Rochefort-sur-Loire

Rochefort-sur-Loire est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Rochefort-sur-Loire

La mairie de Rochefort-sur-Loire.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Communauté de communes Loire Layon Aubance
Maire
Mandat
Sandrine Papin-Drala
2020-2026
Code postal 49190
Code commune 49259
Démographie
Gentilé Rochefortais
Population
municipale
2 339 hab. (2018 )
Densité 84 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 21′ 28″ nord, 0° 39′ 17″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 104 m
Superficie 27,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Angers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chalonnes-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Rochefort-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Rochefort-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Rochefort-sur-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Rochefort-sur-Loire
Liens
Site web Site de Rochefort-sur-Loire

    Ce territoire borde la Loire en aval d'Angers et en amont de Chalonnes-sur-Loire, dans le Val de Loire classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Sa position sur la vallée de la Loire en a fait un point de passage important dans l'histoire.

    Rochefort-sur-Loire est une commune agricole et viticole (vignoble de Chaume), un lieu résidentiel péri-urbain et un centre touristique.

    Géographie

    Localisation

    Commune angevine de l'ouest du département de Maine-et-Loire, Rochefort-sur-Loire est située sur la rive gauche de la Loire[1]. Son territoire se trouve dans le Val de Loire, classé au Patrimoine mondial de l’humanité, et dans la zone de Confluence Maine-Loire, en limite des Mauges et du Saumurois.

    Les Mauges sont la partie sud-ouest du Maine-et-Loire, délimités au nord par la Loire (fleuve) et à l'est par le Layon (rivière)[2], tandis que le Saumurois en est sa partie sud-est, délimité au nord par la Loire et à l'ouest par le Layon[3].

    Rochefort-sur-Loire se situe[1] à 15 km au sud-ouest d’Angers, entre Val-du-Layon (km) et Denée (km)[4].

    Géologie et relief

    La commune s'étend sur près de 28 km2 (2 780 hectares), et son altitude varie de 12 à 104 mètres[5], pour une altitude moyenne de 58 mètres.

    Commune ligérienne[6], son territoire s'articule autour de deux reliefs principaux : une partie se situe sur la vallée de la Loire (rive gauche), entre ce fleuve (limite nord) et le Louet (bras de la Loire), et une autre partie sur les coteaux, qu'elle partage avec Saint-Aubin-de-Luigné (commune de Val-du-Layon)[1].

    Rochefort se situe sur les unités paysagères des plateaux de l'Aubance, du couloir du Layon et de la Loire des promontoires[7]. Située au sud-est du Massif armoricain, à proximité de sa limite avec le bassin parisien, la partie Nord se compose de la vallée, vaste plaine formée d'alluvions régulièrement inondée, et la partie Sud de coteaux situés sur la faille du Layon, qui est jalonnée de nombreux bassins sédimentaires carbonifères[8].

    La Corniche Angevine, qui se trouve en partie sur la commune, est une zone géographique très resserrée qui se situe entre Chalonnes-sur-Loire et Rochefort-sur-Loire. Coincée entre la vallée du Layon et celle de la Loire, son relief date du paléozoïque (ère primaire).

    La barre rocheuse de la Corniche angevine est constituée de grès ferrugineux, de schistes houillers, de cinérites et de houille[8].

    Hydrographie

    Le Louet à Rochefort.
    Le pont du Louet.

    Outre la Loire et le Louet, d'autres cours d'eau traversent la commune, comme le ruisseau de Saint-Lézin ou celui de le Besnarderie[1].

    Le Louet est formé par un bras de la Loire au niveau de Juigné-sur-Loire, s'en éloignant à travers les terres de la vallée jusqu'à la rejoindre à Chalonnes-sur-Loire.

    La vallée de Rochefort-sur-Loire comporte un risque d'inondation de la Loire, pour lequel un plan de prévention des risques (PPR) a été mis en place. Plus d'un tiers du territoire de la commune est concerné par ce risque[9].

    Les inondations de la Loire sont des inondations de plaine régulières et progressives, par suite de pluies importantes et des apports des eaux en amont, notamment à la fonte des neiges du Massif central. Les dernières crues importantes du fleuve sont celles de 1910 et 1982.

    Les habitants de la vallée ont pris l'habitude des crues, qui ont toujours été présentes. L'habitat y a été adapté.

    Protections sur la commune

    Outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques), la commune figure à l'inscription[10] de

    • Protections réglementaires pour les sites de la Corniche angevine et la zone formée par la confluence Maine-Loire[11] et les coteaux angevins ;
    • Natura 2000 pour la zone de la vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé ;
    • Inventaires des zones importantes pour la conservation des oiseaux et zones naturelles d'intérêt écologique floristique et faunistique (berges la Loire, prairies de Rochefort-sur-Loire et vallée du Louet) ;
    • Eaux et milieux aquatiques pour les zones humides d'importance nationale (eau et milieux aquatiques, Loire entre Maine et Nantes) ;
    • Et figure également dans la zone du Patrimoine mondial de l'UNESCO (Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire[12]).

    Climat

    Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[13].

    La Loire au Nord, et la vallée du Layon et ses coteaux au Sud, sont des barrières naturelles qui ont une incidence sur la pluviométrie de Rochefort-sur-Loire. Il n'est pas rare que les perturbations qui passent au nord-ouest de la Loire n'arrivent pas à la traverser, et celles qui arrivent par le sud-ouest, notamment les orages, ne passent pas les coteaux.

    Compte tenu de sa proximité avec la Loire, les brouillards y sont nombreux.

    Voies de communication et transports

    Deux voies routières principales traversent la commune : d'est (Denée) en ouest (Chalonnes-sur-Loire), la D 751, et du nord (Savennières) au sud (Val-du-Layon, Beaulieu-sur-Layon), la D 106. L'autoroute A87 Angers-Cholet se trouve à moins d'une dizaine de kilomètres, sur la commune de Beaulieu-sur-Layon[1].

    Transports collectifs : La commune est desservie par une ligne d’autobus du réseau interurbain de Maine-et-Loire AnjouBus, la ligne 23. Celle-ci va d'Angers à Mauges-sur-Loire, en passant par Denée, Rochefort et Saint-Aubin-de-Luigné (Val-du-Layon)[14]. Pour accéder au réseau ferroviaire, la ligne Angers-Nantes est accessible soit à Savennières soit à La Possonnière, et la ligne Angers-Cholet soit à Chalonnes-sur-Loire soit à La Possonnière.

    Autrefois la Loire servait également de voie de communication. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

    Aux alentours

    Pays rural, Rochefort comporte de nombreux hameaux : Les Lombardières, Les Loges, La Chapelle, La Croix Blanche, Midion, La Roche Aireau, Le Grand Aireau[1]

    Communes des alentours : Béhuard (km), La Possonnière (km), Savennières (km), Val-du-Layon (km), Denée (km) et Chaudefonds-sur-Layon (km)[4].

    Urbanisme

    Typologie

    Rochefort-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

    Morphologie urbaine : Le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.

    En 2009 on trouvait 1 017 logements sur la commune de Rochefort-sur-Loire, dont 85 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 75 % des ménages en étaient propriétaires[20]. En 2013, on y trouvait 1 057 logements, dont 86 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 79 % des ménages en étaient propriétaires[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33 %), zones agricoles hétérogènes (25,6 %), cultures permanentes (24,9 %), forêts (5 %), terres arables (4,7 %), zones urbanisées (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (3 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie et héraldique

    Toponymie

    Formes anciennes du nom : Roca forti en 1030, Ecclesia Sancti Simphoriani de Rupeforti en 1072, Domus Sancti Simphoriani de Rupeforti en 1080, Rochia fortis, Roca fortis en 1098, Deserta sub Rupe Forti en 1181, Villa Sancte Crucis de Rupe Forti en 1264, Rupes Fortis super Ligerim en 1319, Rocheffort sur Loyre en 1338[24], Rochefort en 1793 et 1801, avant de devenir Rochefort-sur-Loire[25],[Note 4].

    Origine du nom : Le nom désignait à l'origine le relief rocheux, puis par extension la forteresse qui y fut édifiée. Rochefort c'est la roche forte, ou si l'on préfère la roche fortifiée. Au Moyen Âge, l'adjectif « fort » s'écrivait de la même façon au masculin et au féminin, ce qui explique pourquoi on dit « Rochefort » et non « Rocheforte »[26].

    Nom des habitants : les Rochefortais[26].

    Héraldique

    Héraldique :
    Les armes de Rochefort-sur-Loire se blasonnent ainsi : d'azur, au chevron d'argent accompagné de trois molettes du même[27].
    Les origines de ces armoiries sont liées à la famille des Saint-Offange.
    À noter que d'autres villes ont des armes qui ressemblent à celles de Rochefort, telles celles de Reuilly (Eure).

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Les premières traces de population à Rochefort remontent à la Préhistoire. On y a trouvé des haches de pierre polie et des silex taillés[28]. Non loin de là, Chalonnes est l'un des lieux les plus anciennement habités de l'Anjou.

    La voie antique de la rive gauche de la Loire (chemin Saumureau) longeait le pied des coteaux, tandis qu'une voie romaine suivait la crête des coteaux en rive droite du Layon[28].

    Constitution du village

    Ruine du château de Saint-Offange.

    C'est plus bas, dans la vallée, que se constitue le village d'origine. Rochefort est initialement un village fortifié, puis un château fort dont quelques vestiges demeurent sur la proéminence rocheuse Rupes Fortis[28], qui devient ensuite Saint-Offange du nom de ces derniers occupants.

    Au XVIe siècle, ces partisans de la Ligue résistent aux assauts des troupes royales[29]. Vivant aussi de brigandage, en 1590 ils séquestrent Scipion Sardini, un riche financier, pour obtenir une rançon[30].

    La paix revenue, le roi Henri IV rachète les lieux. Il fait démolir le château fort en 1599, ainsi que la petite bourgade fortifiée se trouvant sur plateau rocheux voisin, la motte Saint-Symphorien. Elle est si peu importante que sa paroisse est fusionnée au XIIIe siècle avec celle de Sainte-Croix[28].

    Une troisième proéminence rocheuse se dresse non loin des deux précédentes, Dieusie. S'y trouvait un château fort qui relevait du roi de France, et qui fut lui aussi rasé sur l'ordre du roi Henri IV.

    Le bourg de Rochefort est pour sa part créé vers l'an mille par Foulques Nerra, autour de la seigneurie de Cour-de-Pierre, qui appartient à partir de 1037 aux abbesses du Ronceray d'Angers (ville close de l'Anjou). Ce domaine devient le centre d'une châtellenie importante, dont dépendait notamment Saint-Lambert, Beaulieu, Saint-Foy et une partie de la vallée[28].

    Moyen Âge

    Comme dans le reste des Mauges, Rochefort est rattaché au comté d'Anjou par Foulques Nerra au XIe siècle.

    De par sa position sur la Loire, Rochefort est souvent une place importante. Ainsi, à l'époque des Plantagenêt, en 1214 Jean sans Terre fait de Rochefort sa base d'opérations pour assiéger le château de Guillaume des Roches (La Roche-au-Moine). Il est peu après défait par les troupes royales du Prince Louis (le futur Louis VIII), fils de Philippe Auguste[29].

    Ancien Régime

    En 1562, durant les guerres de religion, l'un des chefs huguenots, le capitaine de Saint-Aignan dit Desmarais, s'installe au château de Rochefort et résiste aux troupes royales du duc de Montpensier[29]. Pris, il périt sur la roue.

    Quelques années plus tard, de 1590 à 1598, ce sont les frères Saint-Offange qui résistent aux troupes d'Henri IV. Devenu souverain, hormis Angers et Saumur, la grande partie de la province d'Anjou refuse de reconnaître ce roi huguenot. Dans plusieurs villes, comme Segré, Baugé, Beaupréau et Chalonnes, les ligueurs refusent de se rallier au nouveau roi. C'est ainsi que Rochefort est assiégé pour déloger les Saint-Offange qui tiennent le passage de La Loire[29].

    C'est Jean du Mats de Montmartin qui est chargé du siège. Il obtient d'abord quelques succès, et les assiégés réduits à une grande disette, se trouvent au bord de la capitulation. Mais l'approche de l'hiver, et le défaut d'accord entre le prince de Conti et le maréchal d'Aumont, entraînent la levée du siège[31].

    À la veille de la Révolution française (royaume de France), Rochefort dépend du doyenné de Jallais et de l'élection d'Angers[28].

    Période contemporaine

    À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, le département de Maine-et-Loire succède à la province d'Anjou. En 1790, Rochefort devient chef-lieu de canton, et dépend du district d'Angers. En 1800, le canton disparaît et la commune est intégrée au canton de Chalonnes et à l'arrondissement d'Angers[25].

    En 1793 éclate une insurrection dans les Mauges, la guerre de Vendée. L'année suivante, l'une des troupes républicaines du général Turreau (colonnes infernales), sous le commandement de l'adjudant général Jean-Baptiste Moulin, incendie la région mais épargne Rochefort et Saint-Aubin, situés à l'époque dans la Vendée militaire.

    Le développement des infrastructures date du XIXe siècle, avec la construction de la mairie et de l'école en 1870[28], l'ouverture d'un bureau de poste en 1872 et la création d'un corps de sapeurs-pompiers en 1863[32].

    Le début du XXe siècle est marqué par les débuts de l'aviation. En juin 1908, dans les champs de la Grand-Prée qui se trouvent en contrebas de la Haie-Longue, le pionnier de l'aviation René Gasnier effectue des vols avec des aéroplanes de sa conception[33].

    En septembre 1939, c'est le début de la Seconde Guerre mondiale. En 1941, Jean Bouhier, installé comme pharmacien à Rochefort, décide de regrouper des amis poètes autour de la publication d'une revue Les Cahiers de Rochefort. C'est chez lui que se retrouvent assez régulièrement ce groupe de jeunes artistes originaires de l'Ouest, en rupture avec le conformisme littéraire de l'époque. Créé en pleine occupation allemande, ce mouvement est une réaction à la poésie nationale et traditionnelle prônée par le régime de Vichy.

    Durant l'Occupation, l'armée allemande s'installe à Rochefort en 1940, 1942 et 1943[34].

    Au moment de la Libération de la France, à la suite de la mort de soldats allemands qui gardaient le pont des Lombardières, les troupes allemandes envahissent la vallée de Rochefort le 12 août 1944. Plusieurs personnes sont fusillées et une ferme est incendiée. La population terrorisée reçoit ensuite l'ordre d'évacuer[35]. Durant une quinzaine de jours, les communes de Rochefort, Denée et Saint-Jean-de-la-Croix se vident alors de leurs habitants[36].

    Au milieu du XXe siècle, l'économie de la commune repose sur l'agriculture, avec la viticulture mais aussi la production de maïs, de tabac et de chanvre[32].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La commune est érigée en municipalité en 1790 (Rochefort, puis Rochefort-sur-Loire)[25]. Le conseil municipal est composé de 19 élus[37].

    Liste des maires successifs[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    7 février 1790 12 novembre 1790 Pierre Bonneau    
    22 novembre 1790 18 avril 1791 Jacques Le Doyen    
    22 mai 1791 26 décembre 1792 Charles Alexis Martin    
    26 décembre 1792   René Lucas    
    29 thermidor an III
    (16 août 1795)
      Maurice Trottier    
    29 pluviôse an IX
    (18 février 1801)
      Jean Gachet    
    10 pluviôse an X
    (30 janvier 1802)
      Benoît Louis Lardin    
    9 octobre 1815   Philippe de Saint-Jean    
    24 juillet 1816   Nicolas Noury    
    14 janvier 1826   Grégoire Thomassin    
    20 juillet 1828   Auguste Tharreau    
    29 octobre 1828   Joseph Langlois    
    15 décembre 182 8   Charles François Lucas    
    2 février 1833   C. Guittard    
    18 juin 1836 26 février 1843 L. Jousselin    
    15 janvier 1844   Jean Désiré Morin    
    19 mars 1848   François Lucas    
    28 avril 1849   Paul-Camille Pousset    
    1884   Charles Drouard    
    24 mai 1888   Félix Fourmond    
    1919 1925 Maurice Citoleux    
    1925 1926 Alexandre Breyer    
    1926 1927 Maurice Citoleux    
    1929 1935 Pierre Trottier    
    1935 1959 Marcel Breyer    
    1959 1965 Gabriel Plassais    
    1965 1984 Jean Fouillet UDR puis DVD Conseiller général (1961-1967 puis 1973-1984)
    1984 1995 Michel Nouaille-Degorce    
    juin 1995 mars 2001 Jean-Pierre Bigre    
    mars 2001 mars 2014 Roland Bernardeau    
    mars 2014 mai 2020 Catherine Guinement[39],[40] DVG Consultante formatrice
    Vice-présidente de la CC Loire Layon Aubance
    mai 2020 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Sandrine Papin-Drala[41]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Jusqu'en 2016 la commune est intégrée à la communauté de communes Loire-Layon. Cette structure intercommunale regroupe dix communes : Chalonnes-sur-Loire, Champtocé-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, Denée, Ingrandes, La Possonnière, Rochefort-sur-Loire, Val-du-Layon, Saint-Georges-sur-Layon et Saint-Germain-des-Prés[42]. L'intercommunalité est membre du pays de Loire en Layon, structure administrative d'aménagement du territoire. Cette intercommunalité regroupe quatre communautés de communes : Coteaux-du-Layon, Gennes, Loire-Layon et Vihiersois-Haut-Layon[43].

    À la suite de la révision du schéma départemental de coopération intercommunale, le les communautés de communes Loire-Layon, Coteaux du Layon et Loire Aubance fusionnent dans la communauté de communes Loire Layon Aubance[44].

    Autres circonscriptions

    Rochefort-sur-Loire fait partie du canton de Chalonnes-sur-Loire et de l'arrondissement d'Angers[45].

    Jusqu'en 2014, le canton de Chalonnes-sur-Loire comporte cinq communes (Chalonnes-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, Denée, Rochefort-sur-Loire et Saint-Aubin-de-Luigné). Il a été constitué en 1790 (canton de Rochefort-sur-Loire), et modifié en 1800 (canton de Chalonnes-sur-Loire)[25]. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune reste rattachée à ce même canton de Chalonnes-sur-Loire, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[46].

    Rochefort fait partie de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire, composée de cinq cantons dont Angers-Sud et Chemillé-Melay. La deuxième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[48].

    En 2018, la commune comptait 2 339 habitants[Note 5], en augmentation de 2,14 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4042 2722 3202 4662 4122 3542 5142 5112 600
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4442 4102 2892 1962 1452 0342 1002 0461 960
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8561 8051 7311 5791 5721 5061 5301 5181 604
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 5371 6181 6201 8141 8771 9912 1402 2322 336
    2018 - - - - - - - -
    2 339--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

    • 48,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 21 %, 15 à 29 ans = 16,9 %, 30 à 44 ans = 22,3 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 21,5 %) ;
    • 51,5 % de femmes (0 à 14 ans = 19,7 %, 15 à 29 ans = 15,5 %, 30 à 44 ans = 20,3 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 26,1 %).
    Pyramide des âges à Rochefort-sur-Loire en 2008 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,2 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,7 
    75 à 89 ans
    11,5 
    11,6 
    60 à 74 ans
    13,0 
    18,4 
    45 à 59 ans
    18,4 
    22,3 
    30 à 44 ans
    20,3 
    16,9 
    15 à 29 ans
    15,5 
    21,0 
    0 à 14 ans
    19,7 
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[51].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,1 
    6,3 
    75 à 89 ans
    9,5 
    12,1 
    60 à 74 ans
    13,1 
    20,0 
    45 à 59 ans
    19,4 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,3 
    20,2 
    15 à 29 ans
    18,9 
    20,7 
    0 à 14 ans
    18,7 

    Vie locale

    Entrée Est de Rochefort.

    Située dans l'académie de Nantes, l'école publique a été construite en 1870, et intégrée à la mairie dans un vaste bâtiment. Il existe aussi une école privée. Il n'y a pas de collège ; les enfants vont pour la plupart à celui de Chalonnes-sur-Loire[52].

    Sont présents sur la commune une bibliothèque, une poste, une maison de retraite, un centre de secours. La bibliothèque possède un fonds spécifique en Poésie comprenant 2 800 livres et revues. Chaque année, début juillet, a lieu le marché de la poésie. Plusieurs auteurs et éditeurs font le déplacement pour proposer leurs recueils.

    On y trouve aussi plusieurs infrastructures sportives (piscine, stade, tennis, etc) et on y pratique la boule de fort, jeu typique de l'Anjou inscrit au patrimoine ligérien[53].

    La plupart des structures de santé se trouvent à Chalonnes-sur-Loire, siège du canton, où l'on trouve l'hôpital local ainsi qu'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes[54].

    La collecte des ordures ménagères (collecte sélective) est gérée par la communauté de communes Loire-Layon (SYCTOM du Loire-Béconnais)[52].

    Manifestations culturelles et festivités

    Durant tout l'été des manifestations sont organisées sur la commune : course VTT La Rochefortiche, fête des moules, feu d'artifice... et le 3e dimanche d'octobre, la Randonnée des vendanges.

    Au début de l'été se déroule le Marché de la poésie organisé par le Centre poétique de Rochefort[55],[56].

    À l'automne, l'association Rochefort Athlétic Cigales Gymnastique organise chaque année la Randonnée des vendanges ; occasion de découvrir la commune et ses vignobles[57].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 17 691 , pour une moyenne sur le département de 17 632 [20].

    En 2009, 51 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département[20].

    Tissu économique

    En plus d'une agriculture fortement implantée, la commune possède de nombreuses petites entreprises. Outre des capacités d'accueil et des espaces extérieurs, on y trouve plusieurs commerces (épicerie, boulangeries, boucherie et charcuterie, pharmacie, etc). Le tourisme représente également une activité importante.

    En 2009, sur les 220 établissements présents sur la commune, 29 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 18 % sur le département)[58]. L'année suivante, sur les 227 établissements présents, 29 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 41 % de celui du commerce et des services et 13 % du secteur de l'administration et de la santé[20].

    Sur 228 établissements présents sur la commune à fin 2013, 18 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 50 % de celui du commerce et des services et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[21].

    Agriculture

    Vignobles de la vallée de la Loire.
    (Cliquez pour agrandir)

    Comme dans le reste du département, l'agriculture est fortement implanté à Rochefort, dont la viticulture qui représente la première activité agricole. Située dans l'aire d’appellation Coteaux-du-Layon (AOC), on y trouve un vin blanc moelleux réputé, le Quarts-de-Chaume (AOC).

    Rochefort-sur-Loire se trouve dans la zone des vignobles du Val de Loire. Liste des appellations présentes sur le territoire[59] :

    • AOC AOP Anjou blanc, Anjou gamay, Anjou gamay nouveau ou primeur, Anjou rouge, Anjou Villages, Cabernet d'Anjou, Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, Coteaux du Layon, Coteaux du Layon Sélection de grains nobles, Rosé d'Anjou, Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, Rosé de Loire,
    • AOC AOP Coteaux du Layon Chaume, Coteaux du Layon Rochefort-sur-Loire, Coteaux du Layon Rochefort-sur-Loire Sélection de grains nobles, Quarts de Chaume[60],
    • AOC AOP Anjou mousseux blanc, Anjou mousseux rosé, Crémant de Loire blanc, Crémant de Loire rosé, Vin destiné à l'élaboration de Crémant de Loire blanc, Vin destiné à l'élaboration de Crémant de Loire rosé,
    • AOC Maine-Anjou, IGP Bœuf du Maine, Volailles de Cholet, Volailles d’Ancenis, Brioche vendéenne.

    Tourisme

    Rochefort-sur-Loire possède des capacités d'accueil (camping, gites) et des espaces extérieurs (plage de sable, étang et aire de pique-nique). Proche d'Angers, la plage est connue depuis très longtemps des citadins[61].

    L'hippodrome du Val-fleuri, situé entre la Loire et le Louet, accueille chaque année en août des courses de plat, haies et trot. La Société des courses hippiques de Rochefort-sur-Loire a fêtée ses 125 ans en 2015[62].

    L'étang et les bords du Louet permettent d'y pratiquer la pêche. On y trouve aussi une guinguette.

    En juillet et août il est possible de passer la Loire par bac pour rejoindre La Possonnière (rive nord de la Loire). Destiné aux piétons, le bac utilisé est un fûtreau, bateau de Loire de type traditionnel[52].

    Culture et patrimoine

    Sites classés

    L'église Sainte-Croix.
    Intérieur de l'église.

    On y rencontre de nombreux ouvrages historiques, dont les trois châteaux qui constituaient la cité initiale de Rochefort : Dieusie (XIIe siècle), Saint-Offange (XIIIe siècle) et Saint-Symphorien. La commune comporte plusieurs inscriptions au Patrimoine[63], dont un monument historique et trois sites protégés[64] :

    • l'église Sainte-Croix (XIIIe et XVIe siècles), possédant une miséricorde, monument historique inscrit en totalité par arrêté du 4 février 2008[65] ;
    • les Rochers de Saint-Offange, de Saint-Symphorien, de Dieusie et leurs abords, site protégé inscrit par arrêté du 20 juillet 1943, abrogé par l'arrêté de classement du site de La Corniche Angevine en date du 11 février 2003 ;
    • la Corniche Angevine, comportant des panoramas sur les vallées de la Loire et du Layon, et les hameaux La Haie-Longue et Ardenay[33], site protégé classé par arrêté du 11 février 2003 ;
    • le Site, formé par la confluence et les côteaux angevins, concerne notamment les communes de Béhuard, Savennières, Denée et Rochefort. Le site protégé est classé par arrêté du 23 février 2010[11].

    Autres monuments inventoriés (Inventaire général du patrimoine culturel) :

    • le château de Saint-Symphorien ;
    • le Manoir dit château du Pilory des XVe, XVIe et XVIIIe siècles ;
    • le Manoir de la Voie au chemin-des-Loges du XVIe siècle ;
    • la Demeure dite logis du Martreau du XVIIIe siècle ;
    • la Chapelle Saint-Symphorien du XVIIIe siècle ;
    • la Maison place de l'Église des XVe et XVIe siècles ;
    • la Maison rue de la Grande-Cour du XVIIIe siècle ;
    • la Maison dite la Cour de Pierre des XVe XVIe et XVIIIe siècles ;
    • la Maison rue Haute-du-Martreau du XVIIIe siècle ;
    • deux maisons place du Pilory des XVIe et XVIIe siècles.

    Autres lieux

    Sur la commune se trouve également un émetteur de radiodiffusion d'une hauteur de 102 mètres.

    Personnalités liées à la commune

    • Arnaud Assoumani (1985-), champion paralympique et recordman du monde du saut en longueur (Pékin 2008), a grandi à Rochefort.
    • Jean Bouhier (1912-1999), poète français, réfugié à Rochefort en juin 1939, s'y installe et fonde l'École de Rochefort en 1941.
    • René Guy Cadou (1920-1951), poète français, participe aux réunions de jeunes poètes initiées par Jean Bouhier et Pierre Penon.
    • Bertrand d'Ogeron (1613-1676), né à Rochefort, administrateur colonial français qui contribuera au peuplement de Saint-Domingue.
    • René Gasnier (1874-1913), aviateur français, pionnier de l’aviation, fit ses premiers vols dans la vallée de Rochefort.
    • Marie Plessis, Miss Pays de Loire 2013, participante à Miss France 2014.
    • Famille Saint Offange (XVIe siècle), implantée en Anjou dès la fin du XIVe siècle, et propriétaires de nombreux domaines, dont le château situé dans la vallée qui porte leur nom.
    • Marcel Thibault (1898-1944), résistant et homme politique, né à Rochefort.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (notice BnF no FRBNF40869771), p. 467-475.
    • Michel Nouaille-Degorce, Rochefort-sur-Loire (1789-1795), Éditions Hérault, 2004
    • Michel Nouaille-Degorce, Un donjon de l’An 1000, Éditions Cheminements, 2006

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. IGN et BRGM, Géoportail Rochefort (49), consulté le 12 août 2010.
    2. Louis Poirier, Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois), Annales de Géographie, 1935, t. 44 no 251 p. 474 — Voir Mauges.
    3. Louis Poirier, Bocage et plaine dans le sud de l'Anjou, Annales de Géographie, 1934, t. 43 no 241 p. 22 — Voir Saumurois.
    4. Lion1906, Distances orthodromiques à partir de Rochefort (49), consulté le 20 novembre 2011 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
    5. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011.
    6. Ligérienne, voir sur Wiktionnaire.
    7. Département de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe Éditeur, 2003, p. 140 146 et 176 — Données consultables sur WikiAnjou.
    8. BDF49, Coteaux du Layon, consulté le 16 août 2010.
    9. Dossier communal, arrêté préfectoral CAB SIDPC 2006 103.
    10. DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, Liste des zonages recensés sur la commune de Rochefort, consultée le 27 avril 2010.
    11. Legifrance, Décret du 23 février 2010 portant classement d'un site — Site formé par la confluence Maine-Loire et les coteaux angevins : décret du 23 février 2010 classant parmi les sites du département de Maine-et-Loire l'ensemble formé par la confluence Maine-Loire et les coteaux angevins sur le territoire des communes d'Angers, Béhuard, Bouchemaine, Denée, La Possonnière, Murs-Erigné, Rochefort-sur-Loire, Sainte-Gemmes-sur-Loire, Saint-Jean-de-la-Croix et Savennières.
    12. UNESCO, Patrimoine mondial, Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes.
    13. Comité Météorologique Départemental, Le Climat de Maine-et-Loire, consulté le 23 septembre 2010.
    14. Réseau interurbain de Maine-et-Loire, Réseau AnjouBus, consulté le 16 novembre 2011.
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Insee, Statistiques 2010 du territoire de Rochefort, consultées le 3 janvier 2013.
    21. Insee, Statistiques locales du territoire de Rochefort-sur-Loire (49259), consultées le 7 août 2016.
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, Lachèse & Dolbeau, 1878, t. 3 p. 284 et suivantes — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements, 2005, p. 140 et 171.
    27. Armorial des communes de Maine-et-Loire. Le blason des communes de l'Anjou de Gérard Byron-Clouzard.
    28. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878, Édition révisée de 1989 par André Sarazin et Pascal Tellier, t. 3, p. 467-475.
    29. P.Wagret J.Boussard J.Levron S.Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Horizons de France, 1951, p. 58 61 66 et 68.
    30. Jean-François Bodin, Recherches historiques sur l'Anjou, 2e édition, Cosnier et Lachèse, 1847, p. 207.
    31. Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, 2e édition, 1843-1865.
    32. Le Courrier de l'Ouest, Voyage dans le passé de Rochefort, Édition du 10 octobre 2012.
    33. BDF49, La corniche angevine, consulté le 16 août 2010.
    34. Le Courrier de l'Ouest, Lorsque les Allemands occupaient Rochefort, Édition du 10 juillet 2014.
    35. Le Courrier de l'Ouest, Une cérémonie à la mémoire des fusillés de la Vallée, Édition du 18 août 2012, p. 10.
    36. Le Courrier de l'Ouest, L’exode d'août 1944 raconté à la maison de retraite, Édition du 21 janvier 2013.
    37. Nombre de conseillers municipaux sur le Code général des collectivités territoriales.
    38. Édition révisée de 1989 du Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, op. cit., t. 3, p. 474-475.
    39. Préfecture de Maine-et-Loire, Liste des maires élus en 2014, document du 11 avril 2014.
    40. Ministère de l'Intérieur, Résultats définitifs des élections municipales 2014 (Rochefort-sur-Loire), consulté le 12 avril 2014.
    41. « Rochefort-sur-Loire. Sandrine Papin-Drala élue maire sous l'œil de la caméra de TF1 », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
    42. Insee, Composition de l'EPCI de Loire Layon (244900833), consulté le 4 août 2013.
    43. Insee, Observation sociale du territoire du Pays de Loire en Layon, février 2007.
    44. « Arrêté préfectoral DRCL/BSFL no  2016-176 » [archive du ], sur Préfecture de Maine-et-Loire, .
    45. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Rochefort-sur-Loire, consultée le 15 février 2015.
    46. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
    47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    50. « Évolution et structure de la population à Rochefort-sur-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    51. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    52. Communauté de communes, Loire-Layon « Copie archivée » (version du 25 février 2011 sur l'Internet Archive), consulté le 16 novembre 2011.
    53. BDF49, La boule de fort, consulté le 17 décembre 2006.
    54. Fédération Hospitalière de France, Hôpital local (Chalonnes-sur-Loire), consulté le 5 octobre 2011.
    55. Mairie de Rochefort, La quinzième édition du Marché de la Poésie, consulté le 31 juillet 2013.
    56. Ouest-France, Brigitte Fossey a inauguré le marché de la poésie, article du 6 juillet 2013.
    57. « Randonnée des vendanges », sur Wiki-Anjou (consulté le ).
    58. Insee, Statistiques locales 2009 du territoire de Rochefort, consultées le 22 novembre 2011
    59. INAO, Fiche de Rochefort (49), consultée le 23 septembre 2010 — AOC Appellation d'origine contrôlée (FR), AOP Appellation d'origine protégée (CE), IGP Indication géographique protégée (CE).
    60. Quarts de Chaume : Décret n° 2009-1217 du 9 octobre 2009 relatif à l'appellation d'origine contrôlée, consulté le 25 septembre 2010.
    61. « Tourisme à Rochefort », sur Mairie de Rochefort-sur-Loire (consulté le ).
    62. « La Société des courses hippiques va fêter ses 125 ans au galop », sur Ouest-France, 29 et 31 juillet 2015.
    63. Ministère de la Culture, Monuments historiques et Inventaire général du patrimoine culturel, Liste des notices pour la commune de Rochefort-sur-Loire, consultée le 18 septembre 2010.
    64. Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine, Rochefort-sur-Loire, consultée le 22 novembre 2011.
    65. « Église Sainte-Croix », notice no PA49000075, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    • Portail de l’Anjou et de Maine-et-Loire
    • Portail des communes de France
    • Portail de la Loire
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.