Rivières (Gard)

Rivières (Rivières-de-Theyrargues) est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

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Rivières

Mairie de Rivières.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Communauté de communes Cèze-Cévennes
Maire
Mandat
Jean-Marie Itier
2020-2026
Code postal 30430
Code commune 30215
Démographie
Gentilé Rivièrois, Rivièroises
Population
municipale
376 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 13′ 38″ nord, 4° 16′ 32″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 414 m
Superficie 9,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rousson
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Rivières
Géolocalisation sur la carte : Gard
Rivières
Géolocalisation sur la carte : France
Rivières
Géolocalisation sur la carte : France
Rivières

    Géographie

    Rivières (appelé localement "Rivières de Theyrargues") est une petite commune du canton de Rousson qui se situe au nord du Gard, près de l'Ardèche, au nord-est de la sous-préfecture Alès.

    Elle se situe sur le piémont des Cévennes.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 977 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,5 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Méjannes-le-Clap », sur la commune de Méjannes-le-Clap, mise en service en 1992[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 032,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 35 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,5 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Rivières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (78 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), terres arables (5,3 %), zones urbanisées (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Étymologie

    Les formes les plus anciennes de la rivière Gard ont été données par Adrien de Valois[19]. Sidoine Apollinaire Vardo fluvius[20] vers 460, et Ruricius Guardo, d'autres Wardo, vers 500; le Grand Guerdon en 1633[21]; le Gardon et par abréviation le Gard [22].

    Il serait issu d'un radical *gw-ar- qui dans le domaine ligure, *gw- a perdu son élément occusif au profit de l'élément bilabial, et *gwar-u est devenu Var; dans le domaine cévenol, au contraire, *gw- a conservé son élément occlusif qui a absorbé l'élément bilabial, et *gwar-d-on(e) est devenu Gardon[23]. Ce radical pourrait être celtique, et signifie eau, rivière[24].

    Histoire

    Rivières de Therargues doit son nom au comte de Therargues qui siégea au château de Rivières. Rivières doit son nom aux trois rivières qui traversent le village : l'Auzonnet, la Cèze et un long canal. Rivières fut une petite « ville » car à ce siècle-là, il y avait peu de villages possédant un hôpital ainsi que d'autres services publics que nous ne trouvons actuellement que dans les villes. En 1790, l'Assemblée nationale désigne Rivières-de-Theyrargues (actuelle Rivières) comme canton. C'est là que siègent pendant la terreur les commissaires civils munis de pouvoir illimités, ce qui les incite à se livrer aux pires excès dans la région (1790-1795). En 1795 (an III), le canton de Rivières-de-Theyrargues est supprimé et rattaché au canton de Barjac qui dépend de l'arrondissement d'Alais (Alès actuellement).

    Héraldique

    Blason
    D'argent au pal losangé d'or et de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    années 1940 : Fulbert Malignon

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1800 Pierre Guiollet    
    1971 mars 2001 Denis Tailland SE  
    mars 2001 En cours Patrice Rouquette DVG[25] Employé
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

    En 2018, la commune comptait 376 habitants[Note 5], en augmentation de 11,9 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    603569616611688755732778758
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    738744674643638567574590558
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    494447428352345304267245270
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    261240239238227234303326331
    2018 - - - - - - - -
    376--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Privat de Rivières.

    Les monuments de Rivières sont :

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Méjannes-le-Clap - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Rivières et Méjannes-le-Clap », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Méjannes-le-Clap - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Rivières et Lanas », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. VALOIS (Adrien de) Vardo Flu. Notitia Galliarum (1675), p. 585.
    20. DESJARDINS (Ernest) Géographie historique et administrative de la Gaule romaine (1876), t. 1, p. 163.
    21. CATEL (Guillaume de) Mémoires de l'Histoire du Languedoc (1633), p. 63.
    22. d'HOMBRES (Maximin) Alais, ses origines, sa langue, ses chartres..Comptes rendus de la société Scientifique et Littéraire d'Alais (1869), t. 1, p. 189 n.2.
    23. REMACLE (Louis) La différenciation des géminées MM, NN,en MB, ND (1984),p. 52.
    24. DELAMARRE (Xavier) Dictionnaire de la langue Gauloise (2003), p. 301.
    25. https://www.lemonde.fr/languedoc-roussillon-midi-pyrenees/gard,30/rivieres,30215/
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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