Rites de la religion grecque antique
Dans les formes cultuelles adoptées par la religion grecque antique, les principaux rites sont les prières, les offrandes, les sacrifices, les fêtes publiques et les jeux[1]. Ces rites ne s'excluent pas, au contraire : une offrande tout comme le sacrifice s'accompagnent de prières pour couronner une fête publique.
Pour les articles homonymes, voir Rite (homonymie).
Les poètes Hésiode, Eschyle et Pindare mais aussi le voyageur Pausanias, ont aidé à forger et à transmettre ces rites religieux.
Prières
La prière requiert avant tout la pureté, c'est-à-dire une certaine propreté (un lavage de mains s'impose), une apparence vestimentaire décente et l'absence de l'état de souillure. De même, le respect du rituel s'impose. En règle générale, on prie avant toute action rituelle.
La prière (en grec ancien εὐχή / eukhế) peut être une demande précise ou un simple appel à la divinité ; quoi qu'il en soit, elle n'est jamais silencieuse : les mots, prononcés à voix haute, comptent ; dire seulement dieu (θεός / theós) est en soi une forme d'invocation. L'on prie debout pour se rapprocher de l'Olympe, main droite levée (parfois les deux) et paume dirigée vers les dieux (ciel, statue). On se prosterne, quoique plus rarement, pour appeler les dieux chthoniens ; dans le cas des dieux de la terre, l'on peut aussi frapper le sol. S'agenouiller pour prier, en revanche, passe pour une forme de superstition. À titre d'exemple, le cyclope Polyphème tend les mains au ciel, mais Homère ne dit nulle part qu'il est agenouillé pour adresser sa prière à Poséidon[2].
La demande peut aussi ressortir à la malédiction, celle d'un ennemi ou de soi-même lorsque l'on prête serment (on se maudit par avance au cas où l'on en viendrait à ne pas respecter sa parole ; jurer sur le Styx est la forme de serment de nature religieuse la plus puissante) ; on la nomme dans ce cas ἀρά (prononcez et écrivez : « ará »).
Offrandes
Le philosophe péripatéticien Théophraste explique que le sacrifice ordinaire des pauvres est un mélange de farine, de vin et d'huile qu'ils appellent « thulema », et dans son éthopée Les Caractères[3], il[4] démontre par l'ostentation d'un trophée combien le sacrifice d'un bœuf est onéreux et peu accessible. Hérondas rappelle également le coût du sacrifice de bovins ses Mimiambes lorsque Kokkalé s'excuse de sacrifier un coq à Asclépios au lieu d'une génisse. Les offrandes peuvent être vues, à la manière romaine du do ut des[5] comme une forme de marchandage. La plupart du temps, cependant, les offrandes sont désintéressées, ou de simples marques de reconnaissance.
Offrandes spontanées
L'offrande désintéressée peut se rencontrer, par exemple, à la campagne : passant près d'un temple, un paysan dépose spontanément des fleurs. Certaines offrandes sont cependant prescrites : c'est le cas pour la libation, ou σπονδή / spondế, offrande systématique de quelques gouttes d'un liquide que l'on va boire, gouttes qu'on laisse tomber au sol, sur la victime d'un sacrifice ou une autre offrande. Souvent, il s'agit de vin. La libation s'accomplit au moins trois fois par jour : au lever, au dîner et au coucher. Elle permet aussi d'attirer rapidement l'attention des dieux, afin de protéger un départ, par exemple : c'est dans ce cas un geste apotropaïque (« qui écarte le mal »). De même, elle accompagne toute signature de traité, au point que σπονδή / spondế, par métonymie, désigne aussi le pacte. Elle peut aussi prendre place dans le cadre d'un rituel plus codifié, comme celui de l'invocation aux puissances chtoniennes (cf. l'extrait d'Homère dans la 1re partie). Une telle libation, nommée χοή / khoế, s'apparente plus au sacrifice, puisque la boisson versée ne sera pas consommée.
Il est en outre possible d'offrir des vêtements aux statues des dieux. Ainsi, lors des grandes panathénées, l'on promenait en procession la statue d'Athéna, habillée d'un péplos tissé pendant l'année.
Offrandes motivées
D'autre part, on pratique l'offrande (individuelle ou collective) d'objets précieux, qu'on enfermait dans un trésor. L'épigraphie nous renseigne de manière exhaustive sur certains trésors, puisque leur inventaire devait être précis ; le prêtre sortant, en effet, devait prouver qu'il n'avait rien emporté et tenait des comptes (voir en particulier les inventaires de Délos). Les cités victorieuses en temps de guerre pratiquaient ce type d'offrande officielle. La ville de Delphes nous en offre de nombreux témoignages : s'y alignent les trésors emplis d'objets commémorant la victoire (statues, peintures) offerts par des cités, le long de la voie sacrée. Les cités rivalisaient entre elles parfois pour offrir le trésor le plus luxueux. Il est notable que lors de certains épisodes de l'Histoire grecque, comme la guerre du Péloponnèse, les trésors, offerts par des cités ennemies, célèbrent des victoires de Grecs contre d'autres Grecs. Le lien avec le sentiment religieux peut parfois sembler lointain.
Les Grecs pratiquaient aussi l'ex-voto, objet offert en remerciement d'une aide divine. La coutume concerne principalement les guérisons, attribuées à Asclépios ; l'on offrait généralement une plaque représentant le membre guéri. Les athlètes, d'autre part, remerciaient les dieux en leur destinant une statue d'eux-mêmes, en cas de victoire. Dans certaines villes comme Olympie, des emplacements spécifiques étaient réservés à ces statues. De manière informelle, lors d'un succès inespéré (comme une pêche ou une chasse miraculeuse), il était de coutume de réserver une part du butin aux dieux.
Sacrifices
Ceux-ci constituent la forme de culte la plus technique. On pourrait décrire le sacrifice, ou θυσία / thysía (d'un radical signifiant fumée), comme une offrande, à la différence que tout ou partie de ce que l'on consacre aux dieux est détruit et que la partie restante, le cas échéant, peut être consommée par les hommes. Les sacrifices peuvent être sanglants ou non (dans ce dernier cas, l'on sacrifie des plantes, de la nourriture). Le feu en est une composante essentielle, surtout dans les sacrifices sanglants : les dieux, en effet, se nourrissent des fumées sacrificielles, qui doivent monter jusqu'à l'Olympe. C'est justement le sujet des Oiseaux d'Aristophane : ceux-ci, ligués contre les dieux, les empêchent de se nourrir en bloquant les fumées sacrificielles.
Le sacrifice crée un lien entre l'Homme et les divinités mais aussi avec la nature. L'Homme, pour survivre, doit consommer les produits qu'il récolte ou les animaux qu'il domestique. Il doit en plus partager sa consommation avec les dieux[6].
Origine du sacrifice
Le sacrifice fait partie de la culture grecque. Hésiode dans la Théogonie propose d'ailleurs une analyse mythologique du partage des biens du sacrifice :
[Zeus enchaîne Prométhée sur le Caucase et le condamne à avoir le foie dévoré. La raison de sa colère est ensuite exposée.] :
« En dépit de sa colère, il renonça à la rancune qu’il gardait à Prométhée,
pour être entré en lutte contre les desseins du bouillant fils de Cronos.
C’était aux temps où se réglait la querelle des dieux et des hommes mortels,
à Mécôné. En ce jour-là Prométhée avait, d’un cœur empressé, partagé un bœuf énorme,
qu’il avait ensuite placé devant tous. Il cherchait à tromper la pensée de Zeus :
pour l’un des deux partis, il avait mis sous la peau
chairs et entrailles lourdes de graisse, puis recouvert le tout du ventre du bœuf ;
pour l’autre, il avait, par une ruse perfide, disposé
en un tas les os nus de la bête, puis recouvert le tout de graisse blanche.
Sur quoi, le père des dieux et des hommes lui dit :
« Ô fils de Japet, noble sire entre tous,
tu as, bel ami, été bien partial en faisant les lots ».
Ainsi, railleur, parlait Zeus aux conseils éternels.
Et Prométhée aux pensers fourbes lui répondit
avec un léger sourire, soucieux de sa ruse perfide :
« Zeus très grand, le plus glorieux des dieux toujours vivants,
choisis donc de ces parts celle que ton cœur t’indique en ta poitrine ».
Il dit, le cœur plein de fourbe, et Zeus aux conseils éternels
comprit la ruse et sut la reconnaître. Mais déjà, en son cœur, il méditait la ruine
des mortels, tout comme en fait il devait l’achever.
De ses deux mains il souleva la graisse blanche,
et la colère emplit son âme, tandis que la bile montait à son cœur,
à la vue des os nus de la bête, trahissant la ruse perfide.
– Et aussi bien est-ce pourquoi, sur la terre, les fils des hommes brûlent aux immortels
les os nus des victimes sur les autels odorants.
– Et, indigné, l’assembleur de nuées, Zeus, dit :
« Ah ! fils de Japet, qui en sais plus que nul au monde,
je le vois, bel ami, tu n’as pas encore oublié la ruse perfide ».
Ainsi, irrité, parlait Zeus aux conseils éternels ;
et, dès lors, de cette ruse gardant toujours le souvenir,
il se refusait à diriger sur les frênes l’élan du feu infatigable
pour le profit des mortels, habitants de cette terre.
Mais le brave fils de Japet sut le tromper
et déroba, au creux d’une férule, l’éclatante lueur
du feu infatigable ; et Zeus, qui gronde dans les nues,
fut mordu profondément au cœur et s’irrita en son âme,
quand il vit briller au milieu des hommes l’éclatante lueur du feu.
Aussitôt, en place du feu, il créa un mal, destiné aux humains. »
— Théogonie, vers 533-570, Traduction Paul Mazon
Ce récit, au rôle étiologique et explicatif, nous permet de mieux comprendre le fonctionnement et l'arrivée du sacrifice chez les Grecs[7].
Déroulement
Les rituels ont été fixés de longue date. Les sacrifices décrits par Homère sont comparables à ceux pratiqués ultérieurement. L'on en trouve justement la description complète au chant I, vers 446-474, de l'Iliade :
Ὣς εἰπὼν ἐν χερσὶ τίθει, ὃ δὲ δέξατο χαίρων |
Ainsi dit-il en la remettant dans les bras de son père, qui reçut avec joie |
Le sacrifice décrit ici est une hécatombe[8], ce qu'il faut comprendre métaphoriquement comme un sacrifice de grande taille. Homère en décrit les étapes :
- purification par le lavage des mains ;
- prière au cours de laquelle l'officiant rappelle ce que le dieu a déjà accompli pour lui ;
- offrande de grains d'orge émondé et non moulu ;
- le sacrifice proprement dit débute :
- la tête de l'animal doit être tournée vers le ciel pour que le sang monte vers les dieux olympiens,
- on égorge la ou les bêtes,
- celui-ci est écorché,
- découpage très précis de la dépouille, dont nous ne connaissons pas tous les détails, afin de séparer ce que l'on va consommer de ce qui revient aux dieux,
- les cuisses sont brûlées avec du vin,
- l'on distribue ensuite ce qui revient aux dieux (la graisse et les os des cuisses) et ce qui revient aux hommes, viande et entrailles (l'entourage seul de l'officiant ayant le privilège de consommer ces dernières, celles-ci pouvant servir à la prise d'oracle) ;
- commence enfin le banquet proprement dit, le sacrifice étant une cérémonie collective ;
- après avoir mangé, les convives boivent ensemble, sans avoir oublié les libations : c'est le συμπόσιον / sumpósion (« symposion »).
Il ne faut cependant pas croire que le sacrifice est un rite d'un très grand formalisme ; plusieurs variantes existent, dépendant du lieu de culte, chacune exigeant son type de victimes (race, taille et couleur), ses types d'actes. Encore une fois, l'excès de formalisme, celui que l'on pourrait reprocher aux Romains, est vu comme une forme de superstition[9]. Les constantes sont le choix de l'animal, qui doit être domestique (bœuf, chèvre, bélier, porc) et sans défauts ; de même l'officiant, qui n'agit pas seul mais accompagné d'acolytes, revêt la plupart du temps du blanc et porte une couronne ; les objets servant au sacrifice, comme le couteau pour égorger la victime, doivent être ἱερός / hierós (« provisoirement propres au culte »).
Le sacrifice est toujours public, d'où l'importance du banquet et du symposium : c'est, d'une certaine manière, une forme de communion entre les dieux et les mortels et entre les hommes eux-mêmes au sein d'une communauté plus ou moins importante.
Le sacrifice demande presque nécessairement (sauf pour les enágisma) un autel, situé devant un temple (qui, lui, n'a pas d'autre fonction qu'abriter la statue du dieu et, parfois, certaines communautés religieuses), en plein air, caractère public du rite oblige. Les marches du temple peuvent, à l'occasion, servir de gradins. L'autel lui-même est la plupart du temps provisoire : un trou dans le sol ou un tas de terre suffisent (l'on retrouve là l'idée de lieu hiéros). Certains sanctuaires n'ont jamais eu d'autel solide ; c'est le cas de celui de Zeus à Olympie, où l'on se servait d'un tertre composé des cendres des sacrifices de l'année, réunies en un tronc de cône doté de marches, d'une circonférence pouvant atteindre les trente-sept mètres à la base, dix au sommet, pour une hauteur de six mètres cinquante. Les autels de pierre que l'on a retrouvés sont plus tardifs, et datent souvent de la période hellénistique. Ils peuvent être monumentaux, comme celui de Zeus à Syracuse (dit autel d'Hiéron II), qui atteint presque les deux cents mètres de longueur pour plus de vingt en largeur. Ces autels en pierre sont de forme ronde ou parallélépipédique.
Autres rituels sacrificiels
Il existe un autre type de sacrifice sanglant, l'holocauste (énagisme, ou ἐνάγισμα / enágisma), destiné aux dieux chtoniens ; il n'est là pas question de partager avec les vivants, c'est pourquoi la victime est intégralement brûlée. Celle-ci est placée près du sol, ou directement au sol, la tête tournée vers la terre et son sang est recueilli dans une fosse, le βόθρος / bóthros, afin de nourrir les puissances d'en-bas, pour les invoquer ou les apaiser. C'est ce type de sacrifice qu'Homère décrit dans l'extrait cité dans la 1re partie. Lors d'un sacrifice, on prélève également quelques poils sur la tête de la victime, en présage de sa mort[10].
Pausanias nous rapporte d'ailleurs que des sacrifices bien moins organisés avaient lieu, notamment en l'honneur de la déesse Artémis chez les patréens[11]. C'est un autre genre de sacrifice, les animaux sacrifiés ne sont plus domestiques mais sauvages :
[La veille du sacrifice, le lieu est préparé et la statue de la déesse est amené par des chars tirés par des cerfs]
Le lendemain on prépare le sacrifice, et tous y assistent
avec autant de dévotion que d'allègresse. Entre
la balustrade et l'autel, il y a un grand espace,
où l'on jette toute sorte d'animaux tout en vie,
premièrement des oiseaux bons à manger; en se-
cond lieu des victimes plus considérables, comme
des sangliers, des cerfs, des chevreuils, des lou-
veteaux, des ourseaux, même des loups et des
ours; troisièmement des fruits de toute espèce;
ensuite on met le feu au bûcher. Alors ces ani-
maux, qui sentent la chaleur de la flamme, de-
viennent furieux, ainsi que j'en ai été témoin;
quelques uns même s'élancent par dessus la balus-
trade, et cherchent à s'échapper mais on les
reprend et on les ramène à l'autel; ce qu'il y a de
particulier, c'est qu'au rapport de ces peuples,
il n'en arrive point d'accident, et que jamais per-
sonne n'a été blessé en cette occasion.
La question du sacrifice humain est abordée chez Plutarque dans Thémistocle[12], il est davantage question ici d'un acte de désespoir. En effet, le sacrifice des trois prisonniers perses permet la victoire des grecs lors de la bataille de Salamine.
Fêtes et autres cérémonies
La vie est rythmée par la fête : la « démocratie festive » d'Athènes sous Périclès compte cent jours de fêtes par an, les plus importantes étant les Panathénées et les Dionysies[13]. Les magistrats, Archontes à Athènes, se chargent des manifestations religieuses. La cité met même en place un calendrier des fêtes avec les citoyens, les fêtes panhelléniques[14] sont des concours athlétiques, poétiques, mais aussi de chant ou de danse. Elles concernent tout le monde grec, lors de ces manifestations, les sanctuaires débordent d'offrandes et de sacrifices[6].
Le sacrifice peut n'être qu'une composante d'une cérémonie plus longue. Les cérémonies sont les garantes de la cohésion sociale, permettant de rapprocher les groupes d'une même communauté, à plusieurs échelles (famille, corporation, dème, cité)[15].
La fête est toujours précédée d'une procession, qui semble être une habitude grecque, d'ailleurs caricaturée par Aristophane. La frise du Parthénon, décrivant une grande panathénée, met en scène quelque trois cent quatre-vingts personnages, montrant de manière métaphorique l'importance que peuvent prendre les processions ; certaines demandent des milliers de participants. Outre leur rôle religieux, les processions ont une fonction sociale de représentation : l'on s'y montre, l'on fait admirer son costume, ses parures. Pendant certaines processions, l'on peut promener la statue d'un dieu, comme celle d'Athéna pendant les grandes panathénées.
De plus, le théâtre grec était avant tout une cérémonie religieuse en l'honneur de Dionysos. Les jeux sportifs, enfin, font aussi partie des cérémonies : ceux-ci prennent d'ailleurs place dans le cadre religieux, et il n'est pas rare que soient prononcées des trêves en cas de conflit.
Parmi les cérémonies les plus importantes chez les Grecs se trouvent les mystères d'Éleusis. Deux fois par an, à l'occasion des Petits mystères et des Grands mystères, on rendait un culte à Déméter, déesse de l'agriculture et des moissons. Des processions et le sacrifice de truies précédaient les rituels rigoureusement secrets dans le télestérion, où les initiés prenaient connaissance de révélations et obtenaient la garantie d'une vie après la mort. Selon la tradition, les prêtres Céléos et Triptolème auraient implanté ce culte à la demande de la déesse. La source la plus documentée sur ces célébrations se trouve dans l'Hymne homérique à Déméter.
Un autre sanctuaire à mystères important était celui des Grands Dieux à Samothrace.
Notes et références
- Pour plus d'informations sur la terminologie de la religion grecque antique, voir Religion grecque antique
- Homère, Odyssée [détail des éditions] [lire en ligne] (IX, 473 et passim)
- en grec ancien : Ἠθικοὶ Χαρακτῆρες
- Caractère XXI : Le Poseur (en grec ancien : μικροφιλοτιμιας)
- « Je donne pour que tu donnes »
- Marie-Claire Amouretti, Françoise Ruzé et Philippe Jockey, Le monde grec antique, Paris, Hachette Superieur, coll. « Hu », , 352 p. (ISBN 978-2-01-702562-7 et 2-01-702562-3), partie II, chap. 8 (« L'univers religieux de la cité »), p. 117
- Pour plus d'informations sur le mythe de Prométhée, voir Prométhée.
- (en grec ancien : ἑκατόμϐη / hekatombê), littéralement un « [sacrifice de] cent bœufs »
- La superstition est sujette à des moqueries. Comme on le voit chez Théophraste, dans son ouvrage Les Caractères, qui décrit le superstitieux dans son 16eportrait : la superstition et ses dérivés y sont décrits comme une forme de lâcheté vis-à-vis de la divinité
- Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne], (chant III, 260 et passim) et Euripide, Alceste [détail des éditions] (lire en ligne), vers 75-76
- Pausanias et Scylax de Caryanda (trad. Nicolas Gédoyn Jean-Charles Poncelin de La Roche-Tilhac), Pausanias ou Voyage historique, pittoresque et philosophique de la Grèce, Paris, (lire en ligne), partie VII, chap. 18
- Plutarque (trad. Talbot), « Vie de Thémistocle / Plutarque », sur https://gallica.bnf.fr, L. Hachette, (consulté le ), p. 64-67
- Vincent Azoulay, Périclès : La démocratie athénienne à l'épreuve du grand homme, Armand Colin, (lire en ligne), p. 123
- Voici une définition si besoin, Panhellénisme
- Pour aller plus loin, Rite funéraire dans la Grèce antique
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Homère (trad. Robert Flacelière), Iliade, Éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », (1re éd. 1955) (ISBN 2-07-010261-0).
- Homère (trad. du grec ancien par Victor Bérard), Odyssée, Éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », (1re éd. 1956) (ISBN 2-07-010261-0).
- Walter Burkert :
- Marcel Detienne et Jean-Pierre Vernant, La Cuisine du sacrifice en pays grec, Éditions Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », (1re éd. 1979), 336 p. (ISBN 978-2-07-028655-3 et 2-07-028655-X), p. 174.
- Marcel Detienne, Les dieux d'Orphée, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Folio Histoire », (1re éd. 1989), 240 p. (ISBN 978-2-07-034182-5), p. 174.
- Marie-Claire Amouretti, Françoise Ruzé et Philippe Jockey, Le monde grec antique, Paris, Hachette Superieur, coll. « Hu », 10 janvier 2018, 352 p. (ISBN 2017025623), partie II, chap. 8 (« L'univers religieux de la cité »), p. 117.
- Evelyne Ugaglia et Adeline Grand-Clément (éd.), Rituels grecs : Une expérience sensible, Toulouse, Musée Saint-Raymond, musée des Antiquités de Toulouse,
- Pausanias et Scylax de Caryanda (trad. Nicolas Gédoyn ; Jean-Charles Poncelin de La Roche-Tilhac), Pausanias ou Voyage historique, pittoresque et philosophique de la Grèce, Paris, 1797 [consulté le 01/12/2019], partie VII, chap. 18, URL : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112218z
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