Roucourt (Nord)

Roucourt est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France. La Compagnie des mines d'Aniche y a ouvert la fosse Roucourt, mais celle-ci étant tombée dans des terrains stériles, elle n'a servi qu'à l'aérage de la fosse Saint René.

Pour les articles homonymes, voir Roucourt.

Roucourt

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Douaisis
Maire
Mandat
Pascal George
2020-2026
Code postal 59169
Code commune 59513
Démographie
Gentilé Roucourtois
Population
municipale
457 hab. (2018 )
Densité 143 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 19′ 44″ nord, 3° 08′ 57″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 67 m
Superficie 3,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aniche
Législatives Dix-septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Roucourt
Géolocalisation sur la carte : Nord
Roucourt
Géolocalisation sur la carte : France
Roucourt
Géolocalisation sur la carte : France
Roucourt
Liens
Site web www.roucourt.fr

    Géographie

    Le village est situé entre la ville de Lewarde à 2,5 km à l'est et celle de Cantin à 3 km à l'ouest, à celle d'Erchin au sud et celle de Guesnain au nord. Sur la route départementale 135.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Roucourt
    Guesnain Lewarde
    Dechy
    Cantin Erchin

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 696 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Douai », sur la commune de Douai, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 716,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Cambrai-Épinoy », sur la commune d'Épinoy, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1954 et à 11 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,9 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Roucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,8 %), zones urbanisées (10,5 %), forêts (3 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Histoire

    De 1071 à 1191, l’Ostrevent est le lieu d'affrontement entre les comtés de Flandre et le Hainaut. La zone litigieuse correspond aux monts Saint-Rémi, sur lesquels sont campés des châteaux forts, comme celui de Roucourt parmi d'autres (Villers-au-Tertre, Cantin, etc.). Finalement le château est détruit, puis la paix venue, comme celui de Cantin, il servira au cours du XVe siècle de matières premières pour la construction des remparts de Douai[21].

    Après 1815, lors de la défaite de la Bataille de Waterloo, les troupes danoises qui occupaient Masny et Lewarde, construisirent pour honorer la venue du Prince Frédéric de Hesse Cassel un obélisque, qui se situe dans le bois à la limite entre Roucourt et Lewarde.

    Lors de Grande Guerre durant la bataille d'Arras et à la fin d'Avril sanglant en 1917, le Baron rouge et son cirque volant a séjourné au château, dont l'allée boisée servait de piste d'atterrissage. Le village a rendu hommage à ses enfants morts pour la France en baptisant certaines rues d'un des noms figurant sur le monument aux morts qui est situé sur la place de la commune à côté de l'église.

    Héraldique

    Les armes de Roucourt se blasonnent ainsi : "Écartelé d'or et de gueules."

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales le , onze sièges sont à pourvoir ; on dénombre 383 inscrits, dont 291 votants (75,98 %), aucun vote blanc et 290 suffrages exprimés (99,66 %). Tous les sièges sont pourvus dès le premier tour, ce qui inclut celui du maire sortant Pascal George qui obtient 196 voix, dépassé d'une voix seulement par Grégory Haye[22],[23].

    Liste des maires

    Tombe d'Oscar, Maurand et Georges Becquet de Mégille, ainsi que du patriarche Pierre, au cimetière de Douai.

    Pierre-Maurand-Valéry-Joseph Becquet de Mégille, maire de Douai et sous-préfet, a eu pour fils Oscar, pour petit-fils Maurand et pour arrière-petit-fils Georges qui ont été maires de Roucourt. Tous sont inhumés au cimetière de Douai, dans une tombe familiale qui est sise sur le finage de Sin-le-Noble. Georges Becquet de Mégille devient officier de l'ordre de la Légion d'honneur par le décret du en sa qualité de maire de Roucourt, il était déjà, à un autre titre, chevalier depuis le .

    Le a été inauguré près de l'église Saint-Amand le parc de loisirs Georges-Becquet-de-Mégille en l'honneur de celui qui a été maire de 1919 à 1959.

    Titulaires de la fonction de maire de Roucourt
    IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
    DébutFin
    Oscar Becquet de Mégille (d)
    ( - )
    Maurand Becquet de Mégille (d)
    ( - )
    Georges Becquet de Mégille (d)[24]
    ( - )
    40 ans
    Guy Becquet de Mégille (d)[25]
    (né en années 1940)
    12 ans et 9 mois sans étiquette
    Thérèse Scherpereel-Musial (d)6 ans
    Pascal George (d)
    (né le )
    En cours7 ans et 6 mois

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

    En 2018, la commune comptait 457 habitants[Note 7], en augmentation de 2,93 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    265249263309318303298301309
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    294286301278310308322325331
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    356339318271298313295321400
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    336308292297335369374375375
    2013 2018 - - - - - - -
    444457-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Roucourt en 2007 en pourcentage[30].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ans ou +
    1,0 
    2,7 
    75 à 89 ans
    7,3 
    13,7 
    60 à 74 ans
    10,4 
    34,6 
    45 à 59 ans
    29,5 
    18,7 
    30 à 44 ans
    17,6 
    11,5 
    15 à 29 ans
    18,7 
    18,1 
    0 à 14 ans
    15,5 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[31].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    4,6 
    75 à 89 ans
    8,2 
    10,4 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,8 
    45 à 59 ans
    19,5 
    21,0 
    30 à 44 ans
    19,9 
    22,5 
    15 à 29 ans
    20,9 
    21,5 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Lieux et monuments

    Architecture

    • Le Château de Roucourt, bâti en 1765 dans le style Louis XVI pour Jean François Bérenger, commissaire général des fontes de l’artillerie de France, remplace l'ancien château qui se trouvait plus au nord du village. Depuis 1790, le domaine appartient à la famille du Baron Becquet de Megille (alors maire de Douai) qui a continué à l'aménager : Le parc (inscrit sur la base Mérimée) qui l'entoure comprend un pavillon chinois, l'ancien pilori du village et le colombier. L'ensemble est désormais ouvert au public pour réceptions (mariage, séminaire, baptême...).
    • Quelques fermes du XVIIIe siècle et du XIXe siècle présentent un caractère intéressant.
    • L'église en brique date de 1883, elle est construite à l'emplacement de la précédente, mais son orientation diffère afin que l'entrée soit face à la place du village. Elle est dédiée à Saint Amand, bien que le saint patron du village soit Saint Druon auquel la confrérie de Saint Druon (présente avant 1750) rend hommage par une procession chaque lundi de Pentecôte.

    Loisir

    • La commune dispose d'une salle pour le jeu du billon, et d'un terrain de tennis.
    • Le sentier de grande randonnée 121 permet de découvrir à travers le domaine boisier rattaché au village l'obélisque danois, et la Tour du Comte d'Hespel située dans la forêt de Lewarde.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Douai - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Roucourt et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Douai - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Roucourt et Épinoy », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. histoire et étude de la motte féodale par le service archéologique de Douai
    22. « Élections municipales, Roucourt », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165, , p. 36.
    23. « Élections municipales 2020 - 1er tour, Roucourt », L'Observateur du Douaisis, no 897, , p. 10.
    24. « Mon petit coin préféré à Roucourt : « le parc Georges-Becquet-de-Mégille » », La Voix du Nord,
    25. « Au château de Roucourt, on fêtait les mariages au noir », La Voix du Nord,  : « Depuis 1997, Guy et Colette Becquet de Mégille, comte et comtesse, ont en main sa destinée. Un héritage pour celui qui fut maire de 1995 à 2008 et qui coule une retraite paisible à l’ombre des hêtres pourpres. »
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. « Évolution et structure de la population à Roucourt en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    31. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
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