Robinson Sucroë
Robinson Sucroë est une série télévisée d'animation franco-québécoise en 26 épisodes de 25 minutes, créée par Christophe Izard d'un concept illégalement plagié sur l'idée originale d'un dessinateur québécois, Claude Robinson, originellement titrée Robinson Curiosité[1], diffusée à partir du sur Canal+ dans l'émission Canaille Peluche et rediffusée sur France 2 dans La Planète de Donkey Kong, en France sur France 5 dans l'émission Midi les Zouzous, et Gulli. Cette série est une parodie du célèbre roman Robinson Crusoé de Daniel Defoe.
Synopsis
En 1787, le jeune Robinson Sucroë, journaliste au New York Herald, décide de devenir naufragé volontaire sur une île déserte et de faire partager ses aventures aux lecteurs du journal. Arrivé sur l'île, il découvre que cette dernière est occupée par la tribu des Touléjour originaires d'Europe et par deux équipage de pirates, l'un français et l'autre anglais.
Robinson fait alors la connaissance de Mercredi à qui il confie rapidement la rédaction de ses chroniques. Mais Julius Uglyston, un journaliste jaloux, découvre la supercherie et cherche par tous les moyens à démasquer Robinson…
Épisodes
- L'Île du Tourteau
- L'Île flottante
- Courtecuisse 1er
- Mission impossible
- Le concours de sieste
- La belle captive
- Diva des îles
- Le manuscrit volé
- Embrouille et ratatouille
- Coup de foudre
- Le perroquet d'Uglyston
- Bienvenue monsieur Floydd
- L'épave du « Touslesjours »
- Robinson Beach
- Adieu Robinson
- La guerre des Robinson
- Un monstre dans l'île
- L'île en folie
- L'apprenti journaliste
- La vie de pirate
- Drôles de bêtes
- L'élixir d'amour
- Maman a raison
- Toute la vérité
- Voyage organisé
- Coup double
Distribution
- Franck de Lapersonne : Robinson Sucroë
- Gérard Rinaldi : Mercredi
- Gérard Surugue : Uglyston
- Annabelle Roux : Petite vacance
- Jean-François Kopf : Capitaine Courtecuisse
- Jean-Claude Montalban : Capitaine Brisk / Dimanche Midi
- Jane Val : Dure Soirée
- Michel Modo : M. Floyd
Anachronisme
Un des épisodes de la série met en scène Charles Darwin. Or cela est impossible, puisqu'il est stipulé dans le premier épisode intitulé l'île du Tourteau que l'action se passe en 1787 et que Charles Darwin est né en 1809.
Saga juridique
Les entreprises Cinar, France Animation et Ravensburger ont à l'époque copié le concept de Claude Robinson et affirmé qu'il avait été créé par Christophe Izard[2]. Le , le juge québécois Claude Auclair a reconnu que la maison de production Cinar et ses ex-dirigeants Ronald Weinberg et sa femme, feue Micheline Charest, l'ont volé, physiquement et intellectuellement, en plagiant l'histoire, les personnages et les dessins de Robinson Curiosité, la série pour enfants qu'il a imaginée au début des années 1980 et qu'il leur avait présentée pour qu'ils l'aident à la vendre à des producteurs américains[2],[3],[4].
Les copies originales ont été détruites en 2009 par Claude Robinson à la suite de la réussite de son procès[5]. Il a détruit certaines des bobines de manière originale dans l'émission télévisée satirique Infoman. Le jugement a été porté en appel par les sociétés jugées coupables[6]. Malheureusement pour elles, dans un jugement rendu le , les trois juges de la Cour d'appel du Québec ont confirmé le verdict, leur donnant comme seule consolation une diminution majeure des dommages à payer à Claude Robinson[7]. La décision est portée en Cour Suprême du Canada, où les juges ont encore une fois tranché en faveur de Claude Robinson[8].
Notes et références
- Francis Vailles, « Claude Robinson: «c'était une partie de moi-même» », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
- Alec Castonguay, « Cinar et ses complices sont condamnés à verser 5,2 millions au créateur plagié », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le ).
- Marie-Claude Lortie, « Bravo à un homme courageux », Cyberpresse, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le papa de Casimir condamné pour plagiat », sur La Chaîne Info, TF1, (consulté le ).
- http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/a-noter/articles/robinson-sucroe-c-est-un-plagiat
- http://clauderobinson.org/
- Caroline Touzin, « Claude Robinson contre Cinar: les dommages réduits », Cyberpresse, (lire en ligne, consulté le ).
- Joël-Denis Bellavance, « La Cour Suprême donne raison à Claude Robinson », La Presse, (lire en ligne)
Voir aussi
Liens externes
- (en) Robinson Sucroë sur l’Internet Movie Database
- Robinson Sucroë sur Allociné
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