Richard Dell'Agnola

Richard Dell'Agnola, né le à Rabat (Maroc), est un homme politique français.

Richard Dell'Agnola

Richard Dell'Agnola
Fonctions
Maire de Thiais
En fonction depuis le
(38 ans, 6 mois et 1 jour)
Prédécesseur Jean René Roger Gaudaire
Député de la 12e circonscription du Val-de-Marne

(4 ans et 19 jours)
Élection
Prédécesseur Pierre Tabanou (PS)
Successeur Patrick Sève (PS)
Député de la 12e circonscription du Val-de-Marne

(9 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Patrick Sève (PS)
Successeur Jean-Jacques Bridey (PS)
Conseiller général du Val-de-Marne
élu dans le Canton de Thiais

(8 ans et 1 mois)
Prédécesseur Guy Pettenati (PCF)
Successeur Bruno Tran (RPR)
Conseiller départemental du Val-de-Marne
élu dans le Canton de Thiais

(2 ans, 1 mois et 1 jour)
Successeur Nicolas Tryzna (LR)
Vice-président de l'Établissement public territorial T12
En fonction depuis le
(5 ans, 8 mois et 3 jours)
Conseiller métropolitain délégué de la Métropole du Grand Paris
En fonction depuis le
(5 ans, 6 mois et 4 jours)
Conseiller régional d'Île-de-France

(4 ans, 3 mois et 11 jours)
Biographie
Date de naissance
Nationalité Française
Parti politique UMP / LR

Biographie

Né au Maroc, Richard Dell’Agnola s’installe très tôt dans le Val-de-Marne ; il réside à Thiais depuis plus de trente ans. Après des études de droit, il commence une carrière au ministère de la justice.

Il a notamment été membre du cabinet du ministre de la justice de 1972 à 1978 où il a participé aux travaux de la commission « Informatique et liberté ».

Il est marié et père d’une fille.

Engagement politique

Mandats locaux

Députation

Député du au puis du au pour la XIIe circonscription du Val-de-Marne, il a fait partie du groupe RPR UMP.

Action parlementaire

En 2002, Richard Dell'Agnola est l'auteur d'un rapport sur la conduite automobile sous l'influence de drogues illicites et psychotropes[1]. En décembre de la même année, il devient président du groupe d'études sur la sécurité routière à l'Assemblée nationale. À ce titre, il est l'auteur de la loi de 2003 contre la drogue au volant. Désormais, ce délit est sanctionné et les auteurs d'accidents encourent jusqu'à deux ans de prison et de fortes amendes. En , il est rapporteur du projet de loi[2] renforçant la lutte contre la violence routière. Il a été pendant de nombreuses années membre du Conseil national de la sécurité routière.

En 2004, Il dépose une proposition de loi[3] « relative à la lutte contre la toxicomanie, à la prévention et à la répression de l'usage illicite de plantes ou de produits classés comme stupéfiants ». Cette proposition de loi repose sur trois piliers :

  • promouvoir une politique de prévention totale et systématique de proximité ayant pour objectif de lutter contre la drogue et ses dommages sanitaires et sociaux par une information sur la nocivité des drogues, en particulier du cannabis à l'adresse des enfants, des parents, des enseignants et des médecins.
  • développer une politique de soins plus efficace pour l'accueil, le sevrage ou la cure, les post-cures, le traitement des effets des nouveaux produits, l'aide à la sortie de la toxicomanie et la préparation à la réinsertion.
  • instaurer une sanction éducative lorsque l'interdit est transgressé.

En 2004, Richard Dell'Agnola réalise une série de propositions : il dépose avec 46 autres députés, dont Olivier Dassault et Éric Raoult, une proposition de loi « tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d’actes de terrorisme[4] ». Le , Christine Boutin, députée UMP des Yvelines et Richard Dell'Agnola ont invité les députés de la majorité à plaider pour qu’une référence explicite à « l’héritage chrétien » soit inscrite dans la constitution européenne.

Le , avec seize autres députés, Richard Dell'Agnola signe un amendement[5], rejeté, tendant à exclure « les auteurs de crimes de caractère militaire, d'une gravité extrême et commis en temps de guerre » de l'abolition constitutionnelle lors du débat à l'Assemblée nationale sur le projet de loi constitutionnelle relatif à l'interdiction de la peine de mort. Le , Richard Dell'Agnola vote contre[6] ce projet de loi.

En 2007, il cosigne une proposition de loi tendant à lutter contre les erreurs de prises de médicaments génériques. En , il cosigne une proposition de loi visant à faire figurer la mention « non fabriqué par des enfants ». En octobre de la même année, il cosigne une proposition de loi visant à créer un « chèque santé étudiant » et pose une question écrite relative à l'accès à la culture des personnes handicapées en abordant la mise aux normes des espaces présentant des spectacles pour les sourds et malentendants.

En , il pose une question écrite dans laquelle il aborde la politique à l’égard des personnes handicapées à travers les allocations et leurs ressources. Il pose également une question écrite relative à la sécurité des ascenseurs et au financement de leur mise aux normes. En mai de la même année, il pose une question écrite relative à l'extension à tous les étudiants de la gratuité dans les musées. Il sera entendu par le gouvernement qui mettra en place cette décision dès . En juillet, il cosigne une proposition de loi visant à diversifier l’offre de garde d’enfants et en , il est l’auteur d'un rapport législatif sur le projet de loi de finances 2009 relatif à la culture : « Création ; transmission des savoirs et démocratisation de la culture[7] ».

En , il est l'auteur du rapport d’information déposé par la commission des finances, de l’économie générale et du Plan en conclusion des travaux d’une mission d’évaluation et de contrôle sur le musée du Louvre. Il pose également une question écrite au sujet du logement dans laquelle il aborde les aides et les éco-prêts à taux zéro.

En juillet de la même année, Richard Dell'Agnola dépose une proposition de loi relative à la solidarité des communes dans le domaine de l'alimentation en eau et de l'assainissement des particuliers. À l'automne, dans le cadre du projet de loi sur le « Grand Paris », Richard Dell'Agnola dépose un amendement qui vise à préciser dans le contrat les bénéficiaires des droits de préemption institués dans les ZAC qui pourront être instituées. Dans le cadre des Opérations d’Intérêt National qui sont constituées sous forme d’Établissement public, cet amendement permettra que ces établissements publics puissent être désignés bénéficiaires des droits de préemption. En octobre, il est l’auteur d'un rapport législatif sur le projet de loi de finances 2010 relatif à la culture : « Création ; transmission des savoirs et démocratisation de la culture[8] ». En novembre, il cosigne une proposition de loi visant à créer un « chèque emploi-services jeune ».

En , Richard Dell’Agnola fait voter un amendement pour rétablir le périmètre de sécurité des marchés d'intérêt national (MIN). En octobre de la même année, il est l’auteur d'un rapport législatif sur le projet de loi de finances 2011 relatif à la culture : « Création ; transmission des savoirs et démocratisation de la culture[9] ». À l'hiver 2010, il est l'auteur d'une proposition de loi coprésentée avec le sénateur Christian Cambon, relative à la solidarité des communes dans le domaine de l’alimentation en eau et de l’assainissement des particuliers. Ce texte permet aux collectivités territoriales et aux entreprises gestionnaires des services d’eau de contribuer au paiement des factures d’eau des personnes démunies via le Fonds de Solidarité Logement (FSL). Le FSL pourra ainsi recevoir une subvention, limitée à 0,5 % du montant des redevances d’eau[10].

Au printemps 2011, il appelle l'attention du ministre de la Justice, sur le manque chronique de places dans les établissements pénitentiaires et le problème posé depuis longtemps par la surpopulation pénale, et rappelle qu'il existe des conventions judiciaires pour permettre le transfèrement des détenus étrangers afin qu'ils purgent leur peine dans leur pays d'origine[11].

Au début de 2012, il dépose une proposition de loi visant à créer un droit au logement décent et indépendant, garanti par l'État, pour les jeunes de moins de trente ans[11].

Domaine diplomatique

Il a été membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale[12].

Autres fonctions

De 2010 à 2012, il porte la candidature Thiais-Orly Rugby du Val-de-Marne en vue d’accueillir le grand stade de la FFR. Le site finalement retenu est celui de la communauté d'agglomération Évry Centre Essonne.

Notes et références

Liens externes

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