Rosselange
Rosselange est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Rosselange | |
Église Saint-Georges. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Orne-Moselle |
Maire Mandat |
Vincent Matelic 2020-2026 |
Code postal | 57780 |
Code commune | 57597 |
Démographie | |
Gentilé | Rosselangeois |
Population municipale |
2 672 hab. (2018 ) |
Densité | 499 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 15′ 33″ nord, 6° 04′ 12″ est |
Altitude | Min. 164 m Max. 331 m |
Superficie | 5,35 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Metz (banlieue) |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Hayange |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Rosselange se trouve dans la vallée de l'Orne, en Moselle.
Hameaux
- Jamailles : comprend une « cité ouvrière », l’ancienne gare de Rosselange et quelques bâtiments industriels.
Urbanisme
Typologie
Rosselange est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[4] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,6 %), zones urbanisées (14,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,3 %), cultures permanentes (7,6 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
- Anciens noms[11] : Rocheringas (775) ; Rocheringa (795)[12] ; Rocheringis (1033) ; Roslingis (1186) ; Rochelange (1244) ; Rosseranges (1299) ; Rocherenges (1341) ; Rouchelanges (1361) ; Rosselanges (1441) ; Rureringa alias Rosselange (1544) ; Rocheling (1544) ; Rocherange (1631) ; Rosselange (1793).
- En allemand : Roslingen[11], Rosslingen (1871-1918/1940-1944). En francique lorrain : Rossléngen[13] et Rosléngen.
Histoire
Déjà à l’époque gallo-romaine le lieu est habité. Les archéologues y ont trouvé des traces d’activités métallurgiques.
Au haut Moyen Âge, le hameau de Rocheringas est un alleu de l’abbaye de Gorze, désigné comme tel sur un cartulaire de 775. Au Moyen Âge, les terres communales sont partagées entre plusieurs fiefs.
En 1817, Rosselange est un village de l’ancien duché de Bar, sur la rive gauche de l’Orne. À cette époque, il y avait 389 habitants répartis dans 94 maisons.
Le développement des forges de Moyeuvre-Grande, lors de la révolution industrielle au XIXe siècle, a engendré la construction de laminoirs, et d'autres annexes, à Jamailles. L’installation sidérurgique fermera dans les années 1970.
La commune de Rosselange fut annexée par l'Allemagne de 1871 à 1918. Rebaptisée Roßlingen, la commune faisait alors partie de l'arrondissement de Thionville-Ouest. Sous l’administration prussienne, la commune connut une période de prospérité. Rosselange redevint française après le traité de Versailles, en 1919.
Annexée comme les autres communes mosellanes en , la commune de Rosselange fut épargnée par les bombardements américains en 1944.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2018, la commune comptait 2 672 habitants[Note 3], en diminution de 7,09 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Sépultures mérovingiennes.
Édifice religieux
- Église Saint-Georges, style néogothique (1861) et clocher roman du XIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
- André Frey, ancien footballeur français.
- Valentine Oberti, journaliste.
Héraldique
Blason | Parti d'azur à une croix d'or, et de gueules à la clef contournée d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Vie locale
Le dimanche après la Saint-Georges, célébrée le 23 avril a lieu la fête patronale qui prend le nom de Fête à l’escargot.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Jacques Sitek, Rosselange la conviviale, 2001.
- Jean-Jacques Sitek, Rosselange la conviviale, Réédition .
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Liste des maires de Rosselange
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Metz », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- memoires de L'Academie Imperiale de Metz XLV Annee-1863-1864.
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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