelles et disposait d’un noyau large. Chaque joueur avait son remplaçant. Les autres clubs comprirent qu’il fallait s’aligner au risque d’être rapidement largué sportivement.
Pour la saison 1956-1957, l’Antwerp ne fit pas des transferts sensationnels. De plus, le club avait perdu deux joueurs. Eddy Wouters partit étudier aux États-Unis (où il fut champion avec une équipe de New York) alors que Jef Van der Linden se blessa plusieurs fois. Le gardien Figeys se blessa aussi et ce fut le jeune Wim Coremans qui le suppléa sous la barre. Ce gardien fut la révélation de la saison. Il réalisa de régulières prouesses et donna confiance à l’équipe. Anderlecht possédait un noyau plus riche et plus étoffé, mais l’Antwerp se montra plus régulier. Le quatrième (et dernier à ce jour) titre du club fut conquis avec six points d’avance.
Le Great Old effectua ses grands débuts européens lors de la saison 1957-1958. Champion de Belgique, le Royal Antwerp FC fut particulièrement gâté puisque le sort lui confia l’honneur d’affronter le Real Madrid (double tenant du titre européen depuis 1956). Le resta donc une date historique pour le club. Plus de 55 000 personnes se pressèrent au stade du Bosuil. Plusieurs sociétés anversoises donnèrent un demi-jour de congé à leur personnel. L’Antwerp réalisa un match extraordinaire contre le géant madrilène. Stan De Bakker fit exploser le stade de bonheur quand il égalisa à 1–1. Mené et finalement battu 1–2, le Great Old aurait mérité l’égalisation à 2-2, mais Santamaria utilisa les grands moyens pour stopper Eddy Bertels puis un boulet de Victor Vic Mees heurta la barre. Lors du retour à Chamartin, le , l’Antwerp fut laminé 6–0. Pour les supporters anversois, l’honneur était sauf. Lors de leurs débuts en Coupe européennes, les clubs belges redoutaient de subir l’affront qu’avait concédé Anderlecht à Manchester en 1957, sur le score de…10–0.
Selon le règlement actuel, le titre de la saison 1957-1958 serait attribué au matricule 1. Mais à cette époque, le critère de départage en cas d'égalité de points était "le plus petit nombre de défaites". Battu 5 fois, le Royal Antwerp FC dut laissé le titre au Royal Standard de Liège qui ne s'était incliné que 4 fois.
Avant la saison 1959-1960, le Royal Antwerp FC laissa partir ses vieux serviteurs : Stan De Bakker, Louis Verbruggen et Bob Maertens. On enregistra l’arrivée de Flor Bohez. La direction anversoise manqua d’ambition par rapport à Anderlecht et au Standard qui se renforçaient d’année en année.
Tristes Sixties
Le club anversois ne voulut pas combler les départs et les postes jugés plus faibles. Elle laissa la génération des années 1950 terminer sa carrière et misa sur les jeunes qu’elle formait. Ce fut une politique jugée "semi-professionnelle". D’autres clubs liégeois ou bruxellois qui s’y confinèrent aussi ne tinrent pas la distance. À moyen terme, le Royal Antwerp FC fut obligé d’acheter, puis d’acheter encore pour continuer à jouer un rôle plus ou moins important. Le temps de la propre formation était révolu plus question de se suffire à soi-même. Il fallait chercher ailleurs ce que l’on ne possédait pas. Il n’était plus possible de se contenter d’un noyau de 16 joueurs. Harry Game l’avait compris. L'entraîneur qui apporta le succès quitta le club et retourna en Grèce (au Panathinaïkos Athènes).
Lors de la saison 1964-1965, le matricule 1 se retrouva dans une situation catastrophique. Pas de système de jeu, pas de grand noyau, pas de perspectives d’avenir. Victor Mees qui terminait sa carrière à 37 ans fut jugé le meilleur élément ! L’Antwerp peina pour trouver un remplaçant. Huit joueurs différents furent essayés. Le club n’assura son maintien en Division 1 que lors de l’avant-dernière journée en battant Diest par 1-0.
La direction anversoise se réveilla enfin et effectua des transferts pour 5 millions de FB (environ 700 000 euro actuels), ce qui était une fameuse somme à l'époque. Un des achats les plus importants fut Urbain Segers, un attaquant rapide venu de La Gantoise. Au Lyra, on alla chercher Willy Van Der Wee, un meneur de jeu courageux et travailleur. Mais le transfert le plus efficace fut celui d’un jeune médian de 20 ans acheté au SK Beveren/Waas. Le garçon allait réussir une brillante carrière belge mais aussi avec les Diables Rouges. Il s’agissait de Wilfried van Moer.
Le Great Old fit revenir l’Anglais Harry Game comme entraîneur. Le club put vivre une saison tranquille dans le ventre mou du classement loin de l’angoissante lutte pour le maintien de la saison précédente. C’était mieux mais encore bien éloigné du sommet. La direction pensa le contraire et se contenta de cette première campagne de transferts. La réalité fut bien différente. Les grandes structures subissaient des changements importants, le football professionnel s’apprêtait à se généraliser parmi l’élite belge (même s'il faudra encore dix ans pour voir la Ligue professionnelle être créée) et la direction du matricule 1 ne prit pas le bon train. Alors qu’ailleurs les primes étaient revues à la hausse, le Royal Antwerp FC ne changea rien. Les joueurs n’avaient toujours pas d’entraînement durant la journée au contraire des autres grands clubs.
Tôt dans la saison 1967-1968, le noyau anversois fut pénalisé par plusieurs blessures. L'entraîneur Game démissionna et fut remplacé par Vic Mees. Mais celui-ci ne parvint pas à sortir son club de l’ornière. Pour la première fois de son histoire, le Royal Antwerp Football Club fut relégué dans une division inférieure.
La relégation provoqua une vague de contestation parmi les supporters. Des manifestations furent organisées aux portes du stade. Les groupes de supporters accusaient l’immobilisme de la direction qu’ils estimaient responsables de la descente. Une assemblée générale fut convoquée le . Le Professeur Fernand Collin s’estima responsable et démissionna de son poste de Président. Il reconnut avoir été partisan de la défense d’un sport amateur. Ce n’était pas un secret qu’il préférait "une «école de formation pour les jeunes" à "la production d’un spectacle commercial".
Un comité temporaire, dirigé par Jos Lahou (le compositeur de l'hymne du club) se mit en place afin d’assurer l’avenir du plus ancien club du Royaume. Eddy Wauters, Julien Boydens, Rik Boogaerts, Marcel Florus et Louis Bastin firent partie de ce comité d’urgence. Après de longues discussions, le , Eddy Wouters, qui avait refusé dans un premier temps, accepta le poste de Président du Comité exécutif ("La plus grande erreur de ma vie" dira-t-il souvent par la suite). Le club entra dans une nouvelle ère qui allait l’amener au professionnalisme.
Un certain Guy Thys
La saison 1968-1969, la première de l’Antwerp en Division 2 fut pénible, mais le but fut atteint. Lors de la dernière journée, Berchem pouvait encore dépasser le Great Old pour être champion. Mais lorsque les supporters de l'Antwerp apprirent par la radio que les Jaunes et Noirs étaient battus au R. CS Verviétois, ils envahirent la pelouse de Waterschei. L’arbitre Vital Loraux dut faire évacuer le terrain. Le match reprit et Karel Beyers égalisa pour l’Antwerp dans une ambiance euphorique. Un second envahissement de terrain eut lieu et monsieur Loraux arrêta la partie un peu d'avance. L’Antwerp FC remontait en division 1.
Lors de la saison 1970-1971, une gaffe du Standard préserva l’Antwerp d’une nouvelle relégation. Les Rouches s’imposèrent (0-2) au Bosuil mais ils y avaient aligné quatre joueurs étrangers. Le règlement de l’époque n’en autorisait que trois. L’Antwerp déposa plainte et la Fédération lui donna raison. Elle octroya un succès (5-0) par forfait au Great Old. Le dossier en resta là car, malgré la perte des deux points, les Liégeois remportèrent le titre avec une longueur d'avance sur le Club Brugeois. Mais ce succès acquis sur le "tapis vert" fut déterminant pour l'Antwerp qui grâce aux deux unités récupérées totalisa 24 points en fin de parcours. L’Antwerp ne glana plus aucun point durant les derniers matches alors que le Sporting de Charleroi effectuait une terrible remontée mais il échoua à 23 points. Sans la gaffe du Standard, l’Antwerp aurait été dépassé par les Zèbres et renvoyé en D2 !
La direction anversoise eut alors la bonne idée d'engager Guy Thys comme entraîneur. À l'époque, l'ancien joueur du Beerschot et du Standard était encore peu connu dans le giron des entraîneurs. Son principal fait d'armes était d'avoir fait monter Beveren parmi l'élite et d'y proposer un style de jeu chatoyant qui avait valu au club waaslandien en surnom de "petit Anderlecht".
S'affirmant comme un fin psychologue (ce qu'il confirmera plus tard à la tête des Diables Rouges), Thys ramena le Royal Antwerp aux places d'honneurs. Dans l'effectif anversois, le maître à jouer était l'Autrichien Karl Kodat. Lors de la 1973-1974, le matricule 1 échoua en demi-finales de la Coupe de Belgique et termina vice-champion. La saison suivante fut la plus longue de l'Histoire du Championnat de Belgique. L'élite compta 20 clubs (record). L'URBSFA où la « Ligue professionnelle » venait d'être créée, faisait passer sa plus haute division de 16 à 18 formations. Cela se fit en trois temps étalés sur trois saisons: de 16 à 20 puis réduction à 19 et enfin à 18. En 1975, l'Antwerp, avec l'Autrichien Alfred Riedl, fut à nouveau vice-champion et disputa la finale de la Coupe de Belgique contre Anderlecht. Meilleure équipe sur le terrain, le Great Old dut pourtant s'incliner sur un but d'André De Nul. Lors de cette saison, la publicité commerciale fut autorisée pour la première fois sur les maillots. Le premier sponsor de l'Antwerp fut la société « Bell » (télécommunications).
Le Royal Antwerp FC fut cité comme un des grands favoris pour la saison saison 1975-1976. La direction du club avait montré ses ambitions sur le marché des transferts en grossissant son noyau. Une des forces de cette équipe était son secteur offensif. Le début de compétition fut impeccable. Le Great Old ne perdit qu’un seul point lors des cinq premières parties. Karl Kodat réalisa ainsi trois triplés en quatre matches. Aston Villa fut éliminé au premier tour de la Coupe de l'UEFA par un Antwerp fantastique. Mais ensuite, la poisse s’abattit sur le groupe. De nombreux joueurs furent mis sur la touche et pas par des petites lésions mais par des blessures nécessitant opération et/ou longue revalidation. Alfred Riedl perdit six mois, Verlser, Houwaart (deux fois), Poels, Van Riel, Caers, De Raeve furent éloignés des terrains durant de longues semaines. Le Bosuil prit des allures d'hôpital. Quand un joueur revenait il était à court de rythme et ne rendait pas les services qu’il aurait pu sans son arrêt forcé. Guy Thys fut obligé d’aligner trois à quatre juniors à plusieurs reprises ! Lorsque le second tour commença, l’Antwerp avait dû abandonner ses belles prétentions et termina au milieu de classement.
Les supporters ne réalisèrent pas tout de suite les conséquences de cette saison catastrophique. Certains blessés n’étaient pas encore rétablis pour entamer la saison suivante. Une nouvelle équipe devait être rebâtie. Guy Thys quitta le club suit à l'appel de la Fédération. il prit la succession de Raymond Goethals comme sélectionneur fédéral. L’Antwerp ne voulut pas entraver la promotion qui était faite à son entraîneur. Jef Vliers devint l'entraîneur du Great Old. À la fin de la saison, Karl Kodat quitta le club après 6 saisons magnifiques. Une belle période se terminait pour le Great Old. Fin 1976, Louis De Vries fut engagé comme "Directeur pour l’expansion et la promotion", avec comme mission de professionnaliser davantage le club. Mais on ne parla plus de football européen avant les années 80.
Premier Centenaire
1980 fut l’année du centenaire pour le «plus vieux club belge», une grosse décennie avant les autres. Le club de la métropole revint vers le sommet de la hiérarchie nationale grâce à une politique axée sur les jeunes. Danny Bonne et Leo van der Elst furent internationaux dans les équipes de jeunes. L’Antwerp termina son année de jubilé seulement à la 13e place. Le signe était clair que les jeunes devaient être encadrés par des joueurs expérimentés. En vue de la saison 1980-1981, le Hongrois Sandor Müller (un milieu de terrain international du Vasas Budapest), surnommé le Professeur, arriva accompagné de Laszlo Fazekas un buteur hongrois connu internationalement. Ces deux joueurs avaient déjà de trente-deux ans mais ils apportèrent l’expérience qui manquait au groupe. Le club se sépara de son buteur Willy Geurts, transféré à Anderlecht. Dans le courant de la saison, le gardien Theo Custers réclama un plus gros contrat. Il quitta le club (pour l’Espanyol Barcelone) mais l’Antwerp réagit vite en engageant un Yougoslave expérimenté: Ratko Svilar. Le Great Old termina le championnat à la 9e place.
Pour la saison 1981-1982, le matricule 1 salua l’arrivée d’un jeune attaquant, aux origines polonaises, transféré du Sporting de Charleroi : Alexandre Czerniatynski. Ce jeune joueur était déjà International Espoir et était surnommé la « merveille wallonne ». Il fut rapidement appelé chez les Diables Rouges où il aligna 10 sélections «A» avant d’être transféré à Anderlecht. L’Antwerp effectua une belle saison et termina 5e du classement. À l’époque cela donnait accès à la Coupe d’Europe.
Au départ de la saison saison 1982-1983, Cziernia quitta donc le Great Old pour Anderlecht. Une offre des Bruxellois se refuse rarement qu’autant qu’ils ont généralement les moyens financiers avec eux. En échange de l’attaquant et d’une somme d’argent, l’Antwerp reçut deux jeunes joueurs : l’Islandais Petur Petursson et Bart Cluytens. La peine des fans anversois s’atténua avec la percée d’un jeune joueur originaire de Merksem: Marc van der Linden qui fut la révélation de cette saison. Les dirigeants anversois engagèrent un jeune joueur de 14 ans, venant de Westmalle : Francis Severeyns. L’entraîneur Dimitri Davidovic amena son équipe à la troisième place derrière les intouchables à 4 points du Standard et à 3 d'Anderlecht.
Le juge Bellemans
À partir du début de l'année 1984, le football belge vit son ciel s'assombrir. La première décennie du football officiellement professionnel attira la curiosité des responsables... du fisc. Le fait que les clubs géraient une « caisse noire » en parallèle de leur comptabilité officielle était un secret de polichinelle. Cette pratique était davantage une relique de l'ancien système d'avant l'officialisation du professionnalisme qu'une réelle volonté de frauder. Ces « caisses noires » servaient la plupart du temps aux règlements des primes ou surprimes vis-à-vis des joueurs et donc d'augmenter leur motivation. Le juge Guido Bellemans vint mettre son nez d'enquêteur dans les papiers des clubs. Plusieurs (pour ne pas dire tous) eurent des « redressements fiscaux » à rembourser à l'État. Au Standard, le juge Bellemans trouva un carnet qui déboucha sur le scandale de l'affaire Standard-Waterschei. À l'Antwerp, le magistrat demanda mise en détention du Président Eddy Wauters. Les activités de celui-ci dans les sommets du secteur bancaires avaient soulevé des interrogations. Finalement, Eddy Wauters et d'autres dirigeants anversois furent totalement blanchis. Mais le monde du football belge fut marqué par ces enquêtes et les suites ne se firent pas attendre : le marché des transferts fut particulièrement calme.
L'arrivée d'Arie Haan au poste d'entraîneur pour la saison 1984-1985 ramena l'espoir chez les supporters de l'Antwerp, mais le Néerlandais dut composer avec de nombreuses blessures qui pénalisèrent son groupe qui termina au milieu du tableau (7e). La saison suivante se déroula moins bien. Haan fut remercié en . Léon Nollet lui succéda et parvint à sauver le matricule 1 qui termina 9e. L'entame de la saison 1986-1987 fut catastrophique. Le Great Old pointa à la dernière place après 13 rencontres avec seulement trois points acquis. Le président Eddy Wauters décida d'employer les grands moyens. Il licencia Nollet et le remplaça par un entraîneur de renom : Georg Kessler.
« Sir » Georg réussit le sauvetage espéré. La saison suivante, l'Antwerp fut sacré « Champion d'Automne » après un premier tour de toute beauté qu'il termina invaincu. Après la trêve de confiseurs, le club mit du temps à retrouver sa cadence initiale mais en fin de compétition, le club décrocha toute de même une jolie 3e place, à égalité de points avec le FC Malines (mais avec un succès de moins), à deux longueurs seulement du Club Brugeois. Pour l'Antwerp s'était synonyme de retour sur la scène européenne. Trois anversois, Van der Linden, Plovie et Severeyns furent « Internationaux A ». Pour la saison 1988-1989, Georg Kessler fit venir le jeune Hans-Peter Lehnhoff du FC Cologne. Le club resta ambitieux mais plusieurs projets tombèrent à l'eau faute de garanties financières suffisantes (comme le projet d'un stade flambant neuf dont une maquette fut exposée).
(presque) sur le toit de l'Europe
Avec le projet de stade, disparu aussi Georg Kessler, que la direction remplaça par Dimitri Davidović. Après Cisse Severeyns (à Pise), le club laissa partir Marc Van der Linden (à Anderlecht). Ces départs furent compensés par le retour d'Alex Czerniatynski. Un « come-back » apprécié par les fans. Pendant la saison 1989-1990; le Royal Antwerp FC atteignit les quarts de finale de la Coupe de l'UEFA. La campagne européenne débuta, lors du premier tour, par le « Miracle Vitosha ». Après un partage (0-0) en Bulgarie, le Great Old semblait en position avantageuse en accueillant le Vitosha Sofia, mais le déroulement du match retour calma les enthousiasmes. Les Bulgares prirent rapidement les devants. La situation se compliqua encore davantage lorsque le matricule 1 perdit Francky Dekenne, blessé à une vingtaine de minutes de la fin. Les deux changements (le maximum autorisé à l'époque) ayant été effectués, l'Antwerp termina à dix. À une minute du terme, le Vitosha menait 1-3. L'arbitre autrichien, Monsieur Friedrich Kaupe ajouta 6 minutes à la suite du temps nécessaire à l'évacuation de Dekenne. À la dernière minute, Nico Claesen ramena la marque à 2-3. Puis durant ce que l'on n'appelait pas encore le « temps ajouté », le Great Old réussit un exploit rare: il marqua trois buts. Claesen égalisa à la 92e et deux minutes plus tard, Raphaël Quaranta marqua le but de la victoire et d'une qualification à laquelle plus personne ne croyait. Sur les antennes de la RTBF, Michel Lecomte en perdit quasiment la voix. Cela n'empêcha pas la performance des Anversois de faire le tour des télévisions. Le plus vieux club de Belgique avait retrouvé une célébrité mondiale inattendue !
Stimulés par ce premier tour, l'Antwerp réussit deux autres grosses performances en éliminant Dundee United et le VfB Stuttgart. Le FC Cologne stoppa la belle aventure anversoise. En championnat, L'Antwerp termina 4e et fut à nouveau européen. Mais la campagne européenne suivante tourna court car le matricule 1 fut éliminé dès le premier tour par les Hongrois de Ferencváros.
Le , le Royal Antwerp FC joua sa dernière rencontre (contre le club marocain d'IRT Tanger) dans un Bosuil ayant sa forme historique. Le lendemain, des grues et des bulldozers démolirent les gradins « places debout » derrière un des buts. Quatre mois plus tard, fut inauguré l'Atriumcomplex avec 800 business-seats.
Durant la saison 1991-1992, sous la conduite de Walter Meeuws, l'équipe fanion acquis une mentalité solidaire digne des trois mousquetaires (Tous pour Un et Un pour Tous). Avec un maître à jouer de génie nommé Frans van Rooij, la vitesse de Hans-Peter Lehnhoff, l'engagement de Rudi Smidts et le sens du but de Czerniatynski, l'Antwerp joua les premiers rôles et remporta sa deuxième Coupe de Belgique. Au terme d'une finale passionnante, les deux formations furent départagées aux tirs au but. Il fallut 22 penalties pour désigner le vainqueur.
L'Antwerp disputa donc la Coupe des coupes lors de la saison 1992-1993. Le Great Old élimina successivement Glenavon FC, Admira Wacker, le Steaua Bucarest et le Spartak Moscou pour se qualifier pour la finale. Cela reste de nos jours la dernière finale européenne disputée par un club belge. Le , à Wembley, les Italiens de Parme furent un ton trop fort pour le vieux club anversois.
Urbain Haesaert succéda à Meeuws mais le courant passa moins bien avec les supporters. Malgré le départ de Czernia, l'Antwerp FC obtint la 5e place du championnat. Mais le transfert de Hans-Peter Lehnhoff vers Leverkusen fut difficile à combler. Avec une équipe jeune, l'Antwerp reçut une punition en Coupe de l'UEFA contre Newcastle United qui alignait Philippe Albert et Andy Cole. Cette saison 1994-1995 fut pénible et le club ne se sauva que de justesse, grâce surtout à l'insigne faiblesse du KV Ostende et du RC Liégeois.
Retour des problèmes
Afin d'essayer de faire oublier les deux dernières saisons faiblardes, le Président Eddy Wauters fit revenir un ancien de la maison, László Fazekas qui amena deux éléments expérimentés, les Serbes Ranko Stojic et Cvijan Milosevic. Mais cette saison fut marquée par le retour des litiges et des polémiques autour du Bosuil. Début , la Bourgmestre d'Anvers Madame Detiège décréta la fermeture de la Tribune II pour des raisons de sécurité. La rencontre face au K. FC Germinal Ekeren fut remise. Les controverses concernant le stade survinrent alors que la Ville d'Anvers était encore candidate pour accueillir l'Euro 2000 et donc que la recherche d'un site pour accueillir le futur "Eurostadion 2000" n'était pas close. Le , la Ville annonça qu'elle retirait (temporairement) sa candidature. L'enveloppe de 250 millions de francs belges prévue par la Région Flamande passa finalement sous le nez des Anversois, car la Fédération belge décida de rénover l'Olympia Park de Bruges. Après ce début de saison cafouillé, le Royal Antwerp FC ne joua aucun rôle concret en championnat. Il atteignit les demi-finales de la Coupe, mais après un net revers (0-3) à domicile au match aller contre le Cercle de Bruges, László Fazekas démissionna.
Durant l'été 1996, Eddy Wauters devint Président de la Ligue professionnelle. Six mois après l'Arrêt Bosman, les clubs professionnels belges commencèrent à prendre conscience des difficultés financières qui les attendaient. Une situation pour laquelle le Président anversois avait plusieurs fois tiré la sonnette d'alarme mais sans être entendu. La Fédération belge et sa Ligue pro n'avaient jamais voulu donner raison (ou trouver un compromis) avec le joueur Jean-Marc Bosman en litige avec le RC Liégeois. La direction de l'Antwerp fit revenir Georg Kessler dans la fonction de Manager Général. L'entraîneur allemand reçut des renforts, mais la saison débuta par une gifle : l'élimination rapide de la Coupe des œuvres du K. RC Heinis Gent. Les querelles autour de l'Eurostadium au Bosuil ont dominé constamment l'actualité. En , le Bosuil fut une nouvelle fois fermé (pour une courte période) après qu'un grillage se soit effondré pendant une rencontre face à Anderlecht.
Le Royal Antwerp FC termina la saison à une 6e place logique et remporta un match de prestige face au Club Brugeois. Un résultat qui coûta le titre aux Bleus et Noirs et l'offrit au Lierse. Mais durant cette partie, de sérieux troubles survinrent. Le Stade du Bosuil fut à nouveau fermé, cette fois jusqu'au . Le Royal Antwerp FC dut disputer en déplacement les sept premiers matches de la saison 1997-1998. Georg Kessler resta en fonction jusqu'en mars 1998 puis se retira. Son assistant Ratko Svilar lui succéda. Mais le changement d'entraîneur n'eut pas l'effet escompté. Pour la 2e fois de son histoire, l'Antwerp fut relégué en Division 2.
Depuis le , la démolition de la deuxième tribune « places debout » derrière l'autre but avait débuté. Les tractations en vue de la construction d'un nouveau stade ou la totale rénovation du Bosuil se heurtèrent à un nouveau refus des autorités. La pose d'un toit ou tout autre aménagement furent refusés. Les responsables politiques et commerciaux ne voulurent pas faire du vénérable Bosuil un concurrent pour le « Sport Paleis », qui était en partie la propriété de la Province d'Anvers.
Accords avec Manchester United
Ce fut donc dans un stade sans tribunes derrière les buts (vide du côté « Merksem » et les Business du côté « Point Vert ») que l'Antwerp débuta en Division 2. Et aucun projet de construction n'était abouti. Sportivement, un signal d'espoir fut donné. Le matricule 1 signa des accords de collaboration avec Manchester United. Regi Van Acker devint le nouvel entraîneur. La saison 1998-1999 commença avec quinze matches sans défaite. Par la suite, l'équipe plafonna quelque peu et perdit son meilleur buteur (Pivaljevic) victime d'une fracture du bras. L'Antwerp laissa filer le titre au FC Malines. Durant le tour final, des bagarres éclatèrent lorsque KV Turnhout avec Patrick Goots vint s'imposer au Bosuilstadion. Interdit de stade, l'Antwerp dut « recevoir », sans public, La Louvière sur le terrain du Rita Berlaar. Les Loups marquèrent durant le temps ajouté. L'arbitre Amand Ancion qui n'avait pas sifflé un hors jeu du buteur fut pris à partie par les joueurs anglais Higginbotham et Wallwork. Les deux furent suspendus avec effet immédiat. L'Antwerp gagna sa dernière rencontre (6-0) contre Geel, mais cela n'empêcha pas le club campinois d'être promu.
Lors de la saison 1999-2000, le Royal Antwerp FC reçut le soutien d'un nouveau sponsor: la société d'investissements « Overend Gurney & Co 1871 » (OGC 1871) et son jeune administrateur Albert Pans. La somme de 1 milliard 800 millions de francs belges sut projetée pour le stade et l'équipe. A. Pans versa un acompte de 70 millions qui renforça l'équipe avec des joueurs comme Patrick Goots, Marc Van Britsom, Stefan Leleu et un jeune ailier prêté par Manchester United, Luke Chadwick. L'Antwerp FC enleva le titre de D2 avec 21 points d'avance sur Ostende.
L'Affaire Pans et les millions du Lotto
Aux côtés des succès sportifs, une autre affaire alimenta la chronique de l'Antwerp durant la saison 1999-2000. Ce fut le « dossier Pans ». Le , seulement quelques mois après sa présentation officielle comme nouveau sponsor du club, Albert Pans fut arrêté sous l'inculpation d'abus de confiance et de blanchiment d'argent. L'homme d'affaires resta en prison jusqu'au . Dans la presse de nombreuses élucubrations furent publiées concernant le sponsoring de l'Antwerp. Un fait raconté concerna de faux documents, trouvés dans un casier de consigne de la Gare Centrale d'Anvers selon lesquels « le Royal Antwerp FC allait fusionner en 2000 avec la société de Pans. » L'homme essaya de devenir sponsor des « Pom-Pom girls » du club afin de se rapprocher à nouveau du matricule 1. Lors du déplacement à Maasland, les supporters lui firent clairement comprendre qu'ils étaient lassés du personnage et de ses attitudes. Recherché par la Police, Pans disparut de la circulation.
Au début de l'année 2000, il fut question d'une somme de 75 millions de francs belges provenant de la Loterie Nationale en soutien au sport d'élite en complément des 250 millions promis par le Gouvernement belge (à l'époque dirigé par Jean-Luc Dehaene) pour la construction de l'Eurostadion 2000. Mais vu que le , le Comité d'Organisation de l'Euro 2000 avait enregistré le retrait de la Ville d'Anvers comme ville-hôtesse, ces 250 000 000 étaient définitivement perdu. L'argent de la Loterie resta disponible et à la fin de l'année 1999, la Ville d'Anvers décida de construire un « Hall of Fame » dans le « Stade communal » (en fait le stade du Kiel) où entre-temps s'était installé le Germinal. Le Ministre des Entreprises publiques s'y opposa. Vu que l'Eurostadion 2000 ne serait pas construit, l'argent, selon lui, devait être réparti entre les clubs. Finalement, l'Echevin des Sports de la Ville d'Anvers, Gilbert Verstraelen décida que le « Hall of Fame » hébergeant un « Musée Olympique » ne verrait pas le jour, et il fit aménager des confortables bureaux et un café à thèmes pour le Germinal, désormais Germinal Beerschot.
Bref retour en Division 1
Sous la conduite de Regi Van Acker, la saison 2000-2001 se déroula sans soucis sportifs grâce aux arrivées du Coréen Seol Ki-Hyeon, de Tony Sergeant, de Bernt Evens et sans doute du meilleur des joueurs prêtés par Manchester United depuis la conclusion des accords entre les clubs, John O'Shea. L'Antwerp termina à la 12e place, loin des places descendantes. Pour la saison suivante, Wim De Coninck reprit le poste d'entraîneur. L'ancien gardien de but se retrouva rapidement en désaccord avec certains de ses joueurs. À la mi-parcours, le Royal Antwerp était reléguable. Le Henk Houwaart succéda à De Coninck et parvint à maintenir le club à l'écart des deux relégués (Alost et Beveren). Pour la saison saison 2002-2003, Houwaart amena son équipe sans trop de soucis à la 12e place. Pour la première fois, le Royal Antwerp FC termina la saison devant le Germinal Beerschot.
Nouvelle dégradation
René Desayere devint le nouvel entraîneur pour la saison 2003-2004. Avec le retour de Darko Pivaljević, le club afficha l'ambition de figurer plus haut dans le classement mais cela ne se passa pas comme espéré. Pivaljević ne fut plus le "King Darko" apprécié précédemment par les supporters. Il se blessa rapidement et le club commença très mal la saison en perdant, entre autres, ses trois premières rencontres à domicile. Desayere paya la note dès le mois d'octobre et céda sa place à Dojčin Perazić. Surnommé le "chauffeur de taxi", par la presse, le nouvel entraîneur qui manquait de références, fit illusion avec un succès d'emblée au Lierse. Mais lors des sept rencontres suivantes, l'équipe ne marqua que 2 points. Un deuxième changement d'entraîneur intervint. Marc Grosjean qui fut appelé à sauver le club en périlleuse posture. Le , l'Antwerp présenta un nouveau joueur prêté par Manchester United, un jeune Chinois de 19 ans, Dong Fangzhuo. Avec trois victoires de suite, le matricule 1 sembla sur la bonne voie pour se maintenir, mais le , il s'inclina à domicile (1-2) contre Saint-Trond. Bloqué à 27 points, il était mathématiquement certain de quitter l'élite pour la 3e fois.
Espoir de retrouver l'élite et menaces
Depuis 2004, le Royal Antwerp FC participa 4 fois au Tour final de Division 2, mais ne parvint pas à décrocher l'accessit le ramenant parmi la plus haute division belge. Le matricule 1 fêta ses 125e et 130e anniversaires dans l'antichambre de l'élite.
Cependant, il est dit que le Great Old n'aurait jamais une vie sereine. Une nouvelle menace plane sur le club sous la forme d'une réclamation de la "Famille Collin" qui lui réclame plus de 4 millions d'euros. Une somme astronomique pour l'Antwerp dans sa situation actuelle. Un désaccord entre le Président Eddy Wauters et la famille Collin a mis le feu aux poudres en début d'année 2010. En fin de saison 2009-2010, la recette du match contre Tirlemont fut saisie. Simultanément, un autre ancien mécène, Tony Gram, réclama aussi son dû. Depuis quelques mois, plus rien de neuf ne fut publié mais la justice doit encore se prononcer. Financièrement, le Royal Antwerp FC reste en sursis.
Lors de la saison 2015-2016 de deuxième division, le Royal Antwerp FC joue enfin la tête du championnat et peut donc rêver au retour parmi l'élite. Cependant, le , la commission arbitrale de l'Union belge condamme le club anversois à honorer ses dettes vis-à-vis de son ancien président, Eddy Wauters. Ces dettes sont de 4,9 millions d'euros et le club dispose d'un mois pour payer cette somme. Faute de quoi, la licence ne serait pas octroyée.
Retour en D1 après 13 ans d'absence
Le club anversois remonte en division 1 après sa victoire contre le KSV Roulers le , 13 ans après sa dernière présence parmi l'élite.
Palmarès
Compétitions officielles | Compétitions internationales |
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|
Résultats en séries nationales
Le Royal Antwerp Football Club n'a connu que deux divisions: la plus haute, sous toutes ses différentes appellations et le 2e niveau. À l'exception de la saison 1900-1901, le club a toujours évolué dans une série nationale belge, soit 113 saisons sur 114 disputées[6].
Bilan
Statistiques mises à jour le (terme de la saison 2019-2020)
Niv | Divisions | Jouées | Titres | TM Up | TM Down |
---|---|---|---|---|---|
I | 1re nationale | 99 | 4 | 1 | |
II | 2e nationale | 17 | 2 | 6 | |
III | 3e nationale | 0 | 0 | ||
IV | 4e nationale | 0 | 0 | ||
V | 5e nationale | 0 | 0 | ||
TOTAUX | 116 | 6 | 7 | 0 |
- TM Up= test-match pour départager des égalités, ou toutes formes de Barrages ou de Tour final pour une montée éventuelle.
- TM Down= test-match pour départager des égalités, ou toutes formes de Barrages ou de Tour final pour le maintien.
Parcours européens
Bilan général
Epreuves | Part | Cups | Fin | J | V | N | D | bm | br | "PTS" | Prol | TaB | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
CE1 | CE des Clubs champions (56-91) | 1 | 0 | 0 | 2 | 0 | 0 | 2 | 1 | 8 | 0 | 0 | 0 |
CE1 | Ligue des champions | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
CE2 | CE des Vainqueurs de Coupe | 1 | 0 | 1 | 9 | 2 | 4 | 3 | 14 | 14 | 10 | 2 | 1 |
CE3 | Coupe des Villes de Foires (55-71) | 4 | 0 | 0 | 14 | 6 | 2 | 6 | 14 | 21 | 20 | 0 | 0 |
CE3 | Coupe de l'UEFA (72-2009) | 8 | 0 | 0 | 30 | 10 | 7 | 13 | 45 | 48 | 37 | 0 | 0 |
CE3 | Ligue Europa | 1 | 0 | 0 | 2 | 2 | 0 | 0 | 3 | 1 | 6 | 0 | 0 |
TOTAUX | 15 | 0 | 1 | 57 | 20 | 13 | 24 | 77 | 92 | 73 | 2 | 1 | |
- Part= Nombre de participations.
- Cups= Trophées remportés.
- Fin= Nombre de finales jouées.
- J/V/N/D= matches joués, victoires, nuls, défaites.
- bm/br= Buts marqués - Buts reçus (hors Tirs au but)
- Pts= Points fictifs accumulés sur base de 3 pour une victoire et 1 pour un nul (si Tirs au but, points selon score après 120).
- Prol= nombre de fois qu'une rencontre eut une prolongation.
- TaB= nombre de fois que des "Tirs au but furent nécessaires.
Coupe d'Europe des Clubs champions (CE1)
- CE1 - 1957-1958
Lors de sa seule participation, le R. Antwerp FC fut dispensé du 1er tour et débuta en huitièmes de finale.
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 31/10/1957 | 1/8e A | R. Antwerp FC - Real Madrid | 1-2 | M. Harzic | Bosuil | 55 000 | |
2 | 28/11/1957 | 1/8e R | Real Madrid - R. Antwerp FC | 6-0 | M. Fauqueberghe | S. Bernabéu | 80 000 | |
Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coupe (CE2)
- CE2 - 1992-1993
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
41 | 15/09/92 | 1/16e A | Glenavon FC - R. Antwerp FC | 1-1 | M. Djurhuus | Mourneview Park | 2 556 | |
42 | 30/09/92 | 1/16e R | R. Antwerp FC - Glenavon FC | 1-1 | TaB 3-1 | M. Holzmann | Bosuil | 6 000 |
43 | 21/10/92 | 1/8e A | Admira Wacker - R. Antwerp FC | 2-4 | M. Khusainov | Bundes | 2 300 | |
44 | 04/11/92 | 1/8e R | R. Antwerp FC - Admira Wacker | 2-4 | ap 3-4 | M. Przesmycki | Bosuil | 6 500 |
45 | 04/03/93 | 1/4 A | R. Antwerp FC - Steaua Bucarest | 0-0 | M. Zhok | Bosuil | 7 500 | |
46 | 17/03/93 | 1/4 R | Steaua Bucarest - R. Antwerp FC | 1-1 | M. Mottram | Ghencea | 22 000 | |
47 | 07/04/93 | 1/2 A | Spartak Moscou - R. Antwerp FC | 1-0 | M. Sundell | Luzhniki | 22 000 | |
48 | 00/00/93 | 1/2 R | R. Antwerp FC - Spartak Moscou | 3-1 | M. Monteira C. | Bosuil | 15 000 | |
49 | 00/00/93 | F | R. Antwerp FC - PARME AC | 1-3 | M. Assemacher | Wembley | 37 393 | |
Coupe des Villes de Foires (CE3 - version 1)
- CE3 - 1964-1965
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 | 03/10/64 | 1er T. A | Hertha BSC Berlin - R. Antwerp FC | 2-1 | M. Hansen | Olympia | 9 178 | |
4 | 14/10/64 | 1er T. R | R. Antwerp FC - Hertha BSC Berlin | 2-0 | M. Philipps | Bosuil | 2 000 | |
5 | 18/11/64 | 2e T. A | Athletic Bilbao - R. Antwerp FC | 2-0 | M. Campos | San Mamés | 40 000 | |
6 | 09/12/64 | 2e T. R | R. Antwerp FC - Athletic Bilbao | 0-1 | ap 3-4 | M. O'Neill | Bosuil | 5 000 |
- CE3 - 1965-1966
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 | 28/09/65 | 1er T. A | R. Antwerp FC - Glentoran FC | 1-0 | M. Sörensen | Bosuil | 4 000 | |
8 | 06/10/65 | 1er T. R | Glentoran FC - R. Antwerp FC | 3-3 | M. Syme | The Oval | 22 000 | |
9 | 17/11/65 | 2e T. A | R. Antwerp FC - FC Barcelone | 2-1 | M. Howley | Bosuil | 10 000 | |
10 | 01/12/65 | 2e T. R | FC Barcelone - R. Antwerp FC | 2-0 | M. Haberfellner | Camp Nou | 30 000 | |
- CE3 - 1966-1967
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
11 | 21/09/66 | 1er T. A | US Luxembourg - R. Antwerp FC | 0-1 | M. Schwinte | A. Hamerell | 1 500 | |
12 | 28/09/66 | 1er T. R | R. Antwerp FC - US Luxembourg | 1-0 | M. Handwerker | Bosuil | 4 000 | |
13 | 25/10/66 | 2e T. A | R. Antwerp FC - Kilmarnock FC | 0-1 | M. Michaelson | Bosuil | ||
14 | 02/11/66 | 2e T. R | Kilmarnock FC - R. Antwerp FC | 7-2 | M. Machin | Rugby Park | 11 963 | |
- CE3 - 1967-1968
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
15 | 26/09/67 | 1er T. A | R. Antwerp FC - Göztepe Izmir AŞ | 1-2 | M. Boogaerts | Bosuil | 4 500 | |
16 | 22/10/67 | 1er T. R | Göztepe Izmir AŞ - R. Antwerp FC | 0-0 | M. Dumitrescu | Atatürk | 18 000 | |
Coupe de l'UEFA - Ligue Europa (CE3 - version 2)
- CE3 - 1974-1975
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
17 | 18/09/74 | 1/32 A | Sturm Graz - R. Antwerp FC | 2-1 | M. Nicolov | Bundes | 7 000 | |
18 | 02/10/74 | 1/32 R | R. Antwerp FC - Sturm Graz | 1-0 | M. Homewood | Bosuil | 9 000 | |
19 | 22/10/74 | 1/16 A | Ajax Amsterdam - R. Antwerp FC | 1-0 | M. Reynolds | Olympisch | 20 000 | |
20 | 13/11/74 | 1/16 R | R. Antwerp FC - Ajax Amsterdam | 2-1 | M. Weyhland | Bosuil | 37 752 |
- CE3 - 1975-1976
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
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21 | 17/09/75 | 1/32 A | R. Antwerp FC - Aston Villa FC | 4-1 | M. Garrido | Bosuil | 18 000 | |
22 | 01/10/75 | 1/32 R | Aston Villa FC - R. Antwerp FC | 0-1 | M. Männing | Villa Park | 31 513 | |
23 | 22/10/75 | 1/16 A | Śląsk Wrocław - R. Antwerp FC | 1-1 | M. Bucek | Oporowska | 8 000 | |
24 | 05/11/75 | 1/16 R | R. Antwerp FC - Śląsk Wrocław | 1-2 | M. McKenzie | Bosuil | 12 000 |
- CE3 - 1983-1984
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
25 | 14/09/83 | 1/32 A | FC Zürich - R. Antwerp FC | 1-4 | M. Nagy | Letzigrund | 8 000 | |
26 | 27/09/83 | 1/32 R | R. Antwerp FC - FC Zürich | 4-2 | M. King | Bosuil | 12 000 | |
27 | 19/10/83 | 1/16 A | RC Lens - R. Antwerp FC | 2-2 | M. Donnelly | Félix-Bollaert | 40 000 | |
28 | 02/11/83 | 1/16 R | R. Antwerp FC - RC Lens | 2-3 | M. Baumann | Bosuil | 22 600 |
- CE3 - 1988-1989
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
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29 | 06/09/88 | 1/32 A | R. Antwerp FC - 1FC Cologne | 2-4 | M. Halle | Bosuil | 20 000 | |
30 | 12/10/88 | 1/32 R | 1FC Cologne - R. Antwerp FC | 2-1 | M. Karlsson | Müngersdorfer | 12 000 |
- CE3 - 1989-1990
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
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31 | 12/09/89 | 1/32 A | Vitosha Sofia - R. Antwerp FC | 0-0 | M. Girard | Asparoukhov | 10 000 | |
32 | 26/09/89 | 1/32 R | R. Antwerp FC - Vitosha Sofia | 4-3 | M. Kaupe | Bosuil | 8 000 | |
33 | 17/10/89 | 1/16 A | R. Antwerp FC - Dundee United | 4-0 | M. Gregr | Bosuil | ||
34 | 31/10/89 | 1/16 R | Dundee United - R. Antwerp FC | 3-2 | M. Eriksson | Tannadice Park | 8 994 | |
35 | 21/11/89 | 1/8 A | R. Antwerp FC - VfB Stuttgart | 1-0 | M. Spirin | Bosuil | 12 500 | |
36 | 05/12/89 | 1/8 R | VfB Stuttgart - R. Antwerp FC | 1-1 | M. Petrovic | Neckar | 17 100 | |
37 | 06/03/90 | 1/4 A | 1FC Cologne - R. Antwerp FC | 2-0 | M. Midgley | Müngersdorfer | 26 000 | |
38 | 20/03/90 | 1/4 R | R. Antwerp FC - 1FC Cologne | 0-0 | M. S. Aladren | Bosuil | 20 000 |
- CE3 - 1990-1991
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
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39 | 20/09/90 | 1/32 A | R. Antwerp FC - Ferencváros TC | 0-0 | M. S. Valente | >Bosuil | 5 000 | |
40 | 03/10/90 | 1/32 R | Ferencváros TC - R. Antwerp FC | 3-1 | M. Magni | Üllői úti | 15 000 | |
- CE3 - 1993-1994
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
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50 | 14/09/93 | 1/32 A | R. Antwerp FC - CS Maritimo Funchal | 2-0 | M. Krug | Bosuil | 6 000 | |
51 | 28/09/93 | 1/32 R | CS Maritimo Funchal - R. Antwerp FC | 2-2 | M. Veissière | dos Barreiros | 6 000 | |
52 | 19/10/93 | 1/16 A | SV Casino Salzbourg - R. Antwerp FC | 1-0 | M. Loizou | Lehener | 10 000 | |
53 | 02/11/93 | 1/16 R | R. Antwerp FC - SV Casino Salzbourg | 0-1 | M. Agius | Bosuil |
- CE3 - 1994-1995
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores | Arbitres | Stades | Public | |
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54 | 13/09/94 | 1/32 A | R. Antwerp FC - Newcastle United FC | 0-5 | M. Wojcik | Bosuil | 16 000 | |
55 | 27/09/94 | 1/32 R | Newcastle United FC - R. Antwerp FC | 5-2 | M. Pedersen | St James' Park | 35 000 |
- CE3 - 2020-2021
Ordre | Dates | Tour | Matches | Scores |
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56 | 22/10/2020 | GpJ-J1 | PFK Ludogorets Razgrad - R. Antwerp FC | 1-2 |
57 | 29/10/2020 | GpJ-J2 | R. Antwerp FC - Tottenham Hotspur FC | 1-0 |
58 | 05/11/2020 | GpJ-J3 | R. Antwerp FC - LASK | 0-1 |
59 | 26/11/2020 | GpJ-J4 | LASK - R. Antwerp FC | 0-2 |
60 | 03/12/2020 | GpJ-J5 | R. Antwerp FC - PFK Ludogorets Razgrad | 3-1 |
61 | 10/12/2020 | GpJ-J6 | Tottenham Hotspur FC - R. Antwerp FC | 2-0 |
62 | 18/02/2021 | 1/16 A | R. Antwerp FC - Rangers FC | - |
63 | 25/02/2021 | 1/16 R | Rangers FC - R. Antwerp FC | - |
Personnalités du club
Présidents
Au cours de son histoire, le club a été dirigé par quinze présidents différents[7].
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Entraîneurs
De la saison 1919-1920 à la saison 2020-2021, cinquante-cinq entraîneurs différents se succèdent à la tête de l'Antwerp[8],[9].
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Anciens joueurs
- Hans-Peter Lehnhof
- Fraizer Campbell
- Sylvan Ebanks-Blake
- Thomas Heaton
- Ryan Shawcross
- Danny Simpson
- John Aloisi
- Alfred Riedl
- Joseph Augustus
- Désiré Bastin
- Nico Broeckaert
- Nico Claesen
- Theo Custers
- Alex Czerniatynski
- Albert Dehert
- René Desayere
- Patrick Goots
- Jos Heyligen
- Robert Maertens
- Francis Severeyns
- Rudy Smidts
- Louis Somers
- Joseph Van Beeck
- Roger Van Gool
- Leo Van Der Elst
- Marc Van Der Linden
- Wilfried Van Moer
- Eddy Wauters
- Seol Ki-hyeon
- Phil Bardsley
- Danny Higginbotham
- Giorgos Sideris
- Ibrahima Yattara
- László Fazekas
- Darron Gibson
- John O'Shea
- Craig Cathcart
- Jonny Evans
- Louis Pilot
- Dan Coe
- Andrei Ionescu
- Gabriel Perșa
- Zsolt Muzsnay
- Jan Poortvliet
- Berry van Aerle
- Louis van Gaal
- Frans van Rooij
- Dragan Jakovljević
- Stevan Stojanović
- Ratko Svilar
Effectif actuel
Le premier tableau liste l'effectif professionnel du Royal Antwerp Football Club pour la saison 2019-2020. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Joueurs prêtés | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Structures du club
Stades
- 1880-1893 - Zones sablonneuses du Dock Nord puis Terrain de Manœuvres de Wilrijk.
- 1893-1895 - Berchem, Transvaalstraat.
- 1895-1897 - Zuremborg, au bout de la Lange Leemstraat, un terrain à côté du Vélodrome.
- 1897-1903 - Zuremborg, terrain au centre du Vélodrome.
- 1903-1906 - Kiel, Kruisstraat.
- 1906-1923 - Kiel, Broodstraat (ce stade sera employé pour le tournoi de football lors des JO d'Anvers en 1920).
- 1923-... Deurne, Stade du Bosuil
Transferts les plus coûteux
Les deux tableaux ci-dessous synthétisent les plus grosses ventes et achats de joueurs dans l'histoire du club anversois.
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Notes et références
- « #139 – Royal Antwerp FC : the Great Old », sur footnickname.wordpress.com (consulté le )
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Foot 100 ASBL. Dictionnaire des clubs affiliés à l'URBSFA depuis 1895: archives de l'URBSFA
- Le comptage officiel amène la saison 2010-2011 au rang de 110e saison. Le maximum possible n'est toutefois que de 108 saisons car les compétitions 1939-1940 et 1944-1945 comptabilisées ne furent pas terminées.
- Matricules et noms des clubs belges
- Les saisons "1939-1940" et "1944-1945" sont comptabilisées parce qu'elles furent entamées. Mais elles furent stoppées par les événements relatifs à la Seconde Guerre mondiale.
- (nl) « Historique des présidents du Royal Antwerp FC », RAFC Museum, (lire en ligne, consulté le )
- (nl) « Liste des entraineurs du Royal Antwerp FC », RAFC Museum, (lire en ligne, consulté le )
- « Liste des entraineurs du Royal Antwerp FC », Monde du foot, (lire en ligne, consulté le )
- « Effectif professionnel actuel », sur https://royalantwerpfc.be/ (consulté le )
- (nl) « Squad of Royal Antwerp Football Club in detail », sur transfermarkt.co.uk (consulté le )
- Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- Seule la sélection la plus importante est indiquée.
- « Arrivées record », sur transfermarkt.fr (consulté le ).
- « Départs record », sur transfermarkt.fr (consulté le ).
Liens externes
- (nl) Site officiel
- Ressources relatives au sport :
- Transfermarkt
- Union des associations européennes de football
- (en + pt) Leballonrond (équipes)
- (mul) Mondefootball
- (en) Soccerbase
- (mul) Soccerway
- « Fédération royale belge de football »
- (nl) « Fiche de l'équipe », sur Belgian Soccer Database
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